Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

L'heure de la rançon.

La suite de l'enlèvement d'Eirine Hausen.
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Sujet lancé par Narrateur
Le 17-06-1508 à 23h01
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Posté par Bail Lihkeux,
Le 08-07-1508 à 19h15
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Narrateur

Le Dhiwara 22 Jayar 1508 à 21h23

 
*** Le voleur se retourna lorsque l'intendant cria mais il était trop tard...retourner le faire taire de manière plus radicale ne servirait à rien.

Il avait le sac de pièces, il était inutile de s'attarder. La mission était accomplie.

Il fallait continuer comme le prévoyait le plan et l'individu masqué reparti en direction du Pilier où il se perdit dans la nuit... ***


 
Knïg

Le Dhiwara 22 Jayar 1508 à 21h45

 
*** Alors que l'attente se fut longue et ennuyeuse, l'action se déroula, elle, trop rapidement.

Les cris, l'appel, Stennar qui dévale les marches de la tour en un temps recors pour les gardes de la ville, et Knïg qui le suit comme il le peut.

Arrivé en bas, plus personne sauf l'intendant par terre en train de gémir.

Knïg ne put s'empêcher de lâcher un juron bien tchae. Néanmoins, Dardalion était sur leur traces et il pourrait les guider. ***


 
Stennar

Le Luang 23 Jayar 1508 à 00h43

 
Stennar visait avec son mousquet, tournant dans toutes les directions. Il eut la vague impression de voir des ombres bouger, mais ne voulut tirer. Lorsque l'adrénaline redescendit, il baissa son arme.

Saleté !

Il remit on arme à l'épaule et s'accroupit devant l'Intendant, qui semblai dépité.

Tout va bien ?

Il su que la question était plutot déplacée... Etant donné que sa fille avait été enlevée.

Montrez moi votre nuque... Hum. Tout va bien, rien de bien grave.

Le visage du Commandant était plutot serein, un contraste flagrant avec la situation. Il tendit sa main à l'Intendant puis le remit sur pieds. Il passa sous son bras pour l'aider à marcher. Il était agard et semblait désespéré.

Allez, venez. Je vais vous rammener chez vous. Laissez nous faire le reste, vous avez déjà beaucoup enduré.

T'as réussit à suivre Knïg ?


Cette phrase avait été adressée au Commandant avec un petit sourire. Stennar se concentra et envoya un message télépathique au Général Krondor, Knïg, Grim et Dardalion.

.o0 Voilà messieurs. Le moment le plus délicat est arrivé. Dardalion, on compte tous sur toi. Je rammene l'Intendant, il n'a rien. 0o.



 
Krondor

Le Luang 23 Jayar 1508 à 12h05

 
Lorsqu'il reçut ces nouvelles, une esquisse de sourire se dessina sur la bouche du Général.

Bien. Rien de moins que ce qui était prévu.

Dans la nuit noire, même avec cette puissante lunette, il ne voyait rien. Il descendit de son poste de vigie et s'engouffra dans la nuit.




 
Bail Lihkeux

Le Luang 23 Jayar 1508 à 18h45

 
Dans un trou, au Nord-Ouest du Pilier
***
Lorsque les cris de l'intendant retentirent dans la nuit, Bail, dont le visage gisait contre un sol qu'il humidifiait à force de baver dessus, se réveilla en sursaut. Les yeux hagards, congestionnés, il tourna la tête dans tous les sens, ne se souvenant plus où il se trouvait. Une sensation d'enfermement l'envahit et il commença à paniquer. Et ce qui devait arriver arriva, il se redressa brusquement et souleva sans aucune discrétion la couverture qui camouflait le trou et sa tête jaillit à l'air libre.

La légère brise qui s'était levé ainsi que, paradoxalement, les brumes épaisses de la nuit, lui remémorent le pourquoi du comment et le où du quand. Il se tapa le front d'une de ses mains encore tremblantes, poussa d'ailleurs un petit gémissement de douleur, avant de s'extraire totalement de son trou maintenant découvert et de se figer, écoutant ce qui se passait autour de lui, faute de pouvoir percer les ténèbres qui l'entouraient.

Le petit tchaë se tapit sur le sol et se concentra pour faire en sorte que la mission qu'il s'était auto assigné ne se termine pas en un fiasco complet. L'oreille dressée, ses sens aux aguets. Plus tard viendrait le temps de se morigéner pour s'être endormi au moment le plus fatidique. ***


 
Toufic

Le Luang 23 Jayar 1508 à 21h14

 
*** Les appels de l'intendant étant venus du nord de sa position. Toufic se rapprocha du lieu de l'action par un mouvement tournant au sud du Comptoir de la Confrérie des Six. ***


*** Restant camouflé et silencieux, il attendit la suite des évènements.
Il se grommela à lui-même. ***


Je n'aurais fait que çà : attendre et attendre encore...

CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Boesean

Le Luang 23 Jayar 1508 à 21h24

 
*** L'intendant n'était pas sérieusement blessé. Il avait certes une bonne commotion, mais il s'en remettrait. Il était tout de même heureux que l'on soit venu à son secours.

Dardalion, de son côté, avait réussi à retrouver la trace des bandits et les suivait maintenant à bonne distance.

La discrétion de tous les intervenants avait permis de ne pas éveiller les soupçons des individus masqués. En revanche, une interrogation demeurait sur leur destination car ils semblaient aller dans le sens opposé à la ville.

Voulaient-ils faire un détour ou disparaitre le temps que les choses se tassent ?

Bail Lihkeux, lui, avait raté l'essentiel du fait de son endormissement. Réveillé par les cris d'Elias, il ne put qu'apercevoir Grim passer près de son trou à grandes enjambées.

Satanée nuit d'encre...



Quelques instants plus tard, les voleurs firent une halte à quelque distance du Pilier.

Celui qui semblait diriger la manœuvre prit la parole : ***


Bon les gars, on ne va pas prendre de risque. J'ai le pognon, débrouillez-vous pour regagner la planque...Moi je m'occupe de l'enterrer.

Bonne chance.




 
Kabumi Nius

Le Luang 23 Jayar 1508 à 21h56

 
*** Pendant ce temps dans la ville, le reste des membres de la bulle mis au courant de l'affaire, attendez encore et toujours un ordre, une alerte ou un signe quelconque qu'on ai besoin d'eux. ***

*** Parmi eux, le docteur Nius, vérifiait pour la énième fois son materiel. ***


"C'est assez paradoxal, mais j'espère qu'on n'aura pas trop besoin de mes services, mais surtout, qu'il n'y aucune victimes." murmurat-il dans l'obscurité de la ruelle face au marché.

*** Il avait perçu des cris, ceux du commandant Stennar, sans rien pouvoir distinguer. Il avait aussitôt demandé si on avait besoin de son aide, et attendait la réponse. ***


 
Bail Lihkeux

Le Luang 23 Jayar 1508 à 22h25

 
*** Une ombre. Une ombre qui perce la nuit et file en frôlant de quelques mètres seulement le trou maintenant abandonné de Bail. Ce dernier ne prit pas le temps de réfléchir. Il passa outre ces quelques instants de réflexion qui l'aurait fait s'interroger sur la possibilité qu'un des ravisseurs qui avait opéré près du Pilier soit en ce moment même en train de fuir vers ce même Pilier. La volonté de se rattraper et de ne pas rentrer bredouille obscurcirent toutes ses facultés de jugement et poussa le fantassin à se relever en quatrième vitesse et à s'élancer à la poursuite de l'ombre qui l'avait quasiment effleuré.

L'un marchait vite, l'autre courrait. L'un devait avancer avec quelque précaution afin de ne pas se laisser piéger par la totale absence de visibilité, l'autre oublia toute prudence pour se lancer dans la course de sa vie. "Je vais l'avoir. Je vais l'avoir. Je vais l'avoir." Tel était le mantra que se répéta Bail durant cette course poursuite qui s'étendit bien sur quelques secondes.

Toute discrétion maintenant remisée au placard, brindilles brisées sur son passage et souffle semblable à celui du cochon d'élevage qui se mettrait au sport en commençant par un cent mètres, Bail réussit tout de même à rattraper l'ombre devant lui, l'explication étant plus à rechercher dans la différence de rythme qui les opposait que dans les talents de sprinteur du petit tchaë.

Arrivé à quelques encablures d'un Grim qui ne pouvait qu'être alerté, le fantassin se jeta les bras en avant, plongea même et vint percuter les jambes du vieux mage qu'il enserra ensuite de ses bras maigrelets, en se mettant à crier: ***


Je te tiens, coquin! Cesse de te débattre, je te tiens!

*** Ce qu'il essaya effectivement de faire en ayant du mal à assurer sa prise. ***


 
Grim Yendrix

Le Matal 24 Jayar 1508 à 13h16

 
Tout s'était déroulé si rapidement...
Alors que le vieux mage de Guerre filait à l'aveuglette en direction du Pilier de poussière, lieu où, disait-on, le rendez vous s'était produit, un bruit fracassant se fit entendre derrière son dos. Grim voulu se retourner mais déjà haletant, il ne pu que subir la lourde charge d'une créature inconnue sur ses rotules douloureuses.
S'en suivit un grognement rauque de vieux tchaë désormais à terre, ligoté par un tchaë inconnu au Mage Noir. L'auteur de la percutions hurlait en tout sens, bataillant pour conserver sa proie près de lui et fier de la capture...
Ne sachant réellement à qui il avait affaire, sûrement pas un bandit vu l'attitude que le petit être tenait, il maugréa avec autorité :


Lâche moi bouffon ! Argh...Tu viens d'me briser les rotules...Comme si j'avais d'jà pas assez cavalé pour arrivé jusqu'ici ! Tu vas m'lâcher bordel ?!

Voyant que le tchaë ne réagissait pas, Grim décida d'user de sa magie. Dans un premier temps, il tenta d'affaiblir son agresseur, sans succès...

*Fichu manque d'pratique...*


Par la suite, une idée lui vint : user des illusions. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Grim déploya sa magie et subitement, son corps se démultiplia. Enfin, pour pousser cet étrange tchaë à le lâcher définitivement, le vieux Mage tira de son manteau de voyage un pistolet non chargé, arme à feu qu'il n'utilisait que pour impressionner en cas de pépin majeur. L'air imposant quoiqu'ayant le visage tordu par la douleur de ses jambes, Grim lança vers Bail :

T'es qui? Tu fous quoi? Lâche moi ou j'presse la détente...


Série de Notes

 
Stennar

Le Matal 24 Jayar 1508 à 14h17

 
Stennar portait encore l'Intendant. il commencait à marcher vers l'entrée de la ville lorsqu'il entendit Grim. Il quitta un instant l'Intendant et marcha vers Grim.

Grim, du calme.

Bail, vous faisiez quoi pendant tout ce temps ? Hum ?
J'espère que vous avez un motif valable...

C'est bon Grim, c'est un Fantassin. Au fait, tu te sers des armes à feux toi maintenant ?


Cette phrase avait été adressée au vieux mage avec un sourire curieux sur le visage. Ce sourire retomba en moins de temps qu'il vint, lorsque le Commandant tourna la tête vers Bail, pour retrouver un visage inexpressif.



 
Bail Lihkeux

Le Matal 24 Jayar 1508 à 16h20

 
*** Tout s'était passé très vite. A peine Bail s'était-il jeté dans les jambes de celui qu'il prenait pour un ravisseur que ce dernier sortait de sa besace de magicien un tour qui désarçonna totalement le petit tchaë. Brusquement, une multitude de nouvelles silhouettes prirent formes, qui lui parurent toutes semblables aux autres bien que l'obscurité ambiante rendit assez difficile leur identification.

Le fantassin, abasourdi, relâcha légèrement sa prise et le mage en profita pour sortir une arme entièrement physique celle-là et brandir juste devant son nez un pistolet qui le fit sursauter. Le visage soudainement tout vidé de son sang, les mains maintenant plaquées contre l'herbe humide, Bail avait laissé les jambes de Grim tranquille dès l'apparition de l'arme, il entama une lente mais certaine retraite fessière, ouvrant la bouche pour laisser échapper un:
***

Je...

*** ... aussitôt interrompu par l'arrivée salvatrice, pour les deux protagonistes, du commandant Stennar. Dont les explications rapides ouvrirent un véritable gouffre sous les pieds d'un Bail qui sentit presque son cœur s'arrêter. ***


Grim?... Le mage Grim?... Commandant Stennar?... Mais...

*** Le visage ahuri, le corps tremblant aussi bien sous le coup de l'adrénaline brusquement retombée que de la conscience qu'il venait de tout gâcher, Bail prit le parti de dire toute la vérité. Aussi bien parce qu'il s'en remettait toujours à cette dernière lorsqu'il était démuni que parce qu'il ne voyait rien à dire qui pourrait sauver les apparences. Qui étaient toutes contre lui en cet instant. ***


J'ai tout gâché, commandant. Je pensais qu'une taupe avait accès aux ordres donnés par l'état-major de la bulle et j'ai donc décidé de faire le mort et d'établir un plan que personne d'autre que moi n'aurait connu...

Etant donné que je sais que je ne suis pas une taupe...

Je me suis donc creusé un trou pas très loin du Pilier pour guetter l'arrivée des ravisseurs et les surprendre mais je me suis endormi. Et quand je me suis réveillé, j'ai cru tout rattraper en sautant sur la silhouette que j'avais aperçu mais...

***
Un regard vers Grim et la tête hochée d'un air défait. ***


... j'ai tout gâché.

 
Stennar

Le Matal 24 Jayar 1508 à 16h44

 
Le Commandant eut un petit sourire lorsqu'il vit Bail hocher la tête.

Vous avez juste faillit vous faire bruler le derrière soldat rien d'autre. Rien n'a été gaché, croyez moi. Maintenant rentrez en ville, manger un morceau et vous laver. Vous êtes couvert de terre.

Et pas mauvais comme stratagème, mais vous avez faillit mourrir. La prochaine fois mettez au moins votre supérieur au courant...


Stennar aida tant bien que mal Bail à se relever et lui fit une tappe amicale dans le dos. Puis il se tourna vers Grim.

Bon. Merçi d'être revenu, malgré l'acceuil héhé... Voilà le plan : On a envoyé Dardalion les suivre, je pense que tu dois le savoir ca, et on attend un rapport pour nous mettre en marche.
Ce qui ne devrait plus trop tarder. On va bien avoir besoin de toi... A part deux trois sorts de renfort, je suis un piteux mage... On retourne vers Knïg.


Stennar commença à retourner vers Knïg.



 
Grim Yendrix

Le Matal 24 Jayar 1508 à 16h53

 
En voyant s'approcher le Commandant Stennar, un vigoureux tchaë aux côté duquel Grim avait déjà violenté des chiroptères, le mage grogna bruyamment. Le Chef Artilleur venait de déposer une silhouette trop sombre pour être identifiable puis s'était approché des deux petits hommes. Il informa le vieux sorcier de l'identité de celui qui lui avait pratiquement rompu les deux jambes. Tout en tentant de se relever, jetant de temps à autres des regards mauvais vers le fantassin, Grim maugréa :

Avec sa...Si j'arrive encore à enchaîner deux pas...Rha quelle merde ! Déjà qu'j'étais d'mauvais poil ! Manquait plus qu'sa !


Face à la curieuse question du Commandant Stennar au sujet de l'arme que brandissait toujours Grim, ce dernier répondit d'un air insouciant tout en rangeant l'objet non chargé :

Mon pétard? T'occupes...J'en connais pas mal qui font plus les malins une fois qu'le canon d'c'te chose est collée entre leur deux yeux...Plus qu'si tu les menace d'les carboniser sur place ou d'leur r'filer une diarrhée pour les quinze jours à v'nir.

Le vieux mage se saisit de sa canne, tombé lors du choc à quelques centimètres. En prenant appui sur celle ci, il parvint tout de même à se relever. Sans épousseter son manteau à présent recouvert d'une substance inconnue, de la boue peut-être, Grim reprit vers Stennar :

Alors c'en est où? Z'avez réussi à les localiser? M'dites pas qu'j'ai fait cette cinquantaines d'lieux juste pour m'faire rentrer d'dans !

Il glissa alors vers Bail, d'un ton ferme :

J'te f'rais pas payer mes frais d'méd'cin, par contre sa t'vaudras un p'tit verre d'liqueur d'Ychtia Ah ah !


Une fois la réponse de Stennar obtenue, les deux tchaës se mirent en route vers Knïg...


Série de Notes

 
Knïg

Le Matal 24 Jayar 1508 à 17h27

 
*** Lorsque Knïg vit une ombre plaquer Grim, il attrapa sa Hache et courut dans leur direction.

Il ralentit sa course en voyant le visage perdu du Fantassin Bail qui se faisait enguirlander par Grim.

Knïg, rouge de colère, rangea sa Hache et interrogea Stennar qui venait vers lui: ***


Que ce passe-t-il ? Qu'es que Bail fait ici ?
Je lui avait pourtant donner l'ordre de rester en ville avec les autres...


 
Bail Lihkeux

Le Merakih 25 Jayar 1508 à 00h04

 
*** Tout penaud, Bail encaissa les réprimandes de Stennar et Grim sans mot dire, veillant simplement à conserver une immobilité parfaite et à ne pas leur offrir plus de raisons de lui chercher des noises. Il se contenta d'acquiescer lorsque l'artilleur en chef l'invita à quitter le champ des opérations et à rentrer en ville sans plus tarder.

Les deux tchaë s'éloignèrent donc, pas très loin cependant, puisqu'un troisième larron s'était approché et les arrêta, le visage aussi rouge qu'une de ces écrevisses que Bail aimait à manger les jours de fête. Le son portait et le fantassin devina, quand il entendit que le nouvel arrivant demandait ce qu'il faisait là, qu'il devait s'agir du commandant Knïg. ***


Moment peu propice pour rencontrer son chef! Nous allons partir du mauvais pied...
***
Songea un Bail dont le visage se décomposa un peu plus encore et dont le teint n'avait maintenant plus rien à envier à l'admirable rouge écrevisse de son supérieur. Le petit fantassin hésita alors sur la conduite à adopter, saluer son supérieur ou obtempérer le plus rapidement possible aux ordres de Stennar? Repousser à un peu plus tard le sermon salé qui s'annonçait ou tenter de faire bonne figure et faire front en espérant que le commandant n'était pas aussi échauffé que son visage pouvait le laisser penser.

Bail opta finalement pour le choix numéro un et s'avança à son tour pour se rapprocher des trois tchaë. ***


Commandant Knïg? J'ai tout expliqué au Commandant Stennar. Je suis affreusement horrifié de ce qui s'est passé. Sachez que si vous le demandez, je quitterai la bulle sur le...

*** La vision d'une quatrième silhouette l'arrêta net. Bail, futé, devina qu'il devait s'agir de l'intendant que l'on ramenait maintenant chez lui. Aussitôt le tchaë entrevit une idée pour tenter de faire oublier la terrible impression qu'il venait de laisser. ***


Peut-être voudrez-vous que je raccompagne l'intendant chez lui? Afin qu'aucun de vos bras ne manquent ici...


 
Stennar

Le Merakih 25 Jayar 1508 à 01h08

 
Knïg arriva, hache à la main, prêt semblait-il a faire un massacre. Stennar fit un petit signe à Knïg qui était rouge comme un hommard de se calmer.

C'est bon il m'a tout expliqué. A vrai dire, il a imaginé un plan similaire au notre Knïg, mais pour lui même... Je propose qu'il ramenne l'Intendant chez lui, il faut que nous voyons comment agir pour le reste des opérations.

Et bien sûr Bail, pas un mot d'une quelconque opération en public ni même à personne. Sinon, je ne retiendrais pas Knïg la prochaine fois !


Il fit un clin d'oeil discret à Bail, pour le rassurer.

Bien bien bien... Knïg, Grim, il faut coordonner nos unitées. J'attends le premier rapport de Dardalion pour ordonner quoi que ce soit à mes unitées.
Je dispose pour le moment d'un seul et unique Artilleur. J'en ai un qui fouille les Bas Quartiers, un qui suit les ravisseurs et un qui à l'air mentalement... absent. Mon artilleur est tout proche, donc içi en peu de temps s'il faut.

Non Grim, t'as pas fait ton voyage pour rien... Comme tu peux le voir, avec mon artilleur pour le moment nous étions deux en soutient des fantassins. Avec toi on est trois désormais. On à qu'a camper içi, le jour devrait pas tarder à se lever. A moins que vous préfèriez rentrer en ville ?


Stennar regardait les deux Tchaes avec un petit sourire sur les lèvres.

Au fait, des nouvelles du Général ?



 
Knïg

Le Merakih 25 Jayar 1508 à 10h35

 
*** Knïg fusilla Bail du regard. Il avait préparé tout un joli discourt, qui parlait des valeurs de la Bulle, de l'obéissance, de l'importance des ordres, des conséquences d'une initiative égoïste, de la confiance et de la solidarité du corps etc, etc, et Stennar l'empêcha de le sortir.

Knïg se renfrogna donc et essaya de se reconcentrer sur la situation. ***


D'accord. Pour ma part, mon Lieutenant et mes Fantassins sont toujours en ville et sont prêt, normalement, à agir.
Mon Sergent lui est toujours dans la tour.

Pour le Général, la dernière fois que je l'ais vu, il allait dans une des tours.


*** Toujours bougonnant, Knïg sortit sa pipe. ***


 
Dardalion

Le Merakih 25 Jayar 1508 à 12h55

 
Dardalion suivait les trois ravisseurs à bonne distance.

Passé maître dans l'art de la traque, il n'avait pas vraiment besoin de les avoir dans son champ de vision, les trois individus laissait en effet beaucoup de traces de leur passage : herbe piétinée, brindilles brisées, arbustes malmenés.
Cependant, par sécurité, il préférait garder le plus possible le contact visuel.

Étrangement, le groupe semblait s'éloigner de la ville. Simple détour, Dardalion n'en était pas vraiment sur.

S'ils ne se cachaient pas en ville, ils devaient alors avoir des informateurs qui, eux, s'y trouvaient. Ces trois là ne devaient donc pas agir seuls.

À quelque distance du pilier, les trois individus masqués firent une halte.

Un des trois, celui qui tenait le sac de pierres prit la parole.
Prudemment, Dardalion s'approcha pour saisir le sens de la conversation. Il entendit les dernières paroles :


[...]planque...Moi je m'occupe de l'enterrer.

Bonne chance.


L'homme au sac se sépara ensuite de ses deux complices.

Dardalion n'avait pas prévu ça. Il ne pouvait pas suivre les deux groupe à la fois, il fallait faire un choix. Il fut vite fait : entre la fille et l'argent, il choisi la fille.

Arrivé à l'endroit exact où le groupe s'était séparé, il sortit une flèche de son carquois et la déposa sur le bas côté, dissimulée de telle sorte qu'on ne puisse la trouver quand la cherchant. Elle pointait dans la direction prise par l'homme au sac.

Il envoya ensuite un message télépathique à Stennar :


.oO Pour une meilleure organisation, je ne transmettrais mais rapport qu'à vous, vous ferez passer.

Les ravisseur sont pour l'instant au nombre de trois.
Celui qui a récupéré l'argent vient de se séparer des autres, pour l'enterrer, les autres retournent à leur planque. Elle ne semble pas se trouver à Farnya, ils n'ont fait que s'éloigner de la ville depuis que je les suis.

Je vais suivre les deux qui se rendent à leur planque, avec de la chance c'est là-bas qu'il retiennent la fille de l'intendant.

Je vous en dirais plus quand nous en approcherons.

Pour ne pas perdre la piste de l'argent, j'ai placé une flèche sur le bas côté, elle indiquera la direction prise par celui qui porte l'argent. Elle sera bien dissimulée donc il faudra la chercher
Oo.

*** Dardalion décrivit ensuite à Stennar le chemin qu'il avait parcourut et l'endroit précis où il avait caché la flèche. ***


Je ne crois pas avoir vu de mou, mais je ne peux pas affirmer qu'ils ne sont pas symbiosés. Si vous me suivez de loin, avec quelques heures de retard par exemple, vous ne serez pas repérés, je n'arriverais sûrement pas à récupérer la fille tout seul. Vous pourrez peut-être même appréhender le criminel avec cependant le risque qu'il soit symbiosé et prévienne ses complices. À vous de voir.

Je vous recontacte dès que j'ai du nouveau
Oo.

Sur ce, Dardalion suivit la direction prise par les deux complices.


 
Stennar

Le Merakih 25 Jayar 1508 à 13h40

 
Stennar souria.

Voilà. Nous sommes chanceux mes Frères.

Dardalion vien de me dire qu'un des ravisseurs s'était séparé du groupe pour enterrer la monnaie. Dardalion a placé une flèche pour faire le marquage. Il ne semblait pas avoir de Mou, mais on sait jamais.
Pendant ce temps lui il suit le reste du groupe. Ce qui m'étonne, c'est qu'ils s'éloignent de la ville me dit Dardalion...

Enfin. Si nous partons maintenant nous pourront peut être appréhender celui qui enterre l'argent. Il m'a expliqué le chemin. Au pire, s'il est partit avant, on trouvera l'argent.

J'appellerait bien mon artilleur, mais j'ai peur que si nous attendons nos soldats, nous perdrons plus de temps... Je recontactes Dardalion.


Il se concentra.

.o0 Très bien Dardalion. Suit les, efface les traces que tu pourrais laisser. C'est peut être une ruse. Recontactes moi dès que tu as du nouveau. Nous allons tenter d'arrêter celui qui enterre l'argent. En discretion bien sûr...

Bonne Chance.
0o.

Stennar eut un léger sourire satisfait. Les affaires reprennaient.



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