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Le Luang 30 Jayar 1508 à 21h01
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| *** Les deux voleurs revenus à Farnya avaient terminé leur ascension des remparts. Une fois au sommet, ils s'assurèrent qu'aucun garde n'arpentait le chemin de ronde et ils récupérèrent leur grappin afin de le déployer du côté des rues de la cité.
Ils avaient choisi de descendre dans un endroit plus tranquille dépourvu d'escalier et où l'obscurité était plus importante.
Bientôt ils se faufileraient dans les ruelles... ***
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*** Toufic pour sa part ne trouva aucune trace du premier bandit.
Tout juste réussit-il à tomber sur la flèche laissée sur le sol par Dardalion et qui indiquait l'Ouest, mais cela remontait au moment de la séparation des voleurs.
Cette indication était-elle encore fiable ? *** | |
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Le Luang 30 Jayar 1508 à 21h49
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| *** A force de scruter chaque détail et d"avancer prudemment, Toufic tomba sur une flèche qui indiquait la direction de l'ouest. Cette flèche, il la reconnut aussitôt : elle appartenait au lieutenant Dardalion.
La voilà la direction à suivre : l'ouest ! ***
*** Toufic observa plus en détail le sol. Il eut de la chance, la terre était humide, et l'on voyait, si l'on observait bien, certaines traces. On pouvait deviner certains pas. ***
*** Effectivement les malfrats s'étaient séparés là : deux pistes partaient vers le nord et une autre partait en direction de l'ouest.
La direction indiquée par la flèche de Dardalion ! ***
*** Dans un premier temps, il fallait prendre à l'ouest. Et surtout bien ouvrir les yeux pour voir si cette piste ne changeait pas de direction. Il repéra que l'homme portait des bottes dont le talon marquait dans le sol humide. ***
*** Toufic avança prudemment vers l'ouest en essayant de se camoufler au maximum, grandement aidé par ses habits verts et bruns qui se fondaient admirablement dans le décor sylvestre. ***
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre. | |
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Le Matal 1 Julantir 1508 à 14h52
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| *** Après avoir contemplé le dos de l'intendant s'enfoncer à l'intérieur du Palais et l'avoir vu disparaître au détour d'un arbre imposant qui l'empêchait de voir plus loin, Bail tourna le dos à la grille et fit quelques pas pour s'éloigner de l'imposante bâtisse et échapper aux regards inquisiteurs des gardes en faction à son entrée.
En dépit de l'heure avancée de la nuit, Bail ne se sentait pas réellement fatigué, il avait après tout dormi pendant une bonne partie des premières heures nocturnes et aussi bien l'adrénaline procuré par les événements du moment que sa relative bonne prestance concoururent à l'inciter à ne pas regagner tout de suite ses pénates dans l'auberge qu'il avait visité lors de sa première arrivée à Farnya.
Il passa une main sur son front noirci par la crasse et s'arrêta à quelque distance du Palais, les yeux posés sur celui-ci, s'interrogeant sur ce qu'il pourrait bien faire pour aider sans contrevenir aux ordres. La marge lui paraissait plutôt large puisque, hormis l'invitation à aller se laver, aucun autre ordre ne lui avait été donné. S'asseyant sur un banc, le petit fantassin prit le temps d'une réflexion plus poussée. Et énuméra les différents points en chuchotant dans la nuit et en levant un nouveau doigt à chaque proposition faite: ***
Nous avons:
- un prince amoureux
- une amoureuse qui est enlevée
- un intendant qui refuse de regarder la vérité en face
- une rançon de 4000 girasols délivrée à je ne sais combien d'individus près du Pilier, partis je ne sais où
- l'état-major de la bulle noire en alerte et qui a, semble-t-il, monté une opération sans l'évoquer sur le consensus... par méfiance. D'où:
- des symbiosés qui doivent être de la partie
*** Le soliloque s'arrêta un instant. Le front du petit tchaë se plissa un peu plus et ses yeux fixaient un parterre, essayant sans doute d'en extraire l'idée qui jetterait un jour nouveau sur toute l'affaire. La tête de Bail se releva soudain pour venir se poser sur le Palais tout juste quitté. Ses yeux incarnaient l'incertitude elle-même. Et ses lèvres s'entrouvrirent à nouveau pour laisser échapper de nouvelles suppositions: ***
Un symbiosé... une rançon... un tchaë à la réputation... incertaine... deux amoureux... une servante... si... mais pourquoi une rançon?... colle pas... et... non... pourtant... ou alors... peut-être... en tout cas, tout tournerait... et donc...
*** Bail ne poursuivit pas plus loin. De peur que ses paroles ne soient surpris par un importun. Car si ce qu'il envisageait se révélait vrai, il se pourrait bien que de nouveaux événements se produisent aux alentours. Et s'il se trompait... et bien il ne parlerait à personne du tour fantasmagoriques qu'avaient pu prendre ses réflexions. Et comme personne ne l'attendait en cet instant, il n'avait rien à perdre.
Le fantassin quitta donc son banc et se mit à faire le tour du Palais pour voir si, en dehors des grilles, il y avait d'autres endroits, plus discrets notamment, pour y faire entrer quelqu'un. Une porte, une partie de la muraille plus basse qu'ailleurs, un arbre bien placé... *** | |
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Le Matal 1 Julantir 1508 à 20h24
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| *** Les deux bandits étaient maintenant arrivés au niveau du sol.
Ils ôtèrent prestement leurs capes et cagoules noires afin de se retrouver en vêtements citadins plutôt ordinaires.
Ils quittèrent les lieux rapidement laissant corde et capes derrière eux, ne voulant certainement pas se promener avec tout cela dans leurs affaires à cette heure tardive.
Ils s'enfoncèrent dans les rues sombres de la ville tout en discutant comme deux amis venant de sortir de la taverne. ***
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*** Toufic, de son côté, avait bien du mal à se dépêtrer avec les maigres indices laissés par le voleur parti avec le butin.
Le bougre semblait avoir tellement changé de direction qu'il était quasiment impossible de savoir où il était allé vraiment.
Restait à s'en remettre à la chance...à moins que....? ***
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*** Pour Bail les choses se présentaient de meilleure façon. Les cachettes possibles au abords du palais du Prince Ethan Gorgo ne manquaient pas.
Son seul véritable souci venait du fait que quelque soit l'endroit choisi, il ne semblait pas possible de pouvoir observer tous les côtés du palais à la fois... *** | |
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Le Matal 1 Julantir 1508 à 20h51
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| Le sol devenait plus meuble, les traces déjà pas faciles à voir, devenaient encore plus difficiles à discerner.
Jusqu'à présent, la marque du talon des bottes du voleur lui avait laissé une faible piste à suivre.
Mais le bougre avait changé maintes fois de directions.
*** Au bout d'un moment, après plusieures circonvolutions et détours, Toufic dû admettre qu'il avait perdu la piste du brigand. ***
Au moins, il avait le mérite d'avoir essayé.
Il devait s'en remettre à la chance, à présent ! A moins que...
A moins que je me place dans la peau du voleur ! Et dans ce cas, où aurais-je caché mon butin ? De façon à ce que personne d'autre que moi ne le trouve et de façon à ce que moi je le retrouve facilement, sans être enquiquiné par ces militaires trop curieux !
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Le Merakih 2 Julantir 1508 à 13h34
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| *** Le voleur avait atteint le bord de mer. Là, il creusa pour mettre en sureté le sac plein de Girasols.
Il plaça quelques cailloux dans un certain ordre, semblant dessiner une figure puis quitta les lieux.
Mais à sa grande surprise, quelqu'un l'avait suivi...Il avait pourtant pris de multiples précautions et s'était camouflé soigneusement mais quelqu'un avait réussi à retrouver sa piste....Un soldat apparemment.
Le bandit se ramassa sur lui même, caché et prêt à bondir. Il en était certain, l'individu venait dans sa direction.
Toufic, inconscient du danger ne vit pas le voleur lui bondir dessus et lui assener un puissant coup de dague qui traversa son armure et le blessa.
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Crève...!
*** Le voleur masqué laissa Toufic au sol sans chercher à savoir si il l'avait mortellement blessé ou pas. L'important était de quitter les lieux rapidement.
Il courut se cacher de nouveau et se camoufler soigneusement le temps que Toufic reprenne ses esprits. *** | |
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Le Merakih 2 Julantir 1508 à 13h36
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| *** Du côté de la ville les choses étaient différentes.
Les deux voleurs maintenant habillés comme de simples civils semblaient sûr de ne pas avoir été suivis puisqu'ils ne semblaient prendre aucune précaution.
Mais à la stupéfaction de Stennar, les deux Tchaës ne rejoignirent pas les Basses Fosses. Ils restèrent dans le quartier d'habitation situé derrière la Halle des Corporations et vinrent frapper à la porte d'une maisonnette qui ne semblait en rien être le repère de quelconques bandits.
Il ne se passa pas une minute avant que quelqu'un n'ouvre la porte et les deux hommes s'engouffrèrent dans le bâtiment. *** | |
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Le Merakih 2 Julantir 1508 à 20h21
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| Toufic n'était pas le roi du camouflage, loin s'en fallait. Mais il y avait une chose qu'il commencait à savoir faire, c'était regarder et être attentif. Il n'avait aucune chance de se faire surprendre.
Aussi, lorsque le chef des bandits essaya de l'attaquer, il l'avait parfaitement vu venir et réussit à esquiver l'attaque.
*** L'assaillant voyant son attaque surprise manquée pesta. ***
Par les crocs du S'sarkh !
Un rapide combat s'engagea alors. Inégal. Le chef des bandits était armé d'une dague. Toufic ne pouvait en combat rapproché, se servir de son arc, et n'avait donc que ses poings pour combattre.
Le chef des voleurs réussit à blesser Toufic de sa dague. Mais ce dernier d'un coup de poing magistral dans le nez, se dégagea.
Le nez en sang, le brigand jura, puis recula prestement tel un chat et s'enfuit dans la nuit.
Le temps que Toufic ramasse son arc et son carquois tombés à terre et ajuste son tir, il avait disparu.
Mais vu la direction qu'il venait de prendre, il allait se jeter droit dans les bras de certains des membres de la Bulle Noire !
*** Toufic eut un petiit rire : ***
Toi, mon gaillard celà va être ta fête ! Tu vas regretter de t'être crû à l'abri du bras musclé de la Bulle Noire ! Tu vas avoir une chaude réception !
Puis, il regarda sa blessure, il avait une belle estafilade ! Mais rien de trop grave. S'il ne l'avait pas détecté à temps, l'attaque du traitre aurait sûrement été plus grave !
Il était temps de signaler la présence du brigand retrouvé :
*** Il communiqua par télépathie, aux membres de la Bulle Noire, qu'il pensait les plus proche de lui : ***
..o0 Général Krondor, Commandant Knïg, lieutenant Dardalion, j'ai repéré le chef des bandits, il m'a attaqué. Je suis actuellement au sud du comptoir de la Confrérie, entre ce comptoir et le bord de mer.
J'ai dû me déplacer un peu vers le Nord depuis, car il y a un Flaviste Hargneux qui traine dans le coin, et je ne suis pas chaud pour lui faire la conversation...0o.
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Le Merakih 2 Julantir 1508 à 22h36
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| HRP : Dardalion n'a pas pu rencontrer Dryvly en RP, ce dernier étant loin de la ville.
Dès que le grappin eut disparût, Dardalion s'éloigna, frustré de ne pouvoir les suivre.
Jetant un dernier regard vers la muraille, l'artilleur ajouta l'escalade sur la liste de ce qu'il devait apprendre. Liste qui devenait de plus en plus importante ces derniers temps.
Il retourna discrètement à l'endroit où les deux groupes c'étaient séparés, espérant reprendre là où il avait laissé la piste du troisième ravisseur.
Il retrouva aisément sa flèche, et pour cause, quelqu'un l'avait déjà trouvée, sûrement un de ses collègues.
Ces conclusions furent vite confirmées quand il se lança sur la piste, deux traces se superposaient.
Redoublant de discrétion, Dardalion continua sur le chemin.
Régulièrement, les deux traces se séparaient pour se rejoindre un peu plus loin.
Dardalion décida de suivre la moins visible des deux. En effet, au vue des détours que l'autre suivait et des endroit où l'individu s'était visiblement arrêté, l'artilleur en avait déduit que ce devait être le membre de la bulle noire.
De toute manière, les deux traces suivait sensiblement la même direction.
Au détour d'un sentier, il aperçut Toufic, l'air perdu.
Il s'immobilisa à distance raisonnable.
Distance raisonnable certes .... mais suffisante pour assister à l'attaque qui suivit sans avoir le temps de réagir.
Sous le choc, il laissa passer le criminel, notant rapidement la direction qu'il prenait avant de rejoindre rapidement Toufic, histoire de vérifier qu'il n'avait aucune blessure sérieuse.
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