Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Naturalistes de retour vers Farnya

Les membres de la loge naturaliste reviennent d'Oriandre où ils ont mené une étude
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Sujet lancé par Aerodiüs
Le 02-07-1508 à 09h58
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Posté par Aerodiüs,
Le 13-07-1508 à 11h44
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Aerodiüs

Le Merakih 2 Julantir 1508 à 09h58

 
Baër'lupis leur avait donné rendez-vous devant les portes de la ville. La grande naturaliste devait s'occuper d'obtenir un moyen de transporter la créature à l'extérieur de la ville afin de l'y libérer. Aerodiüs et Marcolien patientaient donc tous deux en discutant de leur probables expéditions futures. Mais comme leurs amies naturalistes commençaient à se faire attendre, les deux géologues décidèrent d'aller faire un tour au marché tout proche.
Après tout, quand elles arriveraient aux portes, la symbiose aidant, elles n'auraient aucun mal à les appeler.



 
Marcolien

Le Merakih 2 Julantir 1508 à 11h49

 
Marcolien se sépara de son compagnon lorsqu'ils passèrent devant la maison des corporations, afin d'approfondir ses connaissances en bijouterie, puis fit un petit tour au marché, et retrouva Aerodiüs devant la joaillerie.

Me revoila mon frère ! Ce vagabondage dans la cité a été plutôt concluant, même si je n'ai toujours pas trouvé de petit marteau. On verra s'il s'en trouve à Farnya. Nos soeurs ne se sont toujours pas manifestées ?

 
Aerodiüs

Le Merakih 2 Julantir 1508 à 16h20

 
Aerodiüs sourit à son compagnon. Il avait lui aussi fait le tour du marché et vidé sa bourse.

Un petit marteau dis-tu ? Pour la taille des pierres ? Il me semble en avoir vu à l'armurerie lorsque j'y ai acheté ceci.

Aerodiüs lui montra un marteau d'aspect grossier, servant visiblement pour le travail du métal, qu'il tenait en main.

Tu dois avoir le temps d'aller y jeter un oeil, ce n'est pas loin. Sinon, je te conseille également de te procurer une pioche. J'ai trouvé celle-ci dans une échoppe toute proche. Elle sera utile pour nos fouilles.

Le vieux désigna fièrement l'outil accroché sur son sac à dos. Lequel sac semblait encore plus lourd qu'à l'accoutumé. Aerodiüs avait en effet acheté un certain nombre d'objet à l'utilité plus ou moins douteuse.


 
Marcolien

Le Merakih 2 Julantir 1508 à 20h36

 
Par Khorany, pourquoi je n'ai pas pensé à l'armurier ! Je vais de ce pas l'acheter !

Le jeune géologue se précipita vers l'armurerie, heureusement proche, et fit son retour quelques minutes plus tard, arborant fièrement un petit marteau.

Voila, je suis prêt, on peut partir. Enfin c'est pas aujourd'hui qu'on va faire beaucoup de route, je suis crevé.

dit :
On est pas prêts de quitter Oriandre... Je vous conseille quand même de vous rendre à la porte ouest de la cité, comme ça il ne sera plus tenté par les clous qui brillent et les tournevis magiques...


Très drôle...

 
Aerodiüs

Le Vayang 4 Julantir 1508 à 08h51

 
Marcolien et Aerodiüs avaient rejoint les portes Est d'Oriandre. Ils y patientèrent encore une heure ou deux, le temps pour eux d'élaborer leurs prochains projets de prospections et de faire une étrange rencontre avec une nelda.
Baër'lupis avait fini par les rejoindre et ils prirent ensemble la route pour Farnya.



 
Aerodiüs

Le Dhiwara 6 Julantir 1508 à 14h26

 
Alors qu'il commençaient à prendre la route pour Oriandre, Aerodiüs vit un petit tchaë fort musclé qui tentait de les rejoindre. Il devait s'agir de Da'regh, un musard à qui il avait proposé via un flux de penser de faire la route avec eux. La rencontre avec la nelda le lui avait complètement fait oublier.
Alors qu'il allait porposer à ses compagnons de ralentir l'allure pour attendre le nouveau venu, une pensée alarmiste se fit entendre. Le commandant Abel, qu'il avait aperçu en sortant de la ville, semblait croire qu'une invasion de kropocles se préparait sur Oriandre. Le sang du vieux géologue ne fit qu'un tour et son corps qu'un demi. Il se mit à dévaller la pente en direction de sa cité maternelle et prit tout juste le temps de crier à ses compagnons que la cité courrait un danger.
En passant devant Da'regh, il le prévint de la menace de la même manière, sans prendre le temps ni de s'arrêter ni de le saluer. Dans sa course, il prévint Abel de sa venu par pensée. Malheureusement, arrivé en vue du pilier de poussière, les poumons du vieux tchaë étaient sur le point d'exploser et ses genous ne le tenaient plus que par la force du mana. Il fut ainsi contraint de s'arrêter pour reprendre son souffle.



 
Marcolien

Le Dhiwara 6 Julantir 1508 à 17h50

 
Marcolien venait de dépasser Jgalyll et était en vue de l'embranchement de la route menant à Farnya.

Pfiou, j'ai bien marché aujourd'hui, et c'est pas évident de tailler des pierres en même temps, mais je commence à prendre le coup de main. Aerodiüs et Baër'lupis devraient bientôt arriver, je vais préparer le camp.

dit :
Tu vas rire...


Quand tu dis ça, ça veut dire que je vais subir quelque chose de désagréable...

dit :
Et bien Oriandre est attaqué par des bestioles, c'est la mobilisation générale.


Oh non... Moi qui était content pour avoir fait beaucoup de route... Je suis sûr que cette foutue poissardite fait toujours effet. Allez retournons à Oriandre, mais après une bonne nuit de repos. Tant pis pour l'urgence.

 
Aerodiüs

Le Julung 10 Julantir 1508 à 10h12

 
Les naturalistes avaient tant bien que mal ravaler tout le chemin déjà parcouru pour retourner à Oriandre. Aerodiüs s'attendait à trouver la ville assiégée, des corps de kropocles et de tchaës étendus à ses portes barricadées.
Mais c'est une cité aux portes grandes ouvertes qu'il trouva quand il y arriva à bout de souffle. Aucun kropocle n'était en vu. Impossible de trouver le commandant Abel à l'origine de l'alerte. Il l'avait bien entendu hurler quelque part sur les rempart mais n'avait pas réussi à l'apercevoir.
dans l'agitation, il avait également était séparé de Baër'lupis. Il grimpa aux tours de garde et parcouru les remparts pour tenter de se rendre compte de la situation. Les kropocles devaient se trouver au Nord d'après ce qu'il avait entendu. Mais il eu beau scruter l'horizon, il ne vit aucun ennemi, juste la grande Naturaliste qui parcourait les montagnes mais qui ne semblait pas entendre ses cris.
Une invasion avait-il pensé. Tout juste une bande de kropocles en maraude semblait-il en fait. Il rageait d'avoir fait faire demi-tour à ses compagnons, de s'être précipité pour sauver une cité qui n'en avait pas besoin. Encore une fois, il avait été trompé par les cris du commandant Abel sûrement trop alarmiste.
Il retourna aux portes Ouest d'Oriandre et y retrouva Marcolien. Il lui fit part de la situation, en s'excusant, puis lui communiqua une pensée qu'il partagea avec Baër'lupis, sûrement encore dans les montagnes au Nord :


Fichtre, ces satané kropocles auraient au moins pu nous attendre. Je suis désolé mais j'ai l'impression que nous avons fait demi-tour pour rien. Oriandre la noire, même avec peu de soldats pour la défendre, reste semble-t-il imprenable pour cette bande de joueur de cymbales.
Je propose que nous reprenions la route au plus vite si cela ne vous dérange pas. Cet incident nous aura fait perdre du temps. La prochaine fois j'y réfléchirai à deux fois avant de faire demi-tour à la première alerte d'un noireaud.


Puis il se dirigea à l'extérieur de la cité, prêt à repartir et déterminé à ne pas faire demi-tour cette fois sauf si le maire de la cité lui-même criait aux flammes. Il s'assit sur un rocher et observa les allers et venus des étranges personnages aux abords du comptoir de la confrérie. Son attention se porta notamment sur un nelda, étrange créature, suivi d'une autre créature bien plus étrange encore qu'il n'avait guère l'habitude de croiser, un équilon. Il observa avec admiration l'énorme et puissante créature se déplacer à la suite du nelda.


 
Marcolien

Le Vayang 11 Julantir 1508 à 00h26

 
Marcolien avait déja croisé le nelda qui se trouvait face à la porte d'Oriandre, ils avaient emprunté la même route.
Mais Marcolien s'étonnait de rencontrer autant d'étrangers sur les routes de la Fraternité. Est ce que cela cachait quelque chose ? Simple coïncidence ?
Quoi qu'il en soit, il n'avait pas subi de désagrément de leur part, donc il n'avait pas de motif de mécontentement.
Le jeune géologue se tourna vers son confrère plus agé.

Je crois qu'il est temps de rentrer à Farnya, nous n'avons que trop tardé.

 
Aerodiüs

Le Vayang 11 Julantir 1508 à 08h50

 
Aerodiüs se releva de son rocher, un peu déboussolé par l'apparence étrange et la forte odeur du nelda. Il lui semblait avoir aperçu Baër'lupis aux abords de la cité mais n'avait pas pu distinguer vers où elle se dirigeait. Il avait eu beau la contacter par pensée, aucune réponse. Pourtant, il ne se faisait guère d'inquiétude pour elle. La grande Naturaliste avait plus d'un tour dans son sac et il commençait à avoir l'habitude de la perdre de vue. Elle les rattraperait vite sur la route de Farnya.
Comme la situation semblait s'être calmée et que personne n'avait requis de renforts, il était plus que temps de prendre la route en effet.


Tu as raison Marcolien, je ne sais pas où est passée Baër'lupis mais il ne fait aucun doute qu'elle nous aura vite rejoint. Allons-y au plus vite et espérons ne pas faire de mauvaise rencontre.

Le vieux géologue passa son sac sur son dos, saisit sa canne et partit d'un bon pas sur la route pour Farnya.

***

Au bout d'à peine quelques dizaines de minutes de marche, Aerodiüs aperçu une silhouette plus loin au bord de la route. Il reconnu rapidement Baër'lupis. Probablement les pensait-elle déjà partis et ne les avait pas vu en passant près des portes. Quoi qu'il en soit, il furent enfin réunis et purent continuer la route ensemble. Aerodiüs profita de la présence de sa mentor pour lui demander si cela ne la dérangerait pas de l'aider à s'exercer dans la sphère d'évolution, magie qu'il peinait à developper mais qu'il pensait pleine de potentiel.


 
Aerodiüs

Le Vayang 11 Julantir 1508 à 21h41

 
Les naturalistes avalaient la route. Ils avaient déjà largement dépassé le point qu'ils avaient atteint lors de leur premier départ. Aerodiüs était stupéfait par l'aisance avec laquelle la grande naturaliste se déplaçait dans ces sentiers escarpés. Malgré les sorts dont elle l'avait couvert pour soutenir ses vieux genoux, il se laissa rapidement distancer. Bientôt, il la perdit de vue. Essouflé, il s'assit sur la route pour récupérer un peu. Ils avaient déjà dépassé Jgalyll et il apercevait la fourche plus loin. Quelle route avait pris Baër'lupis ? Il misa sur la route nord qui leur permettrait de faire étape à Verkit. De toute façon, il n'était pas encore au croisement et aurait le temps de contacter la grande naturaliste pour savoir sur quelle piste la suivre.
Alors qu'il réfléchissait à tout cela, il aperçut un tchaë d'apparence frêle qui venait dans sa direction. A voir son accoutrement, il s'agissait probablement d'un mage de la noire. Il attendit que celui-ci passe devant lui pour le saluer.



 
Marcolien

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 01h38

 
Marcolien peinait, il n'avait pas atteint Jgalyll, il n'en était pas même en vue, et pourtant il était déja bien las.

Et voila, je me disais bien aussi, que je sois bien parti la première fois vers Farnya, que je sois le premier, c'était trop beau. Il a fallu que ces stupides kropocles se montrent aux abords d'Oriandre pour tout gâcher. Infâmes bestioles ! Tant pis, je vais devoir monter le camp pour la nuit.

dit :
Alors, c'est toi le plus jeune et tu te fais distancer par tes confrères bien plus âgés ? Elle est belle la jeunesse. Moi de mon temps...


Quoi de ton temps ? T'as quel âge d'abord ?

dit :
Tu aimerais bien le savoir, hein ?


Stupide bestiole...

 
Aerodiüs

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 14h29

 
Aerodiüs reprit rapidement la route. Cette façon de voyager ne lui plaisait guère. Il n'avait aucune idée d'où était passée Baër'lupis et Marcolien était maintenant distancé. Il choisit néanmoins de continuer la route, en prenant par le Nord, sans attendre son compagnon géologue. La route semblait sûre, elle avait été récemment nettoyer par les noireauds et si une menace se profilait, Marcolien l'avertirait pas pensée. Il n'en demeurait pas moins peu rassuré.
Alors qu'il arrivait en vue du chenal qui joignait la mer extérieure et le grand lac, et marquait ainsi une frontière entre la région d'Oriandre et celle de Farnya, Aerodiüs aperçut un placide qui dormait dans les montagnes. Il passa prudemment mais rapidement et ne s'arrêta qu'une fois le canal passé pour souffler un peu. Il ferait bien de prévenir Marcolien et de l'attendre. Bien que la bête n'ait pas semblé agressive, mieux valait se méfier. Il s'assit, pris un morceau de pain dans son sac et commença à déjeuner. Puis il contacta Marcolien.


***Marcolien ? J'espère que tout va bien. Baër'lupis m'a distancé. Voyager groupé n'est pas vraiment une habitude. J'ai pris au nord à la fourche et viens de passer le chenal. Un placide se trouve au nord de la route juste avant le pont. Il ne semble pas agressif mais prend garde. Je t'attendrai ici jusqu'à demain.***


 
Baër'lupis

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 15h49

 
Sortie des Arènes, la vieille n'était préoccupée que par une chose : la caravane. Une grande cage sur roulettes, couverte d''un drap, où se terrait Louise la loupiotte, qui reprenait le chemin de la liberté. Certes, cela prendrait plus de temps, mais elle ne faisait aucunement confiance aux capacités des noireauds d'Oriandre à mener Louise saine et sauve. Alors qu'elle avait rendez-vous avec ses frères aux portes d'Oriandre, elle prit le temps d'accompagner elle-même l'animal aux montagnes surplombant les Arènes. Elle guida les bœufs qui menaient la charrette, choisit un endroit reclus, et fit glisser la porte de la cage après avoir filé derrière un arbre.

La loupiotte attendit quelques minutes, apeurée, puis sortit timidement de sa cage. Sur l'une de ses pattes griffues, était serré un petit anneau métallique, qu'elle aurait du mal à retirer seule. Après avoir humé l'air frais de la montagne, elle s'ébroua puis s'éloigna lentement.

La botaniste la suivit un moment en prenant des notes, puis rebroussa chemin vers l'attelage. En la voyant disparaitre dans les hautes herbes, elle ne put s'empêcher de songer aux petits corps carbonisés à qui elle avait retiré la vie, aux loupiottes que Louise avait perdu par la bêtise d'un seul.

Sachant qu'ils étaient pressés, la vieille laissa ses géologues avancer devant, alors qu'elle était toujours dans ses sombres pensées. Lorsqu' Aerodiüs la recroisa en courant, elle s'inquiéta pour Louise, et gagna directement les montagnes, sans se soucier du danger.

A peine avait-elle aperçu le groupe hostile, qu'ils étaient en train de plier bagages, et disparaissaient dans la foulée. Elle haussa les épaules, et rejoint la route.

Elle regardait ses pieds, tout le long du trajet, et marchait à une allure bien peu naturelle. Elle parut s'en rendre compte à la tombée de la nuit. Elle monta un camp rudimentaire, mais ne dressa pas son lit. Jusqu'à l'aube, elle pensait aux Mots qu'elle avait appris, et y exerça son corps fatigué, dans une litanie obsédante. Au petit matin, elle déjeuna et attendit les deux géologues.

En rangeant sa tente, elle vit qu'elle avait écrasé une jeune pousse d'orme bleu. Elle ne l'avait pas même remarqué.



 
Aerodiüs

Le Dhiwara 13 Julantir 1508 à 11h44

 
Au petit matin, Aerodiüs n'avait pas eu de nouvelles de Marcolien. Il prit son temps pour replier ses paquetages puis reprit la route d'un pas modéré. Il espérait que son jeune collègue le rejoindrait vite. A peine eut-il fait quelques centaines de mètres qu'il aperçut au détour d'une colline une étrange et inquiétante créature. Sorte de grosse masse visqueuse semblable à un cerveau ambulant, la chose semblait cracher des flammes sur toutes les créatures qu'elle croisait.
Le vieux géologue, bien que naturaliste exercé, ne prit pas le temps de faire une observation poussée. Il fit promptement demi-tour en espérant ne pas avoir été vu. Il retourna à l'endroit où il avait passé la nuit et décida d'y attendre Marcolien. Il prévint celui-ci par pensée. La route n'était pas aussi sécurisée qu'il l'aurait souhaité et il ne seraient pas trop de deux pour continuer le chemin.



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