Les Mémoires de Syfaria
La Région de Lerth

L’immortelle baballe parlante !

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Sujet lancé par Fu'tsu
Le 19-09-1508 à 10h10
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Posté par Fu'tsu,
Le 10-10-1508 à 14h36
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Fu'tsu

Le Vayang 19 Saptawarar 1508 à 10h10

 
*** La journée était la suivante à la dernière, le temps était à la fois plus chaud que la veille au soir et plus frais que la veille aux zéniths, mais aussi plus lumineux que le matin précédent et plus sombre que le matin d’avant. Une journée différente des autres mais à la fois tellement semblable, mais tout de même une autre journée, donc il fallait l’occuper différemment des journées déjà passé. Une tâche bien simple pour une jeune Tchaë qui n’a jusqu’à lors à peine connu que treize année de vie, qui plus es uniquement à Lerth.

Ce matin si différent dans sa ressemblance avec d’autre était le jour où cette même jeune Tchaë avait décidé qu’elle suivrait sa décision de la veille, soit celle qui lui sommait de suivre celle du jour d’avant. Toutefois, perdu au fil des jours, nous n’avons jamais su quel jour avait bien pu naître cette idée saugrenue.

Ce matin encore elle avait envie de porter du marrons, une fois son tricot de corps enfilé, son humeur changea et elle pensa que l’orange lui irait mieux en enfilant un pantalon dans ces tons, apercevant la mer, elle préféra en fait porter du mauve en enfilant son gilet, mais la encore la faim lui fit penser que le rose était la couleur de la journée et elle enfila ses sublime botte rose, complétant le tout dans un horrible ensemble aux couleurs criardes.

Elle peigna ensuite ses cheveux et mis en place ses couettes, d’une utilité plus que nécessaire, Fu’tsu avait pour théorie que lorsqu’elle parlait à quelqu’un, ses couettes l’empêchait de regarder ailleurs à force de bloquer le champ de vision, et de ses balader au vent, si bien que son interlocuteur ne pouvais qu’être attentif … sauf qu’il était attentif à ses cheveux pas à elle, mais elle ne s’en rendait sans doute pas compte.

Elle était prête à réveiller sa sœur adorée, pour l’habiller, elle lui avait préparée un tricot de corps blanc et un pantalon gris le tout donnant un ensemble déprimant, avant de rajouter quelques vêtements bleu azur, bien qu’en fait cela fasse plus office de décoration, elle couronna le tout avec un chapeau grotesque dans le même ton bleu azur, sur lequel elle pendait une longue chaine en or qui traduisait son mauvais goût.

Elle aida son adorable sosie à s’habiller avant de la traîner vers l’extérieur de la maison, avec pour provision, une bouteille d’alcool, pris au hasard, et des sandwichs préparé par ses soins la veille. Elle les avait fourrés dans un petit sac à dos jaune.

Une fois dehors, elle respira un grand coup. ***


Quelle belle journée !

Le temps était plus que gris, et seul le fait que Lerth soit sur un presqu’il leur avait évitée l’orage, c’était une journée pourrie dans le simple sens du terme, et la pluie risquait de fendre l’air à tout instant, sans parler de la foudre.

Aujourd’hui nous allons au pillé de poussière pour Pique-niquer !


 
Su'tsu

Le Vayang 19 Saptawarar 1508 à 10h27

 
Elle était dans un rêve d'une rare puissance. Grâce aux merveilleux dons de l'alcool, elle pouvait ainsi se plonger dans un état proche de la vision et ainsi contempler.

Alors que parmi les peluches écrasées, les jouets brisés et le petite soeur crucifiés, elle entrevoyait la Vérité. Elle fut réveillé. Ses yeux oranges s'ouvrirent et purent voir toujours ce même miroir. Si ce n'était qu'il était souriait et brillait d'une lueur inquiétante.

Inquiétante pour ce qui connaissait ce reflet mais Su était tout simplement étrangère au sentiment d'inquiétude. Il y avait bien longtemps qu'elle ne s'inquiétait plus. Ce sentiment empêchait d'y voir clair et pouvait pousser à des erreurs regrettables. Alors, elle en avait été débarassé.

Elle se leva alors de son lit avec la lenteur qui la caractérisait. Non pas que le sommeil était quelque chose qui chérissait. Ce genre de choses lui étaient tout simpement égale. La tchaë regardait son reflet aller en tous sens, babillant sur tout et sur rien, la débarassant de la corvée de l'habillement, une corvée qu'elle seule n'aurait pas eu l'idée d'executer.

Son visage demeurait dans ce masque neutre qui n'exprimait tout simplement rien. Ses yeux clignaient mais c'était la seule chose dont il semblait capable. Elle regardait son miroir aller préparer leurs affaires pour leur périple vers la tour de poussière.

Alors, elle fit comme d'habitude et suivit son reflet au dehors. A la notion de "bonne journée", Su leva la tête et son regard pour fixer le ciel. Le gris des nuages se refletèrent dans ses deux grands yeux oranges. Elle s'approcha alors de son reflet et pointa son doigt dans son épaule comme pour attirer son attention. Une fois cela fait, elle montra le ciel et dit d'un ton neutre en détachant chaque syllabe:


Mauvais temps...

 
Fu'tsu

Le Vayang 19 Saptawarar 1508 à 10h49

 
*** Alors qu’elle s’étirait une sensation de toucher lui parcouru le corps comme si la foudre l’avait traversée de part en part, en bien moins violent bien évidement, elle écouta alors la remarque de sa sœur et mis sa main en visière pour cacher ses yeux de l’inexistant soleil et regarda le ciel, un grand sourire aux lèvres. ***


Mauvais ? Moi je le trouve très bien ce temps ! Il correspond à la couleur de ton pantalon, il est tout gris !

Si c’est pas une coïncidence ça !


*** Bien sur, si on omettait qu’à elles deux elles devaient porter toutes les couleurs existante, cela aurait en effet put être une coïncidence. Toutefois Fu’tsu n’entendait pas reporter son projet à demain, après tout il avait fait beau tout les jours précédents …

Elle attrapa alors la main de sa réplique, et avança en la tirant, comme elle avait pris l’habitude de le faire depuis l’après chose dont elle ne se rappelle plus qui s’est passée dans sa vie. C’était aussi sa façon de faire lorsqu’elle avait une idée unique en tête !

Elle avançait en chantant plein d’entra une comptine Témoins. ***


Il pleut, il pleut Propage !
Convertis tout ces moutons !

Il pleut il pleut Propage !
Méfie-toi des aberrations !


*** Elle tenait toujours la main de Su’tsu, en tout temps tout moment, lorsqu’elle se baissait, courrait, sautais, et même lorsque Su’tsu tombait, et lors de ses propres chutes, si la douleur était intense qu’elle explosait dans un rire joyeux, complètement fou.

Elle s’arrêta alors pour manger, n’ayant aucune notion du temps, elle suivait les conseils qu’on lui avait donnés, il fallait manger trois fois par jour ! Au moins deux.

Elle sortit alors deux sandwich à l’aspect horrible, elle avait mis n’importe quoi dedans, et nul doute que n’importe quel amateur de nourriture aurait craché son estomac avec ce goût, puis elle sorti la bouteille de vin, enfin plutôt de vinaigre de vin, et bu trois longues gorgée. ***


C’était bon ! Je me suis régalée !

Heureusement qu’elle avait perdu le sens du goût … pauvre sœur.


 
Su'tsu

Le Vayang 19 Saptawarar 1508 à 11h56

 
Su'tsu ne s'était pas fait d'illusion quand à la vacuité que rencontrerait ses propos censées sur le temps qu'il faisait. De toute manière, peu lui importait...

Elle se sentit alors tirer par une force extérieure qui l'entrainait à nouveau sur le chemin. Ses yeux s'enquérirent alors lentement de savoir d'ou pouvait venir cette force? Etais-ce le S'ssarkh qui l'entrainait vers une nouvelle contemplation?

Ah non... C'était juste que sa main s'était encore accroché malencontreusement à celle de son reflet. Ca arrivait tout le temps. En fait, à chaque fois que son miroir voulait aller quelque part. De là à penser qu'elle le faisait exprès, sa serait penser à la théorie du grand complot. De toute manière, peu lui importait...

Alors qu'elle venait à peine de se deplacer de quelque pas, son reflet s'arrêta pour se restaurer. C'est vrai... Elles n'avaient pas mangé avant de partir. Elle prit alors le sandwich que lui offrait sa moitié.

Elle croqua dedans et machonna silencieusement avant de lever les yeux vers sa soeur, signe que c'était à elle qu'elle allait s'adresser, terminant d'avaler sa première bouchée, elle lui dit sur un ton neutre, en détaillant chaques mots.


C'est affreux...

 
Fu'tsu

Le Vayang 19 Saptawarar 1508 à 12h20

 
*** Des mots vinrent se loger au fond des oreilles de Fu’tsu, toutefois il avait perdu leur contexte lors du voyage entre la bouche de Su’tsu et l’ouïe de sa sœur, ainsi la phrase résonna dans le courant de pensés dans lequel était plongé la piètre cuisinière qui répondit aussitôt ayant en tête qu’elles n’auraient pas de nourriture pour le retour. ***


Mais non ce n’est pas affreux d’en avoir préparé que deux pour la journée ! Je t’en préparerais d’autre une fois de retour à la maison, c’est promis !

Une fois le repas terminé ! Elle se leva et scruta l’horizon, on n’apercevait pas encore le pilier mais il n’était pas loin, elle en était sure, aussi sur que du bon goût de son sandwich.


*** De nouveau elle tira sa sœur vers la destination tant souhaitée, s’arrêtant ici et là pour regarder une aberration de moindre taille en manger une native de taille inférieure. Se demandant alors si une aberration pouvais se manger, mais le pilier lui revint à l’esprit et elle reporterait son expérience culinaire à plus tard, bien qu’elle l’ait sans doute déjà fait.

Le temps se dégradait à chaque pas supplémentaire fait en direction du pilier qui n’étant pas sur la presqu’il était plus souvent soumis aux intempéries que la ville de Lerth. Les nuages passaient du gris clair au noir en passant par un gris sombre.

Quelques heures plus tard les premiers clapotis venait harceler les cheveux des deux sœurs, alors que Fu’tsu se délectait de la fraicheur des gouttes d’eau et de la sensation de froid ressentie, le pilier commençais à se dessiner à l’horizon.

Sa hauteur en imposais de plus en plus, toutefois il rendrait jaloux la tour de pise à pencher ainsi sans tomber de tout son poids dans un bruit sourd.

Un immense coup de tonnerre résonna alors, à la fois assourdissant, et puissant, il précéda à une pluie torrentielle, si bien que le pilier de poussière était devenu à peine perceptible, toutefois, la pluie ne troublait pas la jeune Tchaë, au contraire, elle s’en réjouissait. ***


Tu as vu toute cette pluie ! Les S’sarkh est vraiment très fort pour arriver à monter toute cette eau là haut !

Tu crois qu’on pourra voir d’où viens l’eau du haut du pilier ?

Vite dépêchons nous ! Avant que la pluie ne finisse !


*** Elle attrapa de nouveau sa sœur et la tira vers la ruine.

Lorsqu’elles y entrèrent, il y avait déjà là bas de nombreuses personnes, s’étant mise à l’abri de l’intempérie, mais elle ne voulait pas parler mais grimper en haut de la tour.

Toutefois l’ascension se révélait impossible, les escaliers étant en ruines et même manquant à certain endroit, monter en haut du pilier se révélait être de la haute voltige à peine au cinquième de la hauteur de l’édifice. ***


On dirait qu’il ne veut pas que nous découvrions son secret aujourd’hui !

On fait quoi ?


*** Fu’tsu avait vu le pilier, maintenant, elle se tournais vers sa moitié pour lui donner une idée. ***


 
Su'tsu

Le Vayang 19 Saptawarar 1508 à 18h45

 
Su'tsu avait vaguement été déplacé par sa soeur. Elle se sentait volter doucement sur le sol alors que les montagnes défilaient de par et d'autre de la route.

Le regard orange de la tchaë ne fixait rien de particulier, ses yeux balayaient la zone aux alentours à la recherche d'un signe. Car pour le reste, peu lui importait.

Elle vit le spectacle d'une aberration en devorant une autre et sembli y porter attention même si son visage demeurait impénétrable. Elle voulu s'arrêter pour mieux voir mais déjà, une force étrangère l'obligeait à avancer.

Se laissant entrainer sans vraiment chercher à se rebeller, elle réfléchissait à ce qu'elle venait de voir et s'en demanda le sens caché. Elle fut sortie de ses pensées par la voix de son reflet qui se mettait encore à parler sans son autorisation.

Elle regarda ce dernier puis leva les yeux au ciel avant de voir sa vue brouillée. Passant alors sa main sur ces derniers, elle put voir que le monde s'emplissait de larmes. Insensible au touché, elle n'avait pas pu se rendre compte qu'il pleuvait.

Elle aurait voulu regarder le spectacle mais déjà, la force surnaturelle la tirait de nouveau pour se rapprocher de l'édifice. La tchaë s'arrêta sur ce spectacle et une ribambelle de questions lui vinrent.

Cet endroit soulevait bien des questions et portaient une aura de légendes certaines. Su'tsu se mit alors au devoir de toutes se les rappelés. Cela aurait pu être une bonne idée si elle n'avait pas voulu s'en rappeler de toutes en même temps.

Perdue dans ses pensées et tentant de créer une seule et même histoire alambiqué, elle n'entendit pas tout de suite la question de son reflet. Le silence s'installa et la jeune tchaë restait sous la pluie à cligner des yeux pour ne voir sa vue se brouiller et ainsi continuer à contempler le pilier.


 
Fu'tsu

Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 10h15

 
*** Voyant son double regarder le ciel avec un intérêt non dissimulé, Fu’tsu avait dans l’idée qu’elle finirait bien par trouver la solution à ses deux problèmes, comment l’eau était acheminée en haut, et comment faire de même. Elle pris donc place sur un bloc de pierre tomber depuis bien avant sa naissance, et s’allongea regardant à son tour le ciel, et ressentant la moindre goute d’eau comme-ci celles-ci la transpercèrent de part en part, toutefois la sensation sans doute désagréable pour de nombreuse personne semblait plaire à la jeune fille pour des raisons obscures à son esprit.

Elle attendait patiemment que sa sœur trouve la moindre petite réponse à son interrogation infantile, mais les clapotis de la pluie malgré les coups de tonnerre finirent pas jouer le rôle d’une berceuse, et firent sombrer la jeune fille dans un sommeil sans rêve.

Pendant ce même sommeil, Fu’tsu se leva trois fois sans pour autant se réveiller, elle se levait et touchait sa sœur comme pour confirmer sa présence, puis se recouchait tombant de nouveau dans un profond sommeil sans rêve.

A son réveil, Su’tsu était toujours en train de méditer à la question, mais Fu’tsu patienterais aussi longtemps que l’ennui ne la gagnerais pas, autant dire pas bien longtemps si rien n’était venu perturber le silence ambiant. ***


dit :
Bonjour !

Je suis un Mii uhd kahg gi gfgzygegoj uefh gefyugug iahhg ygdf .


*** Fu’tsu avait attrapée la balle parlant et commençais à se demander comment un truc rond, un machin tout mou, et pourtant tellement solide pouvais bien fonctionner, elle le tirait dans un sens puis dans l’autre rendant les propos du bidule incompréhensible, puisque Fu’tsu fermait son esprit à l’intrusion mentale du Mou, sans doute entendait elle les mots du Mou, mais son esprit les ignoraient purement et simplement.

Elle lança le Mou à part terre, l’écrasa, le malaxa, et mordit même dedans, puis elle regarda sa sœur au bout d’une heure d’innocente torture. ***


C’est marrant ce truc, quoi que je fasse il n’a rien ! On pourrait fait n’importe quoi avec, qu’il n’aurait pas la moindre blessure, regarde !

*** Elle étira le Mou le plus possible, tellement que le Mou ressemblait plus à une tarte qu’à une balle. ***


Il a rien ! Le brûler ? Tu pense qui résiste au feu ?

On dirait qu’il m’aime bien ! Il a des larmes de joie sur les yeux !


*** Fu’tsu semblait bien s’amuser, et riait à gorge ouverte. ***


 
Su'tsu

Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 12h14

 
Etant parvenue à la fin des deux premiers chapitres de l'histoire du pilier de poussière, elle se sentait à court d'idées. Ses yeux tombèrent alors sur son reflet qui venait de lui parler. Elle semblait avoir obtenu un nouveau jouet.

Regadant la chose, elle le reconnut rapidement pour ce que c'était. Un mou... Il s'était apparemment lié avec son miroir et en subissait les conséquences. Les yeux oranges regardaient ces tortures d'un air égal.

A vrai dire, elle était inconsciante du fait qu'une moue était posé sur son épaule et regardait le spectacle avec autant d'interêt de concentration qu'elle. Il lui fallu un instant pour ressentir un poids sur elle.

Tournant lentement la tête à l'unisson avec la moue. Leurs deux regards se rencontrèrent sans mot dire. Elles restèrent ainsi pendant un instant puis la moue céda la première. Signe qu'elle devait être bien plus impétueuse que sa symbosé.


dit :
Zen'the...


Dit-elle sur un ton lent détachant chaque syllabe.


Su'tsu...

Répondit la tchaë sur un ton égal.

...

Les présentations faites, les deux visages coulissèrent lentement vers le duo qui les faisaient face et elles dirent alors à l'unisson.


Symbiose...

 
Fu'tsu

Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 15h29

 
*** Le gazouillis du ventre de Fu'tsu mis fin à l'ennui de la jeune Tchaë qui se trouva un autre but, commencer à rentrer pour se rassasier l'estomac. Elle avait déjà essayée de manger son le nouvel être vivant qui semblait enclin à rester à ses côtés, mais à part crier et parler celui-ci ne semblait posséder aucun talent particulier, comment pouvait il survivre et se déplacer sans bras et sans jambes ... en plus le jeter au loin ne servais à rien, elle finissait toujours par le retrouver sur son épaule.

Elle entendit sa sœur prononcer un mot inconnu et ne chercha pas à comprendre ce qu'il pouvait bien signifier, elle sourit à son sosie et prononça les mots suivant: ***


Merci, tu es d'une grande aide!

*** Son air niais habituel rendait ses pensées difficile à deviner, mais pour Su'tsu qui la côtoyait en tout temps, il était évident que son image n'avait encore rien compris.

Toutefois elle avait décidée de donner un nom à son Mou, ignorant celui que celui-ci lui donnait. ***


Bui, Pui, Sui, Chi, Cui'tsu! Tu sera Cui'tsu!

dit :
Cuit dessus? Je craint ne pas comprendre ton raisonnement ...


Eh Su'tsu on y va! Je crois que mon estomac à faim!

dit :
Ah c'est donc leur nom ... elle m'a adopté comme un animal ou quoi ...


Et puis on pourra voir si Cui'tsu brûle!

dit :
Quoi! Encore avec cette idée dans la tê hum hum hum

***
Fu'tsu avait enfouie son Mou au fond de son sac et ignorait toujours les paroles mentales proférés à son encore, après tout si personne ne bougeait les lèvres devant elle, c'est que ce n'était que son imagination qui lui jouait des tours.

Une fois prête, elle attrapa de nouveau le bras de sa sœur et l'emmena sur le chemin du retour, il pleuvait encore à verse et leurs habits avaient maintenant plus l'air de serpillère que de vêtement chaud, mais cela importunait peu Fu'tsu, qui essora le chapeau de Su'tsu avant de remettre le couvre chef froissé sur la tête de celle-ci.

Le chemin retour avait été plus rapide, ce qui était visible au retour avait été vu à l'aller, et faire la même chose que la veille venait rarement à l'esprit de Fu'tsu avant le lendemain du jour précédent la veille, et cela uniquement par oublie de ce qu'elle avait fait deux jours plus tôt.

L'idée actuelle de Fu'tsu était simple, rentrer et manger, mais alors que son esprit ignorait les jérémiades du Mou, quelques mots finirent par attirer l'attention de la gamine. ***


dit :
... ..... ... . .. . .... .... .. .. tartes .... .. . .. .. ... ... citronnade ......


Comment?

*** Elle s'intéressa enfin aux voix dans sa tête. ***


dit :
Un certain Benedwal Timeo vous invite à manger des tartes et boire de la citronnade.


Pépé Benedwal? Le Gardien?

dit :
Aucune idée, c'est pas moi qui vie à Lerth.


On y va!

*** Les portes de la ville commençais à se dessiner à l'horizon. ***


 
Phoenryll Danssarkh

Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 21h58

 
Fiou c'tait pas facile de s'extirper d'là hein Mokogo ?

*** Phoenryll et son Mou venaient de sortir de Lert, et d'échapper de justesse à la bataille d'hommes saouls qui se tramait à l'entrée de la ville. ***


dit :
Ouais tu dis ça mais j'ai bien cru que t'allais foncer dedans ! pourquoi t'as essayé de provoquer ce vieux fou complétement malade !!!


Oh tout d'suite, c'tait marrant d'le voir s'accrocher à son tonneau comme un fauve, j'me suis bien marré en tout cas.

dit :
T'as de drôles de façons de te marrer franchement, imagine que, imagine que, imagine ce qu'aurait pu faire ce vieux fou ... je sais que tu l'aime bien et que tu le trouve gentil, mais il peut être super dange.....


*** Les paroles de Mokogo se perdaient peut à peu au gré des flâneries de Phoenryll ... Il pensait à toute cette agitation qu'il y avait eu à Lerth, cette ville était vivante, il l'aimait bien, mais depuis sont voyage dans le nord, tout ça lui paraissait presque irréellement gentil et innocent par rapport aux créatures qu'il avait vu la haut.

Il rêvassait gentiment sondant les canaux de discutions mentaux, il y avait pas mal de sujets qui attiraient l'attention des témoins, mais le plus surprenant était surement ces gémissements et appels à l'aide d'un Mou fraichement symbiosé qui était semble t il assez mal mené.

Le Mou du jeune Tydale avait été horrifié d'entendre ça, mais Phoenryll lui même avait trouvé le concept plutôt amusant, apparemment c'était l'affaire d'une très jeune témoin, tout en rêvassant à ça sans prêté trop attention aux réflexions alarmistes de son Mou, il s'imaginait lui même en train de tirer sur tous les bords de Mokogo, c'est vrai que ça aurait été marrant dans le principe, mais pour Phoenryll, son Mou était avant tout son meilleur ami. ***


dit :
Phoen, ...... Phoen, ........ PHOEN !!!!!!


*** Les cris du Mou le sortirent brutalement de ses rêveries. ***


dit :
Regarde, regarde là bas, regarde c'est elle, c'est la folle, c'est la tortionnaire, c'est la meurtrière, ..... c'est la fille qui torture son Mou !!!!! Phoen, Phoen, Phoen, faisons quelque chose pour lui s'il te plait, on peut pas le laisser comme ça hein !!!


Ola ola tout doux, c'est elles tu crois ? ces deux petites Tchaë ? Elles on l'air assez .... bizarre, c'est quoi cet accoutrement ? Enfin je vais aller les voir, elle ont l'air marrantes.

*** Plus il s'approchait des fillettes et plus il avait un drôle de sentiment en les regardant, elles avaient vraiment l'air ... de sortir d'un autre monde ... l'une semblait complétement amorphe et l'autre l'autre avait l'air d'avoir récupéré toute l'agitation de l'autre, .... et pourtant qu'est ce qu'elles se ressemblaient quand on y regardait bien ...

Phoenryll se rapprocha d'elles et voyant la plus réactive des deux tirer sur un Mou dans tous les sens, elle compris qu'il devait bien s'agir du Mou qui gémissait sur les canaux mentaux, alors il s'adressa à elle : ***


Tiens mais ce serait pas un Mou avec lequel tu joue là petite ?

*** Phoenryll connaissait très bien la réponse à cette question, mais elle peut être pas, alors ça pouvait être un bon moyen pour voir comment réagissait cette petite, .... et lui qui se croyait jeune parmi les symbiosés, ... celles là étaient encore de vraies enfants .... ***


 
Fu'tsu

Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 22h36

 
*** La pluie avait cessée à une lieue de Lerth, mais Fu’tsu restait une serpillère sur pattes laissant l’eau dégouliner toute seule jusqu’à qu’elle se décide à partir d’elle-même, comme c’était souvent le cas avec le temps.

Les murs de la cité n’était plus une ligne à l’horizon, mais bien d’immense rempart de pierre à cette distance, là encore la jeune Tchaë pensait que le S’sarkh devait être rudement fort pour faire poser une aussi grande muraille autour de la ville.

Avant de rentrer en ville elle sortit de nouveau la boule parlante, en espérant trouver d’autre expérience à faire, pour mieux cerner la chose, mais rien ne lui vint à l’esprit, elle marchait sans discontinuer, observant Cui’tsu la tête pleine de mille pensée lorsqu’une grande perche lui adressa la parole.

Une personne souhaitant discuter avec elle, rien ne lui faisait plus plaisir et la joie se dessina sur son visage, elle répondit alors prononçant des mots à son tour, comme on lui avait appris. ***


Oui c’est tout mou en effet, mais c’est aussi élastique regardez.

*** Elle étira son mou qui passa d’une sphère de dix centimètre à une galette de trente, et aussi …

Elle aperçu le mou de son interlocuteur. ***


Le votre ! … Il à un trou en dessous des yeux ! … Vous me le prêtez j’aimerais bien voir à l’intérieur j’ai pas réussit à ouvrir le mien !

*** Elle avait failli oublier une chose. ***


S’il vous plait !

*** Elle fit le plus grand sourire qu’elle pouvait, bien qu’elle ne fasse que sourire de toute façon. ***


*** Le mou semblait se débattre, autant qu’un mou le puisse du moins. ***


Si vous voulez on peu aussi l’échanger ! Ou jouer avec regardez.

*** Elle lâcha le mou avant de donner un coup de pied le renvoyant en l’air et de la rattrapper. ***


In-ca-ssa-ble !

 
Su'tsu

Le Luang 22 Saptawarar 1508 à 23h10

 
Su'tsu était de nouveau tansporter au loin. Arraché à sa contemplation, elle vit bientôt disparaître le pilier de poussière qui recelait encore tant de secrets à ses yeux orangés. Mais la force la tirait à nouveau pour reprendre le chemin du retour.

Elle entendait le "ploc" caractéristique des chaussures trempés à mesure qu'elle et son reflet se deplacait le long de la route. Enfin, la pluie se stopa. Elle se sentait lourde, surement le poids de ses vétements mouillées. Pour être sur, elle porta son doigts sur son épaule puis le suca. Oui, c'était bien ça, de l'eau.

Sortant de sa découverte, elle et sa moue se tournèrent vers un nouvel arrivant. Son reflet se mettait encore à parler sans son autorisation et ne disait, comme d'habitude, rien d'important. Les yeux orangés de Su'tsu fixèrent alors le tydale qui venait d'apparaître avec un regard dérangeant.

Dérangeant de par son manque total de volonté, de force et d'éclat. Ces grands yeux ne faisait que refleter la réalité des personnes qui s'y voyait et cela s'averait souvent dérangeant. Son visage demeurait en un masque neutre, inexpressif. Seul signe de vie, le clignement de ses yeux, le reste semblait fixer dans un air neutre.

Le détaillant, elle put admirer son torse nu et la paleur de sa peau. Mais ce qui semblait l'intéresser, même si cela restait dificilement discernable, c'était les tatouages de l'individu. Plongeant dans la Comtemplation, elle commença à chercher la Vision dans cette fresque peinte à même la peau du mâle.

Mais avant de tomber en pleine comtemplation, elle eut l'idée de se nommer. Pointant son doigt vers elle, son regard dans les yeux sombre du tydale, elle parla d'un ton morne, détachant chaque syllabe.


Su'tsu

Puis désignant sa moue.

dit :
Zen'the


Enfin ses yeux s'abaissèrent et ne regardait plus que les tatouages. Son miroire saurait alors qu'il ne servirait plus à rien de plus parler pour un moment.


 
Phoenryll Danssarkh

Le Merakih 24 Saptawarar 1508 à 00h17

 
*** Malgré le traitement enduré par le pauvre Mou de la fillette et les cris de son propre Mou, Phoenryll fut d'abord pris d'amusement en voyant ce spectacle que donnait la petite Tchaë ***


dit :
Ah !!! Ah !!!! C'est horrible, le pauvre !!! Mais, mais, ... moi ???? Moi, nan pas moi !!!!! Phoen tu la laissera pas s'en prendre à moi hein !!! hein !!!! hein !!!!!!!


*** Les cris de Mokogo avaient finis par reprendre le dessus sur l'amusement d'un tel spectacle, à la foi si douloureux quand on pensait au Mou, et si innocent quand on regardait le sourire de l'enfant. ***


Hé hé doucement miss, doucement avec ça, ça casse pas mais ça peut avoir mal quand même, ça aime pas être traité comme ça, ....

*** Phoenryll se coupa de lui même, il ne se sentait pas trop à l'aise, cette petite était toute gentille et innocente, mais sa copie conforme à coté avait un air si différent, et elle le regardait si fixement, ...
Et ses yeux, ... et ces yeux ... si froids, si vide, ... comment pouvait on être comme ça si jeune, la dernière foi que de tels yeux s'étaient posés sur lui cela remontait à ... ça remontait à .... ***


dit :
Hé ! Phoen ! Hé ho t'es toujours là ? Phoen ? Mokogo appel Phoen est ce que tu me reçoit ???


*** Il ne s'en était pas rendu compte mais le jeune Tydale s'était un peu perdu dans ses pensées, les yeux rivés dans ceux de la jeune fille, comme s'il avait été avalé, comme s'il avait été rattrapé par son propre passé.

Lentement elle lui dit son nom, et son Mou, sur le même rythme, suivit l'initiative de la fillette ... tout cela avait un air paranormal, le temps ne semblait pas s'écouler au même rythme sur cette enfant ....

Puis une image bien moins alarmante lui revint à l'esprit, enfin si on peut appeler ça moins alarmante pour une gamine de cet age là, ... c'était l'image de son propre père adoptif, quand Phoenryll s'était amusé à dérégler son inhalateur d'herbes hallucinogènes ... il était resté dans un état proche de celui la pendant quelques jours. ***


B ... bonjour à vous Su'tsu et Zen'the... Ravis d'vous rencontrer.

*** Puis se tournant vers l'autre enfant bien que conscient et un peu gêné par le regarde de la fillette étrangement fixé sur lui. ***


Et bien regarde ta, ... c'est bien ta sœur non ? Elle, elle semble bien s'entendre avec son Mou, ... tu sais l'miens c'est mon ami, p't'être qu'tu devrais écouter un peu c'que t'dit l'tien ?

*** Puis tout à coup, un peut plus loin, des cris retentissent et un bruit de lutte et non loin, devant les portes de la ville, un nelda enragé et un tydale bourré venaient de partir dans une lutte des plus irraisonnée. ***


dit :
Ah ! Phoen ça part en sucette ils vont tout casser faut pas rester là !!!!!!!!!!!!!


*** Se retournant rapidement vers le vacarme puis vers les fillettes, Phoenryll essaie de les éloigner des portes de la ville, il ne fallait pas rester trop prêt, surtout si Fëa perdait le contrôle sur sa magie, le jeune Tydale le savait bien, le vieille homme avait été son professeur, même si ce n'était qu'un court instant. Alors le jeune homme s'adressa aux fillettes sur un ton qu'on sentait un peut inquiet. ***


Oula r'culez un peu d'là miss on sait jamais ceux là on l'air d'être un peu turbulents on va p't'être pas aller s'y frotter. Attendons P'pa un peu plus loin dans l'herbe, j'suis sur qu'il rapportera un peu à manger en plus, il a toujours un truc a bouffer c'lui là, il est très prévoyant, même trop j'trouve.

 
Fu'tsu

Le Merakih 24 Saptawarar 1508 à 10h46

 
*** Fu’tsu semblait écouter attentivement, sourire aux lèvres comme si la discussion lui faisait plaisir, sauf que la réalité était ce qu’elle était, elle ne comprenait rien au dire du Tydale, Mou, Ami, autant de mot incompréhensible et sans sens particulier prononcer et virevoltant loin de la pensée de la petite personne.

Elle ne comprenait pas totalement le raisonnement du Témoins, la douleur était un bien, un bien nécessaire pour se sentir vivante, et se sentir vivant était la chose la plus importante, et de ce fait cela devait forcément être bien, la conclusion était donc unilatéral, avoir mal était un bien obligatoire et sacré, car la vie lui avait été donnée par le S’sarkh, c’était donc la chose la plus important, sentir sa vie à travers son corps.

Enfin elle répondit. ***


La vie est un don du S’sarkh, et se sentir vivant à travers la douleur est des plus important, vous devriez essayer ! Je me dois de convertir ce Mou au précepte du S’sarkh ! Il doit comprendre que la douleur est un don du S’sarkh qu’il doit aimer, car il lui prouve qu’il vie !

D’ailleurs votre Machin Mou n’a pas l’air convertis ! Vous devriez me le laisser une semaine ou deux, après il comprendra à quelle point le S’sarkh est grand et lui sera totalement convertis.


*** La jeune fille prononçais ses mots avec une voix douce et fluette et un air angélique, on pourrait presque à une mignonette jeune Tchaë si ses propos n’était si … décalé. Son sourire semblait plein de joie, pourtant pour être joyeux il fallait pouvoir être malheureux.

Les bruits de joute se firent portée jusqu’aux oreilles du Tydale, bruit depuis longtemps entendu par Fu’tsu, qui toutefois les entendais autant que les cris de son mou, soit comme un fond sonore naturelle sans importance.

C’est alors que par méfiance le Tydale tira les deux filles, à peine sa main eut elle touchée le corps du Fu’tsu que celle-ci eut l’impression d’être transpercée par une flèche un cours instant, et lorsque l’étreinte se resserra, une impression douloureuse comme si elle était étreinte par de nombreuse ronce qui l’attiraient inexorablement en arrière. La jeune fille se mise alors à rire nerveusement de plaisir et de douleur, un rire éclatant et cristallin d’une rare intensité mais au caractère malsain, et lorsque le Tydale la lâcha enfin, elle se contracta sur elle-même et se roula en boule par terre, continuant à rire, un rire que certain qualifieraient de mignon, si la scène ne le rendait pas effrayant. Ses yeux étaient grand ouverts, près à sortir de leur orbite si cela avait été possible.

Elle ne semblait pas encline à s’arrêter, ses douleurs continuaient n’ayant cesse de l’assaillir, elle roula plusieurs fois sur son Mou, en plus de le serrer très fort contre elle lors de ses contractions, son fou rire semblait sans fin, elle balbutia même quelques mots ***


Qu’est ce qu’on s’amuse ici !

 
Su'tsu

Le Merakih 24 Saptawarar 1508 à 18h59

 
Sa contemplation l'avait maintenue loin des propos illogiques de son miroir. Elle était plongée dans la lecture des signes présents sur les tatouages du tydale. Elle notait chaque courbe, chaque combinaison de signe et tentait de les exprimer de sortes à faire naître des images dans son esprit.

Soudain, Su'tsu se sentit entrainée par une nouvelle force inconnue. Si ce n'était que son intention avait été détourné vers la main qui s'était tendu sur son reflet. Elle avait essayé de l'arreter mais c'était trop tard.


Elle la regarda alors toujours de son air neutre entrain de subir une réaction que la tchaë connaissait bien. Elle se laissa alors littéralemen tombé. Ses jambes semblant céder à la gravité. La jeune fille se retrouva à la auteur de son reflet.

Elle l'a saisi alors dans ses bras d'un geste lent et mécanique avant de lui sussurer un mot sur un ton égale juste auprès de son oreille, comme un soupir, un sifflement.


Calme...

Enfin, caressant doucement son reflet comme pour le réconforter, elle leva ses yeux oranges et vides vers le tydale. Nul reproche ne se lisait.

En fait, rien ne se lisait dans ces deux grandes fenêtres sans expressions. Elle parla toujours du même ton morne, détachant chaque syllabe.


Sensible...

Enfin, elle se détourna à nouveau vers son miroir pour déposer un chaste baisée sur sa joue. L'une en face de l'autre, les deux jumelles donnaient un étrange spéctacle, déstabilisant au possible. Elles se ressemblaient vraiment comme deux gouttes d'eau. Et pourtant, on y voyait deux portraits antagonistes.

 
Fu'tsu

Le Merakih 24 Saptawarar 1508 à 20h44

 
*** Une sensation connu vint alors rencontrer le corps hypersensible de Fu’tsu, celle du contact de sa sœur, si apaisant, si calme, elle commença d’abord pas l’étreindre, ce qui eut pour effet d’arrêter les spasmes, elle la caressa la calmant la douleur intense en douce et légère agression, avant qu’une sensation extrême de douceur venant s’apposer sur sa joue fasse disparaître définitivement la douleur.

Elle était encore un peu essoufflée et son regard redevint calme, mais elle avait toujours quoiqu’il se passe, son sourire joyeux et gai de toutes les situations. Elle se releva sans mal, s’étira un instant, et se remise à parler comme si de rien n’était. ***


Ah je suis requinquée, rien de mieux qu’une bonne dose de rire et de joie pour se sentir en forme.

*** Elle regarda l’agitation au loin. ***


Je ne suis pas la seule à m’amuser aujourd’hui ! C’est signe que le S’sarkh est heureux et que c’est une belle journée.

*** Le ciel était toujours aussi gris, même si il ne pleuvait pas encore, autant dire un temps pourri comme la veille, toutefois le temps semblait en fait indifférer la jeune fille. Quand à ce qu’elle venait de vivre, c’était déjà oublié.

Elle failli oublier de nouveau quelque chose d’important, avant d’offrir un bonbon de qualité à sa sœur pour la remercier, les bisous n’ayant aucun effet sur elle, Fu’tsu avait pris l’habitude de trouver un remerciement adapté à sa moitié complémentaire adorée.

Elle ignorait toujours les tentatives de son Mou d’établir la conversation télépathique, et celui-ci avait abandonné un moment après la scène qu’il venait de voir. Fu’tsu repris de plus belle. ***


Votre père va venir avec à manger ! On n’a pas mangé depuis euh …

*** Elle réfléchissait un instant balbutiant quelque chiffre à l’oral. ***


Depuis hier midi … ou matin …

Maman va encore nous parler fort, elle avait dit trois repas par jours, et nous en somme à un en deux jours, quand maman parle fort on entend que elle.

Quand maman parle fort en plus, on l’écoute pas trop! Elle ne devrait parler que normalement, mais c’est notre maman, alors on la laisse faire car c’est normal d’après les gens de rien dire à sa maman dans ces cas là.

Quand à papa, il laisse faire maman, il est trop occupé par son commerce de Filihn, c’est maman qui s’occupe toujours de nous, ton papa, c’est comme notre maman !


D’ailleurs les fessés de mamans sont remarquable, une bénédiction du S’sarkh, avec elle, tu te sens vivant plusieurs jours d’affilé.Tu devrais les essayer!

*** Elle délaissait involontairement le sujet des Mous, comme si elle ne voulait pas en parler. ***


 
Phoenryll Danssarkh

Le Sukra 27 Saptawarar 1508 à 17h19

 
*** Phoenryll regardait la petite Tchaë avec un air assez surpris, en fait il était assez impressionné par les mots de l'enfant, ils étaient tellement fervent malgré son jeune âge. Néanmoins sa vision du S'sarkh semblait assez autodestructrice vu comme elle le disait là, la douleur est une notion familière aux témoins, mais à ce point là cela dépassait le jeune Tydale, tout du moins jusque là, jusqu'à cette scène des plus troublantes, ...

A peine avait il prit la main de l'enfant pour la mettre un peu à l'écart de du chahut fait par le vieux Fëa et les autres témoins, celle ci se convulsa et se contorsionna. Surpris de cette réaction des plus violentes Phoenryll lâchât l'enfant immédiatement et celle ci se roula par terre comme prise d'une douleur intense, le Tydale ne comprenait pas ce qu'il se passait, il l'avait juste pris par la main, et pourtant il était tout sauf quelqu'un de brutal... Mais cette petite rigolait tout en se tordant de douleur...

c'est vraiment irréaliste ... Voila ce que se disait Phoenryll devant cette scène, en fait il n'arrêtait pas de se répéter ça depuis qu'il avait croisé ces deux gamines.

Mais la jumelle sortis plus ou moins de son état de transe, bien qu'elle semblait toujours complétement détaché du monde, elle s'approcha de sa sœur pour la calmer et en profita pour expliquer à Phoenryll ce qui se passait, enfin, à sa façon, en un mot à peine et de manière absolument détaché, mais cela suffit au Tydale pour comprendre à peut prêt ce qu'il en était, ... et cela expliquait aussi un peu la voie prise par le foi de la petite Tchaë. "Sensible" hein ? sensible à ce point, ... encore un rêve du S'sarkh qui était bien fragile.

Mais déjà le petite Tchaë, après avoir été calmée par sa sœur, bien que la notion de "calme" soit toute relative vu la personne, était repartie à déblatérer et à rire joyeusement. Elle commença à interroger le jeune Tydale sur son père, tout en parlant de sa propre famille. ***


Un r'pas en deux jours ? Ouaaaa ! Mais vous avez pas faim là ?

Nan moi mon père l'est pas trop attaché au nombre de r'pas mais il prévoit toujours de quoi manger, de quoi s'abriter de la pluie, et tout le p'tit confort qu'on peut emmener en voyage. Mais sinon il est pas du genre à m'crier d'ssus, enfin plus maintenant qu'il a compris que j'l'écoutais pas quand il parlait aussi fort.


*** Phoenryll esquisse un petit sourire au souvenir de toutes les bêtises qu'il avait pu faire étant jeune, et comment il en avait fait voir de toutes les couleurs à son pauvre père. ***


Il est gentil P'pa, mais il est resté trop longtemps dans la grande bibliothèque, il s'rend pas compte comment c'est vraiment dehors, heureus'ment maint'nant il essaye de voyager un peu, on était aller très loin dans le nord l'autre jour, c'était vraiment bien y'avait pleins de trucs impressionnant à voir là bas.

Mais oui mon P'pa c'est un peu comme vot'e Maman j'imagine, c'est lui qu's'est occupé d'moi quand j'suis arrivé ici, à Lerth, chez les témoins, j'étais tout bébé et il s'est occupé de moi jusqu'à maint'nant. J'sais pas exact'ment comment c'est une Maman, moi j'ai pas d'Maman, mais j'imagine que c'est un peu comme ça aussi.


*** Finalement ces deux petites avait l'air gentilles, un peu bizarre chacune à leur façon mais le Tydale les trouvait gentilles. ***


 
Fu'tsu

Le Luang 29 Saptawarar 1508 à 11h16

 
*** Alors que Fu’tsu parlait de chose et d’autre sans grand sens et intérêt, un bruit long et sourd, un gazouillement venu d’autre monde s’éleva de l’estomac de la gamine qui visiblement réclamait sa pitance, trop peu nourris depuis trop longtemps, il avait patienté de longues heures encore et encore, mais il avait fini par deviner la proximité de la ville et de ses vivres, et avait commencé à protesté le plus bruyamment possible afin de faire valoir son point de vue sur ses envies.

Ignorant une première fois l’appel de détresse envoyé par son corps, un bruit encore plus violent monta de l’estomac de la jeune Tchaë qui ne pouvait alors plus ignorer l’urgence.

Je crois que mon estomac à fin, il faudrait que je lui trouve à manger, qui sais ce qu’il pourrait faire, se dévorer tout seul c’est bien possible, et qui sait à quel point c’est un précieux allié lorsqu’il s’agit de faire des réserves de bonnes boissons.

Fu’tsu commença à s’agiter, regardant à droite et à gauche, par terre et en l’air, cherchant un truc à grignoter pour faire patienter la bête, attendant sans doute un sandwich quelconque envoyé du S’sarkh, mais elle revint bredouille se disant alors que le jour n’était pas faste à faire la cuisine pour lui. ***


Ah la la la la ! Il va falloir aller jusqu’à la maison au point de départ du monde ! J’espère qu’il tiendra la route, c’est au moins à une demi-journée de marche.

*** Fu’tsu connaissait le chemin de la maison par cœur depuis l’entrée de la ville, elle le faisait depuis qu’elle avait le droit de sortir, mais quel chemin … plutôt que d’aller tout droit en traversant la ville vers les mines, elle avait un chemin à elle, si long qu’une caravane perdrait un jour de voyage à l’emprunter.

Elle commença à tourner en rond réfléchissant intensément, ignorant le bâtiment à quelques dizaine de mètre derrière elle. Et se creusa les méninges pour essayer de trouver une solution à son problème. ***


Ah la la la la ! Si seulement maman était là, car quand elle ne parle pas fort, elle trouve des solutions !

Et toi Su’tsu t’a pas une idée ?


 
Su'tsu

Le Luang 29 Saptawarar 1508 à 16h20

 
Su'tsu avait repris son air absente qui ne l'avait pas vraiment quittée en fin de compte. Son regard était de nouveau porté sur le tydale qui discutait avec son reflet. Il était fixé sur lui sans aucune expression d'un quelconque intérêt.

Déstabilisante à souhait, elle réfléchissait intérieurement à ce que disait l'individu tout en y cherchant la Vérité. Plongeant alors dans le méandre de ses pensées secrètes, elle ne portait pas attention aux dires de son reflet. Elle avait appris qu'ils étaient le plus souvent farfelus et sans aucune vérité particulière.

Elle fut néanmoins sortit de sa réflexion par un bruit cocasse qu'elle entendit bien avant son reflet. C'était un son caractéristique qui lui avait apprit qu'il était l'heure de manger. Habitué à l'aide de son miroir en la matière, elle attendit que cette dernière trouva une solution.

Entendant alors la question de cette dernière, elle leva un doigt vers le bâtiment qu'ignorait son reflet d'un air silencieux.


 
Fu'tsu

Le Matal 30 Saptawarar 1508 à 20h53

 
*** Fu’tsu regarda le bâtiment qui était apparu comme par magie derrière elle, elle observa cherchant un signe de sauvetage stomacale à porté de regard, mais oui ! Une auberge ! ***


Eh bien nous voilà presque sauvé ! Si seulement on avait des Lépidolites on aurait pu y croire !

*** Elle se retourna vers le Tydale avec un grand sourire et un regard adorable. ***


Vous nous invités à manger, sinon on va mourir de faim et ça serait pas beau à voir ! Et mon estomac qui crie famine, il va se faire du mal, et après maman va nous chercher longtemps et elle sera en colère, et Papa va dépenser des sous pour nous trouver et il va être en colère aussi. Puis après nos frères et Sœurs aussi, et après ça sera le festival de fessés quand ont sera retrouvées … c’est pas si mal en fait, dit elle sérieusement.

*** Elle parlait de la mort comme un rien, et en plus elle avait l’air sérieuse, même si il était évident qu’elle voulait profiter de la situation, par super intelligente, mais maligne la gamine, mais son discours faisait aussi un peu peur. ***


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