Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Pillage et massacre dans les montages.

Des Flavistes vraiment hargneux !
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Sujet lancé par Narrateur
Le 04-10-1508 à 11h53
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Posté par Krondor,
Le 09-12-1508 à 16h46
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Narrateur

Le Sukra 4 Otalir 1508 à 11h53

 
*** Börs venait de terminer de lier son dernier fagot de bois. Il le plaça sur sa charrette et, avec la satisfaction du devoir accompli, sortit une chopine d'hydromel de sa besace qu'il but d'une traite.

La jour tirait à sa fin et il était temps de rejoindre la village. Avec la nuit, certaines créatures du S'sarkh s'enhardissaient au point de s'approcher très près du bourg et Börs ne souhaitait surement pas leur servir de casse-dalle. Cette dernière pensée finit d'ailleurs de lui ouvrir l'appétit et son esprit était déjà entièrement tourné vers la succulente tambouille que sa mie n'aurait pas manqué de lui préparer pour son retour.

Il grimpa sur sa carriole et agita les rênes avec vigueur. Le vieux canasson qui trainait le tout peina quelque peu au démarrage sous le poids de l'attelage mais finit par se mettre en route, au pas.

Börs jetait des coups d'œil inquiets ici et là, sur ses gardes. Il avait beau être déjà sorti seul des centaines de fois du village, il savait qu'avec les perversions qui rôdaient on était jamais assez prudent. C'est peut-être pour cela qu'il était encore en vie songea-t-il.

Alors que la charrette tanguait doucement au grès des déformations du sentier, Börs commença à piquer doucement du nez. Le village n'était plus très loin et la fatigue de sa rude journée commençait à peser lourd sur ses épaules.

Plus dure fut donc sa douloureuse chute qu'il ne vit pas arriver !

Quelque chose avait surgit de la végétation qui ornait les abords du sentier. Quelque chose qui fit peur au cheval qui se cabra sous l'effet de la surprise. Son harnais céda et la charrette se renversa sous le poids des fagots...le malheureux Börs fut projeté vers l'arrière comme s'il avait été assis sur une catapulte légère.

Étalé par terre, étourdi, le Tchaë pensa sa dernière heure arrivée. Il se remit péniblement debout, prêt à défendre tout de même chèrement sa modeste vie.

Lorsque sa vue se fit moins trouble, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir que le créature qui avait terrorisé le cheval n'était autre qu'un Tchaë...ensanglanté et en haillons maintenant allongé face contre terre. Celui-ci avait surgi hagard et hoquetant de douleur tout autant que de terreur et avait, malgré lui, épouvanté le cheval.

Börs s'approcha avec précaution et constata rapidement que l'homme était inconscient...mais qu'il respirait encore.

Notre brave villageois courut attraper son cheval qui ne s'était pas enfui bien loin. Il chargea ensuite le Tchaë dessus et entreprit de regagner Motabé en quatrième vitesse.

Une fois au village, un attroupement de curieux ne tarda pas à se former autour de l'étrange équipage. Le Tchaë fut vite emmené dans une chambre libre de l'auberge et on alla quérir la vieille Hilga, connaisseuse de la médecine.

L'étranger était couvert de blessures et il ne devait sa survie qu'à une incroyable constitution. Il resta inconscient deux jours, aux bons soins d'Hilga, et lorsqu'il s'éveilla, ce fut pour terroriser ceux qui étaient présents autour de lui : ***

Morts, ils sont tous morts ! Ils ont tout pris....tout volé et ils ont tué tout le monde ! Les femmes...les gens de l'escorte...tous morts....

*** Il fallut de longues minutes pour le calmer et lui faire comprendre que son calvaire était maintenant terminé. L'homme, tranquillisé, commença alors à raconter son histoire. ***

Nous venions d'Arameth pour acheter du charbon...Un convoi plein de marchandises à écouler chemin faisant, puis retour avec une cargaison de charbon.

Mais nous avons été attaqués....nous avions quitté la forêt depuis quelques lieues déjà et avions atteint les premiers contreforts du Mont Sale lorsqu'ils nous sont tombés dessus. Une bande de Flavistes bien équipés et organisés...ils ne nous ont laissé aucune chance !

J'ai...j'ai essayé de me battre mais je ne suis pas un guerrier. Ils m'ont laissé pour mort alors que j'avais seulement perdu connaissance. Lorsque je me suis éveillé, tout était fini....ils étaient en train de piller le convoi et d'entasser leur butin.

Je...je n'ai pas bougé. J'étais terrorisé.....Mais le plus incroyable dans toute cette histoire c'est lorsque que j'ai vu ce type arriver près des Flavistes ! Un guerrier à son allure et d'après son équipement. Le regard dur...il semblait diriger la manœuvre aussi dingue que cela puisse paraitre.

Un Tchaë comme vous et moi.


*** La voix du marchand s'étrangla ensuite en un long sanglot.

Les villageois, épouvantés par une telle histoire, décidèrent d'envoyer au plus vite un messager à Oriandre afin de prévenir les autorités de cette incroyable affaire... ***


 
Narrateur

Le Dhiwara 19 Otalir 1508 à 10h42

 
*** Une semaine plus tard...

La route pavée qui menait à Oriandre était désormais visible depuis les flancs abruptes de la montagne.

La guerrier en armure qui dirigeait la manœuvre fit signe à ses comparses de le suivre encore sur quelques lieues. Puis, une fois le groupe arrivé à quelque encablures des grands arènes, le meneur du groupe fit signe de s'arrêter un peu en amont de la route.

Là, il arma sa puissante arbalète et désigna de la main un endroit propice pour s'embusquer. ***

Vous allez m'attendre ici. Je vais aller fourguer quelques prises en ville histoire d'en retirer monnaie....J'ai aussi quelques ingrédients à acheter pour votre Maitre.

En attendant, vous pouvez dépouiller quiconque passera par ici.

Je serai vite de retour...


 
Arda Oria

Le Dhiwara 19 Otalir 1508 à 16h20

 
*** Arda trainait dans la ville et faisait le tour des Négociants et Artisans afin de trouver de quoi s’équiper pour un prix convenable, casque de guerre, armure de plates, toutes ces protections était en effet fort solide, mais niveau discrétion, autant chanter lorsque l’on se camoufle, non … décidément il ne trouvais rien d’assez léger et résistant à la fois pour lui plaire.

Il y avait bien la Lannë de Sécurité, qu’il avait déjà une fois commandé avant de l’annuler, cela lui avait paru bien léger et pourtant il n’avait pas pu la mettre au dessus d’une armure conventionnelle, elle c’était donc avérée bien peu suffisante.

Une ceinture attira son intention

Cette ceinture est composée de mues de serpents tissés de fils de métaux précieux, ce qui la rend assez lourde pour sa taille.
Elle est censée apporter à son porteur l'agilité du serpent, lui permettant de frapper avec une précision stupéfiante.
C'est le cas...
Mais la ceinture a la fâcheuse tendance à marcher un peu trop bien. Comme les serpents par temps froids, les mouvements se ralentissent, et commencent à nécessiter un effort de volonté.
L'instinct est plus ou moins inhibé, les réflexes en pâtissant. Lorsque l'on se décidera à agir, les gestes seront d'une vivacité impressionnante.
Le reste du temps, le corps aura tendance à rester parfaitement immobile.
On reconnait les porteurs de cette ceinture à leurs mouvements saccadés, même pour simplement marcher.

Cela semblait intéressant, il en fit l’achat, puis sortit, un peu déçu de n’avoir pas trouvé d’armure à son goût, il se dirigea alors vers l’échoppe, où il espérait peu être trouvé quelque chose par chance.

Il y avait des armes et armures peu conventionnelles dans ce magasin, et c’est là qu’il trouva enfin la protection qui lui convenait.

Cette armure de cuir rend son porteur flou à la vision d'autres personnes.

C’était parfaitement ce qui lui convenait, il contacta le négociant Sheppen de nouveau qui tergiversa sur le prix avant de lui obtenir une réduction bienvenue, il ne restait plus qu’à faire enchanter le tous, et réparer son Troisème Œil presque neuf, puisqu’il avait déjà prix quelques coup malvenus.

Il se posa alors à l’entré de la porte Nord d’Oriandre, faisant des commandes pour la Douce ? … Dynamique ?... Agréable ?... Soleyä, là encore il avait déjà fait les choix pour elle, car elle semblait ne pas vouloir y réfléchir, cela dit, le choix devait être tout autant esthétique de pratique, car la belle ne porterait pas d’horrible chose en métal, et acheté ces équipements pour les recevoir en pleine face n’était pas une solution viable.

Toutefois, pour certain équipement qu’il avait commandé, il faudrait sans doute faire l’aller retour à Farnya pour aller les chercher.

Il souffla une fois tout cela fait, regardant les aller et venue de la porte Nord, assez rare en cette heure de la journée. ***


 
Narrateur

Le Dhiwara 19 Otalir 1508 à 21h18

 


*** Le Tchaë bardé de fer et à l'allure redoutable passa bientôt la grande porte Nord d'Oriandre en saluant les gardes d'un hochement de tête.

Son regard d'un bleu dur balaya rapidement les accès aux rues environnantes, mais aucun signe d'alerte ne vint le troubler. Il n'y avait pas grand monde de toute façon...

Le guerrier portait un grand sac très lourd sur ses épaules, et se dirigea directement vers les échoppes où il pourrait vendre tout le matériel qu'il transportait avec lui.

Manifestement il connaissait la cité car il ne semblait pas hésiter sur le chemin à emprunter. ***


 
Arda Oria

Le Matal 21 Otalir 1508 à 21h15

 
*** Rien ne perturbait le calme de la porte Nord, un chariot par-ci, un passant par là, un Tchaë avec une arbalète lourde et un immense sac comme si il venait de déménager, sans doute un chasseur, un médecin sortant du dispensaire, quelques guerriers sortant sans doute de l’arène, en tout une dizaine de personne par heure.

La réponse du Roi se fit par l’intermédiaire du diplomate noir, qui selon ses instructions devait participer et/ou aider à la résolution de l’affaire.

Avec l’aide d’Erstin, Arda lui fit un rapport détaillé de ses avancés et remarque comme transmis au Roi, et celui-ci l’informa en retour de la présence d’une bande de flaviste au Nord d’Oriandre. ***


Eh bien en voilà une coïncidence, pas vu un seul flaviste de ma vie, et maintenant qu’on m’en parle, en voilà plein, la chance voulais me faire plaisir aujourd’hui !

dit :
Tu compte faire quoi ? Aller leur demander si ils n’ont pas un ami Tchaë qui les aide à pilier les caravanes de la Confrérie et à terroriser la Fraternité ?


Non je comptais juste alors me poser dans une tour et les observer de loin, voir si un Tchaë n’aurait pas l’intelligence de ripailler, et compter des blagues avec eux devant un bon feu.

dit :


Montons donc.

Ah en effet les voilà ! Tout le monde devrait avoir ce casque, le troisième œil est un petit bijou !

Pas de Tchaë avec eux, nous allons attendre. Puis en ville, il n’y a que des Tchaë, alors en soupçonner un de plus un de moins.


 
Narrateur

Le Matal 21 Otalir 1508 à 21h57

 
*** Le guerrier passa sa journée entre les échoppes du quartier commerçant, l'armurerie et la place du marché.

Content d'avoir réussi à fourguer tout le barda qu'il transportait en arrivant en ville et d'en avoir retiré un bon pécule, il décida de faire une halte à l'auberge. Et plus exactement, à la taverne attenante.

Des jours qu'il ne s'était pas envoyé quelques bonnes pintes de Mjert.

Il aurait bien le temps d'aller acheter plus tard la matériel et les ingrédients que lui avait commandés son employeur.

Il jeta négligemment quelques pièces de monnaie sur le comptoir et gronda : ***

Tavernier....de la Mjert...et bien fraiche !

 
Krym Al'Kognita

Le Merakih 22 Otalir 1508 à 00h13

 
***
Les murs d'Oriandre... enfin... pour sa seconde venue dans la cité de la Fraternité du Désordre, Kryma bien failli connaitre sa seconde déconvenue... Il s'en est fallu de rien pour qu'il ne regagne au plus vite l'un de ces Piliers honnis... Il a juste fallu en fait la soudaine apparition d'une tchaë suivie de la ruée immédiate sur cette nouvelle proie Ô combien plus attrayante pour que le diplomate se voit sauvé... à cela s'est ajouté l'aide surprenante d'un aigle en mal d'affection vraisemblablement et ayant pris le moustachu pour l'un de ses oisillons.

Alors qu'il aborde enfin la périphérie d'Oriandre, le tchaë s'autorise une pause, installe son campement sachant qu'il lui faudra un temps certain avant d'obtenir une éventuelle autorisation de traversée de la cité. Avec les derniers événements, l'envol du Flymeur et la brutale disparition de Jémori, Krym ne sait plus trop quel sens donner à sa mission.

Prenant contact avec le diplomate noir, son contact habituel au sein de la Fraternité, et dans l'attente d'une réponse, Krym s'assure des abords immédiats de son campement. Si un gambol attire son attention un instant, c'est un groupe de flavistes qui l'incite à la méfiance... un attroupement des plus incongrus sous les remparts de la cité, à quelques lieues en fait... un genre de campement là-aussi. N'étant pas un spécialiste en la matière, Krym s'est juste assuré que les créatures ne l'ont pas détecté, sa peau de verre oeuvrant en cela de façon tout à fait rassurante.

Quelle n'est pas sa surprise de voir que cet étrange rassemblement semble intéresser au plus au point le maintenant maire de la cité d'Oriandre. Intéressé à son tour, et plutôt que de rentrer bredouille en Arameth, Krym décide d'observer avec plus d'attention les hargneux attroupés.
***


Krym Al'Kognita
Maitre Enlumineur, Maitre Parchemineur

 
Narrateur

Le Merakih 22 Otalir 1508 à 10h04

 
*** Comme le Tchaë de la Confrérie l'avait remarqué, les Flavistes étaient affairés ensemble.

Non pas en train d'installer une campement à proprement parler mais plutôt occupés à s'organiser de manière à tendre une embuscade le long de la route... ***


 
Krym Al'Kognita

Le Merakih 22 Otalir 1508 à 18h54

 
***
Garder un oeil sur les flavistes s'avère une juste précaution car lorsqu'ils se sont mis en mouvement, le diplomate a eu le temps de prendre un peu de recul tout en s'assurant de sa couverture magique, priant en son for intérieur qu'une mésaventure équivalente à celle qu'il a subi dans les jours précédents ne se reproduise.

Lorsqu'ils ont pris positions le long de la route menant à Oriandre, le tchaë est resté un instant interdit, constatant après coup que les flavistes non seulement agissent de concert mais en plus semblent organisés comme une efficace troupe de bandits, se positionnant comme pour tendre une embuscade aux voyageurs imprudents.

Des flavistes, Krym ne connait pas grand chose mais le peu qu'il sait ne correspond certainement pas à ce qu'il observe. Et c'est sans aucune hésitation qu'il décide de faire part de ses observations au maire d'Oriandre.
***


Krym Al'Kognita
Maitre Enlumineur, Maitre Parchemineur

 
Arda Oria

Le Sukra 25 Otalir 1508 à 11h41

 
*** En haut le de la tour Arda avait put noter le mouvement du groupe de Flavistes vers la route. Assez courageux pour s’approcher de l’axe entre Oriandre et Arameth, trop lâche pour le faire le faire autrement qu’en organisant un Guet Append sur cette même route, décidément les Flavistes était bien proche des races de poussière, on aurait pu les comparer aux rares bandits, sauf que c’était une race entière qui agissait comme cela.

Il était bien organisé, sans même mieux que la bulle noire ! Il avait l’avantage du terrain, puisqu’il vivait dans les montagnes, il avait l’avantage de la surprise, ou presque, ils ont l’avantage d’une résistance naturelle plus élevée que les races de Poussière même si les Tchaës n’ont rien à leur envier.

Affronter ces créatures serait une vraie partie de cache-cache pour Arda, même si maintenant il avait des alliées, il en était même venu à se demander comment il aurait bien pu faire seul dans les montagnes, Observer seulement ?

Arda décida d’observer encore un peu, jusqu’au moment où son regard jeta son dévolu sur une Tchaë dans la vingtaine d’année à la chevelure flamboyante et aux yeux émeraudes, Arda s’étonna même d’arriver à apercevoir la couleur de ses yeux à une tel distance. Il resta de longues minutes à regarder la jeune Tchaë bien plus grande que lui, jetant un regard aux Falvistes de temps à autre, lorsqu’une impression de déjà vu l’interpella. ***


Cet homme, c’est celui de tout à l’heure … à peine arrivé, déjà repartit, même un chasseur compétent et endurant prendrais un jour de repos avant de reprendre la chasse, de plus avec tous ce qu’il avait sur lui, et qu’il a du vendre vu le peu qu’il a maintenant, il pourrait vivre une année sans travailler … la route du Nord ne mène à aucun village, et il n’a pas l’air d’un voyageur.

Etrange … aucun être mentalement stable n’irait sur les routes de Syfaria en ces temps surpeuplé d’aberration sans repos.


*** Arda n’observait plus que le Tchaë à l'arbalète Lourde, ayant perdu la jeune Tchaë de vue au détour d’une rue peuplée. Celui-ci remontait vers la porte Nord, d’un pas vif et décidé. ***


 
Mattlock

Le Sukra 25 Otalir 1508 à 15h04

 
*** Le Tchaë avait terminé de fourguer tout les prises les plus intéressantes du pillage de la caravane. Sa bourse était désormais bien remplie.

Après s'être bien enivré à la taverne de l'Améthyste, il ne revenait effectivement pas souvent à la civilisation, il passa acheter en vitesse quelques ingrédients et parchemins diverses pour son employeur.

À peine sortie de la cité, il regagna les montagnes en s'assurant de ne pas être suivi et se camoufla consciencieusement... ***


 
Abel

Le Sukra 25 Otalir 1508 à 18h27

 
*** Abel avait enfilé à la hâte sa cape de voyageur, et prit en filature le guerrier. Le commandant était camouflé sommairement, mais Mattlock ne semblait pas l'avoir remarqué, aux contraire des flavistes.
Abel revint un peu sur ses pas pour échapper aux soupçons de filature et butta sur Thosen, lui aussi en observation.
Thosen, ce n'est pas raisonnable de te balader seul ici. Ne me quitte pas d'une semelle, et ne t'avise pas de disparaître sans me prévenir de ta destination.
L'heure lui semblant grave, il avait réussi exceptionnellement à ne pas hurler... ***


 
Thosen Noril

Le Sukra 25 Otalir 1508 à 19h55

 
hrp/ suite d'Un nelda à l'Améthyste ? http://www.syfaria.com/forum.php5?f=ville&s=1388&p=3#p21895.

Mattlock reconnu par Krondor avait passé les portes d'Oriandre, et malgré ses précautions, Thosen était toujours non loin, caché et pourtant repérant la forme qui marchait lentement sur le versant est de la cité.

Le plan était on ne peut plus simple. On le suit, on vérifie où se trouve sa planque, on essaye de s'assurer que la fille de l'intendant y est, on frappe.
Il pouvait compter sur son mousquet, Abel, son concasseur, l'artilleur Silgur, son arbalète, Arda Oria qui devait être planqué dans les environs, et peut être la demi-centurie de gardes noirs qu'Antiorn devrait pouvoir ramener, voir le diplomate d'Arameth Krym Al'Kognita ?

Le renégat avait fait deux petites erreurs. Se mettre à dos la Fraternité. Se mettre à dos la Confrérie. On avait rarement la possibilité d'en commettre une troisième.
Il marchait donc à pas lents, au même rythme précautionneux que le musard.
Les flavistes étaient insignifiants prit séparément, il en avait tué un juste avant d'entrer dans la cité sans perdre ou presque une goutte de sang... mais en groupe le combat risquait d'être sensiblement différent aussi le petit diplomate se gardait bien de s'en approcher pour l'instant...

Abel pas très sensible à sa présence l'avait dépassé puis revenant sur ses pas venait de manquer de piétiner sa forme accroupie.

D'accord papi. Hé mais non !


Abel, je ne suis pas loin et il ne doit pas nous échapper, ne t'inquiètes pas.

Veux-tu ?...

 
Mattlock

Le Sukra 25 Otalir 1508 à 21h53

 
*** Mattlock avait rapidement rejoint les Flavistes restés en position. Il avait l'habitude de se déplacer en montagne et bien fous étaient ceux qui tentaient de le suivre dans ce milieu...

Car dès sa sortie de la cité, le Tchaë avait repéré le Commandant Abel qui le suivait....

Mattlock était symbiosé, et même sans avoir accès à tous les consensus de la Fraternité ou de la Bulle Noire à laquelle il n'appartenait plus depuis longtemps, il n'ignorait pas qui étaient les symbiosés rencontrés en ville et surtout à la taverne de l'Améthyste.

Il avait déjà entendu penser certains d'entre eux sur le consensus ouvert à tous...

Il était désormais en danger mais tant pis....Il était trop heureux d'avoir pu déambuler tranquillement en ville et surtout éclusé quelques bonnes chopines.

Le jeu en valait la chandelle....la vie dans la montagne, caché auprès de l'autre sorcier dérangé pour qui il vendait son épée commençait à lui peser.

Il n'était pas contre le fait de se mettre en danger et de retrouver l'action la vraie....pas de sordides enlèvements ou des pillages faciles.

Ces soldats qui le suivaient le prenaient vraiment pour un demeuré. Certains qu'ils semblaient être de lui mettre le grappin dessus aussi facilement.

Le guerrier embusqué arma sa puissante arbalète et dès que les Flavistes passèrent à l'attaque, il lâcha son premier trait.
***


 
Abel

Le Sukra 25 Otalir 1508 à 22h46

 
*** Et voilà ! Le commandant de l'Avant-Garde, privé des sortilèges de l'Erudite n'avait aucune chance de passer inaperçu. Déjà qu'invisible et gavé de potion de discrétion, il était capable de se faire repérer par une taupe comateuse ; les flavistes durent sonner l'alerte.
Puis Mattlock avait décoché un carreau.
Comme Abel lui tournait le dos à ce moment-là, tout occupé à prodiguer ses conseils de prudence au Diplomate noir, il avait reçu le projectile dans la partie droite de son anatomie qui lui sert habituellement à se caler confortablement sur un tabouret de l'auberge de l'Améthyste. Les chairs n'étaient guère meurtries, mais son amour-propre en prit un sacré coup !

PAR LES SOURCILS CRÉPUS DE SHAMGRE, C'EST PAS DES MANIÈRES DE GUERRIERS D'ENVOYER DES FLÉCHETTES A DEUX SOUS DANS LE DOS DES HONNÊTES GENS.
JE VAIS TE MONTRER DE QUEL BOIS JE ME CHAUFFE !!!


Et il se précipita vers Mattlock à travers la montagne, balançant aux oubliettes, par la même occasion, toutes les consignes de sécurité qu'il n'était pas avare de distribuer par ailleurs...

Il arma son bras de son concasseur, mais le guerrier avait eu le temps de voir venir le coup et esquiva l'attaque...
***


 
Thosen Noril

Le Sukra 25 Otalir 1508 à 22h53

 
Et bien...
Ses mots à peine achevé qu'Abel prenait un carreau en pleine croupe.

Et meeeerde...

Ça foire.
Ça foire sévère.


Alastor dit :
Qu'est ce qu'on fait ?
Qu'est ce qu'on fait ?


On réplique.

C'était bien sur un peu idiot, il quittait sa position embusquée pour marcher à portée du guerrier et se dévoiler délibérément à lui...

pfff...

Oui mais il n'était pas question de canarder impunément un de ses frères sous ses yeux et partir d'un grand rire machiavélique impuni.
Il n'y avait pas encore eu le rire, il y aurait le rictus de douleur.


Alastor dit :
Ahum. Diplomatie ?


Pensée parasite.

Quant il baigne dans son sang on s'explique.

Oui mais voilà le guerrier semblait costaud et bien caparaçonné. Thosen appliqua donc une généreuse dose de poudre dans son mousquet, prend le temps de viser et touche la jambe du renégat.
Ça commence bien.


Alastor dit :
Diplomatie...


Quant il baigne dans son sang.

Joignant le geste à la parole il réarme et tire de nouveau avec le même procédé, le même détachement... le renégat était expérimenté, sa manière de se déplacer incroyablement fluide, mais il n'y avait... peut-être pas plus d'une chance sur cent pour que Thosen rate son coup.
Le deuxième attaque touche le même endroit et manque de projeter à terre le tchaë.


 
Arda Oria

Le Sukra 25 Otalir 1508 à 22h58

 
*** Devant ses yeux se déroulait un jeu des plus hilares, celui de savoir qui était le plus nul en camouflage que l’autre, entre Thosen et Abel au pied de la muraille au dessus de la porte Nord et l’homme qui semblait être Mattlock au vu de l’accueil que lui avait réservé les deux membres de la bulle noire, qui tentais de se dissimuler à l’opposé de la route par rapport à ses amis Flavistes, autant dire que les Flavistes avait au moins le mérite de ne pas chercher à faire ce pour quoi ils n’ont aucun talent.

C’était le moment de partir aussi à la poursuite de l’individu, Arda regrettait qu’aucun coursier n’eu pu lui amener sa cape caméléon de Farnya afin de combler ses derniers défauts, mais il ferait avec.

Pour l’instant il observait à distance, et suivrait tout le groupe à distance.

Et là, tout éclata, et voilà comment passer d’une filature à une baston en règle sans fois ni loi … ***


Merde, ce n’est pas ma spécialité le combat moi … pas encore du moins, pas eu le temps de me spécialiser ces derniers temps…

Bon, la bulle noire devrait s’en sortir plus ou moins bien, je pourrais bien lâcher un ou deux carreaux …

A trois ce sera toujours mieux qu’à deux.


*** Arda commença à préparer son arme pour le combat à venir. ***


 
Mattlock

Le Dhiwara 26 Otalir 1508 à 09h33

 
***
Le coup de mousquet avait fait des ravages sur l'armure de Mattlock et il perdait du sang.

Voyant Abel charger comme un sanglier furieux, le guerrier décida de quitter sa position pour rejoindre celle tenue par les Flavistes et s'assurer un position où il serait plus difficile à débusquer.

Il pensa sommairement sa plaie et rechargea son arbalète. Il posa tout de même son bouclier et son marteau de guerre à portée de main.

Il hurla :
***

Comme si j'ignorais comment vous manœuvrez à la bataille ! Venez les amis et amusons-nous un peu !

 
Arda Oria

Le Dhiwara 26 Otalir 1508 à 13h03

 
*** Deux carreaux, deux tirs, deux échecs, entre le carreau qui se plante dans un des couverts de montagne, et l’autre qui file sans doute vers une destination bien plus éloigné, le résultat est flagrant, plutôt que de viser la tête, il viserait la masse maintenant. Mais au final, il était là, avec son arbalète légère, et se dit que malgré son Camouflage, il sentait qu’il ne passait pas inaperçu, en effet, tout de blanc vêtu, par d’armure de cuir, pas de ceinture serpent, pas de cape ni de botte, pas de casque, certes ses talents semblait suffisant fasse aux Flavistes, mais Mattlock était encore assez intelligent pour remarquer quelqu’un de caché, et d’aussi voyant. ***


dit :
Tu vas continuer longtemps à te battre sans protection ? Non pas que je mette en doute tes capacités à te cacher, mais quand même, ça fait un peu léger un pull, un pantalon et une capuche… met au moins ton casque
.

Pas de ma faute si Rougerose ne répond pas, je sais qu’il n’est pas loin de la porte Nord, mais faudrait il encore qu’il ait le message.

dit :
Et ce n’est pas encore le cas, son Mou n’arrive pas encore à l’interpeller assez pour lui donner notre message.


Eh bien continuons comme cela alors.

dit :
Mais tu risque de te faire toucher et blessé gravement.


La prochaine fois, je sortirais couvert !

dit :
Si il y en a une …


 
Thosen Noril

Le Dhiwara 26 Otalir 1508 à 14h53

 
Mattlock dévala la pente, traversa la route et rejoignit sur l'autre versant les Flavistes embusqués.
Considérant la manœuvre une dizaine de secondes, Thosen courut à sa rencontre. Il était trop fatigué pour tenter un mouvement de contournement pour l'instant, il se positionna donc sur la route, sans trop se soucier de sa protection.
Ce n'était pas vraiment une situation confortable, proche à toucher le rassemblement de créatures; les pieds sur les pavés alors que Mattlock profitait du moindre rocher, du moindre couvert; pour l'instant seul au corps à corps avec un mousquet.

Les flavistes comptaient bien le lui faire comprendre.
Ce ne fut pas une grande réussite.

Chacune de leurs tentatives se solda par un échec, et l'unique parmi les cinq qui réussit à le toucher ne lui arracha qu'un petit cri de surprise et d'étonnement. Une blessure... pouvait-on vraiment appeler cela une blessure ? Hormis une ridicule coupure son équipement avait encaissé l'intégralité de l'impact.

Il répondit avec un sourire mauvais.
Et avec une rapidité surprenante leva son arme, visa la tête du renégat. Peur, réflexe, le guerrier se baissa. En vain, anticipant son recul l'arme bougea avec lui tandis la balle quittait le mousquet. Le projectile parcouru en une seconde la distance les séparant et frappa Mattlock en pleine poitrine.
En plein cœur ? D'ici impossible d'en être sur, une chose était certaine, la blessure était profonde.
Deux projectiles supplémentaires suivirent cette voie, et se dispersèrent dans le torse du tchaë.
Thosen esquiva un carreau et hurla.


Cela n'a rien d'amusant Mattlock !

Alastor dit :
On ne dirait pas...


Deux autres flavistes apparurent et le chargèrent aussitôt.
En vain.

Deux bon petits coups de crosse les renvoyèrent à leurs positions.


Alastor dit :
Rien d'amusant ?


Peut être.
Sortir son corps de sa gangue citadine, quitter l'enveloppe diplomatique pour celle du guerrier, ne plus avoir à retenir sa langue, sentir son organisme réagir avec efficacité pour accomplir son but ultime, le préserver.

Rafraichissant.

Il se sentait immortel.
Le vent frais d'Oriandre après l'été doux à Lerth y était pour quelque chose.

Il tira une fois encore.
Puis respirant un grand coup, il hurla de nouveau presque rieur.


Enfin peut être que si !

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