Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Vers Motabe

Suite de l’enlèvement d’Eirine Hausen
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Sujet lancé par Arda Oria
Le 05-10-1508 à 21h15
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Posté par Arda Oria,
Le 19-10-1508 à 10h48
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Arda Oria

Le Dhiwara 5 Otalir 1508 à 21h15

 
*** Les préparatifs était fin près pour un départ vers Motabé, la route de Farnya à Oriandre avait déjà coutée une vie à Soleyä, qui se vanterais sans doutez plus tard au chat d’avoir elle aussi plusieurs vie.

Arda était parti dans la nuit afin de ne pas emmener Soleyä et de ne pas risquer sa vie, la mission ne consistait qu’à aller observer mais la récente recrudescence des aberrations ne lui permettait pas de lui faire prendre plus de risque.

Il avait pris de quoi observer à longue distance, et de quoi parer les coups au crane pour ne pas finir assomé, mais plus encore il comptait sur ses compétences de camouflage pour survivre. C’est la première fois qu’il ne cherchait pas à aller dans une cité, mais bien s’aventurer à l’extérieur.

Une fois à la porte Ouest de la ville, il rabat sa capuche sur la tête, il porte des vêtements blancs, parfait pour se camoufler dans la neige des montagnes.

Il commence alors sa marche vers Motabe en prenant la route qui bifurque devant ce que la confrérie appelle Fundec, et par seul vers les montagnes enneigée du nord. Il se remémore les propos de Adrian Stase sur la chaleur désertique à Arameth, et ce dit peut être que pour une fois il aimerais bien lui donner raison, sauf si une jeune et jolie Tchaê venait lui proposer de le réchauffer tout de suite et maintenant. ***


*** Eh bien, te voilà plein de courage, on dirait que la perte de Soleyä t’a fait réfléchir à deux fois avant de la laisser sans protection, en même temps qu’elle idée de laisser une femme seule sur les routes, il faut vraiment avoir un cœur tout petit pour cela, on dirait que courir des jupons à droite à gauche te fait oublier de protéger ceux que tu as déjà vu. ***


C’est pour cela que j’ai préféré la laisser seule à Oriandre, au moins là bas elle est en sécurité, puis je suis sur qu’elle y trouvera de quoi s’occuper. Elle n’est pas du genre à rester s’ennuyer quelque part.

*** Il était sur la route depuis environs une douzaine d’heure, et la fatigue commençait à le gagner, il commença à monter à flanc de montagne pour chercher un abri pour la nuit tombante, et il trouva un rocher en aplomb sous lequel il se glissa, il fallait être Tchaë pour pouvoir y rester, et il remercia la vie de lui avoir accordé cette chance.

C’est alors qu’il entendit un gris lugubre venant de loin, avec son troisième œil, merveille de la technologie Tchaë, il pouvais apercevoir la chose, mais cela lui pris plus de temps qu’il ne le pensais, au début il ne voyait rien qu’un intense brouillard, mais ce qui attira son attention c’est sa petitesse et sa vivacité, c’est alors qu’il compris qu’une légende vivante se tenait devant lui, et il remercia encore sa chance de ne pas lui avoir fait allumer de feu.

Il passa la nuit emmitouflé dans sa cape, après avoir regardé dix bonne minutes la chose glisser plutôt que marcher, avant de disparaître sous la frondaison des arbres. Il avait soupiré comme si la tension avait chuté avec sa disparition, avait grignoté un bout de pain sec ayant eu l’appétit coupé, et avait sombré dans le sommeil sans prononcer un mot de plus. ***


 
Arda Oria

Le Luang 6 Otalir 1508 à 21h09

 
*** Motabe se dessinais à l’horizon, après un long jour de marche, aucunes aberrations de la trempe du Vortex ne s’étaient dessinées dans le paysage. Etant arrivé assez tôt à l’orée du village, Arda s’était aventuré jusqu’à la plage au nord ouest de Motabe, la où un Jolakar semblait élever ces petits, cette créature volante aux dents aussi grande d’un Tchaë faisait froid dans le dos.

Il s’arrêta un instant, il avait fait une erreur en trajet et avait pris le temps de regarder l’horrible natif, cela lui avait couté une attaque surprise d’un Noosphage.

Le Noosphage est un prédateur terrible passé maître dans l'art de se camoufler.
Natif de Syfaria, non corrompu par les effluves, il ressemble à un énorme Varan dont la peau est un véritable kaléidoscope, d'une perfection telle qu'il peut se fondre dans son environnement sans être vu.

De fait, quel que soit le talent du scruteur qui cherche à le voir, on ne peut vraiment l'observer qu'à son trépas, lorsque ses écailles de caméléon parfait cessent de tromper le regard d'autrui...

Et qu’elle ne fût pas sa surprise de voir la bête disparaître derrière soit craignant maintenant à tous moment une attaque en traître. Blessé légèrement il retourna vers Motabe.

Toutefois ce qui vint après fut peut être pire encore, une voix mielleuse se fit entendre, un pas lourd et glissant, puis une griffe tomba droit sur le jeune Tchaë qui esquiva de justesse avant de reprendre sa course effrénée.

Il s’arrêta à l’aplomb d’une falaise essoufflé, ne pouvant plus courir regardant le Jytryan le chercher, et ne voyant toujours pas le Noosphage.

Il voulait se reposé, mais il ne fermerait pas l’œil de la nuit, si les aberrations n’avait pas pris en cible sa tête, il aurait sans doute été dans un état moins enviable, et il remercia la chance d’avoir acheté un casque tout neuf, qui venait de subir son baptême du feu, et qui allait avoir besoin d’un bon coup de marteau. ***


Nous rentrerons vite à Motabe.

dit :
Oui, y’a intérêt, qu’elle idée de ne pas s’y être arrêter tout de suite, je n’ai jamais vu autant d’aberrations, et de si grosses. J’ai bien envi de faire disparaître ce stress au plus vite, je n’en peu plus, et toi, ça va ? Si jamais tu veux parler je suis là !


J’y penserais.


 
Arda Oria

Le Matal 7 Otalir 1508 à 11h34

 
Enfin nous voilà de nouveau à Motabe, mais toujours aucune trace de lieu où pourrait se trouver Mattlock, nous ferions mieux d’aller en ville, si il s’est installé dans la région, il devrait venir y faire des achats pour se nourrir, à moins qu’il ait un don pour trouver de la nourriture en plein montagne, à l’insu des aberrations.

dit :
Le pire n’est sans doute pas passé, autant d’aberration, je ne crois pas en avoir jamais croisés tant de si grosse, ça fait froid dans le dos, on pourrait penser qu’elles se rassemblent pour attaquer la Fraternité …


Je ne crains rien pour Oriandre, mais ce village isolé m’inquièterait plus, même si il n’est qu’à deux jours de Oriandre.

dit :
Nous devrions nous concentrer sur la recherche de Mademoiselle Eirine, même si je viens de recevoir un message télépathique d’un certain Silgur, nous indiquant que quelques choses d’autre que des aberrations sévit dans la région de Motabé.


Nous n’avons pas le temps de nous soucier de cela, plus vite nous aurons sortit la jeune femme de cette région, moins l’inquiétude nous gagnera.

*** Ils arrivèrent alors enfin aux portes de Motabé, de grandes palissade en bois, à peine entrouverte pour laisser passer quelques paysans, mineur, et voyageur, si une charrette passait elle s’ouvrait en grand, juste assez de temps pour la laisser passer avant de la refermer.

Arda entra alors dans la ville, un milicien l’interpella. ***




Milicien a dit :
Eh jeune homme ! Tu m’as l’air blessé ! Viens par ici un instant !


*** Il interpela sa fille. ***


Milicien a dit :
Eh Miline, viens donc ici, on a besoin de soin.


*** Il se retourna vers le garçon. ***


Milicien a dit :
Eh bien, qu’est ce qui t’es tombé dessus mon garçon ! Une bande de chiroptère en rogne ? Un Gambol ? Ha ha ha, il t’a pas raté.


*** Arda souriait, il ne préféra pas inquiéter la population locale en lui citant toutes les aberrations pire qu’un Gambol qu’il avait croisés, et la mention d’un Noosphage, d’un Vortex, et de plusieurs Jytryan dans le coin aurait jeté un froid sans doute inutile. ***


J’ai voulu jouer à l’intrépide Tchaë en quête de gloire ! Qu’en pensée vous m’sieur ?!

*** L’homme n’eut même pas le temps d’articuler un rire que sa fille intervint. ***




Miline a dit :
Eh bien c’est stupide comme comportement ! C’est à se demandez comment les parents de cet enfant peuvent le laisser aller à de pareil idiotie !

Et l’âge ne change rien de toute façon ! C’est stupide un point c’est tout. Aller viens ici.


*** Elle tira Arda par l’oreille à l’intérieur de la maison, celui-ci se garda bien de dire à la jeune femme d’une vingtaine d’année qui devait avoir le même âge, car de toute façon elle avait raison, et comme il avait mentit, il préféra ne pas dévoiler la raison de sa venu à Motabé. Et remercia la vie de lui avoir donné une apparence de gamin. ***


Miline a dit :
Assied toi là ! Et ne bouge pas !


*** A peine toucha-t-elle une blessure légère que … ***


Aie !

Miline a dit :
Eh ça veux devenir un héros et un homme alors que ça hurle au moindre bobo !

La région de Motabé n’est pas sur en ce moment, pourquoi ne pas avoir été avec la bulle noire ! J’ai entendu par un passant au village qui faisait un grand nettoyage des routes.


*** Arda joua son rôle et fit la moue. ***


Parce que je voulais la gloire pur moi tout seul. Puis je ne doit pas être le seul ! Il y a bien du y avoir d’autre gens de la ville dans le coin récemment non ?

*** Il cherchait maintenant à savoir si Mattlock et ses hommes venait bien se réapprovisionner à Motabé. ***


 
Narrateur

Le Matal 7 Otalir 1508 à 21h30

 
*** La jeune femelle Tchaë eut l'air surpris de la question posée par Arda, elle fit une petite moue expressive : ***

Des gens de la ville...! Ben non, tu es le premier à être arrivé...On a envoyé quelqu'un à Oriandre pour chercher du secours par rapport au survivant du convoi.....Tu es là pour ça non ?

*** Ses jolis yeux s'agrandirent encore alors qu'elle réalisait qu'Arda ne semblait rien savoir des évènements survenus quelques jours auparavant. ***

Tu n'es pas au courant ? Le seul survivant du convoi en provenance d'Arameth qui a été pillé plus loin sur la piste montagneuse qui mène à Motabé...Il a été ramené par Börs, un habitant d'ici, et il est soigné à l'auberge.

 
Arda Oria

Le Merakih 8 Otalir 1508 à 11h09

 
*** Le jeune Tchaë ne répondit pas tout de suite, la nouvelle lui était nouvelle et il analysait la situation calmement. ***


°°°Au vu des nombreuses aberrations hors des murs il était fort probable qu’une caravane ait pu attirée celles-ci, et l’attaque aurait très bien pu leur être fatale car ce qui traîne dehors ces temps-ci n’est pas le bas de l’échelle des ennemis des poussiéreux.

La encore, cela pourrais tout aussi bien être Mattlock et ses hommes puisqu’ils n’ont pas l’air de venir à Motabé pour se réapprovisionner, mais Oriandre étant à quatre jours aller et retour ils font peut être l’allé retour.

Quoiqu’il en soit si c’est Mattlock, cela veux dire qu’il fait plus que dans l’enlèvement, si ce sont des aberrations, c’est tout aussi problématique, et ce n’est pas de mon ressort. Et avec la recrudescence des Jytryans dans la région … je préfère ne pas penser à cette possibilité.

Il faudrait que je parle à cet homme, mais sans éveiller de soupçon. Continuons à jouer les gamins, reste caché Erstin.°°°


Quoi ! Une vraie de vraie attaque de convois ! Il faut que je voie ce survivant ! A l’auberge ?! J’irai une fois soigné ! Vous en savez plus sur cette histoire ?

*** Arda fit le sourire le plus infantile dont il soit capable, faisant transparaître la joie la plus gamine qu’il puisse faire. ***


 
Narrateur

Le Merakih 8 Otalir 1508 à 21h23

 
*** La jeune Tchaë était ravie de se trouver en présence de quelqu'un qui n'était pas au courant de l'histoire.

Elle prit un air de conspiratrice, comme si elle s'apprêtait à révéler un secret à la portée phénoménale, mais malheureusement pour Arda et malgré sa bonne volonté la demoiselle ne semblait savoir que ce qu'elle avait bien pu entendre ici et là...
***

Hé bien il y a quelques jours, Börs un gars du village a ramené avec lui un Tchaë blessé et inconscient.

Celui-ci est resté inanimé deux jours entiers...

Lorsqu'il est revenu à lui, il a raconté qu'il faisait partie d'un convoi qui venait de la cité d'Arameth. Et que ce convoi a fait l'objet d'une attaque pas une bande de Flavistes...Ils ont tout volé et tué tout le monde apparemment.
*** Puis, Miline parut réfléchir.... ***

Mais au fait, si tu n'es venu pour ça....que viens-tu faire à Motabé alors ?

 
Arda Oria

Le Merakih 8 Otalir 1508 à 22h03

 
*** Arda pris le temps de réfléchir un instant, il voulait bien que des aberrations attaques les convois, qu’ils tuent des gens, qu’ils les mangent eux et leurs provisions, ainsi que leurs animaux domestiques, mais de là à piller et voler des ressources bien inutiles pour eux … cela dépassait l’entendement, il y avait un hic, un détail manquant dans l’histoire de la jeune fille. Ou sinon ces flavistes étaient une race organisée, avec tout un système sociale.

Mais le plus important, Arda n’avait jamais vu de flaviste de sa vie … et il n’avait pas le choix, il fallait qu’il demande. Mais avant il fallait répondre à la question bien embêtante de la jeune demoiselle, sa curiosité était tout à son honneur, et il regrettait d’avoir à mentir pour ne pas éveiller les soupçons de sa présence ici. ***


La bulle noire à organisé une chasse, et je voulais ramener une grosse proie pour les impressionner. Mais je suis tombé sur bien trop gros pour moi !

Au fait


C’est quoi un flaviste ?… enfin je sais que c’est une aberration mais ça ressemble à quoi ? C’est une race organisée ?

*** Il aurait bien posé d’autres questions, mais c’était une jeune fille, il ne voulait pas paraître agressif en l’harcelant d’interrogation dont elle ne savait sans doute rien. La jeune fille sera un bandage et il laissa sortir un hoquet de douleur.

Pour l’instant cela n’avait rien à voir avec son affaire, mais c’était tout de même son travail, des informations, toujours plus d’informations. Malheureusement, il en manquait déjà cruellement. Le pire et le meilleur serait que l’enlèvement et cette affaire soit liée, toutefois la compagnie d’aberration pour la pauvre Eirine devait être des plus désagréable.

Il ajouta une dernière question. ***


Ils étaient particuliers ces flavistes ?

 
Narrateur

Le Merakih 8 Otalir 1508 à 22h54

 
*** Miline changea de couleur lorsque la Voix du Clephte lui demanda ce qu'était un Flaviste...Ses pommettes rougirent d'une façon prononcée. ***

Heu...en fait je ne sais pas ce que c'est !!

*** Elle minauda tout en essayant de s'en sortir dignement mais elle admit bien vite qu'elle n'en savait pas plus. ***

Enfin...je sais que ce sont des créatures dangereuses mais....je n'en ai jamais vues. C'est le Tchaë du convoi qui a dit que les agresseurs étaient des Flavistes et qu'ils semblaient bien armés et organisés.

*** La jeune Tchaë fit ensuite une mine désolée pour signifier à Arda que c'était là tout ce qu'elle pouvait dire sur le sujet. ***


 
Arda Oria

Le Julung 9 Otalir 1508 à 13h22

 
*** Au moins c’était franc, il va falloir interroger le survivant sur les événements, la jeune fille n’ayant pas l’air de croire que Mattlock venait au village, de plus il déléguait sans doute cette tâche, pour peu qu’il n’est pas un complice parmi les habitants du village, cela ne servirais à rien d’en demander plus à la jeune demoiselle.

Une fois ses plaies soignées, il se leva, et fit ce qu’il adorait faire depuis qu’il était môme, il se leva promptement, donna un baiser sur la joue de Miline, et fuyait rapidement vers l’auberge, tout en restant polie. ***


Merci pour les soins mademoiselle !

*** En d’autre circonstance, il lui aurait fait la cours, mais il avait déjà beaucoup à faire, et il n’avait pas ce loisir là. Il se dirigea vers le milicien, et l’interpela. ***


Eh m’sieur ! Votre fille à fait des miracles !

On a discuté un peu, pourriez vous me dire à quoi ressemble des flavistes, ou à qui je pourrais demander ?

*** Il s’arrêta un moment, puis posa une dernière question. ***


Et par hasard, un membre ou ex-membre de la bulle noire ne viendrait pas de temps à autre au village ? Si c’est possible j’aurais des conseils à lui demander.

*** Il jouait toujours le jeu du petit Tchaë en quête de gloire, mais au font de lui il savait à quel point il était stupide de s’attaquer seul aux aberrations. ***


 
Narrateur

Le Julung 9 Otalir 1508 à 22h28

 
*** Le Milicien gratta sa barbe fournie ***

Hmm...oui je crois que j'en ai déjà vus mais seulement de loin.

C'est humanoïde avec des bras et des jambes, plutôt grand, mais je pourrais pas en donner une description plus complète. Il aurait fallu que je sois beaucoup plus proche, et là....non merci.

Sinon, j'ai pas souvenir du passage récent d'un membre de la Bulle Noire. Ni même de plusieurs...

Z'êtes venu pour le blessé ?


 
Arda Oria

Le Vayang 10 Otalir 1508 à 10h45

 
*** L’information venait petit à petit, le fait que les flavistes soient humanoïdes ne signifiait pas encore que c’était une race organisée, mais le mot même d’humanoïde permettait le doute. ***


Je ne suis pas venu pour lui ! Mais je vais aller le voir ! Je suis curieux, et en savoir plus me permettrait de prendre moins de risque la prochaine fois que je sortirais du village ou de la ville !

J’y vais de ce pas ! Merci pour l’information !


*** Il commença à se diriger vers l’auberge d’un pas plein d’entrain, son sac plein d’une arbalète et d’un casque se balançant à ses côtés, et ses bottes s’enfonçant dans la terre humide du village.

Une fois arrivé à celle-ci il entra, il avait un peu faim mais sa curiosité lui permettrait d’attendre encore un peu avant de manger, il regarda la pièce cherchant à y voir une quelconque animation, une fois ces détails noté il se dirigea vers le comptoir pour y trouver l’aubergiste.

Il attendit un instant que l’homme finisse de servir ses clients et qu’il s’intéresse à lui, lorsqu’il arriva vers Arda et lui demanda sa commande, la Voix du Clephte pris la parole, d’un air détaché. ***


J’aimerais rencontrer le Tchaë de la Confrérie des Six qui s’est fait attaqué il y a peu.

 
Narrateur

Le Vayang 10 Otalir 1508 à 22h13

 
*** Il n'y avait guère d'animation dans la taverne de l'auberge et le taulier affairé à mettre de l'ordre derrière son comptoir n'eut pas vraiment l'air surpris de l'arrivée d'Arda. ***

Ha vous venez d'Oriandre pour rencontrer Tulius ?!

Z'avez fait bon voyage ? Parce qu'en ce moment qu'est-ce qu'il peut y avoir comme bestioles là dehors ! La Bulle Noire compte faire quelque chose ? Parce que sinon à ce rythme là, on ne pourra bientôt plus sortir du bourg...


*** Posant un verre de lui sur le comptoir, il sortit une chopine de vin sec et en versa une bonne rasade. ***
Tenez, celui-là est pour moi...santé !

Pour voir Tulius c'est simple, il est dans la première chambre située sur la gauche à l'étage....Il va mieux, mais c'est un miraculé. Avec les blessures qu'il avait...Moi personnellement je ne donnais pas cher de sa peau.

Mais maintenant ça va....Vous pouvez monter.


 
Arda Oria

Le Sukra 11 Otalir 1508 à 10h57

 
°°°Des fois je me demandais si en marquant citadin sur mon front cela aurait été moins clair, de toute façon je voulais voir cette homme, mais de là à faire partie de la bulle noire … il faudrait faire avec, je ferais savoir en temps voulu que non, mais cela m’éviterais bien des questions sans aucun doute.°°°

*** Arda bu une gorgée de vin, amer, et pas à son goût, il se retint de grimacer, mais au moins c’était offert, il bu une seconde gorgée avant de répondre. Mais il hésitait à lui avouer que la bulle noire n’avait pas prévue de s’occuper de cette région, et qu’elle n’en aurait pas le temps avant un bon moment, car au vu des créatures qu’il avait vu, il fallait au moins un bon régiment de la bulle.

Il tenta de faire passer la chose. ***


La bulle noir s’occupe pour l’instant de libérer Jgalyll et Verkit, une fois les routes entre Farnya et Oriandre plus sure, ils viendront surement ici.

Et honnêtement, vous avez bien du courage de sortir par ces temps là, la fraternité devrait être fier de vous, et surtout ces individualistes de symbiosés, imbu de leur nouveau pouvoir …

A croire que cela leur fait oublier d’où ils viennent.


*** Il se détacha du comptoir. ***


Merci pour le verre.

°°°Après tout il y a plus de jolies filles non-symbiosés, que de symbiosés, alors pourquoi je les ignorerais …°°°

*** Il monta alors à l’étage, regarda la porte de gauche, frappa trois fois puis entra, refermant la porte derrière lui. ***


Salutations.

*** Arda observa l’homme. ***


 
Narrateur

Le Sukra 11 Otalir 1508 à 22h24

 
*** La chambre était propre et il semblait évident que tout avait été fait pour que le blessé se sente le mieux possible afin de se rétablir de la meilleur des façons.

Une veille Tchaë se tenait au chevet du marchand.

Elle salua poliment Arda et, ayant compris qu'il venait pour en apprendre plus sur cette histoire de pillage, dit simplement avant de sortir de la pièce : ***

Le voici tiré d'affaire désormais, mais il a encore besoin de repos alors veillez à ne pas rester trop longtemps tout de même...

*** Une fois la porte fermée, Arda se retrouva seul avec le Tchaë blessé. Celui-ci était étendu sur un grand lit et semblait avoir été totalement piétiné par un Maraudeur du dernier soupir...

Il esquissa un léger sourire en guise de salut car il semblait bien incapable de pouvoir esquisser le moindre geste. Il était couvert de bandages et son visage était encore tuméfié. Il était carrément difficile de pouvoir discerner ses traits correctement.

Une carafe d'eau et de nombreuses fioles et onguents se trouvaient sur une table de chevet à côté du lit.

Deux chaises et une grande armoire complétaient le décor, ainsi qu'un fauteuil rembourré de bonne qualité resté au bord du lit et que la vieille femme avait quitté quelques instants plus tôt.
***


 
Arda Oria

Le Dhiwara 12 Otalir 1508 à 10h49

 
*** Le Tchaë s’écarta de l’entrée pour laisser passer la Tchaë d’âge avancé, et attendit que la porte se referme pour aller se mettre debout à côté du lit. En regardant l’état du membre de la confrérie, il se dit qu’il avait beaucoup de chance de ne pas avoir fini dans cet état, à moins qu’il devait ce fait à ses talents, ce qui revenait au même, puisqu’il considérait la chance comme partie intégrante du talent d’un Tchaë. ***


Les temps sont difficiles, je le crains … Je vais essayer de faire court. J’aurais besoin d’information sur ce qu’il s’est passé, mes questions vont être assez précises. Donc, à moins de vous sentir enclin à discuter, j’aimerais me concentrer sur ces questions.

Je vais vous résumer ce que je sais, cela vous aidera à ne me dire que ce qui me manque.

Je sais que votre caravane venait chercher du charbon pour la ville d’Arameth, et que vous et vos confrères avez été attaqués par une bande de flavistes. Et que c’est un Tchaë du nom e Börs qui vous à trouvé et ramené ici au bord de la mort.

J’ai entendu dire aussi que votre caravane à été pillée, jusqu’au moindre sou.


*** Arda s’arrêta un instant le temps de donner au Tchaë le temps d’assimiler. ***


Plusieurs interrogations se posent.

Les flavistes sont ils une race organisée qui à besoin de nos monnaie et ressources ?

N’y avait il rien de bizarre, d’étrange chez ou avec ces flavistes ? Car je ne comprends pas à quoi les ressources servent aux aberrations.

Et une dernière question. N’avez-vous pas vu une bande de Tchaë belliqueux en venant ici ? Accompagnés d’une demoiselle.


 
Narrateur

Le Dhiwara 12 Otalir 1508 à 12h15

 
*** Le blessé hocha doucement la tête plusieurs fois pour signifier qu'il comprenait les questions d'Arda. Puis il répondit : ***

Ce que vous savez pour l'instant est exact.

J'ai déjà entendu dire que les Flavistes sont des êtres capables d'une vie sociale mais je ne suis pas un spécialiste...

Je ne crois pas qu'ils aient pillé la caravane pour leur propre besoin...je ne pense pas qu'ils aient des besoins identiques aux nôtres.

Je ne pourrais pas vous dire s'ils avaient quelque chose d'étrange ou pas car c'est la première fois que j'en voyais d'aussi près, et surtout plusieurs en même temps.

La seule chose étrange dans cette affaire et qu'ils obéissaient à un être de poussière, un Tchaë comme vous et moi. Ce doit être pour lui qu'ils ont effectué ce pillage.

Pourriez-vous me verser un peu d'eau s'ils vous plait ?


 
Arda Oria

Le Dhiwara 12 Otalir 1508 à 21h15

 
*** Arda versa de l’eau dans un verre et le tendis au Tchaë, cela était pire, bien pire qu’il le pensais, il espérait pour la jeune Hausen que le Tchaë aux flavistes et Mattlock était deux personnes différentes, toutefois, il n’avait qu’une solution pour le savoir, aller vérifier. ***


C’est une forte désagréable nouvelle …

*** Arda semblait calme, mais un flot incessant de pensée traversait son esprit, et pas de plus joyeuses, cela allait être problématique, très problématique, un Jytryan à forte de poussiéreux, où alors autre chose… ***


Je vous remercie pour votre temps, il est temps pour moi de reprendre la route, je vais aller vérifier moi-même cette piste. Après une bonne soirée de repos.

Quand à vous récupérez bien, si vous êtes en forme et que vous souhaitez retourner à Arameth, n’hésitez pas à demander au village d’envoyer un pli à Oriandre.


*** Arda salua de la main le blessé, et sortit de la pièce avant de rejoindre l’aubergiste. ***


Il vous reste une chambre de libre ?

 
Narrateur

Le Dhiwara 12 Otalir 1508 à 22h29

 
*** L'aubergiste avait terminé d'astiquer son comptoir et il contemplait d'un air las l'extérieur par l'une des fenêtres du bâtiment. Il eut une mine plutôt réjoui lorsqu'il entendit la Voix du Clephte lui signifier qu'il souhaitait louer une chambre. ***

Oh oui, je ne manque pas de chambres libres....par les temps qui courent, on ne peut pas dire que les voyageurs se pressent du côté de Motabé !

Et l'ébruitement d'une affaire comme celle qui vient de se dérouler ne risque pas d'améliorer les choses n'est-ce pas ? M'enfin....nous verrons bien.

Vous souhaitez quelque chose pour le dîner ? Car j'ai là un délicieux ragout qui mitonne depuis des heures...


*** L'aubergiste indiqua du pouce par dessus son épaule l'entrée des cuisines d'où s'échappait effectivement une délicieuse odeur. ***



 
Arda Oria

Le Dhiwara 12 Otalir 1508 à 23h22

 
Je suis preneur, j’ai une de ces faims, je n’ai pas pris un bon repas depuis mon départ de Oriandre il y a trois jours, bon j’ai trainé un peu il est vrai, j’aurais pu le faire en une journée en me pressant, mais avec toutes ces aberrations, j’ai préféré être prudent.

Mais je vais retourner dehors dès demain, j’aurais profité de Motabe juste le temps de me faire soigner dirait on …

*** Il ajouta quelques secondes ensuite. ***


Et d’un bon repas à l’auberge.

*** Une fois la pitance servit, Arda dégusta avec lenteur, la moindre bouché et la moindre cuillère de ragoût, demain il faudrait de nouveau affronter le froid, et les aberrations…

Il aurait bien aimé un peu de compagnie féminine ce soir, il regarda dans l’auberge, mais les jeunes filles du village étaient sans doute bien au chaud chez elle maintenant, à moins d’une serveuse.

Il finit alors son plat et monta se coucher laissant la porte claquer sans la fermer à clef, et tombant dans son lit encore habillé, effondré de sommeil. ***


 
Arda Oria

Le Luang 13 Otalir 1508 à 21h25

 
*** Le réveil se fit en douceur, au premier bruit dans l’auberge, Arda se réveilla, il jeta un œil par la fenêtre pour y voir le premier soleil monter gracieusement dans l’aurore. Il se leva d’un bond, fit quelques étirements, et descendit dans la salle commune pour y prendre un petit déjeuné rapide, puisque l’aubergiste n’avait eu le temps de préparer quoique ce soit.

Après avoir avalé son petit déjeuné, et acheté des provisions et une loutre d’eau à l’aubergiste, il se dirigea vers les portes de la ville qui venait d’ouvrir et de laisser passer les premiers mineurs.

Il salua le Milicien étonné de le voir sortir si tôt et s’engager vers l’endroit où avait eu lieu l’incident. Il prit donc la route vers l’Ouest, jusqu’au contrefort des Mont Sales, une bonne route, toutefois, cette fois-ci il ne trainerait pas et forcerait la marche.

La route était moins parsemée d’aberration que celle menant à la plage des Jolakars et Arda accueillit la chose de manière égal, vu vers ce quoi il se dirigeait, c’était le minimum qu’il n’y eut rien d’autre avant d'aussi dangereux.

Il s’arrêta lorsqu’il atteignit ce qui semblait être la fin des contreforts, où le début dans son sens de venue, et quitta la route se camouflant, commençant à chercher un abri car il commencerait sa recherche et son observation des environs au lendemain. Cela prendrait du temps, et il avait forcé la marche une journée entière bientôt. ***


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