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Le Vayang 10 Otalir 1508 à 11h24
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| L’opération de nettoyage de la route entre Oriandre et Farnya avait commencé quelques jours auparavant pour le groupe partant de la capitale. Un bon chemin avait déjà été parcouru, et quelques créatures avaient été éliminées, sans pertes du côté des symbiosés. Tout semblait destiné à bien se dérouler… Pour l’instant !
Le blessé convalescent restait à ‘abris, derrière la première ligne de fantassins. Portant son arbalète sur l’épaule, il se bornait à décrocher des traits sur des cibles sans importance, comme un arbre, où un rocher, lorsqu’il en voyait. Des cibles qui n’avaient pas de fantassin à proximité qu’il aurait risqué de toucher quand son bras pliait au dernier instant, devenant douloureux d’être trop raidit pour maintenir l’arme.
Pendant les combats, il restait dans le rang, mais ne décrochait pas de traits. Pour l’heure, il s’en sortait plutôt bien de son point de vue. Il n’y avait que deux créatures qui avaient percé le premier rang et étaient parvenus aveuglement à porter des coups jusqu’à sa hauteur, et il n’avait pas eu à en souffrir beaucoup. Les aléas du combat. Aucun de ceux qui s’étaient enfoncé dans le rang n’en était sorti en vie. Les soldats, trouvait-il, faisaient bien leur travail.
Pour sa part, il était heureux comme un vieux chat près du poêle. Assigné à la seconde ligne comme il l’était, il n’avait pas à prendre de risques. La nécessité de débusquer les créatures aux alentours de la rue rendait la marche plutôt lente, ce qui était parfait pour ses muscles brûlés plus habitués à un rythme soutenu. Il retrouvait des forces, ne risquait pas la mort, et s’exerçait comme devant une cible. La vie rêvée d’un soldat, pour lui !
Cette mission, et tout particulièrement son rôle dans celle-ci, était tout à fait ce qui lui convenait !
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Le Vayang 10 Otalir 1508 à 17h23
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| Kroniade de Feu : éliminée.
Dardalion s'avança pour voir s'il pouvait récupérer quelques flèches. Ce n'est pas qu'il commençait à en manquer, mais vu l'ampleur de la tache et son estimation de la durée de la mission, mieux valait prévoir à l'avance.
Comme il s'y attendait un peu, il ne restait de ses flèches que quelques petits bouts de bois calcinés, inutilisables.
Rien non plus de récupérable sur les restes de la créature, tant pis.
Il porta son regard sur le Flaviste Colossal, à la limite de son champ de vision, trop loin pour faire une bonne cible, trop près pour ne pas s'en inquiéter.
Volontairement, l'archer décida de reporter à plus tard l'affrontement, c'était le premier adversaire vraiment coriace depuis le début de la mission, mieux valait être totalement frai pour commencer l'affrontement, et ce n'était pas son cas, peut-être dans une heure, deux ? Il ne le savait pas mais n'était pas pressé.
Depuis qu'il avait quitté Farnya, quelques semaines plus tôt, il cherchait à modifier sa façon d'attaquer un adversaire qui ne le voyait pas, d'en profiter pour faire plus de dégâts.
Pour le moment, ses tentatives s'étaient révélées infructueuses, mais il avançait à grand pas, il arriverait surement à mettre au point une technique d'ici quelques attaques, surement pendant le combat contre ce Flaviste, resterait ensuite à améliorer ça ; le temps s'en chargera, enfin, il faudrait déjà survivre ....
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Le Sukra 11 Otalir 1508 à 00h12
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| Prenant exemple sur l'adresse et l'efficacité à l'arc de son lieutenant, et sur l'indéniable courage d'Emernel parti en corps en corps avec le Flaviste Colossal, Toufic déclencha lui aussi son attaque.
D'abord, se camoufler pour que le tir soit plus efficace et que le Flaviste ne sache d'où viennent les coups et panique, puis tirer depuis un endroit élevé en prenant bien son temps pour viser.
Et ce fût un demi échec ou un demi succès. Pour le camouflage c'était râpé, par malchance le Flaviste le répéra tout de même. Par contre, le tir fût assez réussi. Une flèche se planta dans le ventre du Flaviste. Le sang coula, le Flaviste hurla. Il contre-attaqua aussitôt. Par chance, Toufic réussit à esquiver la riposte.
La flèche suivante fit encore plus de dégât, laissant le Flaviste hébété et sans réaction.
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.
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Le Sukra 11 Otalir 1508 à 15h11
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| Un tydale caravanier et en piteux état passa devant eux. Faisait-il partie de la caravane de la Confrérie des Six attendu par les géologues à Oriandre ? En tous cas, vu son état, celà ne présageait pas des bonnes nouvelles. C'était un miracle qu'il ait pu arriver jusqu'à nous. Je lui souhaitais bon voyage jusqu'à Oriandre, la route était désormais sûre derrière nos pas.
Et l'attaque sur le Flaviste Colossal se poursuivit. Je réussis à nouveau à le blesser, mais il m'envoyea en retour deux coups fortement appuyés, que je sentis passer. Mille millions de mille Gambols, quelle force, il avait !
Mon armure et moi-même venions d'en prendre pour notre grade. J'en admirais d'autant plus le courage d'Emernel qui l'avait affronté en corps à corps.
Par Shamgre, il allait falloir trouver quelqu'un qui puisse me réparer mon armure, sinon j'allais finir la mission sans la moindre protection. Et puis, un bon soigneur ne serait pas de trop !
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.
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Le Sukra 11 Otalir 1508 à 21h13
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| Resté en seconde ligne, et attentif au combat qui se déroulait contre le flaviste, l’artilleur au masque préféra, une fois de plus, ne pas décrocher de carreaux en direction de la cible. Un fantassin était au corps à corps contre le terrible adversaire, et il ne voulait pas risquer de le toucher. Son supérieur lui dictait de faire attention, et c’était un conseil qu’il était tout à fait disposé à écouter. Quand bien même ne l’aurait-il pas été, un ordre était un ordre.
Pourtant, tantôt, la situation changea. Envoyant bouler le grand noir d’un coup violent, la montagne de muscles se rua vers le groupe, le faisant éclater sous la charge. Ses mutilations et sa chair brûlée rendaient le soldat encore peu vif, et il ne pu éviter cet assaut. Ce qui le consola fut que d’autres plus en forme que lui n’obtinrent pas plus de succès à la tâche.
Se réceptionnant lourdement, et sentant ses os craquer sous le choc, le brûlé trouva la volonté plus que la force de se relever assez rapidement, et réajustant son masque pour en mettre les trous face à ses yeux, il prit rapidement connaissance de la nouvelle situation, encochant un carreau à son arme. La prudence désormais n’était plus de mise. Dans la situation, le groupe éclaté ne présentait plus de cohésion, et chacun faisait une cible facile, ainsi isolé. Nombreux de surcroit était les blessés plus sérieux que lui. Cette fois, les vies de frères étaient en danger.
La créature allait entamer une nouvelle charge. Vers qui, il ne le savait pas. Peut-être lui, peut-être un autre, tout ce qui apparaissait comme évidant était que, qui que soit, le soldat qui serait la prochaine cible allait avoir bien du mal.
Manque de chance, ce fut pour sa pomme. Voyant la bête foncer sur lui, il leva son arbalète, et décrocha un carreau. En pure perte, le trait passa à un bon mètre du flaviste, qui ayant vu venir la coup avait fait un pas de côté. Le coup heurta la tchaë dans les côtes, et il en sentit plusieurs se briser sous le choc. Ce ne fut que lorsqu’il heurta violement le sol pour la seconde fois qu’il réalisa que son adversaire l’avait projeté dans les airs.
Il resta un instant sur le sol, avant de se relever, pour se glisser derrière un rocher. Il sembla que le coup l’avait laissé pour mort aux yeux de son adversaire, qui s’intéressait à présent aux autres membres du groupe. Une chance pour lui. Il s’accorda un moment pour trouver son souffle de façon moins douloureuse pour ses côtes.
De sa cachette, il jeta un regard vers le combat qui se poursuivait.
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Le Dhiwara 12 Otalir 1508 à 12h37
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| Le Flaviste avait chargé une nouvelle fois, et les dégâts qu'il faisait à chaque fois étaient énormes. Sa force était prodigieuse. Six membres de la Bulle Noire, dont cinq très expérimentés (Toufic ne se compta pas parmi les vétérans du combat) l'avaient assaisonné sans relâche à coup de hache, d'épée, de bardiche, de balles de fusil, de flèches, et le Flaviste était toujours là, menaçant comme jamais.
Allaient-ils enfin en arriver à bout ?
Toufic avait enchainé tir sur tir. Le Flaviste avait pu en éviter certains, mais beaucoup avait fait mouche. Plusieures blessures avaient été conséquentes, mais le Flaviste était toujours debout, toujours aussi agressif. Et ses coups étaient terrifiants, Toufic ne réussissait pas toujours à les éviter, tant ils étaient rapides et efficaces. Le dernier en date aggrava encore son état.
Son armure de cuir bien abimée, ses blessures multiples le laissaient dans un état tel qu'il dut se reculer dans les montagnes pour se mettre un peu à l'abri. Sinon au prochain coup du Flaviste qui atteindrait le sergent, celui-ci irait visiter un pilier de poussière.
Et pour l'instant ce n'était pas ce qu'il avait prévu dans son programme d'excursion.
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.
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Le Julung 16 Otalir 1508 à 19h20
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| Dardalion n'était pas encore remis de ses blessures face au Flaviste qu'un Noosphage commençait à le harceler. Au début, les attaque de l'espèce de caméléon étaient espacées, Dardalion ne le voyait pas et ne souhaitait pas vraiment engagé le combat.
Il changea vite d'avis lorsque les attaques se resserrèrent, il était gravement blessé et n'arrivait pas à récupérer.
Calmement, il utilisa tous ses dons d'observation, utilisant la vue, certes, mais aussi l'ouïe.
Il aperçut furtivement des cailloux glisser sur le sentier, pourtant personne ne s'y trouvait. Dans la doute, il tira une flèche ... flèche qui resta suspendu dans les air, très vite rejointe par une seconde.
JE CROIS QUE J'AI TROUVÉ LE NOOSPHAGE ...
Lyriel dit :Moi je dirais plutôt que c'est lui qui t'a trouvé ...
<< Question de point de vue ... >>
Maintenant que la bête était marqué et que ses compagnons de route se rapprochaient, Dardalion se retira discrètement pour récupérer, la bête ne devrait plus l'embêter avant qu'il ne soit remis.
Il se promit de mettre tout en œuvre pour guérir vite, il avait un compte à régler avec ce noosphage, et il comptait bien lui offrir quelques cadeau de son cru. | |
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Le Sukra 18 Otalir 1508 à 11h27
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| L'artilleur se remit debout après la défaite du Flaviste, croyant à demi à sa mort après les dégâts qu'il avait infligé, tenta assez vainement de prendre part à la traque du Noosophage. Assez inutilement, d'ailleurs, comme pour beaucoup à ce qu'il ressortit des rapports de chasse.
La troupe s'était dispersée pour tenter de trouver le caméléon, et de temps en temps, l'un d'entre eux le voyait, recentrant le recherche. Il lui arriva quelque fois de le trouver, mais il ne le voyait que si proche que son arbalète ne lui était d'aucune utilité, la créature étant presque déjà sur lui. Car elle ne se décidait à sortir de ses cachettes que pour attaquer, chose qu'elle ne faisait d'ailleurs pas avec grand enthousiasme.
Arrivés aux alentours du village, avec un peu de retard, un grognement attira son attention. Quelque chose s'était glissé derrière la troupe, et s'approchait de son supérieur. Il cligna des yeux pour s'assurer qu'il ne rêvait pas, avant de donner l'alerte.
Un loup malfaisant approche du Commandant Stennar !
Il empoigna son arme, se tenant prêt, mais n'avança pas sur la créature. Laisser passer l'infanterie devant était une question de bon sens.
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