Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

Guet à l'interieur du Pilier de Poussière

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Sujet lancé par Bail Lihkeux
Le 18-10-1508 à 12h36
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Posté par Baër'lupis,
Le 27-12-1508 à 17h44
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Marcolien

Le Dhiwara 9 Nohanur 1508 à 14h02

 
Le jeune géologue eut besoin de quelques minutes pour reprendre ses esprits. Son bras retrouvait lentement sa motricité, mais il était encore comme engourdi.

Oui, ce pilier se protège. Je ne sais s'il a une conscience, mais il sait se défendre. Mais cela signifie que Sieur Flymeur n'était pas une menace pour lui puisqu'il l'a laissé agir ! Nous découvrons chaque jour de nouvelles pièces à ce puzzle, mais le mystère ne s'éclaircit pas pour autant.

Après de longues secondes de réflexion, il parvint à la même conclusion que le doyen.

Oui, nous pourrions tenter de communiquer avec lui. Mais il vaut mieux que je vous laisse parler, je crains qu'il n'ait désormais une mauvaise opinion de moi.

 
Aerodiüs

Le Dhiwara 9 Nohanur 1508 à 14h59

 
Aerodiüs acquiesça, un mi-sourire pendu aux lèvres. Il s'approcha de l'endroit que Marcolien avait tenté de frapper. Il effleura le pilier du bout des doigts, parcourant les fines ciselures qui quelques instants plus tôt s'étaient mises à briller. Puis il plaqua sa main contre la roche et ferma les yeux.
Aerodiüs se concentra du mieux qu'il put, cherchant une présence, pas celle d'une symbiosé, pas celle de Flymeur, mais plutôt celle du pilier lui-même. Il ne savait pas à quoi s'attendre. Peut-être cette vibration évoquée par Flymeur ? Mais il ne l'avait pas ressentie alors, pourquoi la ressentirait-il aujourd'hui.
Il tenta de projeter sa pensée et tout son être à l'intérieur de la pierre, via la main qu'il y avait plaqué.


Ô pilier, toi qui nous a mené ici, éclaire-nous aujourd'hui sur ce qu'il arrive.


 
Bail Lihkeux

Le Luang 10 Nohanur 1508 à 16h04

 
*** Depuis qu'Aerodiüs et Marcolien s'étaient éloignés en direction du Pilier, Bail n'avait pas bougé de son poste de surveillance, observant la créature dans toute son immobile activité. Le froid commençait maintenant à se faire sérieusement sentir et le fantassin ne cessait de frissonner. D'autant qu'il avait laissé dans le Pilier tout ce qui aurait pu lui servir pour se protéger. Afin de ne pas mourir de froid, le petit tchaë se mit à faire quelques mouvements de gymnastiques qui, dans la roideur ambiante, avait tout des gesticulations désarticulées d'un pantin gelé. Expirant de l'air qui s'élevait dans le ciel assombri telles des volutes de fumée.

Vite lassé par ces mouvements, et le corps surtout ankylosé, Bail réadopta très vite l'immobilité qui paraissait être la mode, si ce n'est la norme, au milieu de cette plaine. Alternant entre l'Ombre et le ciel que cette dernière fixait sans discontinuer, sans savoir vraiment à quoi s'attendre dans les deux cas. Plongé dans une nouvelle routine, son esprit navigua très vite vers les mêmes pensées qui l'avaient animé lors de sa discussion avec le Doyen. Ce dernier avait été très clair. Pas de nouvelles initiatives sans le tenir au courant. Avis, ou conseil très recommandé, auquel Bail était bien décidé à se conformer, le simple souvenir de ce qu'il avait fait quelques instants plutôt suffisant à lui glacer le sang.

Mais le fantassin ne pouvait s'empêcher de songer. Songer à la nature de la créature qui lui faisait face. A cette aura qu'elle dégageait et que son refus de réagir lorsque quelqu'un approchait venait en partie contredire. Soit qu'elle se désintéressa totalement des tchaë venus la déranger soit qu'elle réserva son attention à toute autre chose. Ce qui ne l'avait toutefois pas empêché de baisser la tête et de le fixer lui, petit fantassin sans expérience, des yeux. Refusant de montrer quelque intérêt lorsqu'on essayait de lui parler mais baissant les yeux lorsqu'un élément physique était venu la heurter. L'avait-elle pris comme un geste d'agression? Et dans ce cas pourquoi n'avait-elle pas réagi en conséquence? Ou bien était-elle incapable d'entendre, d'écouter ce qui lui était dit? Mais, en revanche, tout à fait apte à ressentir ce qui lui était directement appliqué?

Toutes ces questions tournaient dans la tête du tchaë. Qui se demandait où cela pouvait bien le mener. ***


 
Aerodiüs

Le Matal 11 Nohanur 1508 à 00h33

 
A l'intérieur du pilier, était toujours en pleine méditation, la main plaqué contre la pierre. Mais il ne ressentit rien. Non pas qu'il n'arrivait pas à percevoir le pilier mais il avait plutôt la conviction qu'il n'y avait pas '"d'intelligence" en lui. Au bout, d'un moment, convaincu que le pilier n'était pas un "être conscient", il cessa son expérimentation. Revenant à la réalité de ce qui l'entourait, une sensation furtive le traversa, comme si on l'observait. Mais cela ne dura qu'un bref instant.

Rien, juste le froid de la pierre. Pourtant, j'ai comme l'impression qu'on nous surveille. Si ce n'est le pilier lui-même, alors qu'est-ce donc ?

Aerodiüs se tourna vers Marcolien qui se massait encore le bras. Il avait l'intime sensation qu'ils n'étaient pas seuls dans ce pilier.


 
Marcolien

Le Matal 11 Nohanur 1508 à 11h58

 
L'heure était venu pour le jeune géologue de faire marcher sa machine à hypothèses, c'est à dire son cerveau, capable à la fois du pire et du meilleur. Il prit la pose du tchaë en plein travail cérébral, et dit d'un ton pénétré.

Il y a forcément de la magie là-dessous, mais probablement pas de conscience... Ce pilier a un instinct de défense, tout comme un animal. Il ne réagit que lorsqu'il se sent menacé. Ou peut être que ce n'est pas lui qui réagit. Peut-être que quelqu'un ou quelque chose surveille les piliers de l'intérieur.

dit :
Tiens, une autre idée complètement farfelue.Ca faisait longtemps...


Tais toi, je viens d'avoir une idée géniale ! Nous savons que la salle est close, qu'il n'y a aucun passage visible. Mais est ce que quelqu'un a déjà escaladé un pilier ? Peut-être qu'il y a d'autres salles plus haut !

 
Aerodiüs

Le Matal 11 Nohanur 1508 à 15h44

 
Escalader ?!

Agrek dit :
Escalader?!


Le mou et le symbiosé réagirent de concert. L'idée du doyen en train de gravir les parois du pilier, lisses comme les fesses d'un nouveau né, leur traversa l'esprit et ne les convainquit guère.
Pourtant Aerodiüs devait l'admettre, tout comme le temps, l'espace n'était pas aisé à jaugé dans le pilier. L'édifice était si grand qu'il était difficile de savoir si le plafond de la nef atteignait le sommet du pilier. Des salles au-dessus, pourquoi pas ? Mais il avait du mal à s'imaginer comment les atteindre, quand bien même elles existeraient. De plus, comment y accéder ? Il ne se rappelait pas avoir jamais vu aucun accès en hauteur de l'extérieur du pilier. Aussi, il répondit avec une perplexité palpable.


Je ne suis pas sûr que cela soit bien prudent. Mais j'avoue ne pas savoir s'il y a ou non d'autres pièces dans le pilier. Quoi qu'il en soit, avant de grimper, il faudrait pouvoir viser un but. Or, je n'ai pas remarqué de fenêtre ou quoi que ce soit de l'extérieur.


 
Marcolien

Le Matal 11 Nohanur 1508 à 16h57

 
C'est exact, mais les ouvertures peuvent être trop hautes pour qu'on les voie. Ou alors des trompe l'oeil nous les cachent, ou même des illusions magiques. Mais il est vrai qu'il nous faudrait du matériel pour cette ascension.
Nous pourrions faire des échafaudages pour nous assurer une escalade à peu près sûre, mais cela nécessiterait beaucoup de temps et de moyens. Nous pourrions aussi faire cela de manière plus artisanale, avec une simple corde, mais c'est très risqué, et nous ne sommes pas des sportifs accomplis.
Mais... peut-être qu'il existe un sort pour voler ?


dit :
Et hop, encore une idée farfelue.


 
Aerodiüs

Le Matal 11 Nohanur 1508 à 17h49

 
Agrek dit :
Il a des idées bizarres ton symbiosé Yapale. Pendant qu'il y est, il voudrait pas non plus nous envoyer voir ce qu'il y a là-haut ?


*** Comme souvent, Aerodiüs n'avait pas prêté attention aux dires de son mou. Il affichait une mine plus que perplexe face aux propositions de son jeune collègue. ***


Effectivement, je ne crois pas que nous ayons bien le temps de construire un échafaudage mais de toutes tes propositions, c'est encore celle que je préfère. Quant à un sort de lévitation ou de vol, je n'en ai jamais entendu parler. Il faudrait voir cela avec la loge de magie expérimentale...

*** Le doyen observa l'espace tout autour de lui. Pour un endroit autant chargé de mystère, la nef était désespérément vide. Il ne savait plus vraiment par où chercher. ***


Je ne sais pas s'il est vraiment nécessaire d'aller chercher d'autres pièces Marcolien. Quelque chose a du nous échapper dans cette nef. Mais quoi ?

*** Le doyen se mit alors à arpenter les allées de la grande salle, observant les murs et les colonnes toute en se grattant frénétiquement le tête. Après un moment il fini par se retourner brusquement vers Marcolien avec une mine éclairée. ***


Plutôt que de chercher à endommager le pilier à coup de marteau, nous pourrions peut-être tenter de lui donner quelque chose pour voir comment il réagit ?
Je viens de me souvenir que quand Flymeur a activé le pilier, il semblait fournir un effort intense... peut-être lui faisait-il tout simplement don de son énergie ?


*** L'octagenère se jeta presque sur la colonne la plus proche, un sourire au lèvre. ***


Je suis convaincu que sa peut marcher, ça provoquera forcément une réaction. Il suffit que je lui transmette un tout petit peu de mana et on verra...

*** Il prononça alors quelques mots d'arkan et sa main se mit à briller d'une légère lueur. Il l'approcha alors de la pierre. Le doyen semblait sur le point de tenter un transfert de mana vers le pilier... ***



 
Aerodiüs

Le Merakih 12 Nohanur 1508 à 23h40

 
*** ...le doyen plaqua sa main, emplie du mana qu'il avait pu y concentrer, contre la pierre. Le transfert de mana, à sa connaissance, ne se faisait qu'en direction d'êtres vivants. Pourtant, cette forme d'énergie particulière devait avoir un lien avec les piliers, il en avait la conviction.

Il ferma les yeux, poussant sa concentration au maximum, et prononça les dernier mots d'arkan finalisant son sort. ***



 
Marcolien

Le Julung 13 Nohanur 1508 à 11h53

 
*** Le jeune géologue préféra se cacher derrière une colonne, attendant de voir quel pouvait être le résultat de l'expérience. ***


dit :
Très courageux...


Oh, tais toi, je suis encore jamais mort et je n'ai pas envie de commencer. Il paraît que c'est une habitude détestable, un peu comme se mettre le doigt dans le nez.

 
Narrateur

Le Vayang 14 Nohanur 1508 à 20h18

 
Le Mana fusa depuis la main du doyen !
Contrairement à ce qui aurait du se passer, celui-ci ne fut pas absorbé par la pierre, mais se diffusa le long des lignes, les illuminant d'un ton mordoré, bien différent de la lueur bleutée observée au pilier d'Oriandre !

Le flot de Mana fila et s'évanouit peu à peu le long des murs, mais celui-ci ne s'arrêta pas.
Le Doyen avait la main à proprement parler collée au mur, son Mana s'échappant de lui sans qu'il ne puisse l'arrêter !
Bientôt, il n'en eut plus.
Alors seulement, les veines de sa paume lui firent mal, et éclatèrent sous l'aspiration.
Après son Mana, c'était sa vie que le pilier cherchait à absorber !

La douleur, intense et puissante, s'accompagna d'une certitude basée sur un ressenti puissant : Flymeur faisait de même pour activer les piliers.
Il leur donnait... sa vie.
Mais il le faisait différemment. Car jamais cette lueur aux accents de danger n'avait été observée.
La méthode était là. Mais il manquait quelque chose.
Un être "normal", comme le doyen, même symbiosé, ne ferait que mourir, sans fournir suffisamment d'énergie au pilier pour l'activer, car celui-ci semblait gourmand d'une quantité inimaginable de puissance !

Cela, le doyen le comprit à ses dépens.
Car après sa main, ce fut au tour des veines de son bras d'éclater en un jet carmin. Son sang, sa substance même, ses chairs, se racornissaient, étaient aspirées !
D'ici peu de temps, le tchaë n'existerait tout simplement plus, si lui et son compagnon ne réagissaient pas au plus vite.
Mais Aerodius comprit que si Marcolien le touchait, il risquait lui aussi d'entrer dans le processus, comme l'avait fait Jémori Colcook...


 
Aerodiüs

Le Vayang 14 Nohanur 1508 à 21h04

 
Aerodiüs sentit avec effroi son mana fuir sans contrôle son corps. Quand la douleur envahit subitement sa main, il comprit alors rapidement ce qu'il se passait. Prit de panique, ne pouvant retenir un hurlement de douleur, il tenta de s'éloigner de la colonne mais il se sentait comme aspiré par elle.

Agrek dit :
Faut couper le contact ! Faut le couper !!!


Aerodiüs tourna son visage vers son mou qui flottait non loin de lui. Le visage du doyen transpirait la douleur et la peur mais il sembla se reprendre quelque peu en regardant son mou.
Il faut couper... les paroles du mou résonnèrent dans son esprit. C'était probablement la seul solution s'il ne voulait pas finir aspiré par le pilier...
Le vieux tchaë se mit de nouveau à hurler :


Marcolien ! Coupe le ! Trouve de quoi trancher ce §*%! de bras.

Agrek dit :
Heu... je pensais pas forcément à ça...


Le doyen réfléchit le plus vite qu'il put. Pas d'épée en vue, le guerrier mettrait trop de temps pour arriver.
Il balaya la pièce du regard et aperçut sa pioche accrochée à son sac à dos, posé quelques mètres plus loin. Il ne réfléchit pas plus longtemps, tout ce qu'il souhaitait c'était se détacher du pilier.


PREND MA PIOCHE !

Le doyen continuait d'hurler après son acolyte. Jamais ce dernier ne l'avait vu dans un tel état. Le vieux tchaë se pencha de tout son poids en arrière, tirant de toutes ses forces sur son bras.


 
Bail Lihkeux

Le Vayang 14 Nohanur 1508 à 21h31

 
*** Pendant ce temps, loin de soupçonner le drame qui se déroulait à l'intérieur du Pilier, Bail avait fini par s'allonger sur l'herbe humide, la tête reposant sur ses mains et fixant le ciel, à l'image de cette Ombre à seulement quelques pas de lui, comme pour partager les centres d'intérêt d'un nouveau compagnon. Dont l'inactivité et l'immobilité parfaites commençaient à atténuer les effets de l'aura qu'elle dégageait.

A la farandole des hypothèses relatives à la nature de la créature avaient succédé, dans l'esprit fatigué du fantassin, des pensées beaucoup plus légères. Avaient affleuré à la surface de sa mémoire les récits anciens que lui faisait son père du ciel de Syfaria. Ces descriptions pleines des légendes partagées par le bas peuple.

Aussi, autant pour tuer le temps que pour se les remémorer, se mit-il à son tour à réciter à voix haute ce dont il se souvenait. Se disant que si l'Ombre n'avait pas réagi jusque là aux cris que lui-même et le doyen avaient lancé, elle ne le ferait pas plus en cet instant. Et il se mit à décrire d'une voix chargée de tranquillité, à mille lieux de l'agitation qui l'avait tenaillé ces derniers temps: ***


A la tombée de la nuit, quand Silith s'est enfin décidé à megagner son lit, le capmicieux aire à boulevemser ses habitudes, s'éveillent deux sœums, à la rêre heume, pour ampenter le ciel, sans jarais se cmoiser.

Les nerens les ont appelé Kvetha et Dmajl.

Du Nomd au Sud...


*** Bail traça un trait imaginaire dans le ciel pour baliser le parcours: ***


... Kvetha la pâle guide les voyageums égamés, éclaimant de sa blanche lurième les cherins adéquats et mepoussant dans l'ombme ceux qui ne doivent êtme ampentés.

Il y a aussi une histoime avec la cité des nerens... rais j'avoue ne pas r'en souvenir...

Dmajl... elle.... elle est chamgée de rauvaise augure... dégageant une lurième mougeoyante... Elle file du Sud-Est vers le Nomd-Ouest...


*** Et encore une fois le fantassin dessina le chemin suivi par la lune, pour son auditoire imaginaire ainsi que pour la créature silencieuse. ***


On dit que... le S'samkh est appamu à cause d'elle...

*** Et comme pour méditer ces derniers mots, le petit tchaë laissa un silence s'installer. ***


 
Marcolien

Le Vayang 14 Nohanur 1508 à 23h02

 
*** Au début, le jeune géologue était resté obstinément caché derrière la colonne, attendant de voir ce que donnerait l'expérience de son aîné. Mais lorsqu'il entendit Aerodiüs hurler, il risqua un oeil, et ce qu'il vit le figea de longues secondes.
Il finit néanmoins par réagir, stimulé par les cris du doyen. Mais sa réaction était désordonnée, l'affolement perturbait son cerveau. Il saisit rapidement la situation, mais ne pouvait se résoudre à trancher le bras d'un tchaë qu'il connaissait presque aussi bien que cousin Gullom. ***


Peut être qu'en donnant un grand coup avec mon sac à dos sur son bras, celui-ci se détacherait et...

dit :
Trop aléatoire !


C'est alors qu' Aerodiüs cria PREND MA PIOCHE !

*** Immédiatement, Marcolien saisit la pioche, mais hésita sur l'endroit où frapper. Un dialogue se déroula à toute vitesse avec son Mou. ***


En tapant entre ses doigts et la colonne je pourrai essayer de le détacher ?

dit :
Trop risqué !


Oui mais je ne peux pas taper le coude, je ne prnse pas y arriver en un seul coup.

dit :
Le poignet !


*** Le jeune géologue déglutit, et dirigea sa pioche au-dessus du poignet du vieillard. ***


Désolé mon frère...

*** Il prit son élan, détourna légèrement la tête et frappa de toutes ses forces. ***


 
Aerodiüs

Le Dhiwara 16 Nohanur 1508 à 12h19

 
*** Le fer de la pioche s'abattit sur le poignet du doyen et le trancha net. Le tchaë bascula et s'étala sur le sol. Il vit sa main terminer de se faire absorber par le pilier puis les lignes mordorées qui s'estompèrent peu à peu. Après quoi, il se laissa sombrer dans l'inconscience, vidé de toute énergie. ***



 
Marcolien

Le Dhiwara 16 Nohanur 1508 à 13h38

 
*** Le jeune géologue n'était pas très fier de ce qu'il avait fait, et pour tout dire il supportait difficilement la vue du sang. Mais lorsque Aerodiüs s'évanouit, il ne savait plus quoi faire. Il avait sûrement besoin de soins, mais malheureusement il ne connaissait pas de sorts. ***


dit :
Je vais contacter le mou de Bail Likheux, peut-être qu'il en connaît ? Après tout les blessures, c'est son métier.


Oui, mais il faut faire quelque quelque chose tout de suite, sinon il va se vider de son sang.

dit :
Un garrot.


Ah oui, pas bête.

*** Le jeune géologue fouilla dans son sac, et en sortit un morceau de tissu roulé en boule, l'ouvrit et rangea dans une poche les pierres précieuses qu'il contenait, puis le noua juste au dessus du coude du doyen, et serra au maximum. ***


J'espère qu'il va s'en sortir.

dit :
M'interromps pas quand je parle. Salut, t'es le mou de Bail Likheux ? On aurait besoin de ton symbiosé dans le pilier, c'est assez urgent.


 
Bail Lihkeux

Le Dhiwara 16 Nohanur 1508 à 19h23

 
dit :
Je lui transmets... Ça lui évitera de continuer à rêvasser...

***
Aussitôt dit, aussitôt fait. Alerté par Arsène que quelque chose n'allait pas à l'intérieur du Pilier, Bail sortit de sa torpeur et de son ciel étoilé pour se relever, quitter ce compagnon auquel il commençait juste à s'habituer et se précipiter vers le Pilier de poussière.

Ankylosé par la très grande fraîcheur ambiante, et toute vision à plus de cinq pas étant rendue largement aléatoire par le manque de lumière, le fantassin ne put éviter un inattendu relief de terrain et il chuta la tête la première, s'écorchant les mains et une partie de sa joue droite quand il se retrouva à terre.

Un agacé et douloureux: ***


Pam les favomis de Shargme!


*** Retentit dans la plaine, tel un coup de tonnerre. Après quoi le petit tchaë reprit son avancée et avala quatre à quatre, ou plutôt deux à deux, ses petites jambes l'empêchant de réaliser littéralement l'expression, les marches menant jusqu'à la nef.

Dans laquelle il déboucha, prêt à cracher ses poumons, le visage tacheté de sang et de terre. Pour apercevoir Marcolien, agenouillé au-dessus d'un Aerodiüs qui gisait à terre, inanimé. C'est seulement en s'approchant des deux tchaë que Bail s'aperçut que le Doyen n'avait plus de main. ***


Rais qu'est-ce qui s'est passé? Il... il vit encome?
***
L'instant "ciel étoilé" passé, les événements et la panique qu'ils charriaient pouvaient maintenant reprendre leur cour... ***


 
Marcolien

Le Dhiwara 16 Nohanur 1508 à 21h07

 
Le jeune géologue était heureux de voir qu'il n'était plus seul dans une situation aussi délicate.

Oui, mais je ne suis pas médecin, et je ne connais pas de sorts capables de le soigner. Est ce que vous pouvez faire quelque chose pour lui ?

 
Bail Lihkeux

Le Dhiwara 16 Nohanur 1508 à 23h29

 
*** Blanc comme un linge, le fantassin s'approcha pour venir s'agenouiller à son tour auprès du Doyen. Sa main droite était agitée d'un léger tremblement. Qu'il tenta de réprimer, en vain, en serrant le poing.
***

Je... je... un ga... gammot peut-êtme?...

*** Bégaya-t-il avant de lever les yeux sur le coude d'Aerodiüs et de s'apercevoir que l'initiative avait déjà été prise.
***

Je... nous... de l'alcool sum la plaie? Poum ne pas qu'elle s'infecte? Et... je... je... le doyen en a une fiole, je cmois... il r'en a donné...

*** Et Bail se mit à farfouiller dans le sac du géologue, sac qui reposait à ses côtés. Il en sortit plusieurs fioles avant de trouver ce qu'il cherchait, ce même flacon de bière de Mjert qui avait déjà servi lorsqu'il s'était évanoui dans la plaine, devant l'Ombre. ***


*** Le fantassin jeta un coup d'oeil hésitant à Marcolien.
***

Je... je n'y co... connais pas gmand chose da... je ne suis pas ré... rédecin... vo... vous devmiez appeler de l'ai... aide sum le con... consensus... c'est.... sa main... je...

*** Une brusque inspiration et Bail versa le flacon sur le moignon ensanglanté. Tout le flacon. ***


 
Aerodiüs

Le Luang 17 Nohanur 1508 à 17h51

 
Lorsque le liquide se répandit sur la plaie ensanglantée du doyen, celui-ci remua discrètement les narines. Puis il marmonna, visiblement comme en plein rêve.

Héhé... humphh, c'est ce que j'appelle une belle descente commandant Abel...humph...

Puis il continua de dormir, visiblement exténué. La bière s'était mélangée au sang poisseux de l'extrémité de son bras donnant une étrange mixture peu ragoutante.

Agrek dit :
Je suis pas médecin messieurs, mais à mon avis la bière c'est un peu trop riche en sucre et trop faible en alcool pour désinfecter quequ'chose... Berk, c'est vraiment laid. On peut pas le laisser comme ça, ça pourrait moisir avant qu'il se réveille.


Le mou du doyen s'approcha de son symbiosé puis se plaça juste devant son visage.

Agrek dit :
Je vais le réveiller moi, il saura quoi faire. Allez pépé, on se réveille.


Et sur ces mots, la petite boule vivante saisit le nez du géologue entre ses dents de toutes ses forces. L'effet ne se fit pas attendre. Le doyen se réveilla en sursaut, aperçut son mou en train de le mordre et tenta de le saisir de sa main manquante, envoyant quelques giclées sanguinolentes sur l'assistance...
C'est quand il s'aperçut qu'il ne parvenait pas à attraper Agrek qu'il prit conscience de son état et de la douleur qui l'accompagnait. Il faillit émettre un cri mais serra les dents. En quelques secondes, il se rappela de ce qu'il s'était passé et poussa un profond soupir de soulagement.


Eh bien Marcolien, je crois que je te dois une fière chandelle.

Agrek dit :
Oui, c'est un sacré coup de main qu'il t'a donné là. Mais je pense qu'il faudrait penser à te soigner correctement maintenant. Il ont essayé mais ont eu quelques hésitation sur la marche à suivre.


Aerodiüs examina son bras, la mâchoire crispée par la douleur et par la vision de la plaie.

Je comprend que ça déstabilise... je ne suis pas très doué en médecine, à vrai dire je préfère des méthodes un peu plus rapide...

Le doyen ferma un instant les yeux, semblant presque entrer en méditation. Puis, après quelques instants, il porta sa main saine au-dessus de sa plaie. Une légère lueur chaude sembla irradier depuis la main du doyen et ses compagnons purent voir la plaie se refermer et même un moignon se former à partir duquel des semblant de doigts finirent par apparaitre. Quand, au bout de quelques dizaines de secondes, sa main cessa d'émettre la lueur, la plaie avait disparu et était remplacée par une nouvelle main, totalement imberbe. Aerodiüs analysa le résultat, l'air perplexe.


Pas trop mal. J'ai l'air un peu ridicule avec une main sans le moindre petit bout de poil mais au moins, c'est une main.

Puis il porta sa toute nouvelle main au niveau de son nez et tourna vers ses deux compères avec un regard interrogateur.

Pour je sens la bière ?


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