Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

Guet à l'interieur du Pilier de Poussière

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Sujet lancé par Bail Lihkeux
Le 18-10-1508 à 12h36
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Posté par Baër'lupis,
Le 27-12-1508 à 17h44
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Marcolien

Le Luang 24 Nohanur 1508 à 18h05

 
*** Une fois encore, le jeune géologue consigna sur son carnet ce qu'avait proféré l'Ombre.
Une fois encore, la perplexité se lisait sur son visage. ***


Si je comprend bien, l'Antique, c'est à dire Sieur Flymeur, est sur le point de mourir... En même temps, vu la gourmandise des Piliers, il est étonnant qu'il ne soit pas déjà mort. Nous savons déjà qu'il n'est pas un tchaë ordinaire, mais est-ce vraiment un tchaë ?
Le fait qu'un vieux tchaë, symbiosé depuis peu, sache autant de choses dans un domaine inexploré, et possède autant de pouvoirs, c'est très suspect.


 
Aerodiüs

Le Luang 24 Nohanur 1508 à 23h55

 
Aerodiüs fronça les sourcils. Il semblait en pleine réflexion. Il réfléchit à haute voix.

Si, comme je le suppose, Flymeur a été en quelque sorte possédé par la créature d'entre les consensus, cela expliquerait certaines choses mais pas sa faculté à voyager entre les consensus justement...

Le doyen se prit la tête entre les main. Il resta ainsi un instant, donnant l'impression qu'il allait s'effondrer de fatigue puis finit par par poser son regard fiévreux sur ses compagnons.

Vous devez avoir raison fantassin, nous n'avançons que trop lentement. Mais on ne comprend véritablement un puzzle que quand on dispose de toutes les pièces. Peut-être ce dialogue ne mènera-t-il nulle part mais je ne crois pas que nous puissions faire autrement. Et puis, bluffer cette ombre ? Quand bien même vous n'auriez pas évoquer l'éventualité devant elle, qu'est ce que cela aurait changé si nous avions été dans le faux. Si l'Antique les connait, je suppose qu'elles-même connaissent l'Antique.

L'Antique va vers la fin... Flymeur allait-il mourir ? Contrairement à ce qu'avait dit Marcolien, Aerodiüs ne pensait pas que Flymeur était l'Antique mais seulement son "véhicule". La fin était-elle la mort ?
Nous sommes la fin... Cette parole était-elle anodine ? Ni plus ni moins que les autres certainement. La poussière est la lumière... la poussière du soir...
Plutôt que tenter de bluffer l'ombre, le doyen prit le risque de suivre son jeu.

La poussière est-elle destinée à finir dans l'ombre ? Si l'Antique se dirige vers la fin, qu'adviendra-t-il de vous ? Comment peut-on suivre le flot, comment ne pas le briser ? Est-ce à la poussière de colmater les failles.

Le front du vieux tchaë perlait de transpiration tandis qu'il s'arcboutait en direction de l'ombre, comme s'il s'apprêtait à lui sauter dessus. Quiconque ne l'aurait parfaitement connu aurait pu croire qu'il savait ce qu'il faisait. Pourtant qui pouvait se vanter de parfaitement connaitre le doyen ?


 
Narrateur

Le Matal 25 Nohanur 1508 à 22h47

 
L'Ombre répondit d'une voix assourdie, presque atone.
"La fin est la fin.
Tout. Rien.
L'Antique se dirige vers la fin, et aucun commencement n'en sortira.
Dans l'ombre naissent les ombres.
Mais dans la lumière, seule l'ombre subsiste.
La poussière doit être là. La poussière est là.
Le temps est la clef d'une porte que tu ne veux pas ouvrir, âme torturée."


 
Bail Lihkeux

Le Matal 25 Nohanur 1508 à 23h25

 
*** Les mains serrées contre son corps pour se protéger d'un froid à chaque seconde plus cuisant, les yeux naviguant entre l'Ombre et le Doyen, Bail ne put que secouer la tête, découragé. Tout ce qui se disait devant lui lui passait largement au-dessus du crâne. D'où commençait d'ailleurs à monter une migraine lancinante.

Le fantassin frissonna avant d'esquisser un pas vite avorté et de retourner à l'immobilité contagieuse de l'Ombre, fatigué, épuisé par les journées passées et la tension afférente. Lâchant un quasi inaudible:
***

Je n'y compmends mien...

*** Pour finalement se réfugier à nouveau dans le silence, lever les yeux vers le Pilier et attendre. Attendre que des tâches plus à sa portée finissent par se présenter. ***



 
Marcolien

Le Merakih 26 Nohanur 1508 à 10h44

 
*** Comme il en avait pris l'habitude, le jeune géologue nota sur son carnet ce que l'Ombre dit.
Encore une fois il allait marmonner lorsque soeur Baer'lüpis fit son apparition.
Il la salua avec le respect qu'un disciple a pour son maître, et lorsqu'elle leur proposa son aide il répondit : ***


Bonjour ma soeur, nous sommes confrontés à des énigmes qui dépassent mes capacités. Vous nous serez surement d'une grande aide.

*** Il en profita pour lui donner quelques anneaux qu'elle avait commandés. ***


 
Surok

Le Merakih 26 Nohanur 1508 à 12h00

 
Citation :
Le temps est la clef d'une porte que tu ne veux pas ouvrir, âme torturée."

cela me fait irrésistiblement penser aux paroles Harko à sa sortie du carrousel, lorsqu il dit:"Voici l’Antre du Temps… de tous les Temps… l’Antre des Temps éternels.
Derrière cette porte, il y a l’Eternité. "
Et si l'Antique dont parle ce truc était Harko?


hrp: je ne sais pas si ces infos sont exploitables en RP, est-ce des légendes connues ???

 
Aerodiüs

Le Merakih 26 Nohanur 1508 à 18h58

 
Harko ? Le doyen l'aurait plutôt pensé mort depuis longtemps. Mais après tout pourquoi pas ? C'était une hypothèse aussi plausible qu'une autre. En tout cas, la comparaison du pilier avec le Carrousel des légendes semblait pertinente.
Aerodiüs, en tant normal, aurait fait part de sa pensée à Surok et tenté de confronter ses idées mais seules les paroles de l'ombre l'obnubilaient. La fièvre commençait à gagner le doyen et il ne détournait plus son regard de l'ombre. Ses paroles semblaient de plus en plus emplies de passion... ou bien de folie.


Si cette porte ouvre sur la fin, alors je ne souhaite effectivement pas l'ouvrir.

Le doyen semblait s'agiter de plus en plus. Il se leva comme pour se jeter sur l'ombre et lui cria :

Nous ne serons pas des ombres ! Pas sans réagir. Dites-nous comment stopper l'Antique !!

Et tandis qu'il criait ses mots en s'approchant de l'ombre, le vieux tchaë trébucha sur une pierre et s'étala de tout son long non loin des pieds de la créature. Puis il resta étendu là, immobile.


 
Narrateur

Le Merakih 26 Nohanur 1508 à 23h32

 
Avant que quiconque puisse réagir, l'Ombre se pencha vers le doyen, avec une grâce certaine pour une créature de cette stature.
Il fit un pas de côté, et mit à genou à terre, observant le tchaë.
Puis il s'exprima d'une voix plus claire qu'auparavant.
L'Antique ne peut être stoppé, âme torturée.
L'Antique est le dernier de son peuple.
Il a la puissance d'un monde.
Mais l'Antique peut être ralenti.
Ses actes peuvent être stoppés.

Le colosse tourna sa tête emplie de pointes, de crocs et de dangers vers le fantassin Likheux.
L'Âme torturée connait la poussière dévoilée.
Il doit la ramener vers la stabilité.
Ceci ne soignera pas le mal qui est fait. Mais cela empêchera que le mal n'empire.

Tu peux l'emmener. Mais pour cela, il faudra souffrir...


 
Bail Lihkeux

Le Julung 27 Nohanur 1508 à 01h13

 
*** Tout parut se dérouler au ralenti. Le Doyen, qu'un tchaë peu respectueux aurait qualifié comme étant au bord de l'apoplexie, s'étala la tête la première sur l'herbe humide, presque aux pieds de l'Ombre, si tant est qu'on puisse qualifier de pieds ces deux monstrueux appendices. Et avant qu'aucun des tchaë présents n'ait eu le temps d'esquisser le moindre mouvement pour aller l'aider, la créature s'agenouilla. Le ciel se serait mis à pleuvoir les gigots de sa maman que Bail n'aurait pas été plus surpris qu'en cet instant. Plus heureux certainement, et plus alléché, mais pas plus surpris.

Si l'Ombre ne chuchota pas au creux de l'oreille du malheureux Doyen, elle s'exprima toutefois d'une voix moins glaçante. Suffisamment encore pour faire se dresser les cheveux sur les têtes mais pas assez pour les blanchir en plus. Ce qui était un progrès indéniable.

Puis, étrangement, ce fut comme si le brouillard se dissipait. Comme si les yeux de l'Ombre, venus tout droit du cauchemar que pourrait faire une créature elle-même issue d'un cauchemar, par la grâce d'un court éclair de lucidité, avaient tiré le fantassin de l'état de confusion dans lequel il se trouvait. Comme si c'était brièvement créé un canal entre les deux êtres, canal par lequel l'Ombre avait transmis ses instructions au fantassin. Bien évidemment, cet éclair de lucidité n'était rien d'autre que la peur intense que ressentit Bail en regardant l'Ombre le fixer. Hormis ce sentiment qu'une mission venait de lui être confiée, il continua à patauger dans la même semoule qu'avant.

Lorsque le temps reprit son cour normal, le fantassin fut à deux doigts de rejoindre le Doyen à terre, ses jambes flageolantes manquant de se dérober. Bail réussit pourtant à donner le change et il fut le premier à se mettre en mouvement pour rejoindre Aerodiüs. Qui n'avait toujours pas bougé. Le fantassin, sans quitter l'Ombre des yeux, un mouvement pouvait en entraîner un autre et mieux valait être sur ses gardes, posa une main tremblante sur l'épaule du vieillard et le secoua en l'appelant:
***

Doyen! Fmème Aemodiüs! Fmème Doyen!

*** Tandis qu'en lui même se mirent à résonner les derniers mots de l'Ombre.

Il faudra souffrir... Il faudra souffrir...

Le tchaë,tout en continuant à secouer l'épaule du Doyen, frissonna. ***


 
Aerodiüs

Le Julung 27 Nohanur 1508 à 17h21

 
*** L'herbe fraiche, épaisse, soutenait son visage comme un doux matelas s'adaptant à chacune de ses formes. Étrangement, il se sentait bien allongé là, à demi-inconscient.
Aerodiüs sentit l'extraordinaire créature se mouvoir et l'entendit parler mais ne comprit pas bien ses paroles. Pas endormi, pas éveillé, il était ailleurs, comme en transe. Il ne se souvenait pas s'être senti dans un tel état auparavant. Même l'alcool ou l'herbe de mauvaise qualité qu'il avait pour habitude de fumer ne lui avaient jamais fait cet effet.
Quand Lihkeux vint pour le secouer, il eut conscience que quelqu'un le touchait mais fut incapable de réagir. La fatigue était trop grande, il avait lutter trop longtemps... un peu de repos, juste quelques instants, avant de souffrir à nouveau la lumière. ***



 
Bail Lihkeux

Le Vayang 28 Nohanur 1508 à 00h26

 
*** Les traits du Doyen respiraient l'épuisement dans son dénuement le plus total. Constatant que le vieux tchaë ne revenait pas à lui, Bail se tourna vers ses deux autres compagnons. ***


Je... je cmois qu'il est épuisé... tous ces événerents... nous... il...


*** Un coup d'oeil vers la créature pour se remémorer ses mots passés et s'assurer qu'elle n'avait pas effectué de nouveaux mouvements et: ***


L'Ombme... elle a dit de l'enrrener... de...

*** Nouvelle interruption du fantassin, le temps qu'il chasse de son esprit l'écho persistant de la promesse finale de l'Ombre, après quoi il enchaîna: ***


Il y a tmop d'omb... de questions... j'ignome ce... et...

***
Le Doyen n'était pas le seul chez qui la fatigue se faisait sentir. Si le petit tchaë n'avait pas rejoint son vénérable compagnon dans les vapes doucereuses dans lesquelles il était plongé, elle le faisait tout de même bafouiller et lui donnait l'impression d'évoluer dans un brouillard.

Finalement, Bail se tourna vers l'Ombre. La fixa un temps avant de se décider à lui adresser ses premiers mots depuis le "Bonsoim" initial. D'une voix où s'entremêlaient fatigue, indécision et crainte. ***


Vous... je... Est-ce dans le Pilier que nous devons errener le Doyen? Est-ce qu'il doit essayer d'y mépamer ce que l'Antique y a fait? Est-ce cela la souffmance dont vous pamlez? Celle que Fmème Aemodiüs a expémirenté plus tôt?

*** Les questions lui étaient venues au fur et à mesure, comme si des hypothèses informulées jusque là et qui flottaient à la lisière de son esprit avaient profité de cet instant pour jaillir à la lumière. ***


 
Surok

Le Vayang 28 Nohanur 1508 à 11h06

 
*** Le doyen épuisé s'était effondré devant l'ombre... Surok pensa que le moment était mal choisi pour craquer, mais il comprenait que la tension nerveuse accumulé par le doyen devait réclamer son du a un moment ou un autre... En désespoir de cause, Surok lança successivement deux sortilèges pour tenter de sortir le doyen de son etat de fatigue extrême... Les effluves de manas firent vibrer l'air, Maintenant le doyen était sous "Endurance" et "corps d'acier"... Cela allait-il changer quelque chose?
***


 
Marcolien

Le Vayang 28 Nohanur 1508 à 14h32

 
*** Le jeune géologue avait écouté avec une certaine incompréhension ce qui s'était dit autour de lui.
Mais ce qu'il voyait, c'était que frère Aerodiüs n'était pas dans son état normal. Rien d'étonnant après ce qu'il avait subi dans le Pilier, mais l'instinct lui disait que les paroles de l'Ombre, le qualificatif d'âme torturée donné à son collègue n'étaient pas de bon augure.
Dès que Surok eut achevé ses sorts, Marcolien passa son bras sous son aîné. ***


Venez m'aider à le porter, il faut le ramener sur sa couche. Je vais le veiller, et si son état ne s'améliore pas j'irai chercher un médecin dans la Cité.

 
Aerodiüs

Le Vayang 28 Nohanur 1508 à 18h28

 
*** La magie de Surok pénétra le doyen comme une agréable chaleur. Les traits du vieux tchaë se détendirent, il semblait aller mieux. Pourtant, il ne se réveilla point. Il était manifeste qu'il avait encore besoin de repos même si son état ne semblait plus préoccupant. ***



 
Narrateur

Le Vayang 28 Nohanur 1508 à 23h56

 
A la question du fantassin Likheux, l'Ombre ne répondit pas de suite.
Elle se déphasa, comme à son habitude, mais resta dans cet état, pure noirceur découpée sur le ciel obscurci...
"Entre en moi.
Vous verrez alors la réalité dans sa dureté.
Je vous emmènerai auprès de Lui, et vous devrez alors décider de votre destin, poussiéreux."


 
Surok

Le Sukra 29 Nohanur 1508 à 08h18

 
*** C'était peut-etre la phrase la plus claire prononcée par l'ombre... Surok s'avança jusqu'à toucher l'ombre... ***


 
Bail Lihkeux

Le Sukra 29 Nohanur 1508 à 11h51

 
*** Bail sentit ses cheveux se dresser à l'invitation de l'Ombre. Jamais encore cette dernière n'avait été aussi claire dans sa formulation et il n'y avait plus de place pour l'incompréhension. L'indécision par contre....

Le fantassin se tourna alors vers ses compagnons, pour que tous puissent discuter ensemble de ce qu'il y avait de mieux à faire. S'il fallait faire confiance à la créature ou rester sur ses gardes. En tout état de cause, attendre le réveil d'Aerodiüs, le plus sage d'entre eux étant donné son grand âge.

C'est à cet instant précis qu'il s'aperçut que Surok n'était plus à sa place mais avait rejoint l'Ombre et tendait le bras pour la toucher. Son coeur s'accélérant brusquement, presque douloureusement, le visage révulsé par la peur, le petit tchaë se précipita vers l'inconscient en hurlant:
***

NOOOOONNNNN!


 
Aerodiüs

Le Sukra 29 Nohanur 1508 à 13h13

 
Diantre, ce n'est donc pas possible de dormir un peu...

*** Les paroles du doyen étaient celles d'un vieil homme sortant du sommeil, visiblement contrarié qu'on l'interrompe en pleine sieste. Le cri de Bail l'avait sorti de sa torpeur et il eut juste le temps pour se redresser sur son séant et poser son regard cerné sur le fantassin qui sautait sur Surok. Dans le même temps, il vit l'ombre, déphasée, et se rappela. Il se demanda alors ce qu'il avait bien pu loupé. ***



 
Surok

Le Dhiwara 30 Nohanur 1508 à 20h22

 
*** Le cri fit tourner la tête à Surok, il ne vit pas un simple caillou et au lieu de simplement effleurer l'ombre, il perdit l'équilibre tenta de se rattraper la manche du fantassin... Peine perdu il heurta violemment l'ombre entrainant Bail dans sa chute ***


MERDEEEEEEEEEEEEE.......;


 
Aerodiüs

Le Dhiwara 30 Nohanur 1508 à 21h33

 
*** Tout se passa très vite et le doyen n'eut pas le temps de réagir. Il observa, assis dans l'herbe, la succession d'évènements et le magicien qui trébucha sur une pierre (il songea alors qu'il devait y avoir un sacré gisement de poissardite dans le coin) entrainant le fantassin dans sa chute contre l'ombre.
Il ne put que serrer les dents dans l'appréhension de ce que cette précipitation inexpliquée allait bien pouvoir engendrer et en complet accord avec ce que son mou exprima à cet instant. ***


Agrek dit :
Oh oh...



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