Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

Guet à l'interieur du Pilier de Poussière

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Sujet lancé par Bail Lihkeux
Le 18-10-1508 à 12h36
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Posté par Baër'lupis,
Le 27-12-1508 à 17h44
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Bail Lihkeux

Le Dhiwara 30 Nohanur 1508 à 21h59

 
*** Et sans qu'il ait eu la moindre volonté de le faire, entraîné par la chute de Surok, sans savoir s'il aurait la possibilité de se la reprocher par la suite ou non, Bail s'en alla choir à son tour, encore une fois, la manche la première, et heurter l'Ombre d'exaltation. Surpris, il ne poussa aucun cri et n'eut comme unique réflexe que celui de fermer les yeux.

Ce qui allait maintenant suivre ne dépendait plus de lui. ***


 
Marcolien

Le Luang 1 Dasawar 1508 à 14h20

 
*** Le jeune géologue fut autant surpris que ceux qui l'entouraient.
Obéissant à ses réflexes, il sauta au sol, dans la direction opposée à l'Ombre, les bras protégeant sa tête. ***


 
Narrateur

Le Luang 1 Dasawar 1508 à 18h38

 
L'Artiste Surok et le fantassin Likheux, à son grand désarroi et sans l'avoir désiré aucunement..., disparurent soudain dans la créature.
Plouf.
Plus rien.
Plus là.

L'Ombre, elle, resta impassible...


 
Aerodiüs

Le Luang 1 Dasawar 1508 à 18h54

 
*** Aerodiüs, toujours assis dans l'herbe juste aux pieds de l'ombre observa la scène impuissant. Puis rapidement, il se releva et prit conscience de la situation. Le temps d'une pensée, il demanda à Marcolien de lui dire ce qu'il s'était passé pendant qu'il était inconscient. ***



 
Marcolien

Le Matal 2 Dasawar 1508 à 13h09

 
*** Le jeune géologue était toujours couché, attendant une catastrophe qui ne venait pas, lorsqu'il entendit la demande du Doyen.
Perplexe, il se retourna avec précaution, leva la tête vers l'Ombre, et chercha vainement du regard Surok et Bail Lihkeux.
Puis il expliqua mentalement à frère Aerodiüs ce qu'il avait vu pendant que celui-ci était inconscient. Il en profita pour lui demander ce qu'étaient devenus les deux tchaës. ***


 
Krepion Loudmer

Le Matal 2 Dasawar 1508 à 17h26

 
*** Soudain, sans prévenir, le pilier émet une sorte de râle rauque et profond qui fait sursauter les deux tchaës. ***


Rhaaaaaghhgtgdjknkhg...kheufffkeuff...!!!

*** Rien de surnaturel, en vérité, puisqu'après seulement quelques secondes les deux géologues comprennent que ce vagissement ne provient pas exactement du pilier lui-même, mais plutôt du truc sale et un peu puant qui en sort juste après et dégringole aussitôt les marches de l'immense escalier...
Truc ? A bien y regarder, c'est un tchaë. Sale et puant, et même vieux et ratatiné -ce que le fait de dévaler les escalier n'a pas dû arranger- mais un tchaë malgré tout.
Qui se retrouve donc étalé devant eux, crachant et toussant tout ce qu'il peut...

Krepion Loudmer vient une nouvelle fois de faire un retour à la vie particulièrement exempt de panache...

Après avoir repris son souffle, le vieux marin lève des yeux hagards, ne semblant pas très bien comprendre ce qui lui arrive, cherchant sans doute à sa voir où il se trouve, à l'affut d'un quelconque point de repère...
La vue de Marcolien et Aerodiüs lui en donne presque, mais c'est surtout la haute silhouette du géant d'ombre qui semble subitement éveiller une réaction chez le vieillard, qui s'aplatit aussitôt de terreur, semblant vouloir se fondre dans l'herbe, et se met consciencieusement à trembler. ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Narrateur

Le Matal 2 Dasawar 1508 à 18h12

 
Comme un parfait contrepoint à l'arrivée du vieux dépravé, l'Ombre redevint soudain matérielle !
Puis elle reprit son rythme de déphasage précédent, le visage toujours tourné vers le ciel de Syfaria.
Nulle trace, même sanguinolente de Surok et de Bail...


 
Aerodiüs

Le Matal 2 Dasawar 1508 à 19h03

 
L'instant d'une pensée et Aerodiüs sut ce qu'il s'était passé pendant son sommeil. La dernière proposition de l'ombre, être porté auprès de Lui, qui ne pouvait être que l'Antique, et voir la réalité, saisit le doyen. C'est tout ce qu'il désirait depuis le début de cette affaire.
Prenant tout juste le temps de répondre à Marcolien, il s'élança aussitôt vers l'ombre pour y pénétrer, ne se rendant pas même compte de l'arrivée de l'argonaute. Malheureusement pour lui, au moment où il allait percuter l'ombre, celle-ci reprit sa phase matériel. Il stoppa alors net son mouvement.

Il leva alors sa tête vers la créature puis s'en écarta de quelques pas afin de pouvoir la considérer dans son ensemble. Il se sentait terriblement frustré. Comment avait-il fait pour s'endormir dans un moment aussi crucial et manquer une telle occasion ? Il espéra que son départ n'était que différé et que la proposition de l'ombre tenait toujours pour lui. Après tout, ce contretemps lui permettrait d'éviter la précipitation et de jauger le risque que présentait cette expérience. Pour cela, l'artiste et le fantassin seraient des cobayes malgré eux. Il contacta les deux tchaës par pensée pour savoir où ils se trouvaient bien qu'il pensait déjà avoir la réponse.
Après quoi, il tenta de se remémorer les dires de l'ombre tels que Marcolien les lui avaient rapporter puis décida de continuer sa conversation avec la créature.


Vous avez mené mes compagnons vers l'Antique, ombre ? Je suis désolé de m'être ainsi endormi, le pilier a été gourmand en énergie. J'aurais aimé voir cette réalité, aussi dure soit-elle.
...
Vous avez dit que la poussière dévoilée doit être ramenée vers la stabilité. Comment le peut-on ?


La voix du doyen était bien plus posée qu'avant son bref sommeil. Il semblait avoir pris un certain recul face à la situation bien que les évènements semblaient toujours provoquer en lui une certaine passion.



 
Marcolien

Le Matal 2 Dasawar 1508 à 23h16

 
*** Le jeune géologue était toujours aussi perdu, et ne parvenait pas à saisir ce qui se passait autour de lui.
Croyant cependant comprendre ce qui perturbait Aerodiüs, il fit le rapprochement avec l'une des phrases énigmatiques de l'Ombre. ***


Je sais maintenant pourquoi elle vous appelle âme torturée ! C'est parce que vos enquêtes vous apprennent à chaque fois beaucoup de choses, et malheureusement au dernier moment il y a toujours un incident qui vous empêche de vivre l'instant crucial. Comme cette perte de connaissance alors que Bail et Surok partent... quelque part... Vous êtes sûrs que vous n'avez plus de poissardite sur vous ? Parce que si c'est le cas je préfère reprendre mes échantillons, je ne verrai pas la différence avec mon état normal...

*** Marcolien se releva alors, et c'est en ôtant la poussière qui s'était collée à ses vêtements lorsqu'il avait plongé à terre qu'il remarqua le vieil argonaute. Ne sachant trop comment le rassurer, il tenta de baragouiner à son intention. ***


Ne vous inquiétez pas, elle n'est pas dangereuse tant qu'on ne la traverse pas. Quoique, quand je dis elle, je ne sais même pas si ça a un sexe, cette chose...

 
Aerodiüs

Le Merakih 3 Dasawar 1508 à 21h02

 
*** Aerodiüs écouta l'hypothèse de Marcolien. Il mit la main dans sa poche et en sortit un petit caillou gris. Il l'observa l'air perplexe, il n'avait jamais vraiment cru dans le pouvoir de cette pierre mais dans le doute... et puis il en retrouverait d'autres échantillons sans trop de difficulté. Il jeta donc le caillou d'un geste négligé par dessus son épaule tandis qu'il entendit Marcolien baragouiner quelque chose en tchaë ancien. Ce fait aurait pu attirer l'attention du doyen, tout comme le râle émis par Krepion Loudmer lorsqu'il reçu la pierre sur le haut du crâne, mais il n'en fut rien.
Quelque chose venait de se passer, quelque chose qui le troubla au plus haut point. Il venait d'avoir un contact mental de Bail Likheux. Le fantassin était à Jypska, non loin de Flymeur. Il lui dit que ce dernier était gravement blessé et dans les instants qui suivirent, le doyen put sentir la présence de Flymeur s'estomper.
Le doyen leva les yeux vers l'ombre, l'air consterné, et chercha le regard de celle-ci. Puis il murmura, presque comme pour lui même. ***


Et que va-t-il se passer maintenant... ?


 
Narrateur

Le Merakih 3 Dasawar 1508 à 22h59

 
L'Ombre baissa son regard vers le doyen.
Le temps est incertain, âme torturée.
Peut être trouveras tu le chemin.
Mais pas cette fois...
Notre temps est terminé.
La poussière doit vivre dans la lumière, l'ombre dans l'ombre...


Puis, doucement, presque tendrement, l'Ombre commença de se dissiper et disparut en quelques secondes.
Au dernier moment, mais était-ce un effet de son imagination ?, le doyen crut voir l'Ombre clignait d'un œil, comme à son attention.
Sans aucun doute un effet de la lumière diffuse des soleils de Syfaria...


 
Krepion Loudmer

Le Julung 4 Dasawar 1508 à 09h45

 
*** Krepion rouvre un oeil apeuré, puis bientôt perplexe en s'apercevant qu'Aerodius se dresse sans crainte face à l'ombre, et même lui parle comme si de rien n'était... Le fou ! N'a-t-il pas conscience du danger qu'il encoure ?!! Ah oui, elles paraissent innocentes, calmes et gentilles au premier abord, avec leur allure un peu pataude, mais sa frangine au pilier de Kryg lui a bien fait comprendre qu'on ne doit pas se fier à ce genre d'apparences !
Kryg ?!
Ah oui... Kryg... la route, la gamine, les arbres, la neige... les colosses, les gardes de ville... Les pensées du vieillard se rassemblent peu à peu, jusqu'à ce moment fatidique où l'ombre survoltée qui se dressait devant le pilier de la cité a décidé de lui faire faire son premier baptême de l'air...
Le vieux marin ouvre un deuxième oeil, profitant du fait que le géologue occupe l'attention du géant meurtrier, et regarde autour de lui avec perplexité.
Certes, il a mal partout comme s'il venait de passer au hachoir à viande, ce qui correspond bien à son dernier souvenir de la rencontre entre son petit corps fragile et le bras menaçant du truc d'ombre... Mais il n'y a plus de sapins enneigés, de tydales enragées qui grouillent, de cris, de gravats...
Au contraire, au loin il lui semble reconnaître les murailles de... Farnya ?!
Bien qu'étant plus doué en géographie maritime, le vieillard serait près à parier sa pipe que les deux cités restent relativement éloignées, même à vol de Krepion...

Ce sont des yeux finalement tous perplexes que le vieil argonaute lève vers Marcolien lorsque celui-ci s'adresse à lui... ***


« çe càïs lçuïléôeö phs, eââe ç'esô phs dhçrezeïse ôhçô uï'àç çe âh ôzhcezse phs. Uïàluïe, uïhçd je dls eââe, je çe shls même phs sl Fh h ïç sexe, qeôôe qkàse... »


*** Krepion reconnait vaguement une imitation du tchaë ancien que lui apprenait sa grand-mère, mais la ressemblance, et sa compréhension, s'arrêtent à ces quelques similitudes...

Dans le doute, Krepion opte pour une réponse prudente ne sachant pas trop ce qu'il est censé répondre : ***


Heu... ouais...

*** Puis soudain un cailloux lui percute le crâne, lui arrachant un nouveau râle de douleur, et Krepion tourne la tête vers Aerodius et l'ombre, persuadé d'assister à un nouveau massacre...
A sa grande stupeur, il voit au contraire le colosse s'estomper doucement... sans effusion de sang ni rien... juste... pfiouuut. Plus là.
Ce qui n'est pas pour lui déplaire. Krepion pousse un soupir de soulagement, et regarde Aerodius, qui vient manifestement de réaliser cet exploit, avec un étonnement et une certaine admiration non dissimulée... ***


- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Aerodiüs

Le Julung 4 Dasawar 1508 à 23h23

 
*** Le doyen resta un long moment planté au milieu de la prairie, le regard perdu dans le vague là où quelques instants plus tôt se tenait encore le colosse.
Les dernières paroles de l'ombre, comme toutes les précédentes, avaient apporté plus de questions que de réponse. Aerodiüs se sentait comme vidé, perdu. Il ne savait pas très bien ce qu'il devait faire maintenant que les ombres et Flymeur semblaient avoir quitté la surface de Syfaria.
Puis la fatigue accumulée au cours des derniers jours le rattrapa soudainement. Il se tourna vers Marcolien, le regard las, et aperçut le vieux tchaë qui se tenait près de lui dans l'herbe. Il lui sembla reconnaître l'argonaute Loudmer dont il avait plusieurs fois saisit les pensées sur le consensus. Il le salua d'un signe de tête respectueux tout en s'avançant vers les deux tchaës. Il aurait voulu leurs parler de tout ce qu'il venait de se passer mais la réalité est qu'il avait l'esprit embrouillé par les évènements. Cette sensation terrible de ne pas avoir eu de prise sur ce qu'il s'était passé et de ne pas savoir ce qu'il allait maintenant advenir le perturbait. ***


Je crois que j'ai besoin de repos... Je vais retourner aux jardins Marcolien.

*** Puis, sans un mot de plus, il se dirigea vers les portes de la cité d'un pas lent et résigné. ***



 
Marcolien

Le Vayang 5 Dasawar 1508 à 12h57

 
*** Le jeune géologue avait observé avec une certaine incompréhension la disparition de l'Ombre. Mais après tout, son apparition, ses paroles, son immobilité et la téléportation subite l'avaient habitué à autant d'irrationnel.
Il vit aussi le Doyen se diriger lentement vers Farnya. Son cas l'inquiétait. Etait-ce seulement de la fatigue qu'il éprouvait ? Il se promit de le surveiller étroitement.
Après un soupir, il se dirigea à son tour vers la cité, trottinant pour rattraper Aerodiüs. Une fois parvenu à sa hauteur, il lui tendit son bras tout en lui parlant. ***


Reposez-vous bien, je crains que nous ayons bientôt de nouvelles missions à mener. J'ai quelques idées, mais je vous en parlerai après une bonne nuit de sommeil.

 
Aerodiüs

Le Sukra 6 Dasawar 1508 à 09h29

 
Aerodiüs tourna la tête vers Marcolien et tenta d'esquisser un sourire. Les voix qui lui parvenaient ne le rassuraient guère sur l'avenir.

De nouvelles mission, certainement... Mais l'affaire Flymeur n'est pas totalement terminée. Comme l'a dit l'ombre, la poussière doit vivre dans la lumière. Seulement, la lumière sur Syfaria semble sur le point de s'éteindre...
Je dois me reposer et mettre mes idées au clair. Retrouvons-nous ici dès demain matin.


*** Le doyen continua alors son chemin vers la cité sans plus se retourner. ***



 
Krepion Loudmer

Le Sukra 6 Dasawar 1508 à 19h23

 
*** Krepion reste encore plus abasourdi lorsque le Vénérable Pourfendeur d'Ombre Colossale Aerodiüs lui adresse un léger salut indéniablement... respectueux !!
Même en se concentrant, le vieux marin ne parvient pas à retrouver, dans les lambeaux de mémoire de sa vie passée, le souvenir de la dernière fois où on lui a témoigné un semblant de respect...
Il en est scié. Heureusement, il est déjà étalé par terre, et a déjà les yeux exorbités, donc sa surprise par rapport à ce fait reste relativement inaperçue.
Il faut du coup une bonne minute au vieillard pour réaliser que le Vénérable Pourfendeur d'Ombre Colossale Aerodiüs s'en va, ainsi que son ami apprenti linguiste chevronné... le laissant planté la, seul au pied du pilier...

La hargne du vieux marin revient aussitôt au grand galop : ah, bien sûr ! C'est facile d'adresser un petit salut aimable, ça ne mange pas de pain ! Mais quand il s'agit d'aider un vieil infirme en état de choc à se relever, ou pire, à le raccompagner jusqu'en ville -voire jusqu'à une confortable auberge, mais n'en demandons pas trop- alors là, plus personne !! Il peut bien crever la gueule ouverte, le Krepion, ils s'en tapent le coquillard les deux amateurs de cailloux !!

Krepion en est à ce stade de ses revendications intérieures lorsqu'il aperçoit soudain, à quelques mètres de là... la botaniste !!!!
Ah ben ça alors !
Elle est en grande discussion avec un autre larron et ne semble avoir remarqué ni l'arrivée de Krepion, ni le départ des deux autres zigotos.

Bien que l'impression d'être constitué de hachis parmentier persiste, le vieux marin se traine -ben oui, sa canne a encore disparu- jusqu'aux pieds de Baër'lupis et tente laborieusement, en arrivant à son niveau, de se redresser et de... faire bonne figure... ***


Ahem ! Heu.. Bonjour ! Z'allez bien ?

- Elite Fraternelle Tchaë -
Qui ne risque rien... ne rate rien.

 
Baër'lupis

Le Luang 8 Dasawar 1508 à 18h18

 
La vieille avait marché en direction du Pilier avec une mine aussi sombre que le ciel extérieur. Les temps étaient mauvais, pour une honorable jardinière. Elle n'avait salué ses deux amis que d'un hochement de tête. Observant, interdite, les derniers instants de l'Ombre à Farnya, les pensées s'entrechoquaient dans sa tête. Le ciel obscur, l'incarnation de la mort. La peur qui lui déchirait les entrailles la fit s'assoir dans l'herbe, et retenir sa respiration en contemplant entre ses doigts l'incohérence suicidaire des actes de ses frères.

Mais où nous mène la folie des êtres ?

Ce n'est qu'une voix nasillarde qui la tira de son silence autiste.


Hé bien. Un moment que je ne vous avais vu trainer vos guêtres en ville, Krepion.

Bonjour, et non, je ne vais pas bien.


Un silence suivit. Elle haussa les épaules, se disant que non, le vieux ne méritait pas sa bile.

Qu'est-ce qui vous amène ici, mon cher ?

La persistance du ciel noir, au-dessus, n'était pas pour favoriser les conversations badines, mais, ça ou trépigner en pleurant ...


 
Krepion Loudmer

Le Merakih 10 Dasawar 1508 à 11h13

 
*** Le ton acerbe de la vieille tchaë surprend Krepion.
Quoi, a-t-il dit quelque chose de déplacé ? En si peu de mots, ce serait vraiment pas de bol, tout de même...
Ou bien elle a ses ragnaganas ? A son âge ?

Krepion hausse les épaules, presque en même temps que Baër'lupis, puis son ton semble finalement se radoucir.

Les ragnagna, ça doit être ça, oui... ça les rends lunatiques, c'est bien connu. ***


C'qui m'amène par ici ?
Un bras d'géant constitué des fois d'métal et des fois d'ombre, du même genre qu'celui qu'le vieux a réussi à faire disparaître.

***
Krepion désigne Aerodius dont la silhouette est encore visible au loin, se rapprochant des portes de la ville. ***


Un mode de voyage qu'je vous déconseille, c'pas très agréable, et plutôt douloureux...

*** Continue-t-il tout en s'accrochant au bras de la naturaliste pour finir de se relever, les visage tordu de quelques grimaces à l'effet plutôt comique. ***


Puis j'ai encore paumé ma canne, en plus...

*** Ajoute-il plus pour lui-même, d'un ton sincèrement contrarié ***


Et vous ma p'tite dame, qu'est-ce vous faites là ? C'pas trop un temps à s'balader dehors, avec ce froid d'canard...

- Elite Fraternelle Tchaë -
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Baër'lupis

Le Julung 11 Dasawar 1508 à 21h22

 
(HRP : j'ai tout lu, et corrigé. Le f'rai plus :p)

Ce que je fais là ? L'habituel, le quotidien. Une vieillarde qui traîne sa carcasse dans un monde fou.

Elle ajouta, entre ses lèvres.

... A croire qu'il ne veut plus d'elle ...

Autour d'elle, le vide. Quelques tchaës épars qui chuchotent, les yeux écarquillés par le spectacle qu'ils viennent de vivre, et le marin. Cher vieux Krepion.

Vous n'avez plus de canne, Krepion. Voulez-vous faire de moi votre troisième jambe ? Où souhaitez-vous vous rendre ?


Elle haussa un sourcil. Une brise fraîche lui caressa la joue. Vivante, au moins.

N'y voyez là aucune allusion, vieux pervers ! Vous savez comme moi, de toutes manières, que je serai sans doute la seule des deux vieillardes de vos rêves à vous tendre un tel bâton. Et sans doute pas celle que vous souhaiteriez.

Un sourire narquois cassa sa figure ridée. Ce n'était pas son genre, de titiller les gens comme ça. Mais bon, dans les moments les plus tragiques, elle avait appris que le rire était la seule planche de salut.


 
Krepion Loudmer

Le Dhiwara 14 Dasawar 1508 à 15h21

 
*** Allusion ? Vieux pervers ? Deux vieillardes...?
Krepion ne comprend pas bien à quoi elle elle fait justement allusion. Elle lui fait sans doute des avances...

Mais pour l'heure, le corps ankylosé par sa fraiche résurrection et le fait que sa vieille veste mitée ne le protège pour ainsi dire pas le moins du monde du froid ambiant, Krepion a certes bien envie de se réchauffer, mais d'une façon plus passive que ce qu'impliquent les sous-entendus de cette vieille lubrique.

Ceux-ci ne tombent malgré tout pas dans l'oreille d'un sourd, et le vieux marin lui adresse un sourire cajoleur, toujours appuyé sur son bras, avant de répondre : ***


Pour l'moment j'me contenterai d'une bonne chaise, un bon feu et d'une bonne pinte de n'import'quoi qui réchauffe un peu l'sang...

La plupart des tavernes d'Farnya répondent plus ou moins à ces critères, mais j'suis pas accueilli pareille dans toutes... quoi qu'avec quelqu'un d'respectable comme vous, 'vont p't'être pas oser m'mettre dehors trop vite...
En plus z'avez sur'ment d'quoi payer... général'ment ça les adoucit, ces radins d'taverniers....

Ça vous dit ?
T'façon ça vaut rien d'rester dehors par un froid pareil, hein !? L'hiver est sacrément précoce, cette année, ma p'tite dame, y'a plus d'saison !


- Elite Fraternelle Tchaë -
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