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Le Sukra 25 Otalir 1508 à 13h09
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| *** Cela en était assez. Jamais il n’avait imaginé en arriver là. Depuis sa symbiose, Syin avait toujours lutté pour faire changer les siens mais même si à son égard les mots avaient pu être hostiles, il n’avait encore jamais senti être ennemi.
Le souvenir d’Aspar revenait avec fulgurance. L’archonte avait été en fait un bon ennui. Lui qui symbolisait tout se que Syin détestait n’avait jamais prit le parti d’élever la querelle au delà de ce qu’il fallait.
Puis une image plus récente, qui pourrait paraître insignifiante, revenait elle aussi. Celle d’Anèk, le fils du maraicher. Cette personne avait préférer se « suicidé », plutôt que de continuer…
De nombreuses autres pensées ré-émerger : sa sœur, sa nourrice, Gareliv, tous ces kielnos qu’il avait croisé, Syrtaï'Nhymurtaya, Lestian, Flymeur, Sardoryanne…
Le Libertaire sombrait.
Il venait d’être la cible d’un sortilège venant d’un de ces kielnos et n’y voyait qu’un des plus grands maux.
La propension du Moi, défaut des Equilibriens, fit tourner son esprit. N’avait-il pas toujours aidé Syfaria ? Depuis qu’il avait pris les armes et avait décidé de faire entendre sa voix, il avait toujours agis pour ne servir que la Dame. Ces actions étaient innombrables et peut-être que de nombreuses vies n’auraient pas été s’il n’avait existé. Maintenant, il n’était plus qu’un corps vide en proie à la panique.
L’esprit comme le corps était meurtri.
Il se tenait là, tel un animal. Un mur le séparait d’une certaine liberté mais que ferait-il une fois celui-ci franchit ? Il ne le savait puisque l’âme complètement ravagée. ***
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Le Sukra 25 Otalir 1508 à 13h43
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| Heltaïr avait déboulé de la bibliothèque dans laquelle il vivait depuis deux jours pour causes d recherche, dès que son mou le mit au courant de la situation. La juste sur le parvis du batiment, Syin se tenant la tete entre les mains quand il n'essayait pas d'escalader le mur, hurlait et gesticulait comme un fou.
Heltaïr resta d'abord a distance prudente, le temps que son mou le mette au courant de toute la situation puis il jugea bon d'intervenir.
Voir Syin dans cet état troublait énormément Heltair. Il savait maintenant ce qui s'était passé au Libertaire et sa réaction envers Eldiran avait été immédiate. Le Libertaire ne comptait pas que des amis du fait de ses agissements et paroles, Heltair le savait bien, mais il aurait été compté parmi ces rares personnes sur qui Syin pouvait compter.
Lorsque celui ci dégainait son coutelas, Heltair recula calmement mais sans montrer de panique
"Syin je t'en prie arrête!"
C'était déjà assez compliqué comme ca , surtout avec Alciria qui continuait de rigoler, ce qui était jugé complètement incongrue pour le tydale.
Lorsque l'arme tomba, Heltair en profita pour se rapprocher et saisir le libertaire par les poignets:
"Je t'ai dit de m'écouter Syin!! TU as été victime d'un sortilège par un seul des symbiosés de l'Equilibrium, arrete de parler de complot!! Et je t'assure qu'Eldiran aura a s'expliquer de son geste!!!"
Syin n'arrêtait pas de gesticuler malgré l'emprise d'Heltair et celui ci se résolut a recevoir des coups si il le fallait pour ramener son ami dans la voie qu'il était en train de quitter***
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Le Sukra 25 Otalir 1508 à 15h25
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| *** Anty en était resté sans voix. Eldirant avait incanté dans son dos, prenant le Preux par surprise. Ses connaissances magique ne rivalisaient pas avec celles du maitre des arcanes mais il aurait pu arreter le sortilege avant que celui-ci ne fut lancé. Au lieu de cela il assistait impuissant a la résurrection de démons profondément enfouis au fond de l'ame de Syin.
Son sens du devoir lui criait de suivre Sieur Flymeur et Eldiran, tous deux se dirigeant vers le pilier de poussiere de Zarlif, mais quel monstre était-il pour délaisser un frere d'arme au moment précis ou ce dernier avait le plus besoin de lui ? La Déesse pouvait-elle se montrer a ce point cruelle ? Il était cependant trop facile de blamer le divin pour des fautes humaines... ou tydales en l'occurence.
Il ne pouvait pas venir en aide au libertaire, toute nouvelle action intenté a son encontre serait interprétée par le tydale aveuglé comme une menace. Il lui fallait les mains douces d'un soigneur, pas les paumes reches d'un guerrier. ***
Eldiran... je l'avais promis... tu sera chatié pour ca.
*** Se contenant a grand peine, le nelda prit la déchirante décision de faire passer son devoir avant tout. Il glissa une potion de sa fabrication a Heltaïr. ***
Quand les effets du sort se seront apaisés, fais-lui boire le contenu de cette fiole, par tous les moyens possibles. Cela le fera dormir quelques heures, d'ici la les choses se seront tassées... assez j'espere pour que nous puissions avoir une conversation avec le vrai Syin Lothar... pas la bete enragée qui nous fait face...
*** Pour une fois, le mou du Preux ne fit aucune remarque désobligeante, comme si la gravité de la situation touchait les symbiotes au-dela d'une compréhension physique. ***
Bon sang ! Son symbiote ! Peut-etre nous permettra-t-il d'accéder au coeur de Syin !
*** Courte pause. ***
Heltaïr, prend soin de lui comme si le sort de l'Equilibrium en dépendait, car c'est peut-etre le cas. | |
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Le Sukra 25 Otalir 1508 à 15h56
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Heltaïr regarda la petite fiole qu'il tenait au creux de sa main. Il faudrait un jour qu'il se lance dans l'alchimie car il ne connaissait pas son contenu.
Bref, il y avait plus important. Tenant toujours un poignet de Syin, il s'adressa au Preux:
"Retournez encadrer la situation la bas Kielno, je vais essayer de prendre soin de lui, faites moi confiance la dessus, mais par la Dame, faites que ce Flymeur ne fasse rien d'inquiétant!"
A peine le Preux s'en retourna, qu'Heltaïr voulut renouer le dialoque avec Syin, mais un petit projectile qu'il recut en pleine face lui fit lacher prise.
Sans même s'étonner de l'acte de Chuuuuuuuut, il recula de quelques pas, se soigna son nez qui avait cassé et s'adressa tout d'abord au Mou:
"Du calme Chuuuuuut je ne veux aucun mal a Syin. Sois assuré que je veux juste lui faire entendre raison, ne me fais pas croire que le vrai Syin est là, en face de moi!!"
Puis tiquant un sourcil
"Qu'as tu dit? Une aberration? Flymeur?"
A Syin:
"Syin, mon ami, qu'est ce que cela signifie? QU'est ce qui te fait penser cela?"
Devant le mine agressive et le coup d'oeil assassin du symbiote, il recula encore de quelques pas et s'agenouilla a meme le pavé, en position de méditation.
"Regarde, je ne ferai rien a Syin si il ne fait aucun geste inconsidéré? Peux tu lui demander de se calmer et d'arreter de se faire du mal?"
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Le Dhiwara 26 Otalir 1508 à 13h27
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| Alors que le Crépusculaire s'approcha, le Mou se téléporta devant ces yeux restant en lévitation devant lui.
Chuuuuuuuuuuuuut ! dit :Tu es comme les autres, tu n'écoutes rien.
Jamais, tu ne peux imaginer que d'autres voies sont là et te voilà à faire des choix qui n'en sont pas.
Bien sûr le Mou pouvait "attaquer" le Crépusculaire mais si ce dernier voulait vraiment agir, rien n'aurait pu l'empêcher. Les petites créatures symbiosées ne pouvait lutter et leur seul moyen de survie était la fuite.
Au sol, Syin semblait enfin se calmer. D'étranges rêves peuplaient son inconscience. D'abord ils avaient été très difficile car reflétant son enfance. Puis les visions s'étaient adoucit, lui rappelant son arrivée en Equilibrium mais très vite, occultant la notion de temps, ils laissèrent place aux luttes et aux combats. Là étaient les plus intenses des désagréments. Les divagations étaient violentes et Syin se voyait tuer sans distinction aberrations, rejetons, population et végétation. Tout cela mêlait vision, sensations et sons et Syin croyait mourir à chaque instant. Puis plus rien. Son rêve était vide. Nul source d'espoir ni même de désespoir, seulement le néant.
Tout doucement, il paraissait s'éveiller. Les yeux toujours fermées, ces lèvres semblaient s'animer.
" Le petit chien dans la prairie ne peut pas voir le farfadet. " | |
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Le Dhiwara 26 Otalir 1508 à 19h10
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| ***La petite boule de nerfs d'étant calmée, c'est de facon aisée qu'Heltaïr tractait Syin vers le temple, remarquant avec amusement les réactions diverses de la population de Zarlif***
"Ils croient probablement a un règlement de compte"pensa-t(il
Pti dur dit :Oui, et la tu traines le corps jusqu'à une fosse creusée a l'avance c'est ca?
"Tout a fait, l'assassinat parfait"
Pti dur dit :Le tout avec discrétion bien sur
"Bien sur"
"Excusez moi, laissez passer, excusez moi... merci... ah voila."
Le majestueux temple se dressait au milieu de la place. Il était orthogonal et assez semblable a celui de Syrinth. Founrnissant un dernier effort, le Crépusculaire tirant toujours Syin par les poignets, entreprit de traverser la place. A peine commenca t il que cela devint beaucoup plus facile. Comme si Syin ne pesait plus rien. Ou comme si...
Interloqué, Heltaïr regardait le doigt qu'il tenait dans la main droite, celle de Sin pendant maintenant mollement. La plaie saignait abondamment et d'apres les reflets blanchatres que l'on apercevait, c'est l'articulation du doigt qui s'était déchiré, laissant l'os a nu.
Pti dur dit :AAAAAAAAAAAhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!! mais qu'est ce que c'est??? Qu'est ce que t'as foutu??
"Et mer**, je ne pensais pas qu'il s'était blessé a ce point, il a du se faire ca quand il est retombé du mur.. "
Surmontant son dégout, Heltaïr tenait toujours le bout dans sa main.
"Bien alors heu.. Ner'hion m'a promis qu'il allait le soigner... Alors on va garder ca a tout hasard, hein! Maintenant il faut panser ca."
Prenant le Libertaire sur son dos, il parcourut rapidement les derniers mètres, soulagés de ne perdre aucun autre bout, et arriva a la porte d'entrée ou une Grise le regardait arriver avec étonnement.
"Om'shir, Assia. Je demande votre acceuil et hospitalité pour mon ami. Je crains qu'il n'ait plus toute sa tete. De plus, il vient de se faire une vilaine blessure, comme vous pouvez voir."
Tentant de reprendre un visage impassible, la Grise grimace en voyant le moignon.
"Venez, la Dame ne laisse pas ses enfants démunis. Je vous amene a l'infirmerie."
"Derynn assia"
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Le Luang 27 Otalir 1508 à 19h54
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| Sans son armure et son attirail, Syin paraissait jeune, voire même un jeune homme normal. Pourtant lorsqu'il portait arme et protection, terré dans l'ombre, il avait tout du vieux briscard. Ce contraste était flagrant chez les symbiosés, leur faculté à assimiler une grande expérience de leur environnement faisait d'eux des personnes pratiquant des arts et accumulant des savoirs bien au de là de la logique du temps.
Entre les mains des grises, il était tel un enfant. Entre sommeil et éveil, il se laissait soigner tentant de capter quelques caresses.
Il se mit alors à chanter en Tydale :
" Le petit chien est pas malin et sans le voir mord le grimoire "
Son corps était peu marqué par ces aventures et mise à part la vilaine cicatrice de son cou et maintenant son doigt manquant, il paraissait charmant. Mais les Grises étaient pieuses et connaissaient leur devoir. Panser les plaies et appliquant leur baumes sur les hématomes, elle ne se laisser distraire.
Au bout de longue minute, le Tydale ne nécessitant plus d'attention physique fut recouvert d'une fine couverture. Plusieurs Assias quittèrent la salle alors que deux autres restèrent et commencèrent à psalmodier pour les faveurs de la Dame.
Syin même s'il ne paraissait pas dans le coma, refusait pourtant à se réveiller. | |
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Le Julung 13 Nohanur 1508 à 09h30
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| *** Un silence confortable suit les paroles télépathique de Syin. Le nelda reste inexpressif avant d'éclater de rire... S'il est surpris d'entendre qu'Eldiran était le complice de Syin, il ne le montre pas. ***
Syin, Syin, Syin...
Je ne t'ai donc rien appris... Pas ma justice, jamais ma justice... La justice de la Dame. Eldiran n'a de toute manière pas été condamné par le Gardien, nul besoin donc de déposer plainte, et nul besoin de le punir. Je ne suis que les yeux.
*** L'amusement de Ner'hion est maintenant affiché sur son visage. ***
La Shaïm est au courant de tout déjà, je suis sur. Mais la rencontré m'a toujours été instructif, je te souhaite donc la même chose.
*** L'amusement semble disparaitre alors que le regard pâle de l'Aveugle fixe le tydale. Un nouveau silence s'installe rompu par le nelda. Son regard tombe sur ses phalanges manquante alors qu'il fait bouger les doigts de sa patte droite. ***
La Dame semble être capable de faire sa propre justice quand cela est nécessaire... Tu ne trouve pas...?
*** Ner'hion secoue la tête, son regard revient sur le visage du tydale. ***
Mais ce n'est pas pourquoi je voulais te voir... Te souviens tu de ce que je t'ai dis quand tu as quitté ton apprentissage...?
Ma vie pour l'équilibre, Mon âme pour la Déesse. | |
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