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Le Julung 30 Otalir 1508 à 23h17
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| Partir, c'est mourir un peu, dit le poète.
Alors ce soir, Penthésilée meurt un peu, parce qu'au matin, elle devra partir et reprendre la route du Matriarcat. Elle devra quitter Ligerio, son bien-aimé, après trois mois de cour et un mois d'amour.
Même si la Haut-Rêvante vit dans la spiritualité et se veut détachée des choses matérielles, l'idée de s'éloigner physiquement du beau mâlle lui tord le ventre. Seule la certitude de le retrouver, quand Grior en décidera, l'empêche de sombrer dans une sourde tristesse. Elle aime, elle est aimée, que peut-elle donc exiger de plus ?
Tapie dans son tepee, elle l'attend. Son spleen se mâtine de joie et d'espièglerie, car elle n'entend pas se morfondre alors même que son promis vient la rejoindre. Pour lui, elle s'est faite belle, légèrement vêtue d'un lamé de soie bordeaux signé Armillia, bien entendu. Elle a racheté des tissus neufs pour tapisser l'intérieur de son nid, afin d'y accueillir Ligerio en prince.
La jeune nelda repense à ces quatre derniers mois, qui l'ont vue venir à la Perle par hasard, ville-étape d'un voyage aux rebondissements nombreux, presque toujours douloureux, jusqu'à... jusqu'à LA rencontre, surréaliste, de son mâle : un confrère, de surcroît tydale !
Difficile d'imaginer couple plus incongru, entre la pieuse disciple de Toh et le membre du Poinçon athée...
Et pourtant...
Penthésilée
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Le Vayang 31 Otalir 1508 à 13h42
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| *** Et pourtant ils s’aiment, leurs cœurs battent à l’unisson. Ligerio s’est préparé pour son rendez-vous de ce soir, la pensée l’a surpris, il s’y attendait, mais elle l’a surprise. Il est triste à l’idée qu’elle parte, mais il sait que c’était prévu. Il se rend compte de l’attachement qu’il éprouve pour elle, il ne pensait pas que ce serait comme cela. Il soupire en pensant à l’avenir, est ce qu’il la verra souvent ? Il n’en sait rien et il préfère repousser ces pensées sombres. Il va passer une soirée avec son aimée, c’est tout ce qui compte.
Il a fait sa toilette avec grand soin, y mettant beaucoup d’attention et de préparation. Il s’était bien vêtu et il avait pris le cadeau qu’il voulait offrir à la Nelda, il sortit donc du Caranvsérail et partit vers les faubourgs, il connaissait le chemin, il aurait pu le faire les yeux fermés.
Il finit par arriver devant le tepee de la Nelda avec un sourire . Il le regarda un instant et s’approcha donc du tepee . Il dit d’une voix douce :
***
Penthésilée ? C’est moi , je suis là . Je peux entrer ?
Laissez moi rêver rien qu'une fois . | |
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Le Sukra 1 Nohanur 1508 à 09h38
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| Penthésilée s'accroche au cou du tydale et répond à son baiser, mais ne l'entraine pas au sol ; au contraire, elle use de sa force pour se redresser, sachant très bien que si tous deux s'allongent côte à côte et s'abandonnent dans les bras l'un de l'autre, elle ne pourra plus converser. Déjà, elle frissonne tandis que Ligerio caresse ses cheveux. La tête enfouie dans son cou, elle souffle un "sers-moi fort" et l'embrasse encore avant de s'accroupir en tailleur et de l'inviter à s'asseoir aussi.
Tu es très élégant, mon chéri. On trouve vraiment de belles choses dans la Perle ! Chez nous, les vêtements sont surtout - voire uniquement - utilitaires, tant nous aimons être et apparaître détachés de ce qui fait Syfaria. On dit que nous en semblons indifférents... mais moi, je ne suis pas indifférente, quand je te vois ainsi !
Mon Précepteur avait coutume de dire que ce monde n'est que mensonge, mais il ajoutait que tous ses habitants conscients, notamment les poussiéreux, détiennent en eux une part de Rêve et donc, une part de vérité. Il disait que dans ma vie, je ferais bien des rencontres et qu'à chaque fois, je devrais chercher cette part chez l'autre... que c'était mon devoir de Haut-Rêvante, et la seule façon digne de m'édifier...
C'est ce qui m'a attirée vers toi, j'en suis sûre : la vérité de ton amour.
Dans le brouillard de gestes calculés, de regards faux, de mots trompeurs qui m'environne en permanence, je l'ai sentie ! Et puis, je l'ai partagée...
Souriante, elle désigne la petite collection de liqueurs qu'elle a disposée dans un panier d'osier avec deux verres :
Est-ce que tu aimes ces choses ? Un marchand m'a dit que c'était de bons alcools. Je n'y connais rien, j'espère ne pas m'être trompée. Je prendrai la même boisson que toi.
Penthésilée
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Le Dhiwara 2 Nohanur 1508 à 08h14
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| J'ai préparé des pâtisseries cuites, mais elles sont salées. En revanche, elles se dégustent avec un coulis de baies sucrées, on appelle ça du Brnö, c'est très bon ! Il y en a de différentes variétés, souvent à base de volaille : Brnö au poulet, à l'oie, au canard, au faisan, à la pintade, à la poule de mer... ou le rarissime mais succulent brnö au condomignon ! Très peu de cuisinières ont le talent de le préparer, celui-là, surtout quand il faut aller chercher les ingrédients...
A Jypska, ils aiment les brnö au poisson, mais personnellement, je trouve ça un peu fort.
Pour notre repas, je te propose de goûter des brnös à la pintade, ce sont ceux que j'ai préparé, ils sont encore chauds...
En dessert, le coulis nous servira à napper le fromage caillé. Je l'ai fait à partir de lait de chamelle, on en trouve dans les faubourgs mais il est un peu cher par rapport à celui de Korsyne...
Si Ligerio voulait parler cuisine, il n'est pas déçu : Penthésilée se lance dans une version comparée des différentes qualités de farines travaillées sur Syfaria, puis enchaine sur le nombre de plis requis pour faire une bonne pâte feuilletée, avant de conclure sur l'intérêt de faire sa pâtisserie près de la Perle, où le sel est nettement moins cher qu'ailleurs !
Fouillant dans son panier de boissons, elle sort une petite amphore de bière de mjert et en sert deux brocs, puis lève le sien et sourit, en regardant le tydale dans les yeux :
A quoi buvons-nous ?
Penthésilée
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Le Dhiwara 2 Nohanur 1508 à 21h29
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| Oui ! Trinquons à notre rencontre ! Et trinquons à nos retrouvailles prochaines !
Peut-être ferons-nous des émules ? Peut-être que d'autres s'inspireront de nous, et que les factions et races poussiéreuses cesseront un jour de se regarder en chiens de faïence..?
Penthésilée boit, tousse, boit plus lentement et déguste sa bière avec délectation : c'est bien meilleur que la vinasse, pour la jeune nelda qui n'a jamais eu l'occasion de boire autre chose que du mauvais vin ! Puis elle ouvre une sorte de boite plate en terre cuite, dans lequel Ligerio peut voir tout un assortiment des fameux brnös : la jeune nelda les a cuits sous la braise du feu de camps, ils sont encore chauds.
Elle en sert deux au tydale, avec un pot de coulis de mûres. Elle se sert aussi, montre à son compagnon comment faire, et déguste sa préparation.
Evidemment, elle trouve ça succulent, mais qu'en pensera un confrère ?
Tout en dinant, entre deux bouchées ou gorgées de boisson, la rhona parle :
Je me demande parfois si nous apprenons vraiment, le temps passant, de nos erreurs comme de nos succès. Aujourd'hui, l'un des miens s'en est pris à une « Exaltation d'Ombre » devant les portes de Korsyne, alors même que nous savions ce que cela avait provoqué à Jypska. Tout change et... rien ne change...
Ca me rappelle une fable que me narrait mon Précepteur, pour m'enseigner l'importance d'Ahsha, le principe divin de l'apprentissage :
S'approchant de Ligerio et s'installant confortablement contre lui, sa queue enroulée autour d'eux, la Haut-Rêvante récite à voix basse :
Il était une fois un chapelier dont la boutique, située près d'un grand parc animalier, fut dévalisée par un quatuor de singes kleptomanes.
Furieux, le commerçant sortit de son échoppe et se lança à la poursuite des animaux, qui trouvèrent refuge sur la branche d'un arbre. Ils étaient là, alignés à bonne hauteur, narguant le bonhomme en posant leurs chapeaux volés sur leurs têtes...
De rage, le marchand saisit son propre chapeau et le jeta violemment au sol. Aussitôt, les singes – dont le goût pour l'imitation est bien connu – firent de même ! Et notre chapelier, trop heureux de l'aubaine, récupéra son bien à la barbe des macaques dépités !
Bien des années plus tard, il prit sa retraite et confia l'affaire à son petit-fils.
Par un beau jour de Printemps, le jeune héritier fut à son tour victime du même déboire : quatre singes, évidemment différents de leurs lointains précurseurs, volèrent autant de chapeaux dans sa devanture et s'enfuirent en direction de l'arbre le plus proche !
Le nouveau marchand, excédé, les rechercha et finit par les repérer, assis comme à la parade sur leur branche, coiffés des chapeaux dérobés. Mais notre homme avait bien appris sa leçon, au contact de son aïeul : aussi, parvenu au pied de l'arbre, il prit son chapeau et sous les yeux étonnés des chenapans velus, le jeta par terre avec vigueur...
Les singes ne bougèrent pas. Mais l'un d'eux leva son couvre-chef, comme pour saluer le marchand, et dit soudain d'une voix claire :
- Tsss ! Croyez-vous être seul à avoir un grand-père ?
Penthésilée
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Le Dhiwara 2 Nohanur 1508 à 23h26
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| La jeune nelda sourit, heureuse d'avoir trouvé une réponse qui la satisfasse sans contredire son compagnon :
S'il y a des factions, il y a une raison, oui...
Mais peut-être est-ce une mauvaise raison ?
J'ai l'impression que Flymeur, non seulement n'a pas pour projet de réunir les factions, mais au fond, ignore même ce qu'il veut vraiment faire ; il donne l'impression d'être dépassé par quelque chose de plus grand que lui, quelque chose qu'il n'arrive pas à appréhender et qu'il exécute plus qu'il ne le crée...
Se penchant, elle sort un pot de fromage frais, non fermenté, qu'elle mélange avec des baies confites dans du miel et de la sève d'érable cristallisée :
Ca, c'est du Quiel, c'est très sucré, avec un goût boisé bien prononcé.
Je n'ai qu'un pot, il va falloir partager, ajoute-elle d'un air amusé en plongeant deux cuillères en bois dans le dessert.
Penthésilée
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Le Luang 3 Nohanur 1508 à 22h26
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| *** Ligerio hocha de la tête , il ne s'était jamais trop posé de questions . Il lui répondit pensif :
***
Je ne sais pas , je n'y ai jamais fondamentalement réfléchis , je dirais que les gens se regroupent forcément selon leurs affinités . Peut-être que les factions sont trop fermés ou quels sont trop secrètes , j'imagine que certains auraient à y perdre ...
Oui il ne sait pas ce qu'il fait , peut-être qu'il ne sait pas vraiment quel objectif il poursuit et il ne fait que désorganiser l'ordre des choses . En fait il a quitté le consensus de la confrérie très rapidement pour ne plus nous parler ensuite . Comment ça se passe chez vous ?
*** Il écoute avec envie parler du plat et il sourit : ***
C'est le dessert ?
*** Et ce n'est pas le plat qu'il regarde avec avidité ... ***
Laissez moi rêver rien qu'une fois . | |
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Le Luang 3 Nohanur 1508 à 23h11
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| Penthésilée poursuit au sujet de Flymeur et répond à la question de Ligerio :
Chez nous ?
Et bien, à Korsyne comme à Jypska, deux créatures comme celles qui sévissent dans vos faubourgs sont positionnées entre les piliers et les remparts de la ville. Je crois qu'il n'y en avait qu'une, mais des gens n'ont pas pu s'empêcher de les attaquer malgré les consignes, et elle se sont donc dédoublées...
Par ailleurs, je viens d'apprendre sur notre consensus de pensée que le maire de Jypska avait éclairé une Ombre d'Exaltation avec des miroirs, mais que cela n'avait rien fait. Enfin si : la lumière réfléchie a disparu au contact de l'Ombre, qui ne s'en est apparemment pas souciée.
La situation est moins critique que chez vous : à Jypska, il y a eu un sort offensif de lancé, en tout et pour tout. A Korsyne, je crois que plusieurs coups ont été portés contre l'Ombre, et je sais qu'une tour de guet a été incendiée - je suppose qu'il y a un rapport - en partie. Il semble bien que leur réactivité soit proportionnelle aux attaques qu'elles subissent. C'est pourquoi, d'ailleurs, je ne me précipite pas à Korsyne : que pourrais-je donc y faire ? Je suis une guerrière, et manifestement, mes talents ne sont d'aucune utilité contre ces choses. Il faut des gens sages et réfléchis, pas des flèches ou des épées.
Revenant à des sujets plus agréables, la jeune nelda pose son grand plat de fromage aux baies confites entre leurs jambes et donnant une cuillère à son compagnon, dit avec gaieté :
Oui, c'est le dessert ! J'ai prévu de l'accompagner avec du cidre un peu âpre, astringent, qui fera un parfait contrepoint à son coté douceâtre. Tiens, goûte, et dis-moi ce que tu en penses...
Tandis que le tydale s'essaye au Quiel, la Haut-Rêvante lui sert à boire.
Les regards intenses du mâle lui donnent des fourmis et des picotements lui parcourent l'échine...
Penthésilée
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Le Matal 4 Nohanur 1508 à 20h05
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| Penthésilée passe un dernier coup de langue sur sa cuillère et regardant le tydale avec un drôle de sourire, elle dit :
Mmmhh... laisse-moi deviner...
Ta vertu ?
Elle rit, heureuse de sa plaisanterie, puis se blottit dans les bras de son compagnon en poursuivant :
C'est vrai, je vais partir sous peu, mais je reviendrai, ou tu viendras... quoi qu'il en soit, on se retrouvera ! Que veux-tu me donner ? J'ai tout ce qu'il faut pour être comblée : des amis, une famille, une faction chaleureuse, et surtout... le plus charmant et le plus amoureux des mâles ! Je ne manque de rien !
La jeune nelda ponctue son affirmation d'un premier baiser.
Pourtant, ses yeux pétillent, sa curiosité excitée par les paroles de Ligerio.
Penthésilée
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Le Merakih 5 Nohanur 1508 à 09h31
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| *** Ligerio rit à la plaisanterie de la Nelda de bon cœur et il lui répond alors qu'il est arrivé à maitriser son rire . Il a la voix enjoué alors qu'il lui répond :
***
Ma vertu ? Est ce que ce n'est pas déjà fait ?
***
Il la serre tendrement dans ses bras et répond à son baiser alors qu'elle parle , il rougit un peu devant le compliment . Il farfouille dans sa poche et en sort quelque chose : ***
Ce que je vais t'offrir a une utilité , je sais que tu aimes voyager et tu passeras parfois dans des endroit hostile et dangereux . Et cette objet te permettra de récupérer plus vite de tes blessures , ce qui peut parfois faire la différence entre la vie et la mort .
***
Il ouvre sa main et Penthésilée peut voir au centre un anneau fait d'une matière argenté . ***
Laissez moi rêver rien qu'une fois . | |
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Le Merakih 5 Nohanur 1508 à 22h37
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| La jeune nelda ouvre de grands yeux, prend délicatement l'anneau et le passe autour de son annulaire : il s'adapte sans soucis, preuve qu'il contient de la sorcellerie. Elle en reste sans voix quelques instants, trop touchée pour parler, presque indifférente à l'usage qu'il convient de faire d'un tel objet. C'est le symbole qui l'intéresse et l'émeut, non la puissance supposée de la chose !
En silence, elle se presse contre le tydale et enfouit leurs deux têtes dans ses cheveux en bataille, puis murmure :
Tu es un ange...
Moi aussi, j'ai quelque chose pour toi. Je vais vite te l'offrir avant de pleurer comme une madeleine. C'est un collier tout bête, que j'ai fait quand j'étais petite, pour me protéger des cauchemars...
Se redressant, la Haut-Rêvante passe ses mains derrière sa nuque et libère l'attache d'une fine chainette : de son décolleté, elle sort un capteur de rêve de petite taille, mais très joliment ouvragé, en fils d'or et perles de nacre, qui se porte en pendentif.
Puis, dans un geste délicat, elle le passe autour du cou de Ligerio.
Ses doigts fins s'attardent sur la nuque du tydale tandis que Penthésilée ferme l'attache du bijou, puis ses bras s'avancent jusqu'à enserrer le cou et le visage du mâle, qu'elle attire progressivement vers ses lèvres...
Penthésilée
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Le Vayang 7 Nohanur 1508 à 16h10
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| Comme de bien entendu, les baisers et caresses de Ligerio font perdre tout sens commun à la jeune nelda, qui se laisse envahir et dominer par ses pulsions charnelles avec un empressement et une excitation d'autant plus extatiques qu'elles se doublent d'un sentiment excitant de tabou et d'interdit tout à fait délicieux..!
L'émotion est de la partie, et Penthésilée soupire autant qu'elle gémit, consciente du caractère éphémère de l'instant présent : elle va partir, elle doit partir, et ne sait combien de temps s'écoulera avant qu'elle ne revoie son compagnon. Aussi se jette-elle corps et âme dans leur étreinte, désireuse d'en faire un moment inoubliable, d'emporter un souvenir inextinguible du fougueux mâle.
Leurs vêtements délaissés et épars, les deux amants roulent l'un contre l'autre dans les étoffes bariolées dont la Haut-Rêvante a tapissé son tepee. A un moment donné, dans sa folie érotique, la rhona mord presque douloureusement Ligerio à l'épaule ; l'idée qu'il puisse porter quelque temps les stigmates de leur passion amoureuse attise la sensualité de la jeune nelda, qui redouble d'attentions et de gestes osés, toute aussi attentive à son plaisir qu'à celui qu'elle sent monter chez son partenaire.
Penthésilée
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