Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

On repart de Syrinth

Bakean part en ballade
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Sujet lancé par Bakean
Le 25-11-1508 à 01h55
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Posté par Bakean,
Le 10-12-1508 à 00h50
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Bakean

Le Matal 25 Nohanur 1508 à 01h55

 
*** Voilà maintenant un certain temps que Bakean était resté sur Syrinth, il avait donné de nombreux cours, rencontrés un myriade de poussiéreux différents. N'avais pas compris pourquoi ses parents étaient partis sans mot dire. et avait appris un peu de la magie d'entropie.

Leirys, Renald Gath, Corrr, Lessien singolo, Valaargh. Kvethan, Asgarh et tant d'autres ont été des poussiereux qu'il avait cotoyé et qu'il quittait maintenant pour repartir de nouveau sur les routes.

Bien conscient du danger qui le menacait, il souhaitait voir le monde de Syfaria au cas ou celui-ci disparaitrait. ****


Bientôt Baak, bientôt nous serons de nouveau sur la route

Baak dit :
Termines donc ton Galoubet et Tum Tum afin qu'on puisse partir


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Matal 25 Nohanur 1508 à 15h31

 
*** Près de la taverne du Joyeux pillier, Bakean remettait son oeuvre à l'hobereau. En attendant la vérification de l'oeil expert de Corr, son esprit voguait à l'idée du nouveau voyage.

Il se voyait déjà dire au revoir à Syrinth.
Comme on se remémore une liste de course, il se rappela qu'il devait mettre ses pierres en banque avant de partir. Il devait aussi ranger son sac de voyage; le chaos des livres entassés dedans devait alourdir la charge. Et puis il serait temps qu'il les séparent de ses outils de travail. Un peu de repos ne serait pas de refus, car demain il allait courrir comme un dératé, ou peut être prendre le transport Nemen, il n'était pas sur.

Il se dit qu'il rencontrerait certainement Renald et Leiry sur la route qui prenaient la route de Zarlif, ils pourraient peut être faire un bout de chemin ensemble.

Il avait l'impression qu'une fois encore sa vie allait changer, alors qu'il ne faisait que voyager encore une fois.

Perdu dans ses pensées, il n'avait pas remarqué que sa commande avait été inspectée, testée puis rangée par l'hobereau, celui-ci devait attendre la facture.*****


Pardon, Hobereau Corr, je préparais mentalement mon départ de Syrinth. Cela vous fera 23 hyalins j'ai eu des prix sympa des marchands, je vous fait profiter de la différence.

Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Matal 25 Nohanur 1508 à 18h39

 
**** Bakean avait à peine dépassé le pillier de Syrinth que déjà les viles abbérations le menacait.
Pire que les ombres, un Esprit Naturel avait tenté de l'attaquer devant le pillier. Evitant l'attaque comme un chat, il s'appretait à lui lancer les sorts les plus terribles de l'entropie que notre pédagogue connaissait.*****

Baak dit :
Heu c'est pas plus dangereux que ta dernière cuite à la taverne, un esprit naturel. Complétement dingue.


**** Faisant fi du danger, et surtout oubliant complétement les élucubrations burlesque de son mou, Bakean recita les formules magiques du bras de fer mental, sort entropique du deuxième cercle.

En un bruit d'effort complètement exagéré, il lança le sort.
Echec, rien ne se produisit. Le monstre n'avait même pas sourcillé alors qu'il sentait qu'il avait utilisé une partie de son potentiel d'energie magique. Loin d'être découragé, il tenta le sort une deuxième fois.
Succès. Ah, l'horreur qui ressemblait à S'Sarkh en personne le regardait maintenant, leurs regards se fixaient et finalement se fut Bakean qui gagna le bras de fer mental. Fier de lui, Bakean pu observer les résultats de son attaque sur l'esprit naturel. Ou plutôt le peu de réaction du monstre. Celui-ci semblait plus enervé qu'à l'agonie.

C'est alors que contre tout attente, le monstre tenta la riposte, Bakean tenta l'esquive, sans succès, et le voilà renversé, le visage sur la terre de l'Hatoshal. Il se sentait vidé de toute energie magique, mais avait triomphé. Il n'était pas mort.

Il allait maintenant se soigner avant de reprendre la route.





Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Merakih 26 Nohanur 1508 à 04h01

 
**** Bakean s'apprêtait à partir, il préférait laisser la chance aux surveilleurs d'exterminer le vil Esprit.
Baak dit :
Il a surtout peur de se prendre un autre soufflet

Mais du coup il avait du faire un détour pour éviter la bestiole, et il était épuisé à l'avance du lendemain.

Malgré le retard, il avait retrouvé ses repères, il n'était pas encore sur le chemin de Zarlif, mais au loin il reperait le sentier menant au transport Nemen.


Peut être qu'il rattraperait rapidemment Renald et Leirys, il ne serait pas trop de trois pour affronter les dangers de la route.******
Baak dit :
Déjà terrorisé de partir ? alors qu'on a rencontré qu'un petit Esprit Naturel... Eh beh on est pas rendu



Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Julung 27 Nohanur 1508 à 04h56

 
*** Syrinth, la Sainte avait disparu derrière lui depuis bientôt une journée maintenant. Ville de son enfance, il se souvenait d'avoir jouer des années dans les arbres bordant la ville, il considérait bêtement l'Hatoshal comme ça maison. Mais jamais il ne s'était aventuré plus loin que le pilier, gamin.

Une fois grand il avait fait le trajet avec Ner'hion, qui savait où il allait mais cette fois-ci, il était seul.

Le soleil qui sous la densité des arbres de la forêt n'était qu'une lumière difuse, s'était couché depuis longtemps maintenant.
Il repensa qu'avec l'histoire de Flymeur et le refroidissement de Syfaria, l'Hatoshal était devenu bien sinistre. Sombre comme la mort, la forêt était froide et inhospitalière. De plus, bien qu'il s'était éloigné des ombres, il sentait toujours leurs présences et avait l'impression d'être transperçer par leur regard froid et indifférent.

Maudissant sa betise de ne pas avoir acheter de couverture, il se fabriqua un bivouac de fortune en attendant le lendemain.
Il essaya de repérer les étoiles pour retrouver son chemin, mais il ne connaissait pas cette partie de la forêt. et il n'était pas sûr d'avoir pris le bon chemin. Quel poisse !

Curieusement, une chanson grivoise d'un ivrogne du Joyeux pilier lui revenait en tête


Notre belle Syrinth est protégée
Par la plus boisée des forêts
Plus sure que des remparts fortifiés
L'Hatoshal, notre protection sacrée.

Les Equilibriens te diront
Attention compagnon !
avant de t'aventurer là-dedans
car la mort y a établi son bastion

On dit que les brigands s'y cachent
que les rejetons s'y amassent
que l'eau de source pue la vinasse
et que tu peux te faire éclater la face.

L'Hatoshal, c'est ces arbres par milliers,
son absence de sentiers
C'est là ou tes repères sont viciés.
Quand tu veux la traverser.
Prepares toi à une route rallongée.

les arbres te joueront des tours
te ferront danser dans leur cour
te montreront leurs plus beaux détours
Et tu te perdera toujours
parce que tu aime leur humour

Car elle est magnifique notre forêt
on apprends à la respecter
comme on aime s'y promener
mais ont suit le sentier
sous peine de se trouver paumer.


Bakean se maudit de ne pas avoir écouter ce conseil. Car il était maintenant perdu dans la forêt, cherchant le sommeil, sachant que de toute façon demain il continuerais dans la même direction, esperant retrouver la civilisation.

Dans un arbre de l'Hatoshal, entre les bruits des branches poussés par le vents, des petis animaux qui cherchent le sommeil ou le gibier et des oiseaux de nuits, un Nelda chante accompagné du vent qui siffle entre les branches une chanson en s'endormant.****


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Julung 27 Nohanur 1508 à 19h34

 
**** La journée fut rude mais Bakean avait finalement rejoint le transport Nemen, il était finalement sur une vraie route. Qu'ils étaient doux les pavés sous ses pieds.

L'évolution n'avait pas été de tout repos, il avait déjà failli se faire attaquer par les Nemens, croyant que c'était un monstre tant il avait arrêter d'éviter les bosquets, les branches et même deux ou trois arbres qui se dressaient sur sa route. Eventuellement, il avait quand même du detourner les arbres, avec en prime une belle bosse à chaque fois.

C'est donc un Nelda en pleine course, couverts de feuillages et de branches qui ralait comme une animal courroucé. Il avait courru d'autant plus vite qu'il s'était fait attaqués par un Gryott et un Faramonr'ha. Les Nemens ont réagit normallement. Bakean ne faisait que bredouiller dans la langue alors, il a simplement continué à courir et en se débarassant de son camouflage hétéroclite.

Un Mimic lui avait aussi asséner un coup mais il était sur la route cette fois et il savait que la bête ne s'approcherait pas trop.

Enfin, à lui les routes pavés, la nuit à l'aurée d'une clairière, et la possibilité de rencontrer des poussiéreux.

En se couchant Bakean regretta de ne pas avoir garder une partie du feuillage ou des branches, il aurait peut être trouver des ingrédients pour soigner les multiples, égratignures, contusions et hématomes de la journée.

En tentant d'oublier les douleurs qui assenait son corps meurtri, Bakean s'endormit.

Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Luang 1 Dasawar 1508 à 03h06

 
**** Deux jours que Bakean n'avait pas bougé. Il n'esperait plus retrouver Renald et Leirys qui devait être à Zarlif déjà. Deux jours qu'il était à l'intersection au nord de l'Hatoshal, et pourtant il ne pouvait pas avancer.

Il s'était monté un bivouac dans la plaine et n'osait pas bouger tant il était mal en point. Il s'était fait attaquer par un Chyroptère, deux Mimic différant, Deux Fabre et bien qu'il soit encore en vie par une intervention certaine de la dame, il était condamné à l'immobilisme.

Depuis deux jours, il se soignait dès qu'il en avait la force, mais sans succès, il avait tendance à empirer les blessures par ses tentatives chirurgicales relevant de l'inconscience.

Il observait le soir les étoiles couché dans l'herbe de la plaine, esperant vainement qu'un passant aurait quelques talents pour recoudre ses blessures.

Il craignait fortement que la balafre causée par le Chyroptère allait laisser une vilaine cicatrice sur son visage. Actuellement, afin d'éviter une perte de sang trop importante il avait crée un bandage pour couvrir la plaie. A ce qu'il savait la griffure partait d'au dessus de son sourcil droit pour s'arreter juste avant son oreille. Heureusement pour lui qu'il avait évité une partie du coup, sinon son acuité visuelle et auditive se verraient diminués de moitié.

Demain sera un autre jour, il tenta de se reposer. Il cherchait une position sur laquelle son corps à vif ne lui transmettait pas des menaces de mort.****


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Matal 2 Dasawar 1508 à 02h16

 
**** Bakean regardait pour une fois la journée avec de l'espoir. Les petites blessures avaient commençés à se soigner toutes seules. De plus Renald et Leirys ont entendus sont appel desespéré, mais tout de même d'une virilité incontestable et l'avais rejoint. *****



Om'shir amis, bienvenue dans mon bivouac de fortune. C'est gentil de m'avoir aidé à me relever. cela fait deux jours que je suis couché et les fourmis ont commencées à me dévorer.

Alors, on fait la route ensemble dès que je suis capable de marcher ?
Vous allez toujours à Zarlif ?


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Leirys

Le Matal 2 Dasawar 1508 à 06h15

 
*** Leirys était peinée de décourvrir son mentor si blessé mais elle se mit de suite au travail aux côtés du maitre des arcanes et les blessures du nelda se retrouvèrent vite bandées, pansées et enduites d'onguent cicatrisant. ***


Et bien nous en revenons et nous y retournons avec vous.

 
Renald Gath

Le Matal 2 Dasawar 1508 à 15h02

 
ON EN REVIENT !

Hurla à son tour le tchae en finissant de bander les plaies du nelda.
Alors que le tableau avait un charme certain, Renald en profita pour saisir quelques fourmis et faisant un grand sourire à son ancienne apprentie, entreprit de fermer certaines blessures avec son étrange méthode.

Bakean ayant fière allure tout couturé et bandé de partout, Renald, pour ne pas heurter la sensibilité du pédagogue ainsi peinturlupé, incanta un sort d'entropie capricieux et parvint si bien à ne pas le tuer qu'il le guérit complètement.
Puis bougonnant plus que marmonnant, c'est à dire d'une voix un peu plus haute mais guère plus intelligible, il entreprit de retirer certains bandages rendu obsolètes, et les têtes des malheureux insectes qui meurtrissaient plus que refermaient à présent les chairs du nelda.
Et sur un:


Grumble... prendre le chemin du Fifrelin...

Il acheva son oeuvre.
Détaillant le nelda avec un petit regard de taupe il dit.


Le chemin jusqu'a Zarlif est sur, prenez la route de l'est en partant de Syrinth la prochaine fois, les créatures s'y tiennent tranquilles et il est rare d'être attaqué.

Sur ces paroles, il poursuivit en criant un vautour malheureux qui s'éloignait à sauts prudents et frustrés du repas qui lui échappait. Puis revint vers le pédaguogue et son apprentie, prêt a reprendre la route

 
Bakean

Le Matal 2 Dasawar 1508 à 19h28

 
*** Bakean était maintenant en pleine forme, il n'était pas capable d'utiliser des sorts entropique de ce niveau, et il était quelque peu envieux de la facilité à laquelle Renald les invoquait.

Il allait donc faire la route seul jusqu'à Zarlif, en espérant qu'il ne se retrouverait pas de nouveau à moitié mort devant la porte. ****


Ah, bon ben heu. Leirys je vais continuer ma route. Bon courage avec Renald de ton côté.


**** Le vent se calma un instant devant la poursuite au faucon de Renald, Bakean l'observait avec les yeux de quelqu'un qui se demande s'il est bien reveillé.****


Bref, En tout cas Derynn pour les soins. Comment s'appelle ce sort Renald, faudrait que je l'apprenne. Et puis moi je vais continuer à marcher vers Zarlif, je vais essayer de prendre quelques cours avec Galladara, je pense avoir bien montré que je ne suis pas encore prêt pour les voyages.

Peut être que devenir diplomate serait un atout, faudrait que je trouve un creneau pour les langues.

Sinon pour informations, j'ai cru comprendre que Kvethan aurait besoin de cours d'enseignement si vous retournez vers Syrinth pourriez vous lui faire ce plaisir.... Il est particulièrement perturbé par le froid et il a besoin de se tenir l'esprit occupé.



Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Leirys

Le Matal 2 Dasawar 1508 à 19h47

 
Je ne suis pas certaine qu'en étant son instructrice, il soit fortement intéressé par mes cours. Il m'a semblé remarqué qu'une présence féminine le troublait.

De toute façon nous retournons à Zarlif, nous venions à peine d'y arrivé lorsque tu as crié à l'aide dans nos têtes.

J'y étais occupée par des cours en tchae avec Galladara.
Bien que se soit ma langue maternelle, j'ai encore quelques nuances à apprendre.
Ensuite je lui aurait bien demandé des cours en nemen ou en tydale.

Donc tu peux te joindre à nous si l'envie te prends.


 
Renald Gath

Le Merakih 3 Dasawar 1508 à 15h09

 
Oh ca ?
Un sort de ma création, absoooolument sans danger, l'entropie à décharge programmée ! Ce sont mes nouveaux sujets d'études voyez vous, très complexe... très secret...


Ou un bête sort de guérison anarchique, mais cela aurait signifié qu'il n'hésitait pas à jouer avec la santé de son kielno, ce qui en soit n'est pas si exceptionnel, mais peut perturber le fragile équilibre psychique du rescapé...

D'ailleurs, oui oui, nous retournons vers Zarlif... je n'avais rien à f... de très complexe sur le feu... flux de mes recherches...
A moins que Kvethan n'ai besoin de mes enseignements ?
Euh non.


Le tydale a la libido enflammée pouvait tout à fait se réchauffer lui même.

Allons-y !

Reprenant le regard dans le lointain qui le caracterisait parfois, il repartit d'un bon pas sur la route de la Glorieuse.
Avisant d'un mimique blessé, il lanca un choc entropique, pas vraiment motivé pour le rejet brutal. La créature alors agonisante vit ses forces et son agressivitée se decupler devant l'imminence du retour à l'oubli.


Mais non, je ne t'oublierai pas chuchota l'entropiste qui suivait le même procédé de pensées.
Avec un sentiment des plus vénales (le choc entropique a la désagréable habitude de pulveriser corps et biens ses ennemis), il projetta son esprit contre celui de la créature et dans un éclair d'une tension extraordinnaire, le rejeton par la force de sa rage lui cassa un orteil.

Voyant le depasser Bakean et Leirys le long de la route, Renald garda une mine impassible, caressant le mimique qui en profitait pour mordre son bras, et aussitot ceux-ci disparu évacua sa frustration dans un hurlement puis un sort identique mais denué de toute compassion cette fois ci.
La ire du petit maitre des arcanes fit exploser l'abération dans une pluie de cristaux et de fluides.
Tout à coup ravi, Renald entreprit de courir dans tout les sens afin chercher les précieux cailloux éparpillés le long de la route, ce avant de se tourner vers Zarlif.


 
Bakean

Le Vayang 5 Dasawar 1508 à 05h04

 
**** Bakean n'était vraiment pas doué pour l'orientation, sitôt qu'il a quitté l'Hatoshal, il se perd. Aussi à peine avait il repris la route avec Renald et Leyris qu'il les avaient déjà perdu.

En effet, Il s'est arreter pour contempler un arbre curieux et tenter d'en faire un croquis, Leyris et renald étant en grande conversation sur des sujets divers ils continuerent de marcher.

Bakean ne s'inquieta pas de ne plus voir ses compagnons, trop préocupé par le vent qui faisait bouge l'arbre ce qui perturbait grandement la nature morte qu'il essayait de creer.

Abandonnant le projet, il décida de courrir pour rattraper son groupe. Mais manifestement il avait du courrir dans la mauvaise direction.

En effet, il aurait déjà du être à Zarlif, et pourtant la route n'en finissait pas, il ne retrouvait pas ses amis. Donc il finit par conclure qu'il était de nouveau perdu.

Tentant une divination, pratique auquel il était loin d'exceller il se rendu compte.... Qu'il était bien sur Syfaria, c'était déjà un bon point. Ressortant sa carte, il finit par se dire qu'il était plus sur la route d'Ulmendia que de Zarlif. ****



C'est bon, j'ai compris... En même temps, si tu savais qu'on était sur la mauvaise direction pourquoi n'as tu rien dit.


Baak dit :

Parce que c'est drôle de te voir galérer, je suppose. Et surtout j'ai pas envie de passer mon temps à entendre les cours de langues. Je veux voir le pays. Allons donc voir Ulmendia, ce qu'il y a là bas.


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Merakih 10 Dasawar 1508 à 00h50

 
**** Bakean avait été occis par le poison d'une mandragora vénéneuse, le souvenir cuisant de cette deuxièlme défaite contre cette bête le touchait au coeur. Il avait encore une fois été arraché à la douleur de la mort et son ame avait errée seule dans le monde des morts. le temps qui semblait infini qu'il avait passé là bas avait excité ses méninges et il avait du faire un effort pour retracer logiquement ses pensées.

Mais voilà le pilier de Zarlif l'avait de nouveau accepté, avait reconstruit son enveloppe et l'avait renvoyé, poussiereux revenant de son état.

Si la mort avait été une souffrance, retourner dans son corps en était une toute aussi horrible. En effet, il ne valait guère mieux qu'avant sa mort, son corps toujours agonisant, il avait retrouvé ses blessures qui le faisait d'autant plus souffrir.

Mais il était de retour à Zarlif, il était vivant, il tentait d'oublier l'horrible expérience de sa mort, et pour une fois Baak son mou, ne faisait pas trop le malin car il était d'une certaine façon l'instigateur de celle-ci.

Il trouvait ainsi plaisir à rejoindre les bruits de la cité de Zarlif, bien qu'il lui préférait l'Hatoshal, et son calme envoutant.

C'est avec grand plaisir qu'il retrouva Leirys et Galladara, l'une néophyte l'autre pédagogue. sa Ner'he de sa première heure, lui enseignait de nouveau comme au bon vieux temps, le Tchaë cette fois-ci.

Bakean sentait la nécessité d'apprendre les langues de Syfaria car il était très frustré de ne rien comprendre aux tenants et aboutissants des discussions de ceux qui vont tenter de sauver Syfaria de l'hivers sans fin. Malheureusement le temps lui était compté, car il savait que si les poussiereux se mettaient en marches contre le P'kens'Sarkh celui-ci devrait suivre bien que son utilité soit à vérifier.*****



Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

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