Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Voyage vers Oriandre

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Sujet lancé par Kal'Ash
Le 21-12-1508 à 11h07
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Posté par Kal'Ash,
Le 30-01-1509 à 13h50
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Kal'Ash

Le Dhiwara 21 Dasawar 1508 à 11h07

 
Après quelques temps d'errance dans les bas quartiers de Farnya, la jeune Tchaë avait finalement réussit à trouver sa place au sein de la fraternité. Vivant de petits travaux de bricolage, elle fit un grand effort d'anticipation et préféra acheter quelques outils plutôt que de dilapider sa maigre paye dans de l'alcool et autres drogues à l'utilité contestable sur le long terme.

Néanmoins, c'est cette connaissance -peu académique- de quelques procédés de concoctions hallucinogène qui la firent se diriger vers l'alchimie.
La distillation de liqueurs n'était évidement pas son objectif final, mais elle était consciente de son besoin d'argent.


Alors qu'elle se sentit prête, elle sangla son sac sur son dos, et partie en direction d'Oriandre, curieuse de découvrir une autre cité que celle de Farnya.

C'est sur la route longeant l'océan qu'une créature la prit à partit, un Flaviste, visiblement de mauvaise humeur...

En essayant de ne pas tourner le dos à la créature, elle porta un regard discret à une petite arbalète pendant à sa ceinture.
Le soldat qui lui en avait fait cadeau n'avait pas laissé un seul carreau "pour le cas ou", et elle avait oublié de faire le plein de munitions à Farnya.

La situation s'annonçait... délicate.




 
Kal'Ash

Le Merakih 21 Jangur 1509 à 09h58

 
... Bien plus tard...


Beaucoup de choses avaient changé... A Farnya elle se sentait sans repère, à Oriandre elle avait lancé une petite affaire de réparation et d'amélioration d'armes, avec la bénédiction de la bulle rouge, mais si elle avait conscience de devoir commencer en bas de l'échelle, ses ambitions étaient autres.

Quand elle passait devant la boutique d'un armurier, elle ne pouvait s'empêcher de coller son visage à la vitre et de commenter à voix basse les ouvrages, la finition, les tarifs affichés. Elle rêvait alors, secrètement, de voir un jour son nom sur l'enseigne, juste à coté du qualificatif "Arquebusière".
Pour l'instant, elle se faisait plutôt l'effet d'une travailleuse itinérante, voyageant de ville en ville, un jeu d'outils de modeste facture dans son sac, économisant dans le but d'acheter une échoppe.

Les boulots s'enchainaient, certains plus intéressants ou mieux payés que d'autres. C'est sans remords qu'elle augmentait ses tarifs à l'approche d'une caravane étrangère à la fraternité, des occasions rares lors desquelles quelques groupes de voyageurs s'arrêtaient en ville pour trouver un peu de repos, refaire le plein de provisions ou réparer des équipements éprouvés par les voyages.

Qui l'eut crut, le tourisme était bon pour les affaires.

Monsieur Moustaches dit :
Et maintenant ? On continue à appâter les clients ?


La petite créature agaçante avait donné quelques précieux conseils à la jeune fille, car concernant le commerce ou la diplomatie quelques progrès étaient encore à faire.
Néanmoins, après une longue période de travail acharné vint le moment ou plus aucun client ne se manifesta. Elle considéra le Mou avec un petit sourire.

Elle sortit son arbalète dans son sac, l'épaulant pour en vérifier la visée avant d'enclencher un carreaux.

- Non... on part à la chasse !




 
Kal'Ash

Le Vayang 30 Jangur 1509 à 13h50

 
Monsieur Moustaches dit :
Mauvaise idée... très mauvaise idée ! *désignant l'arbalète d'un regard* Je te signale que tu a acheté cette arme à un marchand de vaisselle. Et si les services semblaient de bonne facture, j'ai quelques doutes sur ce fragment de bois.


Les deux se fusillèrent du regard, la créature reprochant les prises de risques inconsidérés de la jeune fille, cette dernière pestant contre les remontrances de son prédicateur.

Pour c'que j'en ai à foutre de ton avis ! Confond pas trop les rôles, le machin aussi lâche que flasque c'est toi, pas l'inverse.

Gronda t-elle en vérifiant l'état de son arme avant d'y enclencher un projectile

Monsieur Moustaches dit :
De toute façon tu n'a jamais appris à manipuler une arme. Crois-tu que l'on s'improvise soldat ? As-tu seulement demandé à la bulle noire quelques conseils ?.


Un sifflement coupa le mou. Un carreaux venait d'épingler au mur , tout près de lui, le portrait d'une arrière grand mère, à moins que ce ne fut une tante éloignée de la jeune Tchaë.
Il ne sut jamais avec certitude s'il s'était agit de maladresse ou d'une volonté délibérée de l'embrocher.

L'heure suivante avait été passée à tenter tant bien que mal de dissimuler le trou laissé par la flèche. Nul doute que l'on entendrait jusqu'à Arameth le cri des tenancières si elle découvraient le trou dans le mur.

Ce fut malgré les recommandations de son Mou que Kal' partit en chasse, s'étant mit en tête de revendre quelques trophées de son safari.







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