Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

Escorte de Mademoiselle Hausen

De Oriandre à Farnya
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Sujet lancé par Arda Oria
Le 21-12-1508 à 12h21
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Posté par Narrateur,
Le 06-01-1509 à 20h41
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Arda Oria

Le Dhiwara 21 Dasawar 1508 à 12h21

 
*** Arda revint au château et fût mené auprès de Mademoiselle Hausen et se trouva nez à nez avec le Général, ceci dit, cela ne lui fit ni chaud ni froid, la jeune femme ne craignait plus rien maintenant, et les routes étant dégagées dans leur majeur partie, le voyage serait tranquille. ***


Eh bien général, vous déplacer pour me dire qui de la Bulle Noire va m’accompagner, ne vous donnez pas toute cette peine.

*** C’est lorsqu’il regarda dans la pièce et ne vit que le général qu’il comprit que les prochains jours serait loin d’être joyeux. ***


Hum … après tout, vous êtes sans aucun doute le mieux qualifié pour cela.

*** Arda ne rajouta mot, il se savait déjà à la limite de l’insolence, et avait d’autre choses à faire que de se mettre le général à dos… ***


*** Il n’attendait plus que l’ordre de départ. ***


 
Narrateur

Le Luang 22 Dasawar 1508 à 15h42

 
*** Alors qu'Arda prenait son mal en patience et que le Général ne pipait mot, une escouade complète de soldats vint se ranger dans la cour du château royal.

L'intendant, resté auprès d'Eirine, expliqua que cette escorte ne prendrait congé qu'une fois que la jeune demoiselle serait arrivée à la maison du Prince Gorgo à Farnya.

Puis, il s'inclina légèrement avant de s'en aller vaquer à d'autres occupations. ***


 
Arda Oria

Le Vayang 26 Dasawar 1508 à 13h39

 
Et bien, fautes d’avancer rapidement avec cette neige et un groupe aussi important on pourra au moins être sur de faire un voyage tranquille.

*** On pouvait ressentir une pointe d’ironie mélangée avec un certain soulagement malgré tout. ***


*** Arda ne portait rien sur lui mis à part ses vêtements et une cape de fourrure blanche, qui semblait bien chaude. Il n’avait ni arme ni armure, et il s’apprêtait à parcourir la route entre Oriandre et Farnya, Il semblait bien confiant. Il faut dire que la Bulle Noire avait fait son boulot en nettoyant les routes, et que le danger était minime, même si l’ennemi sait toujours intervenir quand on n’a pas envie de le voir … tout le temps quoi. ***


*** Il s’approcha alors de la jeune Tchaë. ***


Si Mademoiselle veux bien nous suivre ?

*** Il espérait qu’elle réponde cette fois-ci et lui prendrais la main pour la mener si jamais elle restait muette. ***


°°°Eh bien, le Prince va en avoir le cœur brisé si elle reste indolente comme ça jusqu’à la fin de ses jours …

Est-ce que les sentiments y survivront …°°°


 
Narrateur

Le Vayang 26 Dasawar 1508 à 21h08

 
*** Eirine n'était pas plus causante que d'habitude....Comme perdue dans ses pensées et affublée d'un air éternellement rêveur.

Elle se laissait complètement guider par Arda.

Les soldats, eux, étaient parés à manœuvrer sur un mot du Général. ***


 
Krondor

Le Sukra 27 Dasawar 1508 à 17h58

 
Krondor toisa les hommes de l'escorte d'un oeil sombre. Il les connaissait, ces gardes. Des parvenus, fils de bourgeois d'Oriandre, qui ne voulaient faire leurs armes que dans les couloirs du Palais. Grassouillets, le muscle mou... Il haussa les épaules, puis régla son paquetage.

La fille ne causait toujours pas. Là était son plus grand souci. Il répondit à Arda Oria.


Je ne fais que mon devoir. Je dois m'assurer que les proches du Prince aient l'escorte qu'il méritent.

Ce disant, il jeta un regard mauvais aux soldats, qui en mouillèrent presque leur caleçon.

N'allez pas vous blesser bêtement. Formation en colonne derrière moi, les pauses seront courtes.

Il vérifia que tout était bien arrimé. Normalement, la route serait sûre... Il salua l'intentant d'un signe de tête.

Escorte, en avant !

 
Arda Oria

Le Luang 29 Dasawar 1508 à 17h16

 
*** La dernière ligne droite commençait, mais contrairement à la coutume, celle-ci n’était pas semée d’embuche, et loin de tout danger, la compagnie quitta d’abord le palais, faisant s’écarter la population devant leur marche ordonnée et pompeuse, les soldats étrangement, semblait s’en donner à cœur joie, ce défilé les excitaient au plus haut point, rien à voir avec les membres de la bulle noir avec qui le Clephte avait travaillé. Mais il ne dit rien, il avait déjà autre chose en tête.

Une fois la sortie de la ville atteinte, ce fût une autre histoire, les soldats s’empêtraient dans la neige, et avançaient lentement, leurs armures les ralentissaient plus qu’elle ne les protégeait du froid, la parade d’armure propre et brillante se transforma rapidement en colonne de paquetage, car les soldats avait enlevé les pièces d’armures les plus paralysantes, et les plus lourdes, le groupe avançait déjà un peu plus vite, mais l’air joyeux des noirauds était devenu maussades.

Arda voyageait léger, et la jeune femme suivait sans mot dire, le voyage fût triste car le froid nouait les langues des soldats et les nuits était courtes et glaciale

Le ravitaillement se fît à Jgalyll et Verkit, ou les Noirauds apprécièrent de passer deux nuits au chaud, même si elles furent courtes.

Il fallu prêt d’une semaine pour faire le voyage, la neige était un vrai fléau, mais la bulle noire avait bien déblayée les routes, et seule quelques aberrations inconsciente vinrent troubler rapidement le voyage.

Le Mur de la cité rouge se dessinèrent et le sourire revint peu à peu sur les visages, Arda pourrait enfin retrouver son chez soit après de long mois d’absence, et aller chercher ses commandes déjà prêtes depuis des lustres.

La scène recommença dans la ville de Farnya, mais cette fois-ci était ce sans doute mérité pour ces soldats qui avait bravé la neige et ne ressemblait plus aux hommes qu’ils étaient au départ, sans leur armure, mais avec leur expérience nouvellement acquise.

Une fois au palais, Arda alla annoncer l’arrivée de Mademoiselle Hausen, qui retrouverait bientôt son père, son amour, et espérons des sentiments toujours aussi fort à l’avenir. ***


Mademoiselle Hausen escortée par Le Clephte et la Bulle Noire dirigée par le Général est arrivée. Faites prévenir l'Intendant et le Prince.

 
Narrateur

Le Matal 30 Dasawar 1508 à 09h10

 
*** Les gardes de faction firent diligence et ce fut bientôt l'intendant Helias Hausen qui arriva en courant, malgré sa corpulence et sa tenue fort peu pratique pour ce genre d'exercice.

Ce n'était plus le Tchaë moribond et pleurnichard qu'Arda avait quitté quelques semaines plutôt, même si ses yeux étaient déjà bien embués.
***
***

***
Eirine !!!

Ma petite......mon enfant......Te voici enfin, j'ai bien cru ne jamais te revoir.
***
Et l'intendant de la maison du Prince Gorgo se jeta au cou de sa fille, perclus d'une vive émotion... ***



 
Arda Oria

Le Matal 30 Dasawar 1508 à 18h07

 
*** Malgré la joie du père, Arda restait impassible, la joie de la retrouver était naturelle, mais maintenant comme la jeune femme ne devrait pas réagir, il faudrait expliquer au père le comportement de sa fille, à moins que ces retrouvaille ne fasse un déclic dans l’esprit de Eirine, il allait avoir une surprise de taille, et pas la moindre, un fille complètement affable et déboussolée …

Arda réfléchissait à comment annoncer la chose, n’attendant plus le Prince qui n’avait aucun intérêt à montrer trop vive émotion pour une dite servante. ***


Monseigneur.

 
Narrateur

Le Merakih 31 Dasawar 1508 à 08h48

 
*** Complètement aveuglé par une joie sans limite, l'intendant ne s'était pas encore rendu compte de l'état sa fille.

Il s'imaginait bien que celle-ci avait dû être choqué par toute cette histoire, mais il était tellement heureux de la revoir vivante et en un seul morceau qu'il ne cessait de l'étreindre tout en criant des remerciements à Arda et à la Bulle Noire. ***

Hooo merci, c'est incroyable....!!!
Merci, j'ai vraiment craint pour sa vie vous savez........Merci, merci.....Vous m'avez rendu ma petite, comment pourrai-je jamais m'acquitter de cette dette ?

 
Krondor

Le Merakih 31 Dasawar 1508 à 15h11

 
Le Général retenait sa respiration.

Allez, parle, dis quelque chose, souris, satanée fillette !

Devant le silence d'Eirine, il relâcha ses épaules et se résolut.


Ne vous réjouissez pas de trop, Intendant Hausen. Nous avons retrouvé votre fille vivante, mais je pense qu'il faudra user de patience avant de la retrouver entière. Je doute qu'elle ait effacé de sa mémoire la traumatisme qu'elle a vécu.

 
Narrateur

Le Julung 1 Jangur 1509 à 15h00

 
*** L'intendant marqua un temps d'arrêt alors que Krondor terminait sa phrase.

Il garda ses mains posées sur les épaules de sa fille mais prit un peu de recul afin de mieux la dévisager.

Eirine ne semblait éprouver aucune émotion particulière, elle était là, c'est tout.

L'intendant comprit seulement à cet instant que quelque chose clochait...Sa fille n'était plus vraiment la même. ***

Eirine...ma petite, dis-moi quelque chose. Est-ce que tu vas bien ?

Est-ce...


*** La voix d'Elias resta coincée au fond de sa gorge. Sa fille était sans réaction. Physiquement présente mais d'un point de vue psychique...

L'intendant secoua les épaules de sa fille, comme pour l'aider à émettre au moins un son, mais rien d'attendu ne se produisit. La jeune femme était telle une marionnette dans les bras de son père. ***


 
Arda Oria

Le Sukra 3 Jangur 1509 à 13h53

 
*** Arda resta silencieux, rien de ce qui pourrait faire n’y changerais plus rien, seul le temps pourrait être un remède ou une condamnation pour la jeune Tchaë.

Il décida qu’il n’avait plus rien à faire ici, fît une révérence et s’en alla sans mot, se justifier n’aurait rien apporté, et il ce qu’on pouvait penser de son comportement il s’en contrefichait bien, il avait fait ce qu’il avait pu, maintenant ce n’était plus de son ressort.

Il quitta la palais, la mine attristé. ***


 
Narrateur

Le Sukra 3 Jangur 1509 à 21h46

 
*** L'intendant était désormais effondré aux pieds de sa fille restée impassible. Elle était vivante, certes, mais pas intacte...en tout cas pas en apparence.

Le personnel de maison se précipita pour relever Elias qui ne savait plus que penser et prendre en charge Eirine.

Et au milieu de tout ce mouvement, personne ne vit s'éclipser la Voix du Clephte. ***


 
Narrateur

Le Matal 6 Jangur 1509 à 20h41

 
*** Quelques longues minutes plus tard, l'agitation cessa enfin au palais.

Arda Oria parti, le ténébreux Général Krondor resta bientôt seul dans le vaste hall d'accueil de la résidence du Prince Ethan Gorgo.

Si ce dernier était vraisemblablement déjà au courant de l'arrivée de la fille de son intendant, il ne daigna pas pour autant se montrer.

Elias Hausen, lui, partagé entre la joie d'avoir retrouvé se fille vivante et les doutes qui l'étreignaient désormais à propos de sa santé mentale, ne savait plus vraiment quoi penser. Il se contenta de suivre le personnel de maison, à la recherche d'un solide remontant...



Ainsi la mission conjointe menée par le Bulle Noire et le Clephte venait de prendre fin. Eirine avait été retrouvée et sauvée, mais se remettrait-elle jamais de toute cette histoire ?

Une chose était certaine en tout cas, si Boesean et ses complices, les responsables de l'enlèvement, moisissaient désormais aux oubliettes ; le véritable commanditaire de l'enlèvement, lui, courait toujours malgré la découverte de sa cachette.

Son bras droit, le soldat de fortune, Mattlock et les Flavistes qui lui servaient de troupes avaient été anéantis mais sans qu'au final le secret de son identité et de ses sombres activités soient révélés.

Les maigres indices récoltés au cours de l'enquête laissaient penser qu'il était sans nul doute un sorcier. Vraisemblablement un membre de la Fraternité, mais très certainement un détraqué aux agissements machiavéliques.



Mais cela était désormais une autre histoire... ***



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