Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Quand l'équilibre part retrouver le rêve perdu.

ou rencontre entre deux vieux amis.
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Sujet lancé par Aldarin Mor'Nathil
Le 04-01-1509 à 22h42
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Posté par Aldarin Mor'Nathil,
Le 17-01-1509 à 15h15
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Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 4 Jangur 1509 à 22h42

 
***
La rampe tomba,
des némens sortirent du vaisseau et commencèrent a fixer les cordages au sol avec une dextérité qui trahissait l'habitude.

Puis, après quelques instants, les premiers passagers émergèrent des compartiments de voyage.
Aldarin en sortit aussi, confondu dans la (petite) masse de voyageurs.
Sa route était bien agréable, ce fut son premier vol et cela ne lui déplaisait pas.

Il marchait d'un pas souple jusqu'à un jeune nelda. Ce dernier sursauta quand le parangon l'attrape par l'épaule.
***

- Salut toi, j'ai bien apprécie la partie de carte avec toi, mais j'ai une question. Je suis plutôt nouveau ici. fit Aldarin.
- Oh!... j'ai eu peur... Ah? Vous voulez des directions sieur? Je connais une très bonne auberge a Jypska et... articula le jeune nelda d'un Tydale correcte, visiblement soulagé.
- Je ne voulais pas te demander cela cher ami, ma question aurait été plus tôt dans la formulation: Pourrais-je avoir ma bourse et son contenu avec? Je suis nouveau et je suis là pour des affaires... La mine d'Aldarin était la plus avenante et amicale, pour autant, il tenait l'épaule du nelda comme un lapin dans une serre d'aigle.
Les yeux du nelda s'écarquillèrent de stupeur et son calme fut vite balayé par une expression crispée alors que les doigts du tydale exerçaient une pression douloureuse sur le nerf.
- M..mmais je n...ne vois pas de quoi vous p...parlez sieur!? gémît le nelda, pour autant ils continuèrent de marcher sans attirer l'attention.
- Mais bien sur que tu sais de quoi je parle petit. Je te parle de Ma bourse qui se trouve sous ta chemise... tu viens de me la dérober dans la bousculade à la sortie.
A moins tu préfère que je dis à la demoiselle avec la grande hallebarde de te fouiller? Hein?
la voix du parangon était comme un souffle dans l'oreille du nelda. Personne que lui ne pouvait entendre ses mots.
- Par les Quatre, non! s'exclama a haute voix le nelda, nerveux, avant de poursuivre en plongeant sa patte dans les plis de sa ceinture.Le nelda poursuivit, mais ensuite on ne s'est jamais vu, d'accord?
Aldarin hocha la tête et le nelda ressortit une bourse de cuir verdâtre et la tendit doucement vers le tydale.
Aldarin la prit et la pesa. Satisfait il la remit dans sa veste.Il lâcha le nelda.

- Adieu! fit le nelda, tournant le dos au tydale et s'éloignent.

Kurrare dit :
C'est beau Jypska, on se fait voler pour arriver, mais ce qui m'étonne, c'est que tu le laisse partir Aldy...

***
Aldarin sourit, il se retourna et passa a côté d'une gardienne nelda en armure complète, il lui présenta son sceau de parangon et lui chuchota deux mots. La nelda acquiesça et parti dans la direction du jeune roublard...
***

Kurrare dit :
Héhéhé... je te reconnais mieux là.

En contournant l'aéronef Aldarin se dirigeait vers l'endroit pour où l'on déchargeaient les bagages, pour arriver pile au moment où les némens tentaient de faire sortir calmement un cheval noir en fureur.

- HOOOooo! Du calme Fekett! Du calme! fit-il a l'attention du cheval, ce dernier cessa de tenter de mordre les ouvrier némens et regarda fièrement son cavalier.
- C'est bon, tout doux. On est arrivé, tout doux... murmurait le tydale a son cheval tout en lui prenant les reines. Il lui caressa le museau quand Fekett s'était calmé.
***
Aldarin paya la surtaxe pour le transport du cheval et s'installa un instant un peu en retrait du petit complexe de transport némen. Il sortit de son paquetage une brosse et d'autres instruments pour s'occuper de son cheval.
Il passa une bonne heure a le brosser, puis a atteler le hongre.
Il ajusta les reines et passa autour des flancs de l'animal la peau le loup malfaisant occis a Syrinth
pour le tenir un peu plus au chaud
et aussi parce que la fourrure bleu-grise ressortait superbement sur la robe noire du mestengo..

Puis, en moins de temps qu'il en faut pour le dire, il chevauchait déjà au travers des plaines enneigées et infestées de monstres mineur.
Fekett se déplaçait comme une ombre, rapide et agile, ses sabots lui fournissaient une bonne stabilité. Ainsi, ce fut avec élégance et aisance qu'il esquiva toutes les tentatives d'embuscades que les créatures poussées par la faim leur tendaient.
En chemin, il aperçu une femelle nelda en prise avec un Escargot géant.
Les deux protagonistes était moyennement blessés.
Aldarin poussa Fekett vers la créature pervertie, le cheval entama alors son galop et le chant de Narsillion se répandis dans la plaine alors qu'Aldarin le sortait de son fourreau.

Il n'eut qu'un simple sifflement alors que le cavalier dépassait le gastropode, trop lent pour que ce dernier remarque que sa tête n'était plus en liaison avec le reste de son corps.

Aldarin ne parlait pas le nelda, mais en voyant les blessures de la nelda, il fit faire demi-tour avec Fekett et s'arrêta a deux longueur de bras de la nelda.

Kurrare l'informa que c'était une symbiosé, mais tout de même la langue était une barrière a un dialogue mental. Le Parangon sortit alors une petite boite. Elle contenait une pommade graisseuse. Il mima le geste de se frotter avec et puis hocha la tête pour intimer la nelda si elle a bien saisis l'utilité de la pommade. Elle sourit et acquiesça et Aldarin reprit son chemin.

Au bout de quelques heures et encore d'autres tentatives d'attaques avortées de chiroptères assoiffées, le Parangon arriva en vue des murs, plus tôt des grandes palissades de Jypska. Richement décoré avec une multitude de petit drapeaux multicolores, c'étaient exactement les mêmes murs qu'il avait vu plus de cinq ans auparavant.

Un mouvement attira l'attention du tydale. Devant la porte, enfin, non, devant le pavillon des cueilleurs, si la mémoire d'Aldarin était bonne, un jeune nelda pompeusement vêtu combattait une ancienne Mimic.

Aldarin n'avait pas eu besoin de son Mou pour identifier son ami d'antan,
le nelda et maintenant LE Songeur des songe des Hauts-Rêvants, Amon Vals'odar! ***


 
Amon Vals'odar

Le Dhiwara 4 Jangur 1509 à 22h57

 
*** L'attente se faisait longue ... par ce froid, le diplomate n'avait pas envie de rester sur place, à ne rien faire.
D'abord, il commença par se chauffer les pattes près d'une torche, mais comme son ennui grandissait, il se mit à invoquer quelques sortilèges bien connus, comme celui qui fait élever la perception du mage vers le ciel, et, à la manière d'un rapace, projette l'esprit du nelda sur la plaine qui s'étend au sud-ouest de Jypska.

Il remarque un mimic, facilement reconnaissable; les coffres de Jypska n'ont pas l'habitude d'apparaitre sans raison au milieu de nulle part ...
Satisfait par le fait qu'il avait enfin trouvé un divertissement, il avanca d'un pas décidé vers la bestiole, lanca un projectile incandescent sur la zone ou le mimic se trouvait, et, continuant sa marche vers la zone incriminé, il voulut constater l'étendue des dégats ...

Mais quand il s'approcha du cratère de cendres et de vapeur, le mimic bondit sur le nelda, et les deux furent engagés dans un corps à corps ridicule ... ***


Koh-i Noor dit :
C'est un ancien mimic ...pas juste un mimic !



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 4 Jangur 1509 à 23h25

 
Kurrare dit :
Un nelda qui poursuit un coffre, ou un coffre qui poursuit le nelda, dure a dire... Mais c'est rigolo. Aldy? laisse le faire un peu, que je regarde... Aldy? ALDY! Et merde...

Aldarin venait de s'élancer sur le dos de Fekett dans une charge pour le moins brutale. Mais sans que le tydale comprend complètement la motivation de la pauvre bête, cette dernière s'élança soudainement contre lui.

Ne s'y attendant pas, Narsillion grava une profonde estafilade dans le coffre, mais ne parvint pas a l'abattre.
Du moins, il s'écria vers Amon.


- Oyé! Amon! Heureux de te revoir mon ami!
Pour un accueille chaleureux, c'est vrai qu'il y a meilleur temps, mais bon...
Aller, finis la chose et on rentre en ville. On a des milliers de choses a se raconter, mais en ce moment, je gèle un peu.
Dis, ça existe encore cette auberge, le "P'tit Moushtin"?


 
Amon Vals'odar

Le Luang 5 Jangur 1509 à 18h21

 
*** N'ayant pas vu venir la bête noire du Tydale, Amon se prépara hâtivement à une riposte contre l'étranger monté.
Il s'écarta d'un pas de la mêlée, chargea son sceptre de guerre d'une énergie de feu, et pointa le bâton vers l'intrus. ***


Ah ! Aldarin ! Je ne m'attendais pas à te voir débarquer ainsi ... Tu m'as fait peur ... Tu ne devais pas mener une caravane ? Avec les chariots, les ressources, les marchands, et tout cela ?!


*** Le mimic, agonisant dans son trou, se mit à s'agiter de nouveau, quand Amon baissa gracieusement son arme enchantée vers le coffre mutant.
Le contact avec le sceptre transforma le monstre en tas de cendres volatiles. ***


Il ajouta calmement.
Le petit Moush'tin ? bien sûr qu'il existe encore ! Comment concevoir une taverne qui ne se plierait pas à un des Quatre: la durée ? ...

*** Il eut un petit sourire, et après avoir salué son ancien ami d'un poing sur le front et la poitrine, le diplomate se tourna pour rentrer dans la ville. ***


Avançant d'un pas pressé, il continua d'expliquer à son ami:
La taverne est juste là bas ... derrière ces maisons ... mais nous n'avons pas le temps d'y aller.
Une chose grave vient d'arriver à notre maire, et je devrais le suppléer, à la réunion d'Oriandre.


puis, se tournant vers le tydale qui ne saisissait pas la situation:
Thécléote a perdu sa mémoire ...

Koh-i Noor dit :
Et Amon pense qu'il est suffisamment important pour le remplacer ... évidement ...


Arrivant vers le centre de la ville, Amon demanda à Aldarin:

Je dois partir, très bientôt ... Mais si tu souhaites continuer notre discussion, pourquoi ne pas te joindre à mon expédition ?

Koh-i Noor dit :
Il veut dire: on a besoin de quelqu'un pour nous protéger ...



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Luang 5 Jangur 1509 à 20h33

 
***
Le tydale rangea son épée au fourreau et descendit de son cheval.
Il remarqua que comme au vieux temps, son ami le dépasse d'une tête.
Cependant il est bien plus imposant que le "frêle" moush'tin qu'il était jadis.
***

- La caravane? Eh bien elle arrive demain matin, a midi elle sera a Jypska, a la porte Nord, la route est dégagé selon les némens. Donc j'ai pris un raccourci par la pleine, héhé...
***
Le tydale marchait maintenant aux côtés d'Amon, en tenant les reines de Fekett. Il savait en gros ce qui se tramait a Oriandre pour le fait que l'un de ses jïrhes s'y rendait non comme l'escorte, mais curieusement en tant que VIP.

A la mention de la perte de mémoire de Thécléote, Aldarin parut surprit.
***

- Thécléote? Thécléote D'Emyon? Le maire de Jypska? Eh bien... C'est plus tôt sérieux en effet.

***
En arrivant au centre de la ville, Amon demanda a Aldarin s'il voulait bien l'accompagner, HE! Demander a un Parangon d'escorte s'il veut bien accompagner son important ami pour une mission dont pouvait dépendre la destiné de ce monde?
***


- Quand as-tu besoin de partir? demanda Aldarin presque amusé.

Amon lui répondit qu'au plus tôt serait l'idéal.


- Bien, dans ce cas, prête moi une quinzaine de vos pierres, je vais acheter un peu de vivres et de l'avoine pour Fekett et pour nous.
La caravane que j'accompagnais va arriver par la porte Nord de la ville, on devrais la croiser en chemin. Je vais finir de m'approvisionner là.


 
Amon Vals'odar

Le Luang 5 Jangur 1509 à 23h28

 
***
Son ami étant parti pour compléter son équipement, le Songeur réfléchit un peu à ce qui arrivait ...
Cette ... affaire, doublée d'un rêve inquiétant et ayant de si lourdes conséquences ...
Il fallait garder l'esprit clair. Amon le savait. La situation le nécessitait. Les circonstances le permettaient ... Fürm le désirait.


Avant que le Tydale ait fini ses courses, Amon sortit par les grandes portes ouvertes de Jypska ...
... des portes qui exhibaient leur inutilité: le danger provenait à présent de ces petits flocons de neige qui retombaient sur le museau du nelda. Ce froid les tuerait tous, et très efficacement.
Amon avait voulu se retourner, contempler - une dernière fois peut-être - la capitale de l'Ordre ...
Mais il garda sa direction. Et son esprit focalisé.
Sa tunique légère trahissait la magie que le Songeur utilisait pour survivre dans ce froid.

Là, entre la ville et le pilier, il aperçut Syndal, son élève, qu'il avait averti de son voyage. Il allait venir avec eux. D'autres voix se firent entendre dans l'esprit de Vals'odar: Morora elle aussi désirait se joindre au groupe partant pour Oriandre ... ***


Koh-i Noor dit :
Eh ben ... La petite troupe prend forme ... La communauté du Rêve part en route pour sauver le monde !



... sauver les Trois Mondes, Koh-i ... Trois Mondes ...



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 6 Jangur 1509 à 20h21

 
***
A la porte de la cité, Amon fut rapidement rejoint par Aldarin.
Il portait pardessus l'épaule une paire de grands sacs de voyages,
de l'autre main il tenait son cheval noir par les reines.

Fekett n'appréciait pas énormément l'odeur des neldas, mais il se tenais relativement tranquille.
Tout au plus, il trahissait sa frustration par ses hennissement. Le milieux aussi était nouveau et donc le cheval collait son cavalier, seul être familier dans cette foule d'êtres poilus.

Ce qui pouvait surprendre, voir même choquer quelques neldas, c'était la fourrure grise bleutée d'origine canine.
Un museau de loup malfaisant décorait le poitrail et de là partaient l'intégralité de la peau du loup jusqu'aux hanches du mestengo. Cela avait un double avantage, c'était beau et cela tenait le cheval plus au chaud.

Aldarin quand a lui, le portait pas d'armure, juste une tenu brodée, mais épaissie pour tenir chaud.
Une paire de solides bracelets de fer richement décorés, ne laissant nul doute qu'il s'agit là de l'orfèvrerie haut-rêvante, protégeaient les poings et avant-bras du guerrier
alors qu'une épée de quatre pieds élégante et mortelle se balançait dans son dos.

C'est avec un sourire déterminé qu'il s'approchait de son ami, le diplomate.
***


- Ah... il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant où l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses.
Mais rien de dure pour toujours...
C'est pour cela que qui a l'habitude de voyager... sait qu'il arrive toujours un moment où il faut partir...

Surtout si le destin d'un monde est en jeu!


***
Et le duo se mit en en marche. En route ils rencontrèrent la caravane dont parlait le parangon plus tôt. Aldarin alla a la rencontre de la farfouilleuse Nola Kesil, qui lui transmit un précieux amulette. Le tydale remercia la jeune nelda, qui partit immédiatement commercer avec Amon.

Pendant ce temps, Aldarin descendi de son cheval et mit un genou a terre.
Une main posé dans la neige, la seconde tenant l'amulette était plaqué sur le cœur.
Aldarin récitait une prière a la Dame pour les voyageurs.
Quand il eut fini, un tout petit rongeur venait de sortir son fin museau de la couche de neige et observait le parangon.

Aldarin sourit, la Dame Grise avait entendu ses prières.
Doucement il piocha dans sa poche un bout de fruit séché acheté au souque de Jypska et le déposa devant le rongeur.
Ce dernier observait avec méfiance le tydale,
mais la faim le poussa finalement a sortir pour s'emparer du fruit presque aussi gros que lui.
Aussi vite que qu'il était apparut, le rongeur disparut avec le fruit.
C'est alors que le parangon passa l'amulette bénite par les Grises autour du cou.
En se relevant, Aldarin se sentait mieux, plus calme et plus sure de lui.
Le froid n'était plus si mordant et une énergie renouvelée parcourait ses membres.

Même Fekett semblait percevoir le changement et régit avec un calme surprenant quand le tydale est monté sur son dos.

Amon venais de finir sa négoce, il était temps de continuer la route.
***


***
Arrivant près du comptoir du transport némen, Aldarin partit se renseigner sur les prix. A son grand mécontentement, les prix de Jypska a Arameth et même pour Farnya étaient hors de prix...
Il se retourne vers Amon.
***

- Je crains que nous sommes contrains de faire le voyage jusqu'à la station némen de Korsin et de là aller jusqu'à Arameth...
Les prix sont exorbitants, mais a partir de Korsin, je pourrais les payer pour nous deux.
le parangon se tourna vers Morora, qui avait rejointe ce voyage, hélas, je crains que je n'aura pas assez pour vous payer le biller à vous aussi... le coût en est de 53 pierre...

 
Amon Vals'odar

Le Merakih 7 Jangur 1509 à 01h02

 
*** Le Songeur négocia la livraison de ressources assez rapidement, ayant tellement de préoccupations différentes en ce moment, il n'avait aucune envie de s'éterniser sur les affaires matérielles du commerce avec l'Equilibrium. Il y avait bien des artisans de Jypska qui apprécieraient le négoce avec la caravane d'avantage que le Songeur...

Une fois qu'il ait fini, Amon se tourna vers Syndal, auquel il avança un peu de pierres pour le transport, et se mit rapidement en marche.
Une fois qu'il a quitté la ville, il était accompagné de Syndal, d'Aldarin, de Morora, et ils rencontrèrent Mraw'La en chemin.

Ainsi, les poussiéreux arrivèrent devant la station de Jypska.
Le diplomate s'adressa à Aldarin ***

Le choix de Korsyne me parait plus raisonnable ... Concernant le prix, et aussi le temps de voyage. Je ne veux en aucun cas risquer la vie de nos compagnons en prenant la route de Farnya, de nombreux ont déjà fait cette erreur. Je privilégie la sûreté à la précipitation !
Koh-i Noor dit :

Apparemment, tu privilégies aussi l'économie ...


*** Sans discuter davantage, la troupe se mit à suivre le chemin de la forêt, qu'ils virent bientôt apparaître devant eux.
Aldarin semblait familier avec ce milieu ... Amon, quand à lui, pouvait enchanter la nature de sorte qu'elle le protège. Ils avaient peu de chances de se retrouver en danger, ici. Quelques créatures du Ssarkh rôdaient dans les environs, mais rien de très sérieux. ***



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 7 Jangur 1509 à 14h31

 
*** Ah, la forêt Bleu... Ce bois où l'on trouvait parfois les rares sapins appelé Amériar...
En bordure de route, Aldarin en aperçu un ou deux, mais in n'avait nulle envie de les toucher.
Quelque chose lui intimait de ne pas blesser le moindre végétal, car ils étaient épiés...

Le Parangon menait le groupe dans la forêt avec aisance.
Les chemins qu’il empruntait et les raccourcis qu'il avait choisi se sont révélés payants.
La "communauté du rêve" n’auraient jamais pensé parcourir autant de chemin en si peu de temps...

Mais Aldarin regardais toujours attentivement les bois qui bordaient la route,
il percevait des mouvements, une créature rapide et bien camouflé.
A nul douter... Au point que le tydale cru regarder un tronc d'arbre et dans la seconde qui suivit, le tronc disparut.
Cela était étrange et pourtant assez familier...
Par la Dame, où a-t-il déjà observé ce phénomène?

Aldarin était en alerte, mais la-dite chose ne montrait point d'agressivité,
juste une grande curiosité,
alors le petit groupe continuait d'avancer vers sa destination lointaine.


C'est quand soudainement, un "clag!" métallique et un hurlement strident qui déchira la quiétude du lieu.
Aldarin arrêta son cheval et fit signe au groupe d'en faire autant.
Il sauta a terre et se dirigea vers la bordure de la forêt, la main sur le pommeau de son arme.

Il n'eut besoin de s'engager trop loin quand il aperçu enfin leurs observateur...
un beau exemplaire d'Hyparhyt sylvestre en bois d'Amériar!

La pauvre créature se jetait dans tout les sens a l'approche du parangon et martelait avec fureur les dents métalliques du piège à ourse... mais en vain. Elle ne faisait que se blesser d'avantage.
***

- Et bien mon ami, la curiosité se paye... dit-il sur un ton moralisateur.

Le hyparhyt cessa de trop s'agiter et observait le tydale d'un regard hostile, un cliquetis émanait de sa "bouche".

- Et maintenant tu grogne? Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre...

Le hyparhyt inclina la "tête" sur un côté, signe universel qu'on pige pas.


- Bon, ben il ne me reste qu'un chose a faire pour toi Hyparhyt, ça va faire un peu mal hélas... prononça le tydale d'un air compatissant tout en dégainant sa longue épée enchantée, celle-ci se mit aussitôt a emmètre un doux scintillement.
***
Les fentes en guise d'yeux de l'hyparhyt s'écarquillèrent de peur, après tout, les hyparhytes sylvestres sont aussi des animaux et qui ont aussi peur de mourir (bêtement).
Aldarin fit un premier pas en avant, puis doucement un second...
La créature, elle, tentait de fuir aussi loin que le membre pris dans le piège le lui permettait.
Et la lame fendit l'air et l'hyparhyt hurla de nouveau puis se tut.

La pointe de l'épée avait fait pression sur le mécanisme d'ouverture de la trappe avant de la détruire pour de bon, libérant ainsi la créature sylvestre.
Ce dernier regardait incrédule le tydale lui sourire, rengainer la lame terrifiante et se retourner pour partir.

L'on pouvaient reprendre la route!
***


 
Amon Vals'odar

Le Merakih 7 Jangur 1509 à 23h15

 
***
Le Songeur n'était absolument pas effrayé par la forêt enneigée ... Depuis qu'il est sorti de la ville, sa préoccupation fut d'abord d'arriver à expliquer aux poussiéreux d'Oriandre ce qu'il a vu dans le Rêve, puis, de tenter de retrouver Flymeur et enrayer le processus qui toucha l'île, il lui paraissait aussi urgent de retrouver son ami Thécléote et tenter de lui retrouver la mémoire.

Il avait vu les abominations qui rôdaient aux alentours ...
Un escargot hypertrophié, un loup mutant, des arbres carnivores ...
Certes, en d'autres situations, il aurait tenté d'analyser les bêtes, et aiderait sans doute les guerrières à s'en débarrasser, mais là, il passait à côté presque en les ignorant.
Il se disait que tout cela ne représentait pas un danger mortel pour leur troupe, du moment ou les autres se dépêchent ...
***


Koh-i Noor dit :
Je sais que tu es un maître de la maîtrise de soi, un Haut penseur spirituel et un exceptionnel mage ... mais je doute que tes compagnons le soient tout autant ...


Que veux tu dire ? ...

Koh-i Noor dit :
Tu les as laissé loin derrière ! Ils ont sans doute été effrayés par le premier escargot, et ont pris la fuite ...


Ah ??
Amon s'arrêta un instant, et réalisa qu'il était seul dans l'immense forêt.

Que les Quatre bénissent la contingence naturelle ! ...
Je les préviens de suite, le mieux serait de les attendre en dehors de la sylve, et de tous ses dangers !


Koh-i Noor dit :
Oui ... certainement ... pourvu qu'ils y arrivent ... en vie ...



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 8 Jangur 1509 à 00h19

 
***
Aldarin venait de sortir de la Forêt, il regardais la plaine enneigé devant lui. La route était immaculé, nul poussiéreux n'y est passé depuis la dernière chute de neige...

Aldarin se retourna derrière lui, mais ni Amon, ni les autres n'y étaient... ***


- Nom de nom... j'étais sur qu'ils étaient juste derrière moi... marmonna le tydale.

Kurrare dit :
Moi j'ai vu Amon bredouiller dans la forêt et puis plus rien...


- Plus rien?!?

Kurrare dit :
Je faisais attention a autre chose... c'est tout.


- Ne me reste plus qu'a les attendre... aller, un bout de jambon, si j'en ai encore...
***
Et c'est ainsi que sur son cheval, Aldarin attendais Amon sur la croisé des chemins.
Fékett humait l'air, une troupe d'arkoniens était proche...
***


 
Amon Vals'odar

Le Julung 8 Jangur 1509 à 01h00

 
*** Enfin arrivé à la lisière de la forêt, Amon retrouva son ami tydale, qui ne s'était pas perdu en forêt, mais les avait tous simplement devancé.
Quelle idée ridicule, le nelda réalisa, de s'imaginer un parangon d'escorte de la forêt de Syrinth se perdre dans ce ... bosquet ! ***


Salutations !
J'avais peur de m'être perdu ...
Les autres sont encore en chemin ... Mais justement ... Ne pourrait-on pas établir un camp, en les attendant ?



*** Le Songeur voulait se poser pour effectuer une divination, mais il aurait préféré la faire devant un feu de camp ... Il avait certes beaucoup voyagé, mais le diplomate commençait à en avoir marre de tout ce temps désagréable. En fait, il voulait atteindre au plus tôt la cabine chauffée d'un transport nemen ... ***




 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 8 Jangur 1509 à 18h39

 
***
Aldarin acquiesça et entreprit immédiatement de monter une tente de fortune puis a ramasser du bois pour le feu.
Il était satisfait de l'avancement d'Amon, qui semblait tenir le rythme,
mais c'étaient le reste du groupe qui chagrinaient le parangon.
Morora et Mraw'la étaient restées loin derrière...
***

- Elles ne nous suivent pas assez vite... J'ai peur que nous n'arriverons a Oriandre qui trop tard. dit-il en sortant sa pipe et une once de tabac. Nous sommes a mo chemin pour arriver au transport je crois. mais plus de forêt pour nous ralentir a partir d'ici. Juste la plaine a perte de vu...


Le tydales alluma le feu de camps et avec un brindille alluma sa pipe, il libéra quelques nuages de fumé avant de poursuivre.


- Cette forêt bleu... j'ai vu qu'elle était assez peu fréquenté. Pour autant, j'ai compté pas moins de quatre arbres animé pervertis... la dernière fois que j'ai eu affaire a ce genre de création, cela était dans des troublantes circonstances... Personnellement j'envisagerais de faire une petite purge de cette forêt. J'ai même repéré un Mégalithe il me semble... et Aldarin n'eut pas le temps de finir son idée qu'une troupe de cinq ou six arkoniens ont débarqué dans le camps, toutes armes et dents dehors...

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 9 Jangur 1509 à 00h00

 
***
Les arkoniens n'étaient plus...
La compétition n'a pas donnée de gagnant, mais se solda par un matche nul.
Amon comme Aldarin avaient tué trois arkoniens chacun.
Aldarin argumentait que cela ne fut que parce qu'il n'a pas eu le temps de dégainer son épée
et fut contraint de combattre a mains nues.
Amon répliquent par "mauvais joueur!"...

Aldarin se entreprit alors de trainaient les cadavres arkoniens en dehors du camps pour ne gêner personne.
De plus, les fauves sauvages auront ainsi assez de viande pour ne pas embêter l'encampement.
Comme d'habitude, la fouille des morts n'a rien donné, juste un petit cristal du S'sarkh. Mais bon, le reste de la nuit qui s'annonçait allaient être plus tranquille, c'est déjà ça.
***


- Dis moi Amon, comment tu t'es retrouvé dans la diplomatie de l'Orde? Tu voulais devenir grand sorcier a la base, non? Tu as rencontré quelqu'une pour te faire changer d'avis? héhé... fit le tydale maintenant détendu.

Pendant de ce temps il continuait de faire cuir un bout de saucisson empalé sur une branche au dessus de feu.


 
Amon Vals'odar

Le Vayang 9 Jangur 1509 à 00h53

 
***
Les deux compagnons s'étaient posés, et échangèrent quelques mots avant l'arrivée des intrus.
Amon avait besoin de localiser une personne qui était importante pour la mission. Il devait savoir si la communauté qui s'est mise en marche n'arrivaient pas trop tard ...

Le nelda, assis, ferma les yeux, et se concentra pour localiser sa cible ...
Les arts divinatoires étaient plus accessibles à Vals'odar que la pratique de la transe onirique. De plus, il n'avait pas le temps pour un long sommeil. Depuis qu'ils se sont retrouvés, les deux amis n'avaient pas trouvé le temps de se parler longuement. Peut être allaient ils avoir l'occasion, maintenant qu'ils attendaient le reste de la troupe.

Soudain, l'assaut des arkoniens perturba la concentration du nelda, qui sauta sur ses pattes, et, surpris, ne savait pas comment réagir.
Le tydale, lui, semblait être prêt pour l'affrontement, alors le nelda fit quelques pas en arrière et invoqua un sortilège.
Un arkonien avait contourné le camp, et s'était retrouvé dans le dos du Songeur. Effectuant une attaque sournoise, il poignarda le diplomate à l'épaule.
Amon, sous l'effet régénératif de l'évolution, ne fut pas secoué par l'attaque contre sa personne.
En fait, l'arkonien put observer, stupéfait, comment la plaie se refermait d'elle même dès qu'il eut retiré sa lame, le déstabilisant du même coup.
Le nelda, se retournant calmement vers l'intrus, le regarda d'un regard perçant; ses yeux, vert opale d'habitude, semblaient briller d'un feu rouge, reflétant en fait la lueur du feu de camp.
L'arkonien recula de deux pas, réalisant l'erreur qu'il a commis en sautant sur le rêvant ... cela ne l'a pas épargné de la colère du nelda. Un puissant coup asséné par le sceptre de guerre d'Amon fit envoler la créature à quelques pas du nelda, lui causant de douloureuses fractures à l'impact.

Aldarin, lui, était occupé avec les quelques autres bandits arkoniens, et semblait bien leur tenir tête.
Une fois qu'il a étranglé le troisième ennemi, il réalisa que son compagnon Amon avait déjà tout bonnement carbonisé les deux derniers survivants ...

Amon s'avança comme si de rien n'était, et commenta l'efficacité de son ami au corps à corps.

Enfin, ils pouvaient s'asseoir, et discuter un peu.
***


Comment je suis devenu diplomate ?
Héhé ... ce fut un peu par défaut. J'ai commencé mes études dans l'arkan, et j'ai intégré le pilier de Furm dans l'optique de devenir fantasmagoriste, comme mon père. Mais peu de temps après, les nemens avaient déclaré la grande chasse aux obsessions, et organisèrent un concile pour réunir tous ces artefacts. L'Ordre des Hauts Rêvants participa, à sa manière, à tout ce cirque, et recherchait activement des émissaires rêvants symbiosés, pour partir à la tour du Concile. Nous manquions de diplomates, alors j'ai émis le voeu de suivre la voie des Songeurs, laissant derrière moi la carrière des mages. Ayant le profil du voyageur idéal, on me promut Songeur malgré mon jeune âge, et je partis dans le monde ...
Cependant, je n'ai jamais regretté d'avoir approfondi mes connaissances en sorcellerie ... c'est juste que par la suite ... j'ai adopté une stratégie d'autodidacte. L'arcane ouvre tellement de possibilités ! ...

On vit apparaître, dans les yeux du Songeur, un magnifique ciel étoilé ...

Je dis ça, mais... la magie n'est encore rien comparé à la magnificence du Rêve !
J'aurais souhaité que tu puisses ne serait-ce qu'apercevoir la beauté du Second Monde ! Un Monde tel que La Dame ne réussira probablement jamais à répliquer, ici, sur Syfaria ...


*** Il prit une pause, goûtant le saucisson. ***


Ah ... veux tu goûter à cela ? De l'hydromel épicé à la carnine ...
*** Amon tendit sa choppe finement taillée vers son ami, en attendant sa réaction ... ***



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Vayang 9 Jangur 1509 à 20h11

 
- A la carnine? répéta Aldarin un peu surprit. Je savais que vous en usiez beaucoup chez vous, mais a la mélanger a de l'hydromel? hmm... Je peux bien gouter en tout cas.

Et Aldarin attrapa la choppe et la porta a ses lèvres. Il sentait bien le gout de l'hydromel et effectivement, un gout parallèle s'y greffait.

C'est donc ça le gout de la carnine? Tiens, c'est intéressant... pas désagréable... mais j'ai gouté mieux.pensa-il.

***
Effectivement, le gout de la drogue ne pouvait pas concurrencer aux saveurs
des breuvages servies dans les auberges Syrinthiennes.
Des plus divers cocktails a base des sèves de sapin en passant par les alcools forts a base de baie de genièvre et autres.
Du moins selon l'humble avis du tydale...
***


- Merci Amon, c'est bon, même si je dois avouer préférer le côté hydromel que la carnine... le tydale sembla pensif un moment, avant de poursuivre. Je me demande une chose, on raconte que la carnine est la base de la société Haut-Rêvante... mais en quoi cela est si important?

Puis sans corrélation apparente, Aldarin enchaina.

- Récemment j'ai rencontré un autre diplomate de ta faction a Ulmendia.
Il a réussit a anéantir la relative bonne entente que les autres factions tentaient d'établir avec les némens en argumentant que votre vision du Rêve est supérieur a leur vision du monde et sans le dire explicitement, il a insulté la Haute Judicatrice d'Ulmendia et les némens d'imbéciles hautains et égoïstes...
Autant dire qu'il s'est montré particulièrement arrogant et borné.
J'ai alors tenté d'organiser un petit conclave des émissaires présents pour discuter et mieux comprendre les paroles de la némen. Shaël, puisqu'il faut l'appeler par son nom, a certes assisté a la réunion, mais n'a apporté pas plus d'explications ni commentaires et est parti pour Jypska sur un coup de tête...
Autant dire qu'il a laissé très mauvaise impression...

Depuis son intervention, les némens ont refusé toutes demande d'entretien. Je crains que certaines factions vont vous en vouloir pour ça... Ah tiens!, la saucisse et a point. Tu en re-veux un bout?


 
Amon Vals'odar

Le Sukra 10 Jangur 1509 à 00h52

 
*** Les yeux du Songeur changèrent de nouveau. Maintenant qu'il était assis et discutait avec Aldarin, les étincelles du feu de camps dansaient sur son iris. Apparemment amusé par la première question du tydale, le diplomate répondit: ***


La carnine ? Eh bien cela agit à peu près de la manière inverse que l'alcool ! Tout le monde connait les effets débilitants de cette substance ... et nous voyons sur certaines sociétés, l'effet à grande échelle que la consommation de ces breuvages amène ...
Le nelda rigola un peu, puis se fit un peu plus sérieux
La carnine, contient aussi un élément chimique, mais celui-là ouvre l'esprit et ne le borne pas; la carnine rend la vision plus claire, à la place de la brouiller. Elle ... permet surtout de donner du sens à nos rêves, qui sans elle seraient si flous, si violents, et incompréhensibles.
Par ce ... dévoilement ... du second monde, la carnine nous approche des Quatre !

Oui : la Carnine est carrément divine !


Koh-i Noor dit :
Oh quel vilain jeu de mots ...


*** Amon but une gorgée de son cocktail, et, l'air toujours aussi amusé par ce que lui racontait son coéquipier, devina très vite de qui il était question ... ***


ah ... Shaël ... je ne sais même pas concevoir ce que serait l'Ordre sans lui ... Il doit être tout aussi populaire que Firydor lui même ! ... ou impopulaire, si on veut ...

J'admire les talents de notre professeur, mais, vous l'avez bien compris, concernant les talents diplomatiques, il y a mieux ...
Il a déjà fait peur à votre envoyé, Tilith, quant il est venu à Jypska ... et maintenant, il est parti faire la leçon aux Nemens ...


*** Amon semblait réfléchir à une personne qu'il a vu récemment, une nemen mystérieuse, et se demanda si elle aussi, allait participer à l'expérience qui se déroulait à Oriandre ... ***


Mais ... les nemens ne méritent pas d'égards, à mon avis. On a bien joué le rôle de lèche-culs jusque là, mais moi, je les ai vus en action ! Ces êtres ... ne nous considèrent pas mieux que des animaux domestiques ! Animaux sympathiques, certes, mais négligeant tout notre potentiel ! Et, concernant notre Ordre, en particulier, ils n'ont aucune compréhension du Rêve !

Amon afficha un sourire interrogateur

Enfin, je me demande comment Vous, vous arriver à les flairer, euh ... je veux dire supporter ...

Koh-i Noor dit :
... et il commence à devenir insultant ! ... Limite toi mon cher ... je t'ai dit plein de fois que la résistance à l'alcool n'est pas ton fort ...



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 11 Jangur 1509 à 16h38

 
*** Aldarin releva un sourcil quand a l'hostilité dont faisait même Amon envers les némens. ***


- Il faut dire que personne n'a une quelconque compréhensions de votre Rêve. Pas que les némens...
Je veux dire que tout les poussiéreux rêvent, mais les Hauts-Rêvants se distinguent justement sur ce point.
Je ne doute pas qu'il y a un large fond de vérité dans cette capacité que vous possédez.
J'ai eu vent de Rêves massifs, des prémonitions que toute votre race a connu avant le Concile...
Mais pour revenir au sujet, c'est difficile pour moi, tydale, de le comprendre.

***
Puis le tydale garda le silence. Il mangeait les rations et regardait le ciel sombre et menaçant. Ils étaient loin du piliers d'Oriandre, mais relativement proche du transport némen, un bon point.

Les deux amis continuait de discuter jusqu'à ce que la fatigue les assaille...

Au petit "matin", c'est a dire quatre ou cinq heures plus tard, Kurrare apparut au dessus de la tête du parangon et se laissa librement tomber.
***

Kurrare dit :
Réveille toi! ehm... Vous... avez... un nouveau... message.


- Hein? Que... ah... quoi de neuf chez nous?
baragouina le parangon et parcourut mentalement la toile mentale de sa faction pour y découvrir que l'activation du rituel pour retrouver Flymeur était sur le point de commencer.
Immédiatement il se dépêcha de réveiller son ami, qui, sans doute devait avoir reçu la même information sauta sur pattes au moment où Aldarin était au dessus de lui...

***
Leurs têtes entrèrent mutuellement un résonance une fraction de seconde,
avant de se quitter aussi violemment qu'elles se sont heurtées.
***

- Aïe... joyeuse matinée Amon... décidément... prononça le tydale, la main sur le visage, puis continua rapidement, Il nous faut lever le camps et repartir au plus vite Amon, a Oriandre les poussiéreux commencent a préparer leur un rituel pour aller dans le néant!

Laisse les tentes ici et prend ce qui est le plus nécessaire. Tes compagnons ne sont pas encore arrivées, mais elles ne doivent pas être loin. Elles pourront profiter des tentes au moins.


Le parangon roula sa couverture en vitesse et sella son destrier.

- Le transport est tout proche, mais il faudra aller vite, très vite...

 
Amon Vals'odar

Le Dhiwara 11 Jangur 1509 à 20h55

 
*** Amon se dépêcha pour ranger son équipement, et partit avec Aldarin vers les transports.
Une fois les billets achetés, les deux compagnons entrèrent dans le transport, et commencèrent leur voyage.

Bientôt, les montagnes de Farnya devenaient visibles par les hublots ... ***



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Dhiwara 11 Jangur 1509 à 22h23

 
***
L'aéronef némen semblaient flotter sur les nuages comme sur une mer sans fin...
un peu comme celle qui entourait l'ile de Syfaria... sombre, insondable, dangereuse...

Une silhouette sombre était a la proue du navire aérien, sa longue cape noire balloté par les vents froids. Ses poings serraient fortement la rembarre, comme si le tydale avait peur que son âme se fasse emporter par la brise glaciale a l'image des lentes mais régulières volutes de vapeur de son souffle.

Le parangon observe, contemple le triste paysage. La longue nuit de l'hiver surnaturel emplit d'un peu plus de tristesse un cœur déjà en proie au désarrois. Son corps se tient droit, comme figé... , mais son esprit vagabonde, non sur les consensus. Il s'est d'ailleurs isolé de ces derniers, il souhaite être seul...
Aldarin est déchiré.
En son fort intérieur des forces s'affrontent,
Amour et Haine,
Espoir et Désespoir,
Cœur et Raison...

La main du parangon se porte doucement vers sa gorge, ses doigts effleurent l'anneau argenté.
Le métal est froid au toucher, des souvenirs qui jadis emplissaient le tydale de joie ne laissent plus qu'une trainée de douleur. Difficile a supporter, car émanant d'une blessure qu'aucun herboriste ou médecin ne peut soigner...
Minutieusement il défait son écharpe de soie d'un rouge sombre et glisse l'anneau enfilé dessus dans sa paume.
Un fin anneau, si léger, et pourtant si lourd d'espoirs, de joie et d'accomplissement... et maintenant aussi lourd de peine.

Lentement, sa main se tends, au dessus du vide, l'anneau toujours dans sa paume... il hésite...

Sans prévenir, un sombre nuage se déchire et laisse un instant une faible lumière blafarde se refléter sur le minuscule bijou. Immédiatement une ancienne pensée émerge, bousculant toutes les autres.
Et Aldarin se fait projeter dans le passée, a Krell, juste avent son départ pour Minott...
Moniia l'accompagnait jusqu'au portail du village. Elle portait une longue robe verte, ses longs cheveux bouclées couleur fer ardent reflétaient les rayons du soleil d'un automne précoce, ses yeux perlaient de larmes... Aldarin était sur le point de partir, tout était prêt pour le voyage qui promettait d'être long et long il sera, un an s'écoulera avant le prochain retour... Mais en ce moment, le parangon venait dire au revoir a sa bien aimée, de ses joues ou ressortaient quelques tâches de rousseur, il essuya délicatement les larmes. Elle sourit timidement et chuchota a l'oreille d'Aldarin « Promet moi que quand tu verra une belle rose, tu pensera a moi.
Je t'aime tellement, jamais je ne voudrais te laisser partir, mais comme ça, je serai toujours ta rose... 
»
et quand elle finit de parler, elle lui tendit une écharpe carmin enveloppant un magnifique anneau en argent,
puis ils s'embrassèrent longtemps...

A présent, Aldarin tient ce même anneau dans sa main au dessus du gouffre. Il ne comprenait pas ce qui a pu se passer pendant l'année qu'il a été absent... Peut-être... peut-être que s'il serait resté a Krell avec Moniia... peut-être que...
et peut-être que pas...
Qu'importait, le passée ne peut être changé. Et maintenant, Aldarin regarde cet anneau, ses fines gravures à la lueur de la lune reflètent une magnifique fleure de rose...

Le temps semble s'être figé autour du tydale, même quand les ténèbres habituels reprennent leur place. Le tydale tientt toujours cette main au dessus du vide... et puis doucement, les doigts se mettent a bouger, le poing se referme et la main rétracte...
***

-Une promesse donnée ne sera pas rompue Moniia. Que la Dame me soit témoin, je n'oublierais pas car je te suis redevable...
***
Jamais dans sa vie, Aldarin n'a connu semblable bonheur qu'au côté de Moniia, malgré toutes les mauvaises circonstances et coups du destin, . Malgré l'absence, malgré la douleur, il se remémore les beaux souvenirs...
C'est avec nostalgie que le parangon se les remémore. Que peut-il faire d'autre?
Rencontrer Moniia était son destin, ensuite la perdre l'était-il sans doute aussi...
Le chemin de la Dame est insaisissables...

Le tydale commença a rentrer dans le compartiment chauffé des passagers, tout en enfilant de nouveau l'anneau sur son écharpe qu'il s'attacha autour de son cou.
Un moment, il s'arrête, la main a la gorge et murmura quelques paroles que le vent-impitoyable voyageur-emmena de suite avec lui. Ces quelques mots étaient,
« Tu sera toujours pour moi mon fantôme de rose... »
***


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