Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Une fuite

Un ami
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Sujet lancé par Arda Oria
Le 20-01-1509 à 12h44
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Posté par Arda Oria,
Le 28-01-1509 à 15h49
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Arda Oria

Le Matal 20 Jangur 1509 à 12h44

 
*** Il faisait encore nuit, il venait de quitter Séraphine après un dîner des plus agréables, il portait maintenant une tenue sombre pour se fondre dans la nuit. Il marchait discrètement dans la neige, elle recouvrerait ses traces de pas comme les nombreuses autres dans les prochaines minutes qui suivaient.

Il avait fait attention à ce que personne ne le vois sortir de chez lui, il avançait prudemment dans les rues, il se dirigeait vers la porte Ouest de la ville.

Tel un voleur il glissait d’ombre en ombre, évitant les patrouilles qui se plaignait de cette neige malvenue.

Il arriva une demi*heure plus tard à la porte Ouest, qui était évidemment fermée à cette heure là, comme il le pensait, il allait devoir passer par la muraille.

Il se faufila rapidement vers une tour, mais celle-ci était occupée, par ce froid, en pleine nuit, ce n’était pas étonnant, mais il pourrait escalader sans se faire prendre.

La montée fût assez facile, il se glissa entre deux créneaux, avant d’entamer la descente, mais le mur en extérieur était gelé et donc glissant, la chute fût rapide, et la neige amortit le choc, et de ce fait le bruit. Même si toutefois le Tchaë s’était légèrement fait mal, il y survivrait.

Il s’enfonça alors dans les plaines enneigées, partant vers l’Ouest.

Il passa devant le pilier, et s’y arrêta un instant, c’était par là que son ami arriverait, il se demandait ce que cela faisait de passer pas les piliers … la mort … il l’a redoutait et avait pris l’habitude de fuir devant le danger si il devenait mortel. ***


Il faut avoir un sacré courage pour se suicider en espérant revivre par un pilier, je te tir mon chapeau Herménégilde.

*** Il reprit la route de la station de transport, et empreinta le chemin bifurquant au Nord vers Laod. Il attendrais son ami là bas. ***


 
Herménégilde

Le Vayang 23 Jangur 1509 à 12h29

 
« Libre ! »

C’était là la première sensation qui l’envahissait, le transportait déjà au delà des montagnes de son salut. Malgré le froid, malgré la faiblesse extrême qui mordaient son être et l’enserraient, le tiraillaient, le Tchaë revenu d’entre les Âmes ne pouvait s’empêcher de sourire. Et pourquoi ne pas le faire en vérité ? Il était de nouveau sauf, et presque sain. Devant lui s’étendaient les vastes plaines de la Fraternité, dans son dos le berceau de sa naissance. Les roides gardiens de pierre étaient restés derrière lui, ne pouvait le suivre dans son expédition géniale et audacieuse.

Sûrement le plus beau coup de toute l’histoire du Désordre ! Quelle folie ! Quelle ingéniosité avait-il déployé !

L’ancien Bleu partit d’un grand rire, qui faillit l’emporter une nouvelle fois. Un rire cristallin, de ceux qui ne sortent que des plus enfantines et innocentes gorges. Il allait pouvoir vivre, désormais.

Resserrant les pans de sa cape d’Azur autour de lui, futile protection contre le froid et la neige, le rouquin pris la direction de la station Nemen. De temps à autres, sa silhouette se retournait, s’assurant que nul ne le suivait. Mais aucun corps de troupes n’avait franchi les portes de la Cité Rouge. De même, nul n’en avait été informé sur le Consensus. Gardait-on l’information secrète ? Qui savait en vérité ? Il lui semblait avoir longtemps erré dans le Monde Ethéré des Âmes défuntes… La notion des journées s’était évanouie, faute de repère. Le chemin vers la liberté semblait cependant calme, et sans autres embûches qu’une de ces engeances de chiroptère assoiffé qui faillit piétiner tout le plan génial qu’il avait mis sur pieds.

Le tapis duveteux sur la route ne ralentissait pas sa course, comme si la Nature elle-même souhaitait soulager les pieds encore faibles du petit Tchaë en déposant quelque douceur dessus son trajet. Bientôt, il fut au lieu de rendez-vous.


« Arda ! Arda Oria mon ami ! Ô Joie, je bénie les Saint Patrons de t’avoir amené jusqu’ici. »


 
Arda Oria

Le Vayang 23 Jangur 1509 à 18h41

 
En fait je suis là pour t’arrêter, te ramener en prison, et recevoir gloire et honneur !



*** Il garda quelques secondes le silence pour voir la réaction de son ami, puis fit demi-tour vers le transport en agitant la main vers lui et en riant. ***


Aller ramène toi ! Si encore y’avais une récompense sur ta tête j’y aurais peut être réfléchit ! Mais là aucun intérêt lucratif dans cette affaire !

Par curiosité ! Tu à choisit qu’elle façon de mourir ?

Oh tu me raconteras ça dans le transport, je ne prendrais pas le risque de nous faire prendre.

J’ai préféré ne pas passer à la joaillerie, pour ne pas prendre le risque de laisser un indice aussi gros, et comme tu m’as dit qu’il y avait peu, c’est mieux ainsi. Par contre il serait peut être intéressant de récupérer les clefs de ta maison, pas que j’ai besoin de clefs, mais cela m’évitera des possibles problèmes.

D’ailleurs je te plaint, moi à ta place, les jardins d’Ykena me manquerais, toutefois, il paraît qu’il y à plein de femme exotique à Arameth, je suis pressé de voir ça !

Des projets une fois là bas ? A moins que ta fuite ne t’ai pas laissé le temps d’y penser !

Te trouver une femme et faire fortune par exemple.


 
Herménégilde

Le Sukra 24 Jangur 1509 à 10h47

 
Un instant de stupeur, une fraction d’incrédulité, une seconde d’hésitation.
Mais, non, tout ceci n’est qu’une vaste blague. Néanmoins elle lui a mis la puce à l’oreille, et le Tchaë s’est rendu compte d’une chose : il a fait aveuglément confiance à son homologue du Clephte, sans jamais envisager la moindre trahison ni plan de secours.

Cela ne devait se reproduire.

Plissant un instant les yeux sur le dos de son interlocuteur, il reprit sa marche à sa suite.


« Ah, Arda ! Si tu savais comme me manque Ykena-aux-mille-senteurs ! Si tu savais comme ces jardins où l’on cultive tant le Beau que Savoir, la Curiosité me sont chers ! Ne pas les revoir… Je ne puis me résoudre à y penser. »

Disant cela, le Bleu se retourna une nouvelle fois pour distinguer au loin, dans les hauteurs de la montagne, le plateau sacré de sa Bulle, le siège de sa demeure. Et si le froid ne gelait les perles de son abandon à peine écloses, elles rouleraient sans aucun doute le long de ses joues transies. L’expérience de l’absence de vie n’avait altéré son âme d’enfant, il était un Candide à sa façon, dont l’Eldorado qui l’émerveillait tant n’était autre que sa propre maisonnée, et les jardins dont il avait eu la gérance. Mais une chose était sûre : à jamais il se sentait trahi, et ce sentiment d’impuissance le tétanisait. Trahi par tout ce système judiciaire dont on l’avait privé – volontairement, sans aucun doute. Trahi par cette Fraternité qui au moment critique, à l’instant de vérité où le soulèvement aurait dû être de mise, est restée de marbre. Inexpressive, vide de toute volonté populaire, de toute ébullition contradictoire. Vide de tout Désordre, tout simplement !

« Des projets ? »

Comment avait-il pu se pencher sur la question ? Lui qui s’était acharné sur sa résurrection.

« Non, je n’y ai guère pensé encore… Nous verrons en chemin. »

 
Arda Oria

Le Sukra 24 Jangur 1509 à 20h03

 
*** Tu a pris le risque de te suicider sur un coup de tête pour sortir de prison sans avoir penser à quoi, comment, où et quand … oh excuse moi, j’ai peu être confondu courage et folie.

Il se mis de nouveau à rire aux éclats alors qu’il commençais à grimper à bord du transport Nemen juste après avoir donné son autorisation de transport.

Il n’avait jamais pris les transports Nemen, cela coûtait bien trop chère à l’époque et il n’avait eu guère d’intérêt pour l’étranger, mais là c’était différent, il y avait de quoi faire, et surtout, il venait juste d’apprendre qu’une fête s’y organisait, quoi de mieux que d’organiser quelque chose alors que tout le monde serait occuper à festoyer. Certes la sécurité serait renforcée, mais il y avait toujours moyen de faire quelque chose.

Pour l’instant il fallait sortir son ami de ce guêpier, aucun alerte n’avait encore été donnée, et il espérait que cela dure au moins le temps d’être accepté à Arameth.

Arda se pencha au dessus de la rambarde impressionné par le fait que du bois puisse voler. Mais les Nemens étaient réputé incroyable quand à leurs savoirs donc il ne chercha pas à comprendre.

Il alla s’installer dans une cabine après avoir remarqué un groupe de demoiselle entré dans une autre, si le voyage s’éternisait, il irai sans doute leurs rendre visite. ***


Nous voilà partit, mais il reste encore des obstacle à franchir, Arameth est réputée pour ne pas laisser entrer les étrangers autre part que dans leurs faubourg, et ce n’est pas là que tu sera hors de danger, il faudra t’intégrer assez vite, si on apprend que tu es là bas il pourront te renvoyer directement à nos prisons.

Par contre il y aura du monde, il paraît qu’il y a une fête là bas, or cela risque d’attirer des Tchaës de chez nous, il te faudra donc être prudent ou déjà protégé, tu as un avantage, vend ton savoir, toutefois, je suppose que tu en connaît les conséquences maintenant, ma position reste neutre de ce côté, mais il est vrai que pensé qu’un jour ces même arme pourraient être retournez contre la Fraternité me laisse un goût amer dans la bouche.

Toutefois, la vie d’un ami est plus importante que quelques secrets artisanaux, maintenant parlons de tes projets, que compte tu faire une fois là bas, tu as autant de chance d’être respecté pour ton talents qu’exploité pour celui-ci.

Mais tu auras l’avantage d’être l’unique fournisseur.

C’est une ville peuplée qui plus est et même l’unique ville de la confrérie, plus de voyage risqués, seulement une vie citadine. Et de Tchaë presque aussi belle que nos beauté de chez nous.

Il me tarde d’arriver, j’ai pris des vêtements pour faire la fête une fois là bas et même de quoi me déguiser. Je sens que l’on va bien s’amuser.


 
Herménégilde

Le Luang 26 Jangur 1509 à 14h01

 
C’était une expérience fort étonnante que de voyager ainsi, par dessus les montagnes et les plaines de Syfaria. La Cité des Confrères se trouvait du côté d’Oriandre, et ainsi longèrent-ils les territoires de la Fraternité. Qui se doutait alors que, du haut de ce véhicule des airs, les observait le prisonnier politique le plus célèbre de la Fraternité ?

« Une fête dis-tu ? Si j’avais su… Enfin ! Nous verrons. »

Il restait penché vers le vide, accoudé au bastingage du vaisseau, saisissant les dernières images de son peuple avant longtemps. Les plus belles peut-être. Qui n’avait jamais rêvé de voler ? C’était un tableau somptueux, qu’il s’empressa de graver dans son esprit.

« Dans un premier temps, j’ai prévu de ne pas en dévoiler trop sur moi. Moins on en saura pour l’instant, mieux ce sera… Et finalement, la fête pourrait bien m’être utile. Elle nous permettra de venir à Arameth comme n’importe quel voyageur Tchaë désireux d’y participer, sans que cela n’éveille les soupçons. Est-ce un carnaval ? Tu parles de te déguiser… Mmmh… Un carnaval nous sera d’autant plus favorable pour nous fondre dans la masse. Qui sait ce qu’il se cache réellement derrière un masque ? »

Il contemplait toujours les merveilles du paysage fraternelle, qui se déroulait devant ses yeux. La vitesse relativement lente du transport lui permettait de profiter pleinement de ce spectacle. Et, en même temps, d’arriver relativement rapidement à la cité marchande.

« Cependant, il nous faudra nous renseigner discrètement sur les modalités d’intégration, d’ici-là. Afin de ne pas être pris au dépourvu.

Qu’en penses-tu ? »



 
Arda Oria

Le Luang 26 Jangur 1509 à 15h18

 
Je ne sais pas vraiment si c’est une fête déguisée, mais je sais que là bas beaucoup de personne semble aimer le faire, et porte des masques, le chambellan Umbre en est un des exemples les plus qualificatif.

Je crois qu’ils fêtent le nouvel an, je ne crois pas avoir eu des fêtes aussi importante de part chez nous, je suis impatient de voir ça.

Mais ce transport bien qu’impressionnant est plus lent que je ne l’espérait, bon il est vrai que nous gagnons des jours à le prendre.

Quand à savoir comment s’intégrer dans la Confrérie, cela m’intéresse tout autant que toi, et je pense que le plus simple reste de rencontrer quelqu’un de sympathiser et de se faire introduire.

Se présenter comme un fugitif pourrait t’être défavorable.

Honnêtement, je chercherais pour nous deux, mais nous devrons nous faire introduire séparément. Même si je quitte la Fraternité, je ne compte pas y rompre mes liens, et si on découvre que je t’ai aidé, cela pourrait me coûter cher.

Tu devrais essayer la méthode officielle, passer par un chambellan, lui donner des raisons de t’accueillir sans te trahir. Je me débrouillerais de mon côté. J’essayerais de te trouver des noms si besoin est.

Une fois à Arameth, nous nous séparerons, mais nous garderons contact grâce à la symbiose. Cela te va ?


 
Herménégilde

Le Luang 26 Jangur 1509 à 15h46

 
Se séparer. Il considéra un moment la proposition ; elle ne l’enchantait guère. Il n’en voyait pas l’intérêt. Ou plutôt, si, il ne le voyait que trop bien, mais se refusait à se retrouver seul une fois de plus après tous ces mois passés en cellule. L’arc-en-ciel n’avait pourtant pas fait ce voyage, pris autant de risques, pour ne rien entreprendre une fois sauf, et le plan restait honnête. Des noms, il en connaissait déjà deux. Dont un lui était familier. Antiorn. Le Nelda l’avait sauvé à l’époque, cela faisait plus d’un cycle entier. Il avait été le seul à l’aider… Se souviendrait-il de lui ?

« Soit. Nous pourrons nous retrouver pendant la fête sans craindre de trahir nos liens, je suppose. Je pense prendre contact avec le Chambellan Antiorn… Il est de mes connaissances. »


 
Arda Oria

Le Luang 26 Jangur 1509 à 16h20

 
Je vois que tu connais déjà quelqu’un à Arameth, mais avec un peu de chance nous rencontrerons quelqu’un dès notre débarquement, une jeune femme à tout hasard, mais je rêve plus qu’autre chose. Je ne fait pas cela pour me débarrasser de toi tu sais, mais mes projets m’incite à pourvoir accéder à toutes les villes en y étant accueillit et non recherché. Surtout concernant la Fraternité !

*** Ne voulant pas rappeler qu’il ne pourrait sans doute pas revenir à sa ville d’origine avant longtemps Arda changea de sujet. Les montagnes de la Fraternité commençaient à s’effacer derrière le transport et le désert se dessinait à l’horizon, la température augmenta un peu, mais le temps était neigeux partout, Arda avait entendu parlé d’un désert brûlant par Adrian Stase.

L’engin commençais à perdre de l’altitude, l’arrivé était imminente, il aura fallu deux jours pour que le vent le portent jusqu’à la station d’Arameth. ***


Nous y voilà presque, nous devrions nous préparer, je n’ai jamais discuté avec de Nelda ni de Tydale, j’en ai croisée quelque un sur les routes, mais pas bien plus.

Je suis si impatient ! Je me répète dirait on !

Ah j’oubliais que les Girasols n’avait pas cours là bas, il va falloir aller voir ces voleurs de l’antichambre.


*** Arda attrapa Hermenegilde par le coup. ***


Aller souris ! Tu commences une nouvelle vie ! Si tu arrive en leur faisant la gueule ils vont pas t’accueillir ! Puis je suis là ! Si besoin est contact moi !

 
Herménégilde

Le Merakih 28 Jangur 1509 à 15h21

 
Ils s’étaient préparés, le Tchaë revêtant sa pelisse et son casque qui parachevait l’air excentrique qu’il avait habituellement. La température, quoique toujours hivernale, s’était radoucie. L’herbe des plaines cédait sa place au sable et aux dunes. Arameth était plantée au milieu, étrange oasis de civilisation. Les faubourgs de la Cité des Six, offraient une panoplie cosmopolite des créatures pensantes du monde. S’y côtoyaient Neldas, Tydales et Tchaës dans un éventail bruyant d’arrivées et de départs. Mais qu’était-il venu faire dans cette galère ?

Il semblait d’un seul coup que tout était possible en cet endroit. Ses yeux d’ambre sautaient de rencontres en rencontres, un rien l’émerveillait dans ce paradis. Tout était si grandiose ! L’exilé devait prendre garde à chaque instant, si petit se révélait-il au milieu de la démarche lente et imposante des canidés ou des hautes silhouettes tydales. L’air béat, il découvrait la nouvelle cité ; un Nouveau Monde.


« N’est-ce pas merveilleux, Arda ? Ne pouvait-on rêver meilleur lieu ? »



 
Arda Oria

Le Merakih 28 Jangur 1509 à 15h49

 
*** Arda regardait les environs avec un œil expert, malgré la foule, il remarqua en trois Tydale en particulier, mais celle-ci semblait toute rassemblée autour d’un mâle de leur race.

La plus proche était une jeune femelle Tydale de taille moyenne au corps athlétique et aux formes voluptueuses.

Contrairement à ses congénères du Matriarcat, elle arbore une longue chevelure noire.Son visage est très serein avec un nez légèrement retroussé et ses yeux gris frangés de longs cils noirs lui confèrent un aspect très mystérieux.

Cette Tydale portait un léger vêtement aux motifs ouvragés pour cacher sa poitrine et un voile maintenu par une ceinture à sa taille, ce qui lui permet d'avoir les jambes libres de toutes entraves.

La seconde est une jeune femme séduisante et pleine de vie. Pas très grande, elle a toutefois un corps bien proportionné, ayant l’air d’aimer attirer le regard d'autrui en portant des vêtements aux couleurs chatoyantes et en teignant ses cheveux.
Son visage se caractérise par des traits fins et un air décidé. Elle fixe son interlocuteur droit dans les yeux avec un brin d'effronterie, un sourire aux lèvres.

La dernière est svelte et élancée à la chevelure flamboyante, aux grands yeux gris bleutés très expressifs.
Elle est toujours habillée d'une tunique et de bottes en cuir souple.
Un dragon vert est tatoué sur son épaule gauche et à son cou brille une émeraude.

Elle semblait agiter son épée dans doute pour tenter d’impressionner le mâle, un rituel qui n’a pas lieu à la Fraternité, ils l’avaient d’ailleurs aperçu en descendant du transport Nemen. ***


Pas une seule Tchaë en vue, il faut dire que la fête approche, elles sont sans doute en train de se préparer à être coquette !

Bon, il y a une auberge, nous devrions nous y rendre, le voyage à été long, et je suppose qu’un bon repas et un bon lit après ton séjour au palais ne sont pas de refus.

J’espère qu’il y aura une belle serveuse Tchaë ! En tout cas les faubourgs de la ville sont bien peuplés. La fête va être animée.

Allons-y, les chambres vont se faire rares si on attend.


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