**** Kylia l'avait assurée à son mou, elle partirait faire de la cueillette, bien qu'indécise sur la justesse de son idée, elle s'y était finalement tenue. Elle a passé le pilier et s'apprête à s'écarter de la route afin de partir chercher de l'Ambrosia, première étape de son voyage. ****


Franchement, je ne sais pas si c'est une bonne idée. Ca m'a l'air dangereux tout ça.


dit :

Oui mais bon... Enfin, alors selon ma carte, je dois quitter la route vers là et partir vers l'Ouest, afin d'arriver aux marais, ou je pourrais trouver ce que je cherche. Dommage que j'ai pas pris le temps de faire des bottes sèches, ça m'aurait été utile dans les marais. Je devrais peut être faire ça avant de partir.

Le ton de réponse était légèrement agacé.
dit :

*** Kylia ne pouvait discuter contre la justesse des propos d'Ilona, elle devait au moins essayer de faire ça, avant de se terrer de nouveau des jours dans la ville pour créer de nouvelles choses. C'était une étape importante de sa vie, pour elle qui n'a pratiquement jamais bougé de chez elle.

Toutes les questions sans réponses qui la taraudait depuis sa symbiose perçaient de nouveau dans son esprit. Pourquoi elle est devenue symbiosée ? pourquoi elle particulièrement ? Qui a considéré qu'elle valait la peine de faire partie du tableau ? Honoré de sa symbiose, la tydale qui n'avait jamais été que rejetée, rabaissée et ignorée car elle ne pouvait enfanter ne comprenait toujours pas en quoi elle valait la peine d'obtenir un tel cadeau, et n'arrivait pas à passer outre son complexe d'inférioté, malgré la gentilesse de son mou.****

 
**** Lorsque Kylia foula à nouveau le dallage familier de la cité d'Utrynia, elle se rememora sa semaine de cueillette.

Elle se souvenait la longue marche dans la plaine jusqu'aux marais, l'odeur lui avait permi de les repérer bien avant que ses yeux lui confirment leur présence.

L'odeur était pestinentielle, mais elle voyait au loin, un lieu propice à la présence d'Amborcie des marais, avec joie elle remonta ses jupes, bien haut au dessus de ses genoux et s'avança à pas feutrée en faisant des détours lorsqu'elle sentait que le terrain n'était pas assez solide pour supporter son poids.

Lorsqu'elle arriva elle était déjà tombé rendant inutile toute tentative de sauvetage de sa jupe longue. sali par l'eau repoussante, elle avait heureusement des vetements de rechange, elle choisit un terrain propice à un campement, lava ses vêtements avec de l'eau trouvée encore claire, et entrepris sa recherche.

Pendant 5 jours entiers elle avait cherché à s'en abimer les yeux la présence d'amborcie, elle avait appris et anoté comme une naturaliste, les plantes étranges et la démographie d'un marais, ce qui lui permi d'éviter quelques endroits ou il était très peu probable que la plante s'y trouve. Elle se maudit de ne pas avoir pris le temps de fouiller à la bibliothèque sur l'existence d'un livre concernant les marais, et se demanda s'il en existait.

Cette simple pensée, lui fit remettre au propre ses notes, et affiner dessins et recherches, dans l'idée qu'elle pourrait peut être en faire un livre et le vendre un jour.

Soudain un matin, d'autres filles du déclin entraient dans les marais, des danses-lames et des executrices ainsi qu'un temoin franchissait le marais par vacarme. Une d'elle qu'elle reconnu comme la mestre D'Utrynia, lui hurla quelque chose qu'elle ne compris pas, puis elle hurla de nouveau et se fut la panique.

Vortex acéré, voici ce qu'elle avait crié, ainsi que fuite. Kylia n'avait pas besoin de voir, ni d'avoir la description exacte d'un vortex pour savoir qu'il était d'une dangerosité incroyable.

Aussi, à pas feutrée, elle rangea son campement de fortune en une vitesse qu'elle n'estimait elle-même impossible, et s'enfuit à toute jambes des marais. Elle ne pris pas la peine de faire des détours au risque de se retrouver devant le vortex et de voir ainsi finir sa vie. Aussi elle courru en ligne droite, failli mourir plus d'une fois en s'enfonçant dans la vase putride mais réussi à sortir de cet endroit.

Elle s'arreta de courrir une fois arrivé sur la route dont elle s'était écartée au début. plus par manque d'air et de force dans les jambes que parce qu'elle était revenue au calme. Elle s'était endormie là, sur une bord de route, quoique évanouie serait le terme le plus juste, et aujourd'hui elle était de nouveau à Utrynia, 5 amborcie des marais en poche et une frousse bleue en guise d'aventures.

Elle se maudissait de ne pas être restée elle aurait pu faire profiter de ses connaissances en réparation aux consoeurs qui se battaient courageusement contre l'afreux rejetons.