Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Discussions entre acier et plomb.

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Sujet lancé par Aldarin Mor'Nathil
Le 03-02-1509 à 00h30
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Posté par Heltaïr,
Le 10-02-1509 à 00h01
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Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 3 Fambir 1509 à 00h30

 
***
Le l'après-midi laissait doucement place a un beau soir hivernal ...

Les ruelles étaient encore bondés, la faible lumière du dernier soleils éclairait encore faiblement la place du marché d'Oriandre.

Les tchaë s'affairaient dans leurs besognes habituelles,
les patrouilles de miliciens marchaient d'une cadence militaire par ci, par là... la routine habituelle quoi...

Rien ne troublait cet idylle a l'exception notable d'un étranger.

Un tydale, par conséquent grand en comparaison des habitants, arpentait la place du marché. Sa présence attirait un grand nombre de regards, mais Aldarin a fini par s'habituer a leur attitude envers lui.
Il était d'ailleurs heureux que sa mission sur Oriandre touchait à sa fin. Il ne devait plus qu'escorter les Disparus équilibriens vers Arameth, et puis continuer avec un contingent réduit au delà vers les villes matriarcales.

Soudainement des coups de feu retentirent!
Aldarin fut immédiatement arraché de sa torpeur par le bruit immonde de ces armes de feu et fumée.
***

- Ma Dame, pardonne leurs, car ils ne savent pas ce qu'ils font... murmura le parangon en Tydale, une petite habitude prise depuis Jypska.
***
Les gens commencèrent a paniquer, mais pendant que la masse tentaient de s'éloigner de l'épicentre des coups de feu, Aldarin porté par son instinct se frayait le chemin vers celui ci.
Le tydale n'eut pas longtemps a marcher pour voir le problème.

Devant lui, une scène des plus étrange et insolite pour l'équilibrien...

Un tchaë corpulent baragouinait dans sa langue inconnu pour le tydale, il agitait d'une main un pistolet et de l'autre main il tenait une jeune tchaë plaqué contre lui.
La fille semblait terrifié, ses yeux demandaient de l'aide, mais personne ne semblait vouloir s'opposer au tchaë fou.
Le tchaë semblait sortir d'un bâtiment qui ressemblait a un magasin de bijouterie, un sac pendait en bandoulière a son épaule. Aldarin remarqua un tchaë par terre, face contre terre, une petite tache carmin se répandait sur la neige...

Même si l'usage des armes a feu était totalement étrangère au tydale, la scène en revanche n'avait rien d'inconnu...

Le tchaë menaçait les passants a sa gauche avec son pistolet quand Aldarin,
maintenant seul dans la rue vide, l'interpela.
***


- Toi! s'imposa le tydale avec un ton des plus autoritaires a faire sursauter le voleur tchaë. Relâche la! continua-t-il en désignant la fille avec son index et le reste du poing fermé, qui s'ouvrit pour mimer de lâcher la fille.
***
Le tchaë surprit se retourna et pointa son pistolet sur Aldarin, tout en maintenant la jeune fille plaqué contre lui, presqu'en l'étouffant.
Il marmonna d'autres paroles inintelligibles, mais sans aucun doute grossières. La colère se lisait dans ses yeux, mais sa main avec le pistolet tremblait.
Nul surprise pour cela, en face de lui se trouvait une silhouette plus grande et plus large que n'importe quel tchaë. L'étranger était entouré dans une cape grise qu'un vent d'une ruelles perpendiculaires faisait voltiger en mystérieuses volutes. Le visage de l'être était blanc, mais des yeux noir de prédateur fixaient le tchaë, transperçant doucement ses barrières de courage. L'air s'emplit d'une odeur d'urine...

Aldarin fit un premier pas vers le tchaë, toujours en le fixant de son regard noir, le tchaë dit quelque chose, mais Aldarin l'ignora et fit un pas de plus. Le tchaë mit le bout du canon de son pistolet a la tempe de l'otage, mais Aldarin fit encore un pas en avant.

Soudainement une des patrouille de miliciens apparurent au tournant d'une rue non lointaine avec un fracas digne d'un sanglier furieux dans une armurerie.
Le tchaë paniqua pour de bon, il projeta la fille devant lui et au même temps pressa la détente de son pistolet pointé vers Aldarin.
***

*** Boum! Shting! ***

***
Les yeux du tchaë étaient écarquillés, il fixait le tydale devant lui... dans un autre moment il aurait dit que la vison de ce moment le hanterais jusqu'à ses derniers jours, et il aurait eu raison...
Le tydale n'avait pas bougé d'un pouce, telle une statue de marbre...
La balle avait effleuré le visage d'Aldarin et lui a éclaté le lacet qui lui retenait le cheveux en arrière.
Le vent fit le reste, les cheveux libérés donnèrent au tydale une allure des spectres vengeurs des anciens contes...
Juste ça aurait suffit a sidérer le tchaë, mais ce n'était pas la fin de son malheur...
Le tydale avait le bras tenu vers le tchaë de la même manière que lui. Un petit instrument noir en dépassait...

Le tchaë voulu inspirer, car il avait d'un coups le sentiment de vertige, mais a sa stupeur, il ne le pouvait pas, il se noyait! Quelque chose de fin, noir et plumé dépassait de sa bouche et lui se noyait... dans son sang!
C'était donc ça le "Shting!" réalisa-il.

En tombant en arrière le tchaë comprit qu'il venait de se faire tuer.
Il n'a pourtant pas vu le tydale bouger... il pourrait le jurer... Il n'a pas bougé...
***


***
Aldarin ne lâche pas son arbalète de poing et se précipite pour rattraper la tchaë. La fille était toute terrorisé, et la fatigue l'accabla alors que le tydale la serrait dans ses bras, elle s'évanouit.


La troupe arriva enfin sur place, le spectacle qui s'offrit a elle fut celui d'une paire de tchaë morts, un blessure par balle, un autre un carreau en travers du gosier, un tydale tenant une jeune fille tchaë inconsciente et une arbalète de poing...
***


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 3 Fambir 1509 à 14h59

 
***
La troupe de miliciens déboula sur Aldarin, alors que celui ci était en train de vouloir allonger la jeune fille tchaë sur un stand d'un marchand.

D'un revers de la main, il balaya les fournitures de cuisine par terre et y installa la tchaë inconsciente.
Tout juste il le fit, le chef des miliciens l'interpela dans sa langue.

La voix de l'officier était dure et martial.
Son attitude tout entière insinuait ce qu'il baragouinait, et même si cela ne serait pas suffisant pour comprendre, la douzaine de pistolets, mousquets, hallebardes et etc, pointé vers Aldarin comblait parfaitement la faille du language.

Aldarin se tourna lentement vers l'officier en montrant bien ses mains libres. Son arbalète pendait discrètement a sa ceinture...

L'officier tchaë toujours pointant son mousquet vers la tête d'Aldarin continuait de déblatérer un pléthore ignominie et agitait sa main libre en pointant le sol.
***

Kurrare dit :
Défonce le Aldy, je parie qu'un mot sur deux sont une insulte a tes géniteurs...


 
Narrateur

Le Matal 3 Fambir 1509 à 15h58

 
La jeune fille se réveilla à cet instant là.
Hagarde, elle se leva et se précipita en hurlant vers le corps sans vie du tchaë que venait d'exécuter le tydale !
Père, père !, cria-t-elle avec dans la voix des accents désespérés.
Elle se retourna vers Aldarin, le visage en fureur !
Assassin !
Il... Il ne faisait rien de mal !


L'autre tchaë, qu'Aldarin croyait mort, se releva lui aussi, terrorisé !
Une poche de sang de porc tomba à ses pieds.
Il s'éloigna du tydale, à proprement parler horrifié !
Cet étranger est fou !
C'est un tueur !!
, hurla-t-il à l'intention des gardes, qui eurent dans le regard des envies de justice.

Aldarin se rendit alors compte qu'il s'était complètement fourvoyé.
Ceux qu'il avait cru en train de fuir la scène n'étaient que des badauds. Et des gens s'étaient accumulés car... tout ceci n'était qu'un spectacle de rue !
Jamais il n'avait été seul. Il avait vécu toute la scène dans la démesure et l'aveuglement du moment !

Car il s'agissait bien d'une scène...
Les deux tchaës, et la petite fille, jouaient un morceau d'une pièce de théâtre en plein air, fort connues en territoire de la Fraternité.
"Les déconvenues de Mathilde".
C'était le titre de la pièce.

A bien y regarder, Aldarin se rendit compte que le sac de "bijouteries" était rempli de breloques, que les deux tchaës étaient habillés très pauvrement, et que la jeune fille - dont il venait de tuer le père - était famélique.
Des pauvres gens.
Qui tentaient de vivre et survivre en amusant les passants en ces froids hivernaux.

Le pistolet ?
Un jouet à amorces.
Ce qui avait détaché les cheveux d'Aldarin : un bête projectile en bois, propulsé mécaniquement par le jouet.

Le père avait réagi instinctivement, mu par la peur de cette intrusion démente de l'étranger !
Et là où Aldarin avait cru voir menace de sa part, il tentait juste de protéger sa fille, maladroitement.
Perspectives différentes.

La foule et les gardes s'amassèrent autour du désormais meurtrier...


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 3 Fambir 1509 à 21h27

 
*** Par la Dame miséricordieuse... NON! ***

***
La réalisation de ce qui venait de se passer lui apparut comme la mort, la damnation personnifié....

Aldarin sous le choc fit un pas en arrière, il n'y croit pas...

Le regarde de la jeune fille est le pire supplice, plus lourd de sens qu'Aldarin est prêt a soutenir...
Le parangon est assaillit par une terrible douleur, la cruauté de l'acte qu'il venait de perpétrer avec les meilleurs intentions lui brûle l'esprit a la limite du soutenable...
Il n'a aucune excuse, il est devenu ce qu'il haïssait, avait juré de combattre...
Un forfait impardonnable envers la Dame, la justice, l'honneur et lui même... Seule la mort lui semblait pouvoir l'apaiser, oui, la mort, la vrai, la définitive, non celle d'un symbiosé.
Il réalisait qu'il a commit un acte, pour lequel il aurait tué l'auteur, mais ce fut lui l'auteur cette fois!!!

Sa vision se brouillait, il détacha d'un geste mécanique son lourd fourreau dans son dos, son fidèle compagnon Narsillion tomba par terre, comment pourrait-il encore le brandir, son épée par laquelle il a promis de purger le mal là où il marcherait... De l'autre main, il détacha l'arbalète, qui s'en alla rejoindre l'imposante épée a deux mains.

La mort serait la solution d'un lâche, elle priverait cette tchaë du juste équilibre de voir le coupable châtié...

Il déposa donc les armes, il en a plus besoin...
Il ne se sent plus digne de les porter...
Les larmes commencent a lui couler sur ses joue...
Il faut quelques pas en direction du tchaë que sa main a tué de sang froid, il voit la fille penchée au dessus de lui, elle l'appelle a la vie... La vision de ce malheur qu'il venait de faire subir a cet enfant le secoue au premier sens, perdant contrôle de ses jambes, il s'écroule a genou.
***


- Je... je suis désolé... parvient a articuler le tydale avec tristesse.

*** En sanglots, il s'incline devant la tchaë, tête contre sol. Il entend le son des bottes venir a lui... ***


 
Narrateur

Le Matal 3 Fambir 1509 à 22h01

 
Dans la foule des passants horrifiés, un tchaë se tient en retrait, le regard perçant.
Invisible parmi ses pairs, anonyme dans son allure, anodin. Banal.
Son regard affuté est vrillé sur la scène.

Quand le tydale s'écroule en sanglots, il se recule doucement.
Il ne sourit pas. Ne fait rien de notable qui pourrait le faire repérer.
Il est ce qu'on voit tous les jours et qu'on ne remarque jamais.
Il est juste là...

Il sert dans sa poche une arme minuscule, fine comme la mort mais plus acérée que le soupçon et le doute.
Un de moins, songe-t-il avec une joie sans bornes.
Puis il part avec le flot des badauds, disparaissant dans les ruelles bondées d'Oriandre, laissant le destin s'emparer des évènements...


 
Thosen Noril

Le Matal 3 Fambir 1509 à 23h55

 
Se balader dans Oriandre, profiter de son agitation était l'un des plus grand plaisir du petit diplomate.
Il n'avait pas beaucoup de temps pour cela, ses fréquents déplacements signifiaient du travail à chaque retour, mais par cette belle fin d'après midi d'un hivers enfin serein Thosen n'avait pas résisté.

Alors qu'il marchait depuis une petite demi-heure déjà, le nez au vent, un pétard puis des cris attirèrent l'attention du jeune homme. De la détresse et de la haine.
Le petit tchaë arme au poing déboula dans la rue au pas de charge.
Un tydale se tenait devant une enfant soutenant son père ensanglanté dans ses bras.
Le sien ne fit qu'un tour. La foule commençait à scander, les gardes s'avançaient sur le criminel qui se désarma de lui même et se mit à pleurer.

Pleurer...

Thosen ne ralentit que pour envoyer voler l'arbalète d'un coup de pied. Et avec un détachement froid frappa de la crosse de son pistolet l'arrière maintenant dénudé de son crâne.
Les soldats se rapprochaient du Tydale.

Il s'agenouilla près de la jeune fille et avec une extrême douceur déposa sa cape sur le dos de l'enfant.
Puis examina le tchaë étendu.
Une flèche dans la gorge.
Mortel...
Il lui souleva légèrement la tête.
Le projectile dépassait de l'autre coté... mais n'était pas figée au milieu de la colonne vertébrale. Elle avait été détourné par la proéminence osseuse d'un rachis cervicale...
Ce qui aurait été brisé chez un tydale tenait bon chez un des siens.
Le sang coulait toujours, il allait perdre ce frère définitivement dans quelques secondes si cette blessure n'était pas soignée, peut être était ce trop tard. Et déjà mort pour la foule et les gardes. Perspectives différentes.

Le jeune homme réunit toute sa puissance magique et lança son plus puissant sort d'essencialis, au nom évocateur, guérison.


 
Heltaïr

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 11h52

 
*** Ayant réussi a se sortir d’une discussion délicate avec celui qui se dénommmait lui-même son « protégé », Heltaïr, suivi donc de Silinde, arpente la ville a la recherche d’Aldarin qui les a quitté depuis une heure… bien ignorants des actions qui se sont déroulées ! ***


Bon ca c’était fait… Incroyable Silindë, va ! Et bien ne restait donc plus qu’a s’organiser pour le départ. Et c’est la qu’on avait besoin de notre cher Parangon… Il est passé ou lui ? Retourné en ville, certes, mais c’est grand Oriandre… enfin imposant, a l’échelle tchaé bien sur, grand pour les tydales quoi…

Dans l’ordre et méthode, donc pour suivre un guerrier… d’abord les tavernes ensuite le marché, ensuite la mairie, ensuite euh… Considérons qu’il n’es pas allé a une salle d’entrainement avant le départ, hein…

Bon les tavernes, a part des regards lourd de sous entendus racistes, rien d’interessant… c’est bizarre ca.. Bon le marché , parfait, juste a coté de la deuxieme taverne.

La par contre il y a plus de monde… alala… mais circulez, vous ferez vos courses plus tard quoi..

Tiens ? Eux ils sont pas là pour faire les courses ? C’est quoi ca ? Une parade militaire en plein marché ?

Et merde, non c’est pas une parade quand ils ont tous leurs armes sorties… C’est quoi ca ? Encore une embrouille ? Qu’est ce qui s’est passé ? Mais.. Mais !


« Aldarin !! »

Le Paladin est au sol, sanglotant et légèrement amoché par un tchaé que tu reconnais. Thosen Noril, le maire… Aie… c’est pas bon ca il s’est passé quoi ?

*** Pas le temps de chercher a comprendre. La moitié de la garde se retourne brusquemment et voyant un autre tydale doit croire a un complot. Voici Heltaïr devant plusieurs gueules d’instruments mortels béants… ***


« Hé ! Euh… »

*** La ils sont contents les gardes ! Jackpot ! Deux tydales impliqués ! Trois même avec le petit maigrelet qui suit celui la ! Les gueules de leurs canons se rapprochent tandis qu’une ou deux armes a piques viennent chatouiller les cotes du Surveilleur… ***


Tu n’as pas tout saisi là, t’as l'impression…





 
Kal'Ash

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 11h53

 
Monsieur Moustaches dit :
...celle-ci est bien mieux située, entre le marché et la joaillerie. Non vraiment, c'est la meilleure que l'on ai visité.


*** Pour une fois la jeune fille semblait en accord avec son Mou, fait assez rare pour être signalé. Les doigts de sa main dansaient sur son menton alors qu'elle étudiait la vieille bicoque d'un air songeur. ***


- Mouais, t'a pas tord... Et tu pense qu'on pourrait...
***
Coupée dans ses réflexions par un coup de feu, elle se retourna dans la direction du bruit et lança un regard interrogatif au Mou. Stennar était certainement en train de tester une nouvelle invention.
Mais alors qu'elle allait reprendre sa discussion, un second coup retentit. Une rumeur commença à gronder parmi la foule.
Non définitivement, ses coups de feu faisaient tâche, même en plein cœur de la capitale fraternelle.

Au pas de course, elle se fraya un passage parmi les badauds.

Arrivée devant la scène elle vit le Tchaë gisant au sol alors que Thosen assénait un violent coup à la tête d'un Tydale incliné près du corps.

Subitement, elle voulut maudire le fait qu'elle avait eu raison. Malgré tout ce qu'on lui avait objecté, l'étranger n'était pas venu animé des meilleures intentions. Elle pensa aussi tôt aux autres Tydales présents dans la cité, eux aussi étaient là pour nuire, c'était évident.

La nécessité de prévenir Arda Oria lui sauta alors aux yeux, ainsi que le sombre vieillard qui soutenait son opinion sur les "touristes" étrangers. ***





 
Grim Yendrix

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 13h18

 
Oriandre était assiégée par des étrangers, voici comment Grim voyait sa ville natale en ce jour où le froid et l'agitation le rendait plus ronchon que d'habitude. En réalité, il ne s'agissait que d'une soit disant période où les soit disant, là encore, Sauveurs, profitaient de la Cite Noire pour se reposer avant de rentrer chez eux...Mais voilà plus de trois jours qu'ils étaient là, à boire, commercer et voler les précieux secrets de la Fraternité.
S'en était trop pour Grim qui ne cessait de s'indigner, sur son consensus, de cette aberration. Fort heureusement, il avait trouvé en une jeune femme, Kal'Ash, un soutient de qualité, de même en ses fidèles mages.

Flânant de ci et de là dans les ruelles de la Cité, le Psychopompe jetait des regards mauvais à tout ces poilus aux longues jambes. Il n'avait jamais apprécié les étrangers. A vrai dire, il n'en avait jamais beaucoup vu. C'était pratiquement pour lui une première de voir ces inconnus si différents et à l'aspect agressif débouler sur le territoire de la Fraternité. Dans sa marche, il ne cessait de marmonner dans sa barbe :


Viv'ment qui s'cassent tous...A coup d'pieds au cul...Et si y'en a un qui fait l'malin...Qu'on l'embroche et l'fasse rotir...

Courbé, appuyé sur sa canne et enveloppé dans sa sombre cape, le vieux mage était en quête de la moindre infraction. Par moments, il s'arrêtait et observait méticuleusement les gestes d'un nelda ou d'un tydale, cherchant désespérément un prétexte pour les expulser de la Cité. Un petit rien aurait suffit...
Tout à coup, une détonation résonna dans la partie Sud de la Cité, près du marché. Grim serra sa canne avec vigueur. Son rythme cardiaque s'emballait, comme un jeune puceau face à son premier ébat amoureux. Les yeux ronds, il guettait le moindre mouvement de troupes.
BANG !
A nouveau, un coup de feu se fit entendre. Quelque chose se passait. Bien qu'il fut habituel d'entendre des coups de feu à Oriandre, pour la plupart provenant de l'atelier de Stennar, ceux ci sonnaient différemment aux oreilles de Grim. Ces coups de feu là ne pouvaient être que la conséquences d'une attaque des étrangers, ou bien d'une faute qui les condamnait à l'expulsion !

Un sourire apparu sur le visage du vieillard.
Dans les secondes qui suivirent, le consensus s'anima. L'alerte était donnée par la jeune dépanneuse la même qui avait soutenu l'idée de réexpédier les non-Désordreux chez eux, à leur place. Quelque chose de grave s'était produit près du marché, une attaque d'un de ces tydales sur un bon tchaë de la Fraternité. Le ton était donné.
Empoignant fermement sa canne, Grim prit le chemin du lieu du crime. Sa démarche était certes gauche mais le rythme de ses pas élevé, révélant une force insoupçonnée chez le vieux tchaë. A coup de cannes, il écartait les passant qui pouvaient lui barrer la route, hurlant de ci et de là :


Les étrangers ont attaqué ! Faites passer l'mot à la Garde et aux non-symbiosés ! Bougres d'étrangers ! J'l'avais prédit ! Et vous là ! Dégagez l'passage !


Finalement, après quelques courtes minute de trotte effrénée à travers la Cité, Grim remarqua l'attroupement où avait probablement eut lieu le crime. Tout en agitant sa canne, il se fraya un chemin pour se placer aux côté de Kal'Ash, qui l'avait conduit ici.
Le mage noir jeta un regard autour de lui : Thosen Noril se trouvait là. Près de lui, un tchaë allongé sur le sol, inerte, une flèche ensanglanté gisant à coté de sa gorge. A quelques mètres de là se tenait un tydale, lui aussi étendu par terre. Armé il l'était...Voilà donc le fautif. Il paraissait blessé mais sûrement pas assez pour se faire pardonner de son crime.
Le visage de Grim prit une couleur violacée.


C'est donc vrai...
C'est donc vrai ! Quelle bande d'chiens ! Y vont payer ! S'en prendre à l'un des nôtres alors qu'on les accueille ! Traitres ! Bandes d'faux Sauveurs ! Voleurs ! Assassins !

Des fourmis dans les mains, le vieillard en avait. Il ne savait pas encore ce qui le retenait d'immoler dans l'instant le tydale à l'agonie. Peut-être la présence de Thosen et l'attente d'une explication plus que nécessaire.



Série de Notes

 
Narrateur

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 14h12

 
De son balcon, la vieille tchaë regardait toute cette scène avec l'oeil expert (et un peu bigleux) de son âge moins que vert.
Pour une fois, y'avait du spectacle, songea-t-elle avec un rien de cynisme.
Le tchaë tout mort était étendu dans une purée sanguinolente.
Son souffle avait bien fait de petites bulles autour du carreau d'arbalète fiché dans sa gorge durant quelques secondes, mais ça n'avait pas duré longtemps.
Pas solide. Mal nourri sans doute...

A sa grande surprise, son bon maire vint vers l'attroupement et allait prendre les choses en main.
La douzaine de gardes de la Noire obéiraient au moindre de ses ordres, le tydale allait en prendre plein le têtiot.
Et puis non...
Il fut assommé par le bon maire, qui lança toute sa puissance magique phénoménale dans la bataille, telle le vent rageur de la justice mêlée de miracle !
C'était beau.

Le sort de guérison fusa sur le petit corps.
Il est mort, pensa-t-elle. Peut pas guérir les morts, notre bon maire...
Et en fait si.
Enfin non.
Mais un peu quand même.

Le supposé mort ne l'était pas tout à fait.
Juste à temps, Thosen Noril avait lancé sa fulgurante sorcellerie à l'assaut du "Mal".
Le tchaë se mit à vomir du sang par sa bouche ouverte.
Et le carreau était toujours là. Il bougea. Ca n'arrangea pas les choses.
Il eut les yeux exorbités par une souffrance fort compréhensible.
Vraiment pas solide.

Le tchaë n'était plus mort.
Mais avec son carreau en travers de la tête, c'était une question de secondes.
Il n'était plus mort.
Mais il agonisait sévère...

Sur ce la vénérable rentra chez elle, et referma ses volets, se disant qu'elle avait un ragout sur le feu.


 
Heltaïr

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 14h25

 
Pti dur dit :
Hé!!!! T'as vu? Ya un mort qui bouge avec plein de sang!!


Et mer**.. Aldarin et du sang.. La situation s'éclairait. Le groupe de soldats te masquaient quelque peu la vue -non par leur taille, mais surtout en t'empêchant d'avancer- et tu n'avais donc pas remarqué ce petit détail de la scène.

Mais enfin, comment Aldarin s'était fourré la dedans?


Pti dur dit :
Arf c'est pas beau ce carreau qu'il a en plein dans le cou.. Va pas tarder a crever pour sur...


Et re-mer**..; Ca n'arrangerait pour rien le cas d'Aldarin çà... Avancant d'un pas, tu fais frémir les guisarmes et canons toujours pointés sur toi... Suspicieux les tchaés...


Magicien, guérison, comprendre tydale?

Pour accompagner tes paroles, tu fais apparaitre une petite sphère d'énergie...

Pti dur dit :
C'est ca , allez ils vont prendre ca comme une tentative d'agression. Arrete arrete arrete!!


C'était pas gagné...

Mais comment S'sharkh Aldy s'était il embarqué dans cette galère?





 
Abel

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 14h32

 
*** Abel revenait de sa tournée d'inspection à l'Auberge des Embruns. Il s'était assuré que l'établissement était tout à fait sécurisé et vérifiait que les boissons proposées par les sœurs Cormaq respectaient le taux d'alcoolémie légal, en payant de sa personne.
Puis il quitta la taverne bien décidé à rejoindre sa bicoque afin d'écraser l'oreiller une paire d'heures.

Un attroupement et des cris attirèrent son attention, relayés par la remarque de son lieutenant intrigué lui-aussi par l'effervescence.
Une attaque des tydales ?!
Il avait vu bien des choses sur Syfaria, mais il ne s'attendait pas à cela. Il s'approcha, curieux, de la scène sanglante... ***


 
Stennar

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 14h42

 
*** Stennar attendait depuis plusieurs jours dans le Hall des Corporations mais un évènement avait attiré son attention : un étranger avait tué un Tchae. ***


Bordel !

*** Stennar portait beaucoup de matériel sur lui, mais il courut aussi vite que possible. Par chance, là ou avait eut lieu le meurtre, il serait pas loin de chez lui pour déposer tout ca... Juste au cas où il faudrait...

Il posa sont matériel chez lui et choisit son arme. Il sortit de chez lui en trombe, se dirigeant vers l'attroupement. ***


Rahh ! Dégagez !

*** Il chopa un garde par le bras. ***


Toi ! Fait moi dégager ceux qui n'ont rien a faire içi !

*** Il n'attendit pas la réponse pour partir vers les lieux du crime et vers Thosen. ***


Laissez passer ! Mousquetaire en mission ! Laissez passer bon sang !

Oh... Thosen, je sais pas s'il reste quelque chose à faire là...
Tu sais ce qu'il c'est passé ?


*** Stennar jettait quelques regard a droite et à gauche; il vit un Tydale par terre, pas au mieux de sa forme, et les gardes qui pointaient leurs armes vers lui. ***




 
Thosen Noril

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 16h25

 
Et merde...
Ça courrait dans tout les sens, ça hurlait dans tout les sens et les symbiosés arrivaient dans tout les sens, certains bien émoustillés par la vue du sang.

Oh... et puis le père de famille était en train de faire une rechute...
A qui la faute...
Seulement il ne pouvait pas le laisser mourir, non non !
Ce qu'il avait fait à l'instant, on appelle cela gagner du temps. Oui, tentait-il de se convaincre. C'était... calculé !


Euh... un instant Stennar, tiens moi ses bras s'il te plait.

Il ferma les yeux, aux grands maux les grands remèdes, il ne maniait plus le flux depuis longtemps mais son esprit se gonfla en un instant d'énergie, répétant la manœuvre en une poignée de secondes. Sacrifiant sa vitalité. Il vomit du sang à son tour, directement sur l'agonisant pour le coup un peu moins agité.
Oui, c'était bien de la surprise qu'on pu lire furtivement dans son regard, au milieu de la douleur.
La scène prenait définitivement un aspect de boucherie...
La sorcellerie c'est incroyable ce que ça peut redonner comme fluides. Un vrai carnage.
Il arracha d'un mouvement sec, précis, militaire, le carreau et bouchant tant bien que mal le trou d'une main, incanta à nouveau la guérison, il voulait être certain que tout irait bien pour le malheureux.
Il regarda ensuite le tchaë, le cou enfin débarrassé de cette vilaine proéminence, ne sachant pas encore s'il survivrait.
Et s'allongea pas très loin, une murge pas possible sans l'ivresse, le flux est ton ami.

Il se leva tout doucement. Ouhouh ! Ca tangue !

Stennar... tu es là... euh... j'en sais rien.
Le tydale a du attaquer notre frère... mais... il pleure.


Il pleure oui, et s'est désarmé. Voilà ce qu'il l'a poussé à l'assommer, les gardes auraient été beaucoup moins curieux.

 
Silindë

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 18h16

 
*** Bon.. se balader dans Oriandre c'est bien. Le faire avec un ami c'est mieux. Donc le tydale après une belle crise de fou rire arpentait les rues de la cité en compagnie d'Heltair à la recherche de son nerhe lorsque qu'un attroupement attira leur attention... Un de plus d'ailleurs. Trop de monde dans cette ville. Trop de tchae en fait. De tchae qui font la tête plus précisément... ***


Pff on se croirait à Syrinth un jour de marché.


*** Sauf qu'ici au moins on voit plus loin.... Heuu.. justement... Oui. L'exclamation de son compagnon confirme qu'il ne rêve pas. C'est bien Aldarin... Et un mort... ***


Par les bottes du fifrelin mais qu'est ce qui se passe içi...

***
Laisse il échapper dans un souffle.. Il reste figé devant le spectacle. Et manque de bol, cette visibilité qu'il bénissait plus tôt sert maintenant à les repérer parfaitement dans la foule.. Devant Helt déjà des armes se lèvent... Trop tard pour partir discrètement....

Génial! Absolument génial... Oh Ma Dame.. je vous remercie infiniment pour toutes vos bontés mais là ce n'était pas là peine de faire ça hein... Ca ne me gênait pas tellement de rester seul içi... Vous y êtes peut être allé fort dans les moyens utilisés pour les faire rester....

Regardez l'état dans lequel est ce pauvre aldi.. hein.... Lui qui est votre fidèle apôtre. Et la petite là -maigrichonne- qui fait une crise d'hystérie. D'accord il y a de quoi.... Bon d'accord j'arrête de faire de l'humour débile mais là c'est la seule solution que le trouve pour essayer de me détourner de la scène. Bon sang, pourquoi mon esprit reste il coincé sur ce macabre tableau! Secouant la tête enfin il reprit ses esprits

Non, les regard assassins des petits là le dissuadent de reculer... Oh.. vlà qu'le mort se met à bouger... Ah non.. lui il ne peut rien faire... Il aurait p'tre du passer à la bibliothèque avant de venir mais en attendant il ne connait pas le sort de régénération anarchique... dommage pour le presque vivant. Quoique. On aurait été fichu de l'accuser de meurtre si le destin s'en mêlait. Là... Les prochaines heures risquaient d'être fatigantes...

Et pour corser le tout c'est Thosen qui gère ça.... Qui a dit que le destin n'avait pas le sens de l'humour? ***



Jusqu'au bout...

 
Da'regh

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 18h48

 
*** Da'regh arriva sur la place du marché comptant remplir ses poches de tout les ustensiles nécessaires à un ébéniste et découvrit avec plaisir quelques visages singuliers. Stennar, Abel, Grim et d'autres membres de la Noire. Mais Tout cet attroupement n'était que plus suspect, surtout quand des tchaës étaient tout ensanglantés et que des étrangers traînaient dans le coin.
Bouche bée, l'artilleur s'arrêta net.
C'était quoi tout ce bordel? Oriandre était censé être une ville calme et sur, mais là...
Puis s'approchant de son ancien mentor ***



Stennar, c'est quoi ca rafût? Y'a des morts? C'est ces tydales là qui l'ont buté? Ca ferait plaisir à Grim ça...

*** Mais devant la mine du mousquetaire tout aussi stupéfaite que lui, il comprit qu'il n'était pas le seul à ignorer les faits... ***


N'est pas le Bleu celui que tu crois!

 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 19h00

 
***
Le Mou d'Aldarin, Kurrare met un peu plus de temps a comprendre la scène que son hôte.
Il sautille tout autour du tydale alors que celui ci se désarme.
***

Kurrare dit :
Aldy? Se passe quoi? Pour quoi tu te dessape?

*** Aldarin fait les quelques pas et s'écroule en sanglots. ***

Kurrare dit :
Ah! C'est quoi ça! Aldarin! Qu'est ce qui te prend! C'est pas ta première fois, non mais! Chiale pas! Arrête! Tu me fout la honte! Tout le monde te regarde, c'est pas le moment...

*** Puis l'idée parvient (enfin) a Kurrare. ***

Kurrare dit :
Merde!

*** Le Mou sautille tout énervé. ***

Kurrare dit :
Bande d'abrutis! C'est quoi leur prend d'utiliser des armes a boum dans des spectacles!
C'est du gâchis de leur poudre-truc!
Argh! Il était stupide ce tchaë, il a bien mérité son sort Aldy, un con de moins sur terre.
Tu en fait un peu trop là, trouve pas?!
C'est pas plus différent quand tu buttait d'autres types pourtant! Ton attitude me dépite...

*** Puis arriva le maire Thosen Noril et asséna un bon coup a la tête du tydale, le tournant au silence.
Kurrare se tourna vers le tchaë, tout content. ***

Kurrare dit :
Merci gars! J'en avais marre qu'il se ridiculise d'avantage. Tu peux faire quelque chose pour disperser ces gens? On dirait qu'ils regarde toujours le spectacle...


 
Kray

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 21h00

 
*** Le vieux paranoïaque avait raison. Il le savait, il avait prévenu ses Frères. Mais ils n'avaient rien fait, soit disant que les étrangers étaient des héros.
Sottise ! Le vieux tchaë encore de mauvaise humeur à cause de cette boule bleue qui le suivait partout, marchait d'un pas furieux vers le marché en baragouinant dans sa barbe des injures envers ses étrangers.
***


dit :
Et vieux bougon, calme-toi ! Ça sert à rien de t'énerver tu va alimenter les tentions et tu va nous provoquer un autre drame !


*** Kray ignora complètement la remarque de son Mou, et continua sa marche.
Une fois arrivé sur les lieux, il ne vit rien avec toute la foule qui s'était rassemblée. Son petit gabarit ne lui facilitait pas la tache, mais son bâton sur lequel il s'appuyait quelque fois pour marcher lui fut bien utile pour frapper dans les tibias des curieux et les faire dégager de son passage.
***


Allez du vent bande de curieux ! Allez voir ailleurs si vous trouver le Grand Kray !
Raa la curiosité il n'y a rien de pire comme défaut !


dit :
Ha mais laisse moi rire vielle fripouille ! Tu dois être l'un des tchaës les plus curieux, qui met son nez partout alors que ça ne te regarde pas.


*** Ignorant encore son Mou, il continua à se faufiler parmi la foule jusqu'à ce qu'il pu observer la scène lugubre qui venait de se dérouler. Un Tydale visiblement assommé, un Tchaë étendu dans une mare de sang visiblement à l'agonie, et un autre Tchaë, que Kray reconnu, tentait le tout pour le tout afin de le sauver.
Un regard au loin et il vit un petit Tchaë tout rabougrit qui ressemblait étrangement à son nouveau supérieur.
Ne pouvant être utile au blessé, et n'ayant aucune cible à anéantir par la magie, il rejoignit Grim ***



Vous avez vu mon pti,
Voila ce qu'il se passe quand on n'écoute pas les plus vieux !
Bon Kray est à votre service, qu'est ce qu'on fait ?


 
Stennar

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 21h35

 
*** Stennar regarda Thosen avec les yeux grands ouverts. ***


Toi, tu vas m'faire plaisir et arrêter la magie.

Bon... Ce Tydale, qui l'a vu tirer ? Et pourquoi il chiale comme un pucelle ?


*** Il alla jeter un oeil à l'homme allongé. Ses bonnes connaissance en médecine d'urgence, dûes aux nombreux bléssés de guerre qu'il avait éxaminé durant sa carrière militaire, lui permirent de constater que Thosen avait fait un boulot de pro... A part le petit rejet qu'il lui avait envoyé en plein sur le torse. Il regarda Da'regh. ***


J'en sais rien... Je découvre comme toi...

Bon... Est-ce qu'on va pouvoir le transporter ailleurs qu'içi lui... Hmmm... Le dispensaire n'est pas très loin. Gardez un oeil sur les Tydales.


*** Cette dernière remarque semblait s'adresser aux gardes qui pointaient leurs armes sur les dits Tydales. Il se retourna vers les gens attroupés autour de la scène. ***


Aller, dispersez vous !



 
Grim Yendrix

Le Merakih 4 Fambir 1509 à 22h48

 
Le temps passait.
Des troupes de Noirauds symbiosés arrivèrent à leur tour. Tous restèrent béat face à cette inédite situation. De mémoire, Grim n'avait jamais vu une telle chose ce produire. Un invité étranger se permettant de blesser un tchaë, quel qu'il soit, quel que furent ses actes. Les tydales n'avaient-ils donc aucun respect? Se devait être sa.
Thosen était présent aux côtés de la victime. Les rumeurs disait qu'il était parvenu à extraire la flèche et à soigner la plaie dans l'immédiat. Si le tchaë blessé avait été sauvé, tant mieux mais ceci n'améliorerait pas pour autant la condition de son agresseur.

A côté de cette macabre scène sanglotait le supposé responsable. Il s'agissait d'un mâle plutôt grand et bien construit. Toutefois, sa fabuleuse musculature ne parvenait pas à camoufler la pitoyable situation dans laquelle il se trouvait. Si l'un de ses frères ne se trouvait pas aux frontières de la mort, le mage noir aurait probablement rué de coup cet inconnu, ce meurtrier qui se retrouvait maintenant comme une femmelette au milieu d'un tas de tchaë enragés.

C'est alors qu'une voix familière au vieillard émergea dans son dos. Kray.
Celui ci avait accouru en recevant l'ordre de son supérieur. Certes il n'était probablement pas le grand magicien qu'il disait être mais il pourrait toujours être utile pour donner quelques coups de canne ou bien empêcher prendre sous son contrôle un groupe de garde pour escorter les fautifs. En guise de réponse, le mage Psychopompe siffla entre ses dents à l'adresse du vieux Kray :


Tu l'as dit...Si y m'avaient écoutés, on en s'rait pas là...Tsss...M'enfin, on va voir c'qui suit...

Attendre...Des explications, une preuve pour clore cette histoire et définitivement éjecter ces étrangers d'Oriandre, voilà ce que désirait Grim à cet instant.


Série de Notes

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