Les Mémoires de Syfaria
La région d'Utrynia

Une mestre peut en cacher une autre

Nos amis les bêtes
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Sujet lancé par Matroshka Voroshk
Le 04-03-1509 à 19h25
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Posté par Khamaat,
Le 15-03-1509 à 19h32
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Matroshka Voroshk

Le Merakih 4 Marigar 1509 à 19h25

 
Pitit pitit pitit

La Mestre Erudite courrait après une pauvre bestiole, une fabre qui n'avait rien demandé à personne. Sauf que ce n'était pas la Mestre Erudite qui la faisait fuir. C'était la boule d'énergie qui crépitait dans ses mains qui avait l'air plus menaçante. La bestiole disparu au milieu des arbres. La sorcière se retrouvait seule dans la végétation, toujours sa boule d'énergie activée. Elle entendit le feuillage remuer autour d'elle. Une branche tomba aux pieds de Matroshka. Sans chercher davantage à comprendre, la sorcière arma son bras et dirigea la paume de sa main vers le ciel, de là où la créature venait de se laisser tomber. La créature fut stoppée net dans sa chute par la quantité d'énergie qui émanait. Elle fut littéralement désintégrée, transpercée de part en part par une gangue d'énergie pure qui monta haut dans le ciel.

Pfff...mauvais joueur


Quelque chose vint la griffer dans le dos, quelque chose qu'elle n'avait pas vu venir. Elle essaya de riposter mais déjà la créature avait disparue. Pourtant, les feuilles bougeaient, l'herbe s'aplatissait par endroits, de vagues esquisses apparaissaient à la lumière du soleil. Un noosphage.

Un sourire se dessina sur le visage de la Voroshk. Chassant des fourmis qui parcouraient son bras, elle commença à accumuler du mana, suivant du regard l'endroit supposé où était placée la créature.


Pitit pitit pitit


 
Khamaat

Le Julung 5 Marigar 1509 à 22h25

 
Khamaat était sortie de la ville et se promenait au sud d'Utrynia, plongée par des échanges de pensées plus qu'agréables vu le sourire qu'elle affichait.
Elle arriva en lisière des bois jumeaux, là où un arbre gravé marquait le début de ces bosquets.
Nouvelle pensée... nouveau sourire et la Mestre se mit à regarder frénétiquement le tronc de "l'arbre aux amoureux", ainsi qu'on le nommait. Tout à coup, elle s'arrêta et caressa un coeur avec une inscription dedans.
Elle s'appuya contre le tronc, et souriante, poussa un long soupir lorsque ce cadre fut troublé par une boule de feu jaillissant des cimes de la partie nord des bois jumeaux.

Etait-ce l'émotion suite à l'inscription ou bien ce soudain trouble du calme qui régnait aux abords de sa ville? Toujours est-il que Khamaat tergiversa pendant un temps, allant et venant , ne sachant quel chemin emprunter pour rejoindre la source de cette boule d'énergie.
Finalement, elle opta pour le contournement nord, se méfiant du passage entre les deux bois.

Khamaat, aux aguets, s'approchait de la source, elle le sentait... (ne serait-ce que par l'odeur de brûlé qui se renforcait)



 
Matroshka Voroshk

Le Vayang 6 Marigar 1509 à 21h56

 
Pas la peine de voir son adversaire pour le toucher. Suffit d'incinérer tout azimut et espérer faire mouche. Mais pour l'instant, si la forêt partait en fumée, traversée par de grandes clairières débroussaillées à l'éclair de mana, si les innocentes petites créatures forestières étaient bronzées au troisième degré, si Matroshka commençait à montrer des signes de fatigue, l'ignoble noosphage avait tout simplement...foutu le camp. Le bougre était loin, très loin. Le couard, le roublard, le peureux, le pêteux !

Haletante, en sueur, le regard fébrile, Matroshka guettait le moindre mouvement suspect, prête à carboniser le premier truc de travers. Mais rien, hormis un bête pinson qui faisait cuicui, tout était désespérément calme. Matroshka se posa sur une souche à moitié calcinée, encore fumante. Laissant sa magie agir, elle se reposait, attendant sagement d'être suffisamment régénérée pour faire sa fête à la prochaine bestiole, visible cette fois, qui prendre double dose à la place dudit noosphage.



 
Khamaat

Le Vayang 6 Marigar 1509 à 23h04

 
Khamaat progressait le long de la lisière nord du bois, perdue dans ses pensées, elle laissait ses pas la guider, longeant le bois... jusqu'à ce qu'une racine la ramène à la dure réalité. Non, en fait, c'était le sol qui était dur au goût de son menton car Khamaat, ne regardant pas où elle marchait, trébucha sur ladite racine et s'étala de tout son long.

Akaaaaa's ! Qui m'a foutu ce truc là en plein milieu ???

La Mestre de Ville se releva en pestant contre les végétaux qui étaient décidément très mal rangés dans cette région.

Elle continua donc sa "promenade" jusqu'à tomber face à un joli panorama : sous ses yeux, des créatures diverses et variées batifolaient dans la plaine qui s'ouvrait sur l'océan...


Charmant... je me sens en veine moi en ce moment...

Se faisant la plus discrète possible, Khamaat entreprit de continuer vers la partie sud du bois, en sifflotant, sans déranger les bestioles, faisant mine de ne pas les avoir aperçues en priant le Tableau qu'elles fassent de même... l'odeur de brûlé se faisait de plus en plus présente. Elle aperçut la partie sud du bois, en partie calcinée au vu des fumerolles qui s'en échappaient.

Rassemblant sa mana, l'oeil aux aguets, Khamaat s'approcha...



 
Matroshka Voroshk

Le Sukra 7 Marigar 1509 à 13h33

 
Elle venait d'entendre un bruit. Enfin une bestiole à carboniser ! Matroshka bondit de son tronc d'arbre calciné et se mit à courir à toute vitesse vers l'origine du bruit. Dans ses deux mains, elle aspirait le mana ambiant, elle recommençait à accumuler une bonne quantité, juste ce qu'il fallait pour lancer une déflagration et alimenter ses jambes en sorts d'endurance. Se faufilant avec agilité au milieu des branches, ses bruits de pas couverts mais le crépitement des branches encore fumantes, elle fonçait tête baissée vers un danger quelconque. Mestre érudite certes mais elle n'avait pas l'intention de s'encroûter dans une bibliothèque terne et monotone. Après tout, elle était Némésis aussi.

Lorsqu'en enfin elle arriva à l'endroit, elle fit une pirouette semi-contrôlée. L'observateur neutre comprendra qu'elle s'est prit les pieds dans une racine et qu'elle essaya de se rattraper tant bien que mal à tout ce qui était à portée de main. Mais sans faire attention, elle se réceptionna accroupie, les deux paumes ouvertes en direction de sa cible, le mana crépitant du bout de ses doigts.

Etrange créature que voici. Une mestre de ville nourricière. D'habitude, on pouvait trouver cette bestiole dans les villes ou à ses alentours. Mais là, c'était bien loin d'Utrynia. La sorcière arrêta le flux de mana et ses mains reprirent une attitude un peu plus normale et moins enflammée. La Mestre Erudite se redressa difficilement et salua sa collègue, l'air un peu gênée d'avoir faillit la carboniser.

Eh bien, vous voilà loin de vos appartements révérée Khamaat, il vous fallait un peu d'exercice pour décompresser entre deux dérogations ?

Un oeil derrière la tête, elle vit une kroniade de feu qui s'approchait d'un peu trop près. Sans laisser le temps de souffler, Matroshka se glissa dans le dos de la Mestre de ville, la poussant des deux bras.

Allé allé, il est pour vous, c'est cadeau, montrez-moi que vous savez faire autre chose que des potions et des commandes de sorts longue comme le bras.

La Voroshk pointa du doigt la créature mais relâchant sa concentration, une bouffée d'énergie pure partit sans prévenir, désintégrant littéralement la pauvre créature, ne laissant derrière elle comme passage sur cette terre qu'un petit cristal du S'sarkh. Manifestement surprise mais nullement inquiète, la sorcière regardait ses mains d'un air perplexe.

Allons bon, c'est nouveau ça...


La sorcière se retourna vers Khamaat, haussant les épaules, comme ne savant pas trop quoi faire.


Bon ben, au suivant, le gros flaviste, il m'a l'air pas mal...et un peu plus résistant aussi.

Je vous montre comment faire !


Matroshka s'avança un peu, sifflant la grosse créature comme si on appelait un chien. Aussitôt, le flaviste hargneux se retourna et commença à charger l'érudite. L'ex Némésis fit une pirouette en arrière. En plein vol, elle attrapa la créature par la peau du cou et déchargea une nouvelle déflagration, la traversant de part en part. Terminant son vol plané en tombant lamentablement le nez le premier, la sorcière roula sur le coté.


Khamaat, à vous !


 
Khamaat

Le Sukra 7 Marigar 1509 à 22h19

 
Khamaat avançait dans le sous-bois, sans trop de difficulté : en effet, une sorte de "sentier" avait été tracé à l'aide d'une boule de feu.

Un bruit de chute, Khamaat accéléra le pas pour se trouver nez à nez avec une boule de mana prête à la désintégrer, dans la main de la Mestre Erudite en position de combat.


Tiens ! Vous ici !

Avant même d'avoir pu répondre à cette dernière en salutations d'usage entre tydales gradées, elle fut mise nez à nez avec une kroniade de feu qui, si Khamaat ne l'avait pas vue, elle, l'avait bien repérée puisqu'elle lui envoya une petite boule de feu dans le tibia.

Khamaat à genoux releva les manches de sa tunique, fit bouger un peu ses doigts mais avant même qu'elle fasse apparaître sa mana dans la paume de ses mains, Matroshka avait déjà dézingué la pauvre bête.

Khamaat se releva et tout en tapotant ses habits pour en enlever la poussière, s'adressa à la Mestre Erudite


Ainsi donc, c'était vous la gerbe d'étincelles ? Je l'ai vue depuis l'arbre gravé figurez-vous ! Joli tir mais j'avais cru comprendre que vous me la laisseriez.
Ca m'aiderait à m'entrainer car j'avoue être une piètre combattante. Pourrions-nous profiter de cette promenade champêtre pour que vous me donniez quelques tuyaux ?


Matroshka avisa alors un adversaire qui était derrière Khamaat qui se retourna et écarquilla les yeux sous l'effet de la surprise : un flaviste, rien que ça !!!

Avant même d'avoir esquissé un geste (de fuite), Khamaat vit la Mestre Erudite se faire remarquer du flaviste avec une féminité qui n'appartenait qu'à elle, puis effectuer deux premières attaques d'un style ... comment dire... Voroshkien !

Khamaat s'était cependant préparée à la seconder et faisait déjà luire ses paumes, prête à attaquer.
La langue sur le côté comme pour mieux s'appliquer, la Mestre Nourricière ajusta son tir et... et un coup de vent fit venir sa cape sur son visage, l'aveuglant au moment fatidique du lancer.

La boule de feu qu'elle s'apprêtait à projeter sur le flaviste partit dans les airs,avec toute la force et le bruit d'un pétard mouillé.

Le flaviste remarqua alors Khamaat et l'envoya bouler contre un tronc d'arbre. A moitié sonnée, Khamaat lanca un regard attendrissant à Matroshka et, souriant malgré sa lèvre ouverte, lui adressa


Euh... oups ! Désolé ? Je vous le laisse, je sens que ça vous fait plaisir. Si ! Si ! J'insiste !


 
Matroshka Voroshk

Le Dhiwara 8 Marigar 1509 à 10h29

 
Duel au sommet

A ma gauche, 1m65 les bras levés pour 50 kilos tout rond, redoutée du personnel cuisinier de la ruche et des anja's récalcitrantes. L'alchimiste d'Utrynia qui-fait-tout-pêter-avec-ses-fioles-aux-odeurs-bizarres-et-pas-très-légales. La Mestre la plus farfelue du Matriarcat après la Mestre Erudite. Un crâne d'obus taillé pour l'aérodynamisme et la pénétration dans l'air qui brille autant qu'un pilier en pleine surchauffe. Un déhanché à faire tomber n'importe quel mâle, même tchaë. Un style exotique (et érotique ?)....Un tonnerre d'applaudissement à Khamaat, Mestre d'Utrynia, Mestre Nourricière, apprentie Némésis à titre honorifique et plus si affinités !!!

A ma droite, 2 mètres au garrot, une bonne centaine de kilos de muscles, de perversion et de bêtise. Hargneux parmis les hargneux, flaviste de son doux nom. Sa passion dans la vie ? Aspirer tout le mana possible pour devenir colossal. Le pire emmerdeur de tout magicien qui se respecte, il n'a peur de personne en Harley Davindson. Pote comme cochon avec l'Artisan du Déclin, il représente avec bestialité les rejetons. Il rase des villages mais est toujours aussi barbant tellement il parle peu....Une standing ovation pour Lulu !!


Les règles sont simples : pas de règles. Tous les coups sont permis, physiques et magiques. Toutes les ruses, toutes les techniques. Et même si ça doit faire exploser Syfaria, du moment que le public et l'audimat sont accrocs !! Ah oui, c'est un duel à mort au fait, soyez prévenus. Chers spectateurs, les paris sont ouverts. La cote est en faveur de Lulu mais tout est possible, tout peut se jouer sur un fumble.

Combattants, à vos marques !!

Prêts !!

Tapez !!

Le combat fait rage

Au seul détail près que le match était truqué. Ni Adrienne prise en otage, ni ring de boxe ou arène de gladiateur, ni short aux bandes rouges sur fond blanc. Non, juste que c'était un deux contre un et que le flaviste était plus proche de "I will survive" que de "Eye of the Tiger". Deux évènements resteront pour la postérité que tous les bardes chanteront dans leurs histoires héroïques à la sauce fantaisie.

Le premier d'entre eux était l'attaque de Khamaat. Dans un style où la puissance le dispute à la grâce, la Mestre Nourricière s'apprête à lancer une boule de feu dantesque dont la taille et la concentration d'énergie étaient tout simplement monstrueuses. Il est de ces sorts qui sont des légendes vivantes pour tout pratiquant des arcanes de la quintessence. Ce sort en était la preuve. Mais le destin se jouait de ses pions avec dextérité et pour notre plus grand bonheur, ce sort fut loupé avec une rare maîtrise. En effet, tout le mana s'échappait alors que Khamaat laissait filer un juron peu élégant. Et finalement, au lieu d'une boule de feu destructrice avec napalm et électricité bonus apocalypse, ce fut un splendide, un magnifique, un somptueux pétard d'artifice. Gros au moins comme une main, la flamme partit dans le ciel dans un petit sifflement faiblard et peu sûr. Matroshka ne put retenir une "Oh la belle bleue".

Le second était la réplique de Matroshka. Sobre, élégant, efficace, ravageur, le style de la Voroshk était mondialement connu, surtout en Equilibrium et au Matriarcat étrangement. Pirouette, triple axel, double loots piqué suivi d'un quadruple back flip torsadé à cloche pied, Matroshka tournait (voltigeait à s'en rendre malade ?) autour d'un Lulu scié devant la gymnastique de la Mestre Erudite. Et finalement, alors que la sorcière allait lancer son sort, trop déconcentrée par son triple axel, elle ne se concentra pas suffisamment, laissant Lulu capable de contrer son sort. Mais tellement hilare devant un loupé si lamentable, il ne put se retenir d'exploser de rire et manquer dans les grandes largeurs son adversaire tant il rigolait.

Epique duel, qui oserait le nier ?



 
Khamaat

Le Dhiwara 8 Marigar 1509 à 23h26

 
A peine Khamaat venait de lui "offrir" le Flaviste que Matroshka s'élançat à l'attaque avec un style qui n'appartenait qu'à elle : tout en puissance, classe, grâce mais surtout,et contrairement à Khamaat, tout en efficacité.

Tandis qu'elle observait ce combat à mort d'une rare violence, Khamaat souriait béatement... on ne saura jamais si ce sourire benêt venait du coup à la tête qu'elle avait utilisé pour se "réceptionner" contre la souche, ou bien si c'était dû aux pensées qu'elle recevait.

Devant l'attaque de la Mestre Erudite dans un style peu académique il faut en convenir, le Flaviste fut pris d'un fou rire... un Flaviste qui rit ???
En tout cas, cet état de fait joua en faveur des filles du déclin, surtout Matroshka qui venait de tenter le lancer d'une boule de feu dans ce qui semblait être les parties intimes du Flaviste... tentative sans succès mais qui eut un effet étonnant sur la créature qui, prise de hoquets dus à son fou rire, s'étouffa et vit sa vie s'achever ainsi, lamentablement et d'un style tout à fait personnel, à la mesure du combat qu'avaient mené les deux Mestres.

Passé un instant de silence, ne croyant peut-être pas avoir vaincu de cette manière un Flaviste (il est vrai qu'on n'avait jamais vu une telle bestiole rire... sans doute était-ce l'organisme du Flaviste qui n'avait pas supporté cette débauche de spasmes dûs au fou rire ?) les Mestres se regardèrent... puis partirent dans un éclat de rire mutuel.

Khamaat, la lèvre ouverte, la tunique en lambeaux et noire de fumée, était prise d'un fou rire d'une intensité rarement atteinte, en pleurait de rire tout en s'accoudant à une souche d'arbre carbonisée, des larmes coulant sur son visage.



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 10 Marigar 1509 à 03h54

 
***
Il avait de dépassé Cavillo, il a pénétré dans les Bois Jumeaux et maintenant, yeux et oreilles au aguets, il scrutait le moindre signe, le moindre son qui pourrait lui indiquer la position de Khamaat.

Une des possibilités les plus simples aurait été de venir a l'arbre gravé et remonter la piste emprunté par Khamaat.

Soudainement, le vent porta d'entre les arbres le faible écho... Un rire? Sans doute...

Aldarin empoigna alors son cheval dans la direction de l'origine supposée.
Après quelques minutes de chevauché sauvage, Aldarin pouvait clairement entendre les rires, mais pas un, deux.
***

Curieux..., se murmura le tydale, alors qu'il commençait a reconnaitre un des rires... Mais que fait Matroshka ici?!?
***
Mais alors Aldarin y songea, le second rire... cela ne peut être que Khamaat!
Mais pour quoi rigolent-elles en pleine forêt, alors même qu'elle se battaient a peine a l'instant...
Et c'est a cet instant qu'il les vit...

Deux silhouettes aussi improbables l'une comme l'autre. Tuniques en lambeaux, traces de brûlures un peu partout dans les parages, les visages ensanglantés mais riants.
***

Kurrare dit :
Le flaviste est mort, son cadavre est pas loin et les environs sont relativement sur. Sauf une araignée d'Ombre a l'Est et un Noosphage a l'Ouest. Rien de bien méchant. A plus!

Référa Kurrare a Aldarin avant de re-disparaitre.

***
Aldarin arrêta son cheval et sauta a terre. Il fit quelques pas vers les deux filles du déclin. Sa pression s'était évaporé et il commença a rire devant un tel spectacle.
Enfin, il s'exclama.
***

- Khamaat!!!

 
Khamaat

Le Matal 10 Marigar 1509 à 08h56

 
Khamaat sentait la fin de son fou rire arriver : se tenant les côtes tellement elle riait, elle commençait enfin à reprendre son souffle.
Rapidement, la Mestre de Ville avait fait le bilan de son état : à part quelques écorchures, elle n'avait rien de grave.
C'est alors qu'elle réalisa et s'étonna du fait qu'elle n'avait pas reçu de pensée depuis un moment mais alors qu'elle se posait la question, elle aperçut une silhouette masculine qui venait dans leur direction, dans la clairière calcinée.

Son hilarité s'arrêta d'un coup lorsqu'elle reconnut Aldarin qui l'appella, une expression surprise sur son visage, vite chassée par des yeux pétillants de joie et un sourire comme elle n'en avait pas eu depuis longtemps.


Aldarin !

Khamaat n'avait pu retenir ce cri du coeur, le nom de son amour d'enfance. Elle s'élança vers lui mais au dernier moment, elle retint son geste de lui sauter au cou, elle venait de prendre conscience qu'elle l'apercevait pour la première fois depuis des années et voulait détailler chaque trait de son visage. D'un autre côté, elle réalisait qu'elle portait sur son crâne rasé de près les stigmates de son retour au Matriarcat : des cicatrices profondes, qui n'avaient pas réussi à disparaitre, malgré les onguents que le Personnel de la Ruche avait longuement appliqué durant de longues semaines... comme disait Shyama, le Tableau l'avait marqué et avait décidé que ces traces resteraient indélébiles.

Elle se tenait à quelques centimètres d'Aldarin, et sans se départir de son sourire, elle l'observait, voulant graver à jamais ce moment, celui de leurs retrouvailles.



 
Matroshka Voroshk

Le Matal 10 Marigar 1509 à 18h20

 
Il était fort, il était beau,
Il sentait bon le sable chaud.
De ses vertus et de ses gloires,
Il captivait les auditoires.
...
Le preux chevalier, le défenseur de l'orphelin et le dragueur de la veuve, le paladin du romantisme, l'incarnation de la virilité courtoise. L'Homme tydale dans toute sa splendeur.

Rencontre du troisième en quelque sorte.

Car en face, ce n'était pas par contre le raffinement. Deux folles totalement hilares après avoir fait exploser un flaviste hargneux, couvertes de sang et de tripes au milieu d'une forêt carbonisée. Ca avait un certain charme...quand on a des goûts bizarres.

Khamaat allait-elle retrouver l'amour de sa vie, celui qui faisait battre son coeur ?

Vous le saurez en regardant "Les feux de l'amour"

***Bah oui, Khamaat s'occupe de l'amour, Matroshka des feux...***

Sans faire attention à tous ces détails d'atomes crochus, Matroshka était juste contente de revoir une vieille connaissance. Elle couru comme une folle sauf qu'à l'inverse de Khamaat, elle ne s'arrêta pas. Elle bouscula Khamaat sans s'en rendre compte et sauta littéralement sur Aldarin. Ce dernier, probablement quelque peu surpris tomba à la renverse. Matroshka, désormais assise à califourchon sur le paragon le regardait avec un air perplexe.

Vous avez bien changé depuis Ulmendya Aldarin, vous n'auriez pas pris un peu de muscles ? Encore à jouer les protecteurs dévoués, incorrigible protecteur que vous êtes !

Redressant la tête, Matroshka portait sa main au-dessus de ses yeux, scrutant les alentours à la recherche de quelque chose.

Et votre acolyte Nobu-san n'est pas avec vous ?

Se retournant vers Khamaat, toujours assise sur l'Equilibrien, elle tendit les bras vers la tête du tydale.

khamaat, voilà Aldarin, un ami de longue date, il est bizarre mais très sympathique et très poli.

Tendant les bras vers Khamaat, elle continua

Aldarin, c'est Khamaat, la mestre d'Utrynia, grande soignante mais petite némésis, même Nobu-san pourrait contrer ses sorts, si c'est dire.

Puis sautillant sur Aldarin, elle reprit

Tu es bien loin de Zarliff paragon d'escorte, hein que vous restez un peu chez nous. J'ai plein de sorts à essayer sur toi !

Quelque chose vint se glisser dans son dos à la vitesse de l'éclair. L'araignée d'ombre venait d'attaquer et sitôt repartir, camouflée dans la végétation. Le sourire de la Mestre Erudite disparu à l'instant. Les mains de la sorcière recommençaient à crépiter de mana. Le paragon reconnu cette sensation, la même qu'à Ulmendya.

Khamaat, Aldarin, excusez-moi, j'ai...quelque chose sur le feu, ça ne devrait pas prendre beaucoup de temps.

La voix était dure, enflammée même. La sorcière se leva d'un bond et disparu dans la forêt, s'enfonçant parmis les branchages. Les minutes qui suivirent furent silencieuses. Puis d'un coup, sans prévenir, une explosion se fit entendre, plus violente que les autres. La forêt s'éclaira un court instant, les oiseaux quittèrent la cime des arbres. Nouveau silence. Seconde explosion, un éclair d'énergie pure monta au ciel dans un bruit de tonnerre. Puis le silence total. Ce n'est qu'un peu plus tard que la Mestre Erudite revint, salement blessée, couverte de sang et de morceaux de tripes un peu partout sur sa chimériade. Faisant tournoyer sa baguette arcanique dans une main, elle arborait son sourire enfantin.

Je pensais pas que ça explosait si bien les araignées d'ombres, j'ai du tapisser la moitié de la forêt avec son jus de cervelle.

Passant une main dans ses cheveux, elle poussa un soupir las.

Bref, on en était où ?


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 10 Marigar 1509 à 19h59

 
Bien trop captivé par Khamaat pour remarquer la joueuse furie lui sauter dessus.
Pris parfaitement au dépourvu, il tombe a la renverse, les yeux grands ouverts de surprise.

En tombant, et Matroshka lui tombant dessus même n'étant pas bien lourde, le tydale s'en voit le souffle coupée.

C'est ainsi que les yeux écarquillées et la bouche ouverte, haletant pour un peu d'air, que le parangon observe Matroshka incrédule et (surtout) embarrassé...
La première phrase de la Némésis n'arrangea en rien les choses.

- N.. non, Oda n'est pas ven... ,il ne put terminer la phrase alors que la sorcière de feu commença les présentations.

Aldarin aurait bien voulu dire quelques mots a Khamaat, mais d'un rien, la tydale commença a lui sautiller dessus.Aldarin afficha un sourire crispé en entendant l'enthousiasme de Matroshka sur ses volontés expérimentales...


- Je pense rester un moment au Matriarcat, alors en effet, pour quoi pas s'entrainer en... ,la phrase d'Aldarin fut de nouveau coupée par un sentiment familier, les crépitements d'énergie ne firent que confirmer la chose. Matroshka venait de se fâcher.

Aldarin ferma les yeux au moment où la tydale passait au dessus de lui pour chasser un ennemi fugitif dans la forêt. Quand il les réouvrit, son regard se posa sur Khamaat.
Il réalisa que devant (ou plus tôt au dessus de lui) se tenait une femme.
Il regardait le visage de Khamaat, il y voyait aisément le visage de la petite Kham, une visage fin avec ses yeux d'argent. Mais le corps était celui d'une femme, et par les cieux, quelles femme!

Aldarin réalisa qu'il était toujours par terre, aussi il se releva.
Il continuait a contempler Khamaat, sans pouvoir trouver ses mots.
Les yeux noirs du tydale virent alors les méchantes cicatrices sur le crâne de son amie.
Il eut un pincement au cœur.

La main d'Aldarin se leva doucement, s'approchant de la tête de Khamaat, il caressa du bout de ses doigt la joue de la tydale. Presque comme s'il voulait d'assurer qu'elle est réelle...

Le sourire d'Aldarin s'élargit et il finit pas éclater de rire


- Je n'arrive pas a croire comment le Tableau est farceur. Mais que fait Matroshka ici? héhé...

 
Khamaat

Le Matal 10 Marigar 1509 à 22h49

 
Khamaat était perdue dans ses pensées, dans le regard ténébreux d'Aldarin lorsque la Mestre Erudite l'envoya bouler contre une souche (après le flaviste, v'la que la Mestre Erudite s'y mettait aussi !).
Lorsqu'elle porta son regard sur Aldarin, une fois qu'elle se fut relevée, elle le vit dans une position pour le moins... troublante... de même que Matroshka.

Lorsque celle-ci fit les présentations sans la regarder, Khamaat hocha la tête avec un petit sourire désolé à l'attention d'Aldarin et haussa les épaules en levant les mains vers le ciel, l'air désolé.


Euh... tu connais notre Mestre Erudite apparemment...


Matroskha, je connais très bien Aldarin, nous nous connaissons depuis nos premières années à la Ruche : en fait, nous nous sommes juste "perdus de vue" ces dernières années...

Khamaat adressa un sourire à Aldarin tout en lui décochant un sourire complice.

Ainsi donc, vous vous connaissez aussi...

Khamaat lança donc un looong regard à la Mestre Erudite et au Parangon en hochant la tête (pendant 2 bonnes heures, façon "Feux de l'Amour).

Tout à coup, Matroshka se leva et en un éclair, suivi d'une belle verte, elle atomisa une araignée dans les règles de son art.

De son côté, Khamaat s'était approchée d'Aldarin et tous deux se redécouvraient, désormais adultes, lui caressant sa joue, elle jouant avec les mèches de cheveux de son amour retrouvé, rentrant légèrement les épaules lorsqu'il détailla ses blessures que son crâne nu laissait apparaitre.

Puis la Mestre Erudite revint aux côtés de Khamaat et Aldarin, pinçant délicatement la joue de Khamaat et après les avoir observé toutes les deux éclata de rire devant le triste spectacle qu'offraient les deux Mestres qui se remirent à rire à nouveau.

Une fois l'hilarité générale retombée, Khamaat se mit en route pour sortir du bois


Allez ! Rentrons à Utrynia maintenant !!!

Elle partit d'un bon pas, vite rejointe par Aldarin. Lui prenant la main, elle lui chuchota

Ainsi donc tu penses rester quelques temps au Matriarcat ? Tu m'en vois enchantée , Aldi. Pour répondre à ta question, Matroshka s'est proposée pour m'entrainer un peu à la magie offensive ce qui me réjouit au plus haut point : une Mestre Erudite hors pair et entre Mestre, il faut bien s'entraider. Les gerbes d'étincelles, en fait, c'était elle...



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Matal 10 Marigar 1509 à 23h36

 
Aldarin se retourne quand Matroshka arrive, recouverte de... euh... il ne veut pas savoir...
Mais il devine bien... araignées d'ombres? Exacte...

Quand Khamaat intima le départ, Aldarin siffla une courte mélodie. Presque immédiatement, son fidèle compagnon, un puissant destrier noir approcha. Le tydale caressa l'échine de son mestengo, mais ne monta pas dessus. Il se mit a avancer doucement, emboitant le pas a Khamaat.
Arrivant a ses cotés, elle lui prit la main et Aldarin sourit.

- Quand je l'ai vu, je savais d'emblée d'où venait les étincelles. Je connais bien Matroshka. Nous nous sommes rencontré il y a un an environ a Zarlif. J'ai été attribué comme son grade du corps a l'époque. Puis le Tableau nous a fait recroiser chemin a Ulmendia.

Aldarin marchait tranquillement, ses cheveux au vent, il sembla un instant réfléchir.

- Mestre Érudite? Ah, c'est qu'elle a été promu depuis le temps, je suis content pour elle. A Ulmendia, elle m'enseignait a résister a la magie. ,enfin, ça ressemblait plus a un défouloir de sa part qu'autre chose, pensa Aldarin, sans perdre le sourire.

Ils marchèrent un instant, Aldarin était souvent la tête tournée vers Khamaat a la regarder avec admiration.
Il la trouvait vraiment très belle.


- Kham... ces derniers jours... j'ai beaucoup rêvé. Je me demandais a quoi tu pouvais ressembler aujourd'hui, après tant d'années... mais tu as réussit a tronquer tout mes rêves. A mes yeux, tu la plus jolie des femmes. , ses mots étaient dit avec beaucoup de douceur. La réaction de Khamaat quand il a vu sa cicatrice ne lui a pas échappé, ainsi, il voulait signifier a Kham qu'il n'y avait pas de honte a avoir, même pour un mauvais coup du Destin...
Aldarin pencha sa tête vers Khamaat et lui déposa un tendre baiser sur la joue.


 
Matroshka Voroshk

Le Merakih 11 Marigar 1509 à 11h18

 
Matroshka grommelait. Fini l'entrainement, plus de rigolade dans les bois. Plus de belles explosions dans le ciel et dans les bois. A la place, elle allait devoir s'enfermer en bibliothèque copier ses parchemins, faire ses recherches et dormir. Bon, ce n'étais pas si terrible que ça mais moins palpitant de savoir de qui entre la bestiole et Matroshka allait survivre.

Chose étrange, bien que l'entrainement soit finit, Khamaat était souriante et s'amusait. Comment pouvait-on être joyeuse alors que la partie de jeu était finie. Etrange Khamaat. Et Aldarin aussi il était tout souriant.

Se pourrait-il que ???

OUI !!

Aldarin va faire les boutiques et Khamaat lui a donné l'autorisation d'entrer en ville ! Mais bon sang, mais c'est bien sûr !

Mais il n'étais pas né l'équilibrien qui pourrait faire les boutiques avant Matroshka aussi décida-t-elle de se lancer quelques sorts d'endurance et de courir comme une folle vers les boutiques. Laissant-là les deux tydales, seuls...



 
Khamaat

Le Merakih 11 Marigar 1509 à 13h28

 
Khamaat rougit lorsqu'Aldarin déposa un baiser sur sa joue, ses mots la réconfortaient : il ne se formalisait pas de ses cicatrices qu'elle avait longtemps cachées lorsqu'elle était jeune guérisseuse à la Ruche.

J'ai également pensé souvent à toi, essayé de t'imaginer... aujourd'hui, je retrouve quelques traits de l'enfant que tu étais, fondus avec harmonie dans le tydale que tu es devenu. Ton regard dans lequel j'aimais me perdre est resté le même, ton sourire aussi...

Khamaat répondit au sourire qu'Aldarin lui adressait quand elle vit passer en trombe Matroshka.

Allons bon... qu'est ce qu'il lui arrive encore ? Oui, comme tu vois, nous avons une Mestre Erudite comment dire... hors du commun, voila ! Malgré son côté atypique, elle est exceptionnellement douée en magie et a souvent défendu Utrynia. Mais tu as du t'en rendre compte non ?

Malgré le fait qu'elle prenne son temps pour revenir à Utrynia et passer encore quelques moments privilégiés avec Aldarin, Khamaat voyait les murailles de la Ville se rapprocher.

Caressant le bras d'Aldarin tout en gardant sa main dans la sienne, ils cheminaient en silence l'un à côté de l'autre, profitant simplement du temps passé ensemble, le bruit des sabots de Fekett rythmait leurs pas... Khamaat, toujours aussi souriante, se sentait heureuse, sereine, pour la première fois depuis très longtemps.



 
Aldarin Mor'Nathil

Le Merakih 11 Marigar 1509 à 16h30

 
Aldarin avançait calmement, main dans la main avec Khamaat.

Le temps serait bien généreux, s'il coulerais moins vite... Car ce moment de bonheur, Aldarin souhaiterais qu'il dure a jamais... Hélas, c'est un rêve impossible, alors le tydale profitait de chaque nouvelle seconde en compagnie de Khamaat.
Son cœur battait vite et fort.

Il regarda un peu surpris Matroshka foncer vers la ville.
Mais s'en désintéressa bien vite en reportant son attention sur Khamaat.


- En effet... Je la connais qu'un peu, mais assez pour te croire.

Ils continuèrent a marcher encore un peu, puis Aldarin s'arrêta, retenant la main de Khamaat.
Les deux tydales étaient encore assez loin de la ville, mais les remparts et le pilier se dressaient déjà a l'horizon.
Aldarin lâcha le bride de Fekett, qui s'en alla tranquillement brouter sur le coin de la route.
De sa main libre, il attrapa la seconde main de Khamaat et se mit face a elle.

- Nous allons bientôt arriver dans ta ville... je ne souhaiterais pas te mettre dans l'embarras, car une fois en ville, de nombreux regards vont nous observer... ainsi, je voudrais profiter de ce moment précieux avec toi pour te serrer dans mes bras... Ô Kham... je suis si heureux! , Aldarin s'avança d'un pas et puis enlaça sa bien aimée, pour la première fois depuis dix ans...

 
Khamaat

Le Merakih 11 Marigar 1509 à 22h50

 
Khamaat avançait vers Utrynia, de nombreuses pensées lui parvenaient mais elles lui semblaient lointaines, le bonheur tranquille qu'elle vivait en ce moment l'entourait comme une bulle protectrice.

Khamaat marchait tête baissée, sans doute pour ne plus voir les remparts d'Utrynia se rapprocher inéluctablement, quand Aldarin lui prit les mains et lui parla d'une voix douce tandis qu'elle plongeait son regard argenté dans le sien.

Lorsqu'Aldarin l'enlaça, elle se blottit contre lui, retrouvant les battements de son coeur, l'odeur de sa peau, la douce pression de son corps, de ses mains sur le sien. 10 ans s'étaient écoulés depuis la dernière étreinte pleine de tendresse mais le sentiment était resté intact, les sensations étaient les mêmes, bien qu'ils aient changé tous les deux.

Ils restèrent ainsi enlacés, profitant tous les deux de cette étreinte, de ce sentiment retrouvé.

Restant contre lui, yeux fermés, Khamaat reçut une dernière pensée eut un triste sourire et murmura


Aldi... avant d'entrer en ville, je dois t'avouer une décision que je viens de prendre et dont la pensée m'indiquant la prise en compte vient de me parvenir. Je...

Khamaat hésita puis reprit, presque en chuchotant

Je viens de renoncer à mon titre de Mestre Nourricière. Je ne suis plus attachée à la Ruche désormais, car je jugeais ce poste en opposition avec le fait de vivre ce que je ressens actuellement.

Khamaat se tut, n'osant regarder Aldarin, profitant encore d'être contre lui.


 
Aldarin Mor'Nathil

Le Julung 12 Marigar 1509 à 04h15

 
Aldarin serrait encore et toujours Khamaat,

Il pouvait sentir son parfum musqué, toucher se peau si douce, regarder son fin visage...
Il l'avait écouté avec attention et sérieux et ses paroles l'avait surprit.
Aldarin relâcha légèrement son emprise et pencha sa tête pour pouvoir voir le visage de Khamaat qui se blottissait contre lui. Elle ne le regardait pas, Ses yeux étaient fermés.

Ces quelques mots avaient touché d'avantage le tydale qu'il ne laissait paraitre... Son admiration pour Khamaat gonflait alors qu'il réalisait les implications de cette révélation...
Khamaat vinait de "sacrifier" son travail.
Elle venait d'abandonner sa vocation, sa position a la Ruche et tout cela pour son amour, pour lui...
S'il restait des barrières dans son cœur a l'amour pour Khamaat, elles furent définitivement fondues. Une telle manifestation d'amour emplissait le tydale de fierté, mais également d'un sentiment de responsabilité. Lourde responsabilité? Oui et pourtant Oh! que Non... Cet responsabilité d'amour n'est pas un fardeau, c'est une libération, une communion des cœurs, une force, il s'agit même de la raison de vivre et au delà encore...
Le cœur d'Aldarin se mit a palpiter d'avantage...

Il sourit, ses yeux brillaient d'émotions. De ses puissantes mains, il caressa avec délicatesse et amour sa bien aimée. Il la serre d'autant plus fort, mais sans excès.
Sa gorge semblait noué et refusait de dire le moindre mot...

- Ô Kham... ,murmura-t-il lentement, je... je t'aime... ,parvint-il a articuler puis comme une muse viens, le tydale ne pense plus quoi dire... il libère ses pensées, les idées et sentiments s'assemblent en mots et c'est ainsi qu'il continu a murmurer a l'oreille de Khamaat...

Je t'aime à la folie,
Comme j'ai jamais aimé personne,
Je t'aime pour la vie,
Et mon amour, je te le donne.

Je t'aime et je t'aimerai toujours,
J'aime écouter ta douce voix,
Tu es mon plus doux amour,
Je ne peux plus me passer de toi.

Si on venait à nous séparer,
Jamais je ne m'en remettrais,
Il fait si bon être à tes cotés,
Que plus rien ne semble mauvais.

Tu es ma joie de vivre,
Mon seul et unique bonheur,
Ton amour m'enivre,
Et fait chavirer mon cœur.

Mon amour pour toi est éternel,
Aujourd'hui et pour toujours,
Tu es pour moi la plus belle,
Tu es mon tendre amour.


... et aussi soudainement que les mots sortaient, Aldarin se tut a son tour... Il continuait a regarder Khamaat langoureusement...

 
Khamaat

Le Julung 12 Marigar 1509 à 22h31

 
Khamaat avait senti tout d'abord Aldarin resserrer son étreinte, un pincement au coeur, elle n'avait pas osé ouvrir les yeux.
Puis, au bout d'un instant qui sembla durer une éternité, il la serra à nouveau dans ses bras, plus fort qu'auparavant.
Les yeux fermés, Khamaat ne put retenir une larme qui continua sa course sur sa joue : une larme de joie suite à la déclaration que venait de lui faire Aldarin.
Sa démission avait été comme une évidence : sa vie était aux côtés d'Aldarin et cette situation était incompatible avec les fonctions qu'elle assumait à la Ruche.
Une page se tournait dans la vie de Khamaat, un chapitre venait de s'achever... mais il y en avait tant encore à écrire avec Aldarin.
A la fin du poème chuchoté à son oreille par Aldarin, elle tourna la tête vers lui, leurs visages étaient si proches l'un de l'autre... elle pouvait sentir son souffle sur sa joue.

Caressant sa joue, éloignant quelques mèches de ses cheveux, elle lui murmura


Aldi... j'ai toujours espéré au fond de moi te retrouver un jour... Je...

Sa gorge se noua, elle plongea son regard dans le sien, y puisant du courage, de la confiance, avant de terminer d'une voix douce et déterminée à la fois

Aldi, je t'aime... je t'ai toujours aimé, je ne cesserai jamais de t'aimer. Tu étais, es et sera mon seul et unique amour.

Un tendre sourire à son aimé clôtura sa phrase, Khamaat se sentait irrésistiblement attirée par son regard, sans même s'en rendre compte, son visage se rapprochait un peu plus de celui d'Aldarin...


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