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Le Matal 17 Marigar 1509 à 02h01
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 | Le temps se faisait bien plus doux, les soleils chauffaient le monde un peu plus et bien que le manteau de neige se maintenait encore, l'air semblait plus frais...
Le Printemps était a son début et ce n'était pas que l'air qui devenait plus doux, les cœurs aussi...
Aldarin et Khamaat venaient de traverser la porte Est d'Utrynia ensemble.
Ils étaient arrivés que très récemment a la ville, mais celle ci leur semblait bien vite "étouffante". Ainsi Khamaat vint avec la brillante idée de se dégourdir un peu par une petite promenade au dehors.
***
Un peu plus tôt...
Par un hasard étonnant, Aldarin fut appelé a l'auberge où résidait Silindë et y reçut un "petit" paquet de près de vingt kilos, a ce qu'il paraissait, la paquet se trimbalait de main en main depuis un moment...
Personne ne pouvant le supporter apparemment...
Intrigué, Aldarin l'ouvrit.
Ses yeux s'écarquillèrent a la vu du contenu. Une armure d'un rouge sombre, parcourue de runes magiques, elle inspirait la crainte et respect. Une véritable armure Magmatique!
Sans s'en rendre compte, sa main se dirigea vers l'armure.
Au moment où il la toucha, une onde luminescente de couleur rouge éclatant parcourut la surface du plastron.
- Fascinant... ,murmura Aldarin sans s'en rendre compte...
Il souleva un des gantelets rouges et lentement l'enfila. Il senti immédiatement une puissance envahir son poing. Il sentait aussi une sorte de connexion qui s'opérait avec la pièce de l'armure, indolore, il sentait quand même une absorption de son énergie... infime...
Il pouvait sentir l'esprit meurtrier de l'armure... elle a connu beaucoup de sang... et dans un même temps, une certaine douceur, comme un attachement qui lui intimait de s'en vêtir...
Il ne s'y opposa pas.
Aldarin demanda a Silindë de lui aider a fixer l'armure intégralement.
A chaque nouvelle pièce ajouté, il sentait d'avantage la force que refermait l'armure carmin... Il sentait cette énergie se mélanger a la sienne... l'armure lui avait semblé être un peu grande, comme forgé pour une stature plus grande et plus élancé qui lui, mais pourtant les pièces s'agençaient parfaitement, il ne sentait aucun flottement, ni aucune pression de gêne...
L'armure au complet, il pouvait sentir cette force a l'apogée de sa puissance.
Aldarin ferma donc les yeux et devant ses pupilles défilaient des images... du sang, beaucoup de sang... une rage latente... une soif de combat... une volonté de mourir pour servir une entité, qu'Aldarin reconnaissait bien...
A ce moment, l'esprit du tydale se mobilisa. Il créa un bouclier dans son esprit face a un agresseur mentale, tout de rouge vêtu. Il para ses frappes dans un premier temps, puis il transforma son bouclier en épée et parti en riposte. Au début, son adversaire résistait, mais Aldarin mobilisa tout son esprit dans son avatar mental et le guerrier rouge fut défait...
L'esprit d'Aldarin s'approcha alors du guerrier rouge a terre et lui posa une main sur le front. Doucement, les deux formes commencèrent a s'amalgamer... enfin... il ne formèrent plus qu'un seul corps, un seul esprit.
L'entité se releva et lentement commença a se dissiper, un sourire victorieux au lèvres...
Ce sourire, Silindë pouvait le voir sur le visage d'Aldarin dans le vrai monde. Enfin, le parangon ouvra les yeux et regarda son bon jïrhe comme s'il ne s'était rien passé, pourtant tout s'était passé...
Aldarin a conquis l'esprit de l'armure. Il pouvait sentir sa palpitation, sa puissance. Elle était maintenant en lui et lui était en elle. Une harmonie entre chair et acier s'était effectué.
Aldarin pensa qu'il devra contacter le porteur originel de cet armure, un Témoin a ce qu'Aldarin avait ressenti...
Il devra le contacter...
***
Aldarin portait fièrement sa nouvelle armure d'un rouge carmin aux teintes sombres, mais dans ce moment de douceur, l'armure émettait une simple tiédeur au toucher.
Khamaat semblait vouloir contraster avec son compagnon et portant une magnifique Chimériade bleu,incrustée de nombreuses pierres précieuses formant un motif complexe d'une grande beauté.
Il marchait ainsi, main dans la main, contemplent la plaine enneigé devant eux.
Aldarin finir par parler.
- J'ai beaucoup vu au cours de mes nombreux voyages ces dernières années... j'y ai beaucoup appris aussi... c'est en regardant le ciel que j'ai compris que je n'étais rien.... ,Aldarin tourne la tête pour regarder sa bien-aimée dans ses yeux avant de poursuivre, et c'est en te regardant que j'ai compris que tu étais tout... | |
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Le Matal 24 Marigar 1509 à 08h08
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| Khamaat avait rejoint Aldarin au lieu de rendez-vous fixé, devant l'une des portes d'Utrynia.
Peu de temps auparavant, elle avait quitté la Mairie dans laquelle elle avait pris ses nouvelles fonctions, et pris connaissance des dossiers en cours. Une fois les affaires courantes effectuées, elle était enfin rentrée chez elle.
Au petit matin, alors que la ville sommeillait encore, Khamaat mis sa chimériade ajustée avec soin, ne pouvant s'empêcher d'admirer la qualité de pose des pierres magiques sur le fond bleu nuit de son équipement.
Arrivée près de la porte, une silhouette déjà familière... Khamaat enlaça Aldarin, puis se mit en route à ses côtés, profitant de la douceur de ce nouveau matin, de ce premier matin avec son bien aimé. Khamaat répondit à Aldarin avec un doux sourire
Tu es mon tout , Aldi : ensemble, nous sommes et serons complémentaires. Après toutes ces années, je me sens enfin moi...
Khamaat pressa tendrement la main d'Aldarin, ils allaient quitter la route pour se diriger vers les bois jumeaux. Elle lui décocha un clin d'oeil avant d'ajouter d'un ton taquin
Et si nous allions faire une petite patrouille afin de voir les progrès de l'autre ? J'ai progressé en magie offensive depuis le temps de la Ruche, et je pense qu'il en est de même pour toi au combat, non ?
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Le Matal 24 Marigar 1509 à 15h45
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Aldarin ne put retenir un petit rire en entendant les dernières paroles de Khamaat.
Il y avait beaucoup qu'il devait lui raconter... en outre le fait qu'Aldarin a passé les dernières neuf années sur les routes, combattant souvent et si ce n'est le combat, c'est l'art de la forge qui l'occupait, lui donnant force et expérience.
- Très bien. Je te suis. On peut dire que j'ai fait quelques progrès depuis la ruche... ,il n'était pas très vantard, mais quand même l'envie de montrer a Khamaat ce qu'il a appris lui titillait l'esprit.
Ils marchaient souriant jusqu'aux Bois Jumeaux. Aldarin racontait a Khamaat les jours d'après sa disparition de la ruche,
- ...personne ne savait exactement où tu étais passée. J'ai pensé que tu devais être sans doute transféré a la ruche d'Utrynia, ou bien dans un des villages... mais personne n'était capable de me le dire.
Je t'en voulais un peu, car tu ne m'a rien dit sur ton départ...
Ce n'est qu'après par hasard que j'ai entendu parler nos maitresses d'harem que ta mère s'est enfuie du Matriarcat et t'a enlevé avec elle... Mais encore une fois personne ne savait où elle est partie...
C'est aussi a cette période qu'ont commencé les premières épreuves de séléction. Je devais avoir autour de huit-neuf ans...
Tu me manquais beaucoup... les nuits après les épreuves je rêvais souvent des endroits où tu pouvais être. Je m'imaginais avec toi en train de courir dans des pleines noyé de soleil, libre et heureux... c'est ainsi qu'a commencé a germer une idée que je tentais au début de refouler. On nous entrainaient durement au harem, les cours de théorie, de dogme et manière de vivre étaient tous tourné pour nous inculquer notre rôle au sein du Tableau. De plus, j'étais assez bon, alors on me faisaient des cours spéciaux. Plus poussés. En tant que Mestre, tu dois connaitre, non? héhé...
Je passais les épreuves haut la main et j'en étais pas peu fière, mais quand même... Je n'arrivais pas les soirs a m'empêcher de rêver des contrés lointaines que l'on s'est promis de voir ensemble...
Ainsi peu a peu, ces rêves devenaient une force grandissante et j'ai commencé sérieusement a envisager ma fuite. Mais je n'en étais pas entièrement convaincu.
Par contre, un jour changea cela, une de nos maitresses, la plus sadique et impitoyable, je la soupçonne d'avoir été un peu pas bien dans la tête, car ce qu'elle m'a obligé a faire ce qui ne se fait jamais...
Après une journée particulièrement difficile, elle n'était pas satisfaite de mes performance, elle trouvait que j'étais pas assez... motivé...
Ce jour là, un de mes amis fut déclaré inapte...
Elle m'emmena dans une grande salle ovale et elle... ,Aldarin ravala sa salive, Elle m'obligea a marquer mon ami du sceau de l'inaptitude. Je n'oublierais pas son regard... il suppliait qu'on lui donne encore une dernière chance, de ne pas le marquer... Mais elle ne voulais rien entendre, elle m'a pris le poignet et me força a lui déposer le fer rouge au front. Elle me chuchotait que j'avais intérêt a faire mieux que ça, si je ne voulais pas finir comme lui... Ce fut... atroce...
Depuis ce jour, j'avais pris ma décision de tout quitter et de partir a ta recherche...
Aldarin s'interrompit dans ses paroles en relevant la tête et scrutant attentivement l'orée de la forêt...Le vent fit claquer les branches produisant un son qui fit rappeler des souvenirs lointains au tydale. Mais nul danger ne se présentait a l'horizon, tant mieux.
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Le Merakih 25 Marigar 1509 à 10h52
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| A mesure qu'Aldarin racontait son histoire après qu'elle eut été enlevée de la Ruche, Khamaat ralentissait le pas, éberluée par ce qu'elle entendait sur les traitements qu'il avait subi à la Ruche : même s'il s'agissait d'une autre époque, elle avait veillé, au sein de la Ruche dont elle avait la charge de toujours faire les choses en douceur, avec un maximum de respect car dans l'esprit de la Mestre de Ville, les inaptes étaient inaptes parce que le Tableau l'avait souhaité, ce n'était pas une faute mais simplement un état.
Lorsqu'Aldarin se tut, Khamaat s'arrêta pour le regarder droit dans les yeux, une expression grave, triste et désolée sur le visage
Oh Aldi... au nom de mes prédécesseurs, je te demande pardon. A partir du moment où j'ai été en charge de la Ruche à Utrynia, et même avant dans mon comportement et sauf attitude négative à mon égard, j'ai toujours agi avec douceur, compréhension et respect de l'autre.
Les inaptes le sont parce que le Tableau l'a voulu ainsi et j'ai toujours demandé à mes subordonnées à la Ruche de faire les annonces d'inaptitude avec les valeurs qui sont miennes et que je t'ai dit. Car à mes yeux, ils ne s'agit pas d'une faute mais d'un état, décidé par les astres et le Tableau et à ce titre, on ne peut les blâmer ni les faire souffrir. De toute façon, à mes yeux, tout poussiéreux mérite un minimum de respect, même si parfois mes propos sont durs, de par la fonction que j'occupe.
Cette Nourrice était une sadique et en plus de comprendre ta décision, je te félicite d'avoir réussi à lui échapper.
Khamaat enlaça Aldarin avant de lui chuchoter
Heureusement, les temps changent, les pages de nos vies se tournent et le Tableau crée de nouveaux motifs... Si tu savais... si j'avais eu le choix... je serais restée à tes côtés et nous aurions même pu fuir ensemble...
Des larmes perlaient dans les yeux de Khamaat qui cachait son visage à Aldarin, à mesure que les souvenirs de son enfance avec sa mère en équilibrium lui revenaient.
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Le Vayang 27 Marigar 1509 à 02h12
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Les mains d'Aldarin glissèrent autour de la taille de sa bien-aimée.
Le vents se leva de la forêt, plus fort, plus froid, comme un souvenir amère d'un lointain passée...
Aldarin passa d'une main sa cape autour de Khamaat, comme pour la protéger des ces fantômes malicieux inspirant la tristesse et le regret dans l'âme pure de celle qu'il chérissait.
- La passé est gravé dans la pierre et ne peut être changé, le future est inscrit dans l'air et ne peut être lu, seul le présent n'est écrit nul part.
Kham... tu n'as pas a t'excuser pour ce qui n'est de ta faute... De plus, j'ai déjà pardonné a cette femme, car au bout du compte, elle m'a donné la force et la volonté de vivre pleinement ma vie.
Mais cette page est bien tournée, comme de nombreuses autres pages depuis d'ailleurs...
Il se tut, tenant Khamaat dans ses bras et ensemble emmitouflé dans une chaleureuse cape, pour une voyageur, ils de formaient plus qu'un être.
Il ne pouvait voire le visage de Khamaat, mais son esprit pouvait ressentir le sien. Il sentait sa tristesse et cela lui fit mal au cœur.
La tête du tydale s'inclina pour déposer un baiser sur le haut du front de Kham.
Il s'imaginait un court instant sa vie, si Khamaat serait restée...
Ils n'auraient pas fuit la ruche, certainement pas... Ils auraient grandi ensemble, tant que les possibilités le leur permettraient. Lui aurait rejoins les reproducteurs, elle, elle deviendrais jeune nourrice. Kham ne se ferait pas blesser et ils pourraient devenir sans doute parents d'une très belle fille, ou peut-être aussi d'un garçon, ou si le Tableau leur sourirait, même de deux belles jumelles.
Mais non, tout ceci était fiction... qui sais ce qui se serait passé réellement? Et qu'importe d'ailleurs, puisque cela ne s'est pas passé de toute manière comme ça...
Aldarin soupira imperceptiblement et chuchota tendrement a l'oreille de Khamaat,
- On ne nous avait pas donné le choix jadis... mais maintenant, nous l'avons enfin... et je n'hésite pas sur mon choix. ,il caressa sa joue et releva doucement sa tête pour l'embrasser sur les lèvres.
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Le Luang 30 Marigar 1509 à 00h07
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| Khamaat savoura ce baiser, prolongeant ce doux moment avec son amour.
Elle avait le sentiment d'être enfin protégée, là, dans les bras d'Aldarin, tous deux enlacés dans sa cape.
Je n'hésite pas non plus désormais sur mon choix... notre choix
Corrigea Khamaat en souriant, tout en caressant la joue d'Aldarin.
Elle jeta alors un regard autour d'eux : la fraîcheur de la forêt se faisait de plus en plus prenante, l'obscurité gagnait de plus en plus de terrain.
Il serait sage de rentrer... qu'en dis-tu ? Une prochaine fois nous reprendons la ... "patrouille" ?
Pour être franche, j'avais surtout envie de passer du temps avec toi, loin du vacarme de la ville...
Khamaat lança un regard faussement honteux à Aldarin, se blotissant à nouveau contre lui. Tant qu'il ne donnait pas le signal du retour, elle profiterait encore de ces instants seule avec lui...
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Le Luang 30 Marigar 1509 à 03h27
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Il contemplait sa beauté au clair de lune. Son cœur battait fort et il ne ressentait pas le froid, ce n'est que quand Khamaat frémit qu'il le réalisa et s'en voulut immédiatement pour ne l'avoir pas ressentie plus tôt.
Puis vinrent les paroles de Khamaat qui l'invitait de rentrer. Ses fins doigts lui effleurait le visage, ce contacte était envoutant...
Il lui sourit comme un homme épris. Sans dire un mot au début, il détacha sa cape et la fit glisser sur les épaules de bien-aimée. Elle avait certes sa propre cape, mais celle d'Aldarin était spéciale, un subtil enchantement lui donnait le pouvoir de naturellement revigorer son porteur.
Khamaat voulut protester, mais il lui posa tendrement son doigt sur ses lèvres.
- Tss... tss... j'insiste... ,retirant son doigt, il continua après une très brève pause, Je suis d'accord pour doucement rentrer.
Cette "patrouille" fut la plus agréable que j'ai pu connaitre... alors je serais certainement enthousiaste quand viendra de nouveau notre prochaine relève pour la défense d'Utrynia. , le visage d'Aldarin montrait une mine faussement sérieuse, mais rapidement, ce faux masque se brisa et Aldarin contemplait de nouveau amoureusement Khamaat.
Il ne put s'empêcher de l'embrasser.
Mais le temps est impitoyable clepsydre céleste qui n'accorde pas de répit.
Ainsi après ce baiser, le jeune couple, main dans la main, entreprit le chemin du retour vers Utrynia. Aldarin n'était pas particulièrement réticent vis-a-vis du froid, mais éprouver cette sensation avait tendance a perturber un si beau moment. Heureusement le destin fait parfois bien les choses car pour se réchauffer, il lui suffisait de faire appel a la magie de son armure.
Aussi, dans la nuit, les runes de son armure se mire a luire mystérieusement, sa surface devint aussi chaude qu'un corps vivant.
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La proximité de Khamaat emplissait Aldarin d'un sentiment de plénitude et puis en songeant aux paroles de Kham une seconde fois, il compris que Khamaat désire si fort être avec lui, sans doute d'une petite peur de la voir repartir... Il la comprenait, il compatissait avec elle, il ressentait la même chose... Mais ce qui le concernait, elle n'avait pas a craindre son départ, il l'avait trouvé au bout de toutes ces années. Avec elle, il redécouvrais le monde.
Pendant le temps passé au village de la Confrérie des Six, Stabr, il avait entendu un philosophe, un dénommé Ruço, dire que le bonheur ne repose que dans le chemin qui mène au but et nullement dans le but en lui même.
Aldarin pouvait comprendre sa pensée, mais n'y adhérait pas.
Il a atteins son but, retrouver Khamaat, rester aujourd'hui et pour toujours avec elle était maintenant sa conviction.
C'était comme le début d'une éternité qui ne faisait que commencer...
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