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Le Matal 21 Astawir 1509 à 20h52
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Hâtant le pas sur le chemin, Askook songe à son départ précipité de Syrinth après son bannissement de la capitale, la débauchée, comme il se complait à la nommer tandis que les priants s'évertuent à lui donner de la sainte ...
L'équilibre, la déesse, tout le tralala, le borgne y croit à sa manière mais en guise de sainteté, il n'a vu chez ses interlocuteurs qu'un abîme d'égoïsme ou d'ambition sans fond.
Fidèle à lui même, il a tenté de pénétrer la cité après qu'on lui en eut barré les portes.
Il a pu éviter une première patrouille de justesse, échapper à la seconde qui l'a repéré et entrer dans la joaillerie mais le guichetier a déjà un carton avec son minois dessiné dessus et son blaze juste en dessous encadré juste sous le pif.
Déployant tout son arsenal d'entourloupes, le gobsek n'arrive à rien.
Exténué, il attrape l'employé par la nuque et sa dentition vient épouser les formes du comptoir.
Les gardes de la joaillerie qui faisaient jusqu'ici montre d'une certaine incompétence voire d'un fâcheux laxisme s'égayent comme une volée de moineaux et tombent sur le râble du gobsek qui n'attend pas qu'on l'y invite pour prendre la tangente en se maudissant de s'être ainsi fait remarquer.
Nécessité fait force de loi et il avait besoin de pierres.
Ruminant de sombres pensées, Askook s'imagine le preux Verglaigh écartelé par une horde de matriarches puis Sardoryanne; ô pêché suprême; trempée dans un bain d'huile bouillante.
Ces pensées le réconfortent, le ressourcent.
Rien de tel qu'une bonne vacherie pour lui redonner le moral.
Souriant, il relève la tête pour apercevoir la massive silhouette d'un Salivorus cracheur, un vieil ami ...
Cette créature, parmi les rejetons, tient une place toute particulière dans son coeur.
Sa présence illumine la journée du gobsek.
Cette créature bénie de la dame n'est-elle pas en quelque sorte son fonds de commerce ?
Tous les guerriers qui l'affrontent et qui voient tomber en lambeaux armes et armures ne viennent-ils pas plus tard le quérir pour s'en procurer d'autres ?
Sarkheries et fifrelins, rugît-il, que j'aime Syfaria !
Dépassant Aguatrak et Sindar en les saluant, Askook se dirige vers la clairière de liantë, première étape de sa quête.
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Le Vayang 24 Astawir 1509 à 16h45
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A quatre pattes, la tête sous une immense toile d'araignées, Askook erre en quête de lannë.
En s'approchant d'un peu plus, on remarque qu'il est complètement débraillé et que sa chemise dépasse de ses braies.
Mais respectons son intimité et éloignons-nous un peu.
Le bougre de borgne grommèle :
Engagez-vous ! Rengagez-vous qu'ils disaient.
Marchand, c'est un métier d'avenir, vous empilerez rapidement des montagnes de cristaux et vous verrez du pays !
Ah ça, pour voir du pays !
Et quoi ?
Le voici banni de Syrinth, un salaire de misère à la clé à ramper sous des toiles d'araignées pour glaner du lannë.
Ah ! Il est beau le rêve équilibrien !
Tandis qu'Aguathrack s'approche une ombre furtive se glisse sous les braies du gobsek.
Aïeeeeee !
D'un bond disgrâcieux, Askook s'est remis sur pieds.
Il lance un regard assassin au surveilleur en se frottant les parties les plus charnues de son être.
Hé, ça ne va pas ?
Qu'est-ce qui te prends ?
Sardoyanne aurait-elle commandité un assassin pour un bon mot sur le consensus ?
Je te préviens, je vendrai chèrement ma couenne, tu peux en être certain !
Tu vas même passer un sale quart d'heure, je parie !
Le borgne dégaine son couteau de chasse et attends son agresseur.
De l'autre main, il continue de se gratter les fesses.
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Le Vayang 1 Manhur 1509 à 18h29
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| *** Tilith arriva au abords de la clairière et cette fois il remarqua toute suite Askook.
Il se rapprocha de lui pour le saluer. ***
Om'shir Kielno Askook.
Je suis navré j'avais l'esprit occupé je ne vous avais pas remarquer le long du chemin.
*** L'anxiété était visible sur les trait du nelda.
***
Mon apprenti est il déjà arrivé ?
je n'ai plus de réponse de sa part et nous nous sommes perdu de vue assez vite, cela ne m'inquiétait pas au début car il semble particulièrement doué an pleine forêt, mais cela fait plusieurs jours que j'ai pas eu le moindre signe de vie de sa part...
*** Tout en jetant une regard autour de lui, dans l'espoir de voir kalikaz sortir des bois, il changea de sujet. ***
Avez vous récoltez tout ce que vous souhaitiez ?
je peux essayer de vous aider, je dois progresser dans ce domaine cela me fera du bien.
Enfin si vous désirez un peu d'aide ? | |
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Le Julung 7 Manhur 1509 à 10h44
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| *** Le nelda continuait ses recherches au milieu des toiles d'araignée, mais le résultats en était toujours aussi navrant...rien.
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junior dit :Tu n'es toujours pas trés doué...
*** Tilith ne releva pas la remarqua de son mou.
Il se tourna vers Askook qui semblait avoir plus de réussite que lui.
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Je crois qu'il ne faudra pas compter sur mes talents dans ce domaine pour ce voyage.
*** Il prit quelques secondes pour regarder autour de lui, Kalikaz c'était visiblement perdu. ***
Et il ne faudra pas compter sur les talents d'orientation de mon jeune apprentie....il me surprend la dernière fois il avait réussit à s'orienter seul sans que je l'aide.
Souhaitez vous prendre déjà la route je peux attendre ici seul..nous tenterons de vous rattraper pendant que vous serez au marais ? | |
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Le Dhiwara 10 Manhur 1509 à 15h21
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Citation :
Salut K'sieur Asyooy !
C'est juste pour savoir où vou'm'êtes ?
Chemin faisant, le gobsek ne se rendit pas tout de suite compte qu'on l'interpelait.
Quand sa cervelle se mit en branle, la traduction approximative de cette seule pensée dessina sur son faciès un masque de fureur.
Salut, Kziueu Azioy !
C'est juste pour savoir ou vous mettre ?
Un escargot géant qui rongeait avec voracité tout ce qui passait à sa portée hormis, par chance, les tchaës borgnes n'eut cure du regard assassin que lui lança Askook.
Ce n'est pas que le borgne en ait particulièrement après les escargots, aussi grands soient-ils et en fait, c'était même le contraire, en règle générale mais ce rejeton était la seule créature vivante dans les environs et les tchaës borgnes ont toujours besoin d'avoir quelqu'un à haïr dans les parages.
Tout à sa fureur, il répondit à Pandorin, ajoutant sans s'en rendre compte Théalgia à sa pensée.
°°Dis donc, toi, fifrelin !
Surveilleur ! Preux du crépuscule ! Bougre de Braxat ! Fiente d'Arkonien !
Tu crois peut-être que je mange de ce pain là ?
Je ne sais pas ce qui me retient de ... °°
De quoi au fait ?
De le trouver pour flanquer une correction ?
De l'attacher pour le torturer un peu ?
Ou pire, de lui présenter Verglaigh et Ludia de Lifa !
Se détendant à cette idée, le borgne laissa un rictus mauvais lui déformer le visage.
Tout d'abord pris d'une sorte de hocquet, il se mit à rire à gorge déployée.
Poursuivant son chemin, il retrouva Tilith près de la clairière de liantë.
En y songeant un peu, il n'avait jamais fait autant d'aller retour vers Syrinth en si peu de temps.
A croire qu'il devenait coursier ...
Salut Tilith !
Répondit-il tout d'abord sur un ton bourru en marmonnant.
Ouais, ça me va, je décanille !
J'en ai ma claque de moisir par ici et j'ai récolté bien assez de piqures d'araignées pour toute une vie !
Remballant le matériel de récolte qu'il avait laissé là, Askook prit une tasse du jus de chaussette que Tilith venait de préparer et qui bouillait dans une marmite sur le feu de camp à quelque distance du repaire des araignées industrieuses.
Contacte moi lorsque ton bougre d'apprenti aura retrouvé le nord !
Que le S'sarkh m'emporte si tu parviens à faire quelque chose de lui, il ne serait pas foutu de retrouver son nez dans son propre derrière, tu devrais plutôt l'envoyer voir Verglaigh et prendre la route avec moi.
Bah !
Tu sais où me trouver !
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Le Luang 18 Manhur 1509 à 10h08
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| *** Tilith avait cesser de rechercher du Lannë pour retourner à Fergon attendre le jeune Kalikaz.
Il n'eut pas à attendre bien longtemps, après 2 jours à guetter les aller et venue à la pote de la cité, son Jïrhe sortie de la forêt pour pénétrer dans la ville.
Le nelda le reconnu immédiatement mais sa joie fut de courte durée en découvrant l'état de santé du Tchaë.
Le chevaucheur se jeta sur lui pour le soutenir. Il l'aida à s'assoir sur un banc. ***
Et bien te voilà en bien mauvaise état....
*** Kalikaz avait le regard vide et perdu de ceux qui venait de croiser la mort. Son jeune apprentie venit de passer par les pilier cela ne fesait aucun doute.
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Et bien voilà au moi une chose que tu connais mieux que ton Nêrhe, le passage par les piliers.
*** Le nelda commença à soigner les blessures. ***
Dis moi ce qui t'es arriver, explique moi. | |
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Le Luang 18 Manhur 1509 à 20h29
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Tandis que le nelda et son apprenti se la coulaient douce à Fergon, il en était certain, Askook marchait bon train en direction du cloaque.
Non pas qu'il ait follement envie de patauger dans les marécages ni même qu'il ait un quelconque intérêt pour les lieux de villégiature insolites, non, le tchaë souhaitait récolter quelques larmes de la déesse.
Avec un peu de chance, il pourrait y parvenir.
A peine sorti du bois d'Hatoshal, quelques crabes hystériques l'escortèrent, plus loin, une triabe noirâtre se joint au cortège.
Rien de bien méchant jusqu'ici et les créatures ne parvenaient qu'à se blesser dans leurs assauts maladroits.
Bien vite, deux grands crabes se regardèrent en chien de faïence et je jetèrent l'un sur l'autre tandis que la triabe comptait les points.
Détendu par le spectacle, le gobsek n'en perdit pas de vue son objectif et poursuivit sa route jusqu'à ce que quelque chose de brillant n'attirât son attention.
Son intérêt s'éveillant très vite, Askook distinguât alors une sorte de coffre entrouvert.
Un coffre à l'allure ancienne était dissimulé dans des buissons et l'on pouvait distinguer l'éclat des cristaux qu'il renfermait.
Oubliant d'écouter son instinct qui lui criait que la chose était anormale, Askook s'approcha rapidement et dégaina son poignard.
L'ouverture n'était pas assez large pour que sa main puisse pénétrer à l'intérieur du coffre.
Il avança encore, tendit sa main armée et ...
**Clap !**
Le coffre s'ouvrit d'un coup, dévoilant une parfaite dentition digne du loup le plus vorace et malfaisant qu'il ai jamais croisé et se referma dans l'espace qu'occupait la main d'Askook quelques secondes plus tôt.
Une fois de plus, ses réflexes lui avaient sauvé la vie.
Askook s'était déjà redressé d'un bond.
Un mimic !
Par la barbe de Sardoryanne !
Cette saleté a bien failli me bouffer les paluches !
S'éloignant rapidement, il songea qu'il aurait du s'occuper de la créature mais il avait déjà perdu assez de temps.
Il maugréa en jetant des regards circonspects derrière lui.
Chacun sa fange !
Avec un peu de chance, cette saleté bouffera les orteils de Veglaigh ...
Hé hé hé hé ...
Askook se rapprochait du cloaque à présent et observait les environs lorsqu'il sentit quelque chose de brulant et d'urticant lui lacérer les jambes.
Par les dents de Shurga ! Ce n'est vraiment pas mon jour !
Il fit un pas de plus mais des lianes empoisonnées entravaient ses jambes.
Askook se ramassa lamentablement sur le sol en maudissant le sort et lutta pour s'extraire de cette jungle de racines et de lianes empoisonnées.
Une mandragora vénéneuse, peut être même plusieurs le maintenaient prisonnier.
Il luttait pour sa vie ...
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Le Merakih 20 Manhur 1509 à 10h27
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| *** Tilith fini de soigner son jeune apprentie.
Kalikaz semblait toujours perdu il n'avait prononcer encore aucune paroles depuis son arrivé en ville.
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junior dit :Il ma l'air d'avoir reçu un sacré choc.
Oui mais nous ne pouvons pas nous permettre de trop attendre, la route et dangereuse pour quelqu'un de seul et c'est le cas d'Askook.
*** Il s'adressa à son Jïrhe. ***
Kalikaz il va falloir que tu reprenne tes esprits et vite...Askook a déjà beaucoup d'avance sur nous.
Nous allons rester ici encore quelque heure et puis nous prendrons la route...si tu te sent pas en état de le faire j'irais seul mais tu dois me dire ?
*** Le nelda plongea son regard dans celui du Tchaë espérant réveiller son esprits. *** | |
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Le Dhiwara 24 Manhur 1509 à 21h53
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| *** C'est avec un léger sourire que Tilith salua cette proposition de son Jïrhe. ***
Très bien alors en route. Il est temps de rattraper Askook.
*** Le nelda sortit une carte de son sac. ***
Nous nous trouvons ici, à Fergon. Nous allons suivre la route vers l'ouest jusqu'au fleuve L'Oriena.
Après nous le suivrons en direction du nord pour essayer de retrouver Kielno Askook.
*** Le chevaucheur observa brièvement Kalikaz. ***
Tiens prend mon bâton, c'est loin d'être aussi efficaces qu'une épée, mais en attendant que l'on croise un marchand cela t'aidera à te défendre.
*** Tilith donna son bâton au Tchaë. ***
En route nous ferons une première halte à L'oriena.
Une fois sortit de l'Hatoshal la visibilité sera meilleur, on pourra mieux anticiper les attaques des abérations, mais n'hésite pas à les contourner.
*** Tilith sortit de Fergon, une fois sur la route il prit la direction de l'ouest.
Tout en marchand il tenta de contacter askook pour connaitre sa position. *** | |
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Le Merakih 27 Manhur 1509 à 22h24
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| *** Voilà plusieurs heures que le chevaucheur était arrivée au pont qui enjambait l'Orénia.
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junior dit :Me dit pas qu'il est encore perdu.....
*** Il n'y avait aucune trace du jeune Tchaë.
Tilith avait pris un peu d'avance en marchand le long du chemin en sortant de Fergon mais il commençait à soupçonner son jeune apprentie d'être retourner à la taverne. ***
Nous ne pouvons pas l'attendre d'avantage. il nous faut rejoindre Askook.
*** le nelda se retourna pour traverser le pont et se diriger vers les marais d'Amborcie. *** | |
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Le Matal 2 Jayar 1509 à 21h39
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| *** Avant même que le Tchaë ne lui réponde, Tilith sentit qu'il avait enfin retrouver Askook.
Les nouvelles perceptions offert par la symbiose ne cessait de le surprendre.
Le marchand se retourna et s'adressa à lui ***
Hé, salut, vieux ! Déjà là ?
Où es passé ton braxat d'apprenti ?
*** Le chevaucheur eu un petit sourire. ***
Braxat ?
Mon apprenti est rester à Fergon cela est plus sûre pour lui.
Je lui rapporterais que vous vous inquiétez pour lui, cela lui réchauffera le cœur... A moins que vous comptiez tondre sa laine de Braxat ?
*** Tilith jeta un regard circulaire pour découvrir d'avantage la grotte. ***
Charmante demeure que vous avez là... Mais si vous avez tout ce qu'il vous faut peut être devrions nous prendre la direction de contrer moins hostile.....
*** Un hurlement lugubre résonna non loin dans les marais. ***
Vos voisins sont quelque peu turbulent.
*** Le nelda se retourna pour regarder par la sortit, en passant quelque chose lui attira l'œil, un fin trait brillant.
Touchant la roche elle était humide, un fin fil de Larme de la Déesse coulait contre le mur.
Le nelda sortit une petite fiole et emprisonna quelque goutte de ce précieux liquide. ***
Et bien je n'aurais pas fais le chamin pour rien...hé hé pour une première visite par ici...
junior dit :Pfffff la chance du débutant. | |
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Le Vayang 5 Jayar 1509 à 14h28
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Il avait fallu de longues heures au tchaë borgne pour s'extirper de cette jungle de lianes empoisonnées mais il réalisa soudain qu'il n'avait jamais réellement été en danger.
Malgré les morsures de tous les rejetons qui vivaient dans les environs, malgré le poison qui circulait dans ses veines, Askook semblait se porter comme un charme un peu comme s'il métabolisait les toxines avant qu'elles ne puissent lui nuire.
Son poignard encore à la main, Askook lança un regard en arrière sur le tapis de lianes qui jonchait le sol.
La plupart coupées de leurs racines, les lianes empoisonnées n'en continuaient pas moins de remuer en dépit du bon sens.
Rengainant son arme, il reprit la route.
*** Plus tard ... ***
Tenant précautionneusement une fiole contenant à peine quelques "larmes" de la déesse, le borgne répondit au nelda.
Il est resté à Fergon ?
C'est aussi bien.
Hum ... Tu as croisé le vortex contre lequel je t'ai mis en garde ?
Je n'en ai jamais approché d'assez près pour savoir si ces créatures sont réellement dangereuses.
Enfin, si je me fie à mon instinct, il vaut mieux les éviter ...
Repérant un nouveau gisement, Askook s'éloigna de quelques pas, s'enfonçant dans la boue jusqu'aux genoux, ce qui le fit se sentir encore plus petit dans cette immense grotte.
La lumière se diffusait depuis l'entrée par de nombreuses veines de cristaux argentés, des cristaux sans valeur mais qui ont sans doute un rôle dans la formation des larmes.
Toujours a portée de voix, il reprit :
Je n'ai pas encore récolté grand chose, encore quatre ou cinq larmes et je suis prêt à partir.
Ca peut prendre du temps ...
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