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Le Julung 30 Astawir 1509 à 17h36
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| Pof ! C'était le bruit de la main du tchaë heurtant son front.
Encore un qui a à cœur les principes entropiques codifiés par Keaban le pédagogue.
Or on pense ce qu'on veut, mais l'entropie, si elle est capricieuse, répond à des lois simples (et très vastes) qui permettent d'assurer à son disciple un minimum de sécurité.
L'une d'entre elles est de ne pas se lancer de sortilèges mortelles lorsque la situation ne l'est naturellement pas.
Alors à l'idée de perdre le faiseur pour une histoire de jambes de feu, Renald se sentait... las.
Il commença donc par un sort de transfert entropique, pour la sécurité (et contourner les principes 3 et 5 de Keaban), vu le malheureux état de Tatsumasaf.
Grand bien lui en pris d'ailleurs car le sortilège de guérison anarchique suivant aggrava le cas du tchaë.
Euh...
Désolé ?
Profondément heurté dans son amour propre, après tout c'était la première démonstration d'entropie qu'il faisait auprès du faiseur, Renald répéta le sortilège deux fois avec un succès bien moins mitigé puisque Tatsumasaf n'avait à l'issue du second plus une égratignure.
Héhé !
Hum... oublions cette histoire de course voulez vous ? Nous avons déjà perdu Yaibal, cela serait dommage de vous perdre pas vrai ?
Yaibal... où était d'ailleurs la jeune kielna ? Tout allait bien disait-elle. Mouais, sa première sortie et seule. Si elle paraissait de meilleure constitution que le mage ocre, Renald n'était pas plus rassuré. Non, ils n'avaient croisé qu'un boo'baa et un salivosus mais voilà, Renald avait envie d'être inquiet pour ses étudiants.
Nous devrions arriver dans la Glorieuse dans trois jours kielno. Êtes vous déjà entrer dans Zarlif ?
Ils allaient non pour visiter mais surtout y acheter les parchemins qui faisaient défaut à Syrinth.
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Le Julung 30 Astawir 1509 à 18h56
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| *** Sortant en trombe de la Sainte Yaibal courrait a grande enjambé, tout droit sans vraiment se soucier de la direction à prendre.
Après quelques minutes les effets de l'entropie se dissipèrent et la jeune Tchaë se retrouva seule en plein milieux de la route, un regard a droite, puis a gauche ....
Oups encore perdu ... et ses jambes qui la faisaient maintenant terriblement souffrir ... ***
Hi hi hi ....
*** Fit elle de sont petit rire ....
Puis baissant la tête et fermant les yeux quelques secondes elle reprit du poil de la bête ... l'expression de son visage et de sont regard avaient totalement changé, passant d'un air enfantin et innocent à un air glacial. ***
pfff .... Celle là alors ... toujours à foncer sans réfléchir ... voyons voir ... Zarlif est au nord et Renald ne doit pas être bien loin ... elle a du manquer un tournant cette cruche ...
*** Se concentrant tout en faisant demi tour, Yaibal emplis une fois de plus ses jambe d'un flot d'entropie et se remit à courir ... "la souffrance n'est qu'un état d'esprit" se dit elle ...
Elle arriva rapidement a l'embranchement et prit plein Nord jusqu'à voir non loin d'elle une étrange créature d'un vert qui la dégoutait profondément ... Mais le temps n'était pas a l'affrontement avec des créatures encore inconnu elle décida alors de s'asseoir sur le bord de la route afin de reprendre des forces. ***
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Le Vayang 1 Manhur 1509 à 13h16
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| Peu de temps après sa guérison, Tasumasaf, décidément incorrigible, s'était relancé de nouveau des jambes de feu.
Et il courrais en avant de son maître.
J'adore ce sort, yeah! cette sensation de vitesse quand on court, c'est grisant.
Promis je serais plus prudent en le lançant,
je ne me blesserais plus autant.
Et il courrais, et il courrais, heureusement il suivais le chemin car sinon il se serais sans doute perdu. Enfin il arriva à la plaine :
Woaou, de l'herbe à perte de vue!!! ça me change de mon paysage habituel.
Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement.
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Le Vayang 1 Manhur 1509 à 17h42
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| Au petit matin.
Le faiseur éveillé de bonne heure lui avait lancé trois phrases et avait disparu.
Prenant son temps pour défaire le camp, c'est aux alentours de dix heure que le cireux tchaë se mit en route.
Pour apercevoir la jeune Yaibal loin devant lui...
Il fermait la marche.
Flute alors !
Utilisant pour la première fois jambe de feu, Renald laissa ses gambettes prendre le pas sur son cerveau et le mener à un train d'enfer sur les routes equilibriennes.
Il aperçu lors de sa course une bien étrange scène, sur les berges de la Disfria une cinquantaine de mètres d'herbes couchées, d'arbustes brisés, de longues trainées de sang. Les traces d'un combat vraisemblablement, mais sans corps, armes, charriots, aucun reste tangible.
La route l'appelait mais avisant de surveilleurs symbiosés de l'autre coté de la route, Heltaïr et Cadécia, Renald les contacta.
Puis continua sa route vers la glorieuse.
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