Les Mémoires de Syfaria
La région d'Utrynia

Prévisions Astrologiques

pour la Mestre Erudite
Page [1]
Détails
Sujet lancé par Orphèle
Le 06-05-1509 à 07h43
8 messages postés
Dernier message
Posté par Orphèle,
Le 11-05-1509 à 17h41
Voir
 
Orphèle

Le Merakih 6 Manhur 1509 à 07h43

 
Orphèle avait pris une chambre à l'étage de cette taverne un peu miteuse. Pas trop le choix, pas trop envie d'autre chose. C'était la taverne qui faisait face au Fundeq de la Confrérie, au nord de la ville. Pas tout à fait dans Utrynia, pas tout à fait dans la campagne. Une chambre à l'étage avec fenêtre, ça lui permettait d'avoir une vue sur les étoiles. Le ciel était assez chouette ce soir là, ce qui lui permettrait de travailler plutôt bien, si les clientes du rez-de-chaussé ne décidaient pas de s'offrir une bonne pair de bastonnade.

Elle avait pris son nécessaire de travail avec elle, c'est-à-dire ses deux globes oculaires, son cerveau, du papier et de l'encre. L'astrologue connaissait nombre de ses consoeurs qui déployaient des montagnes incroyables de matériels hors de prix. Des télescopes prodigieux, des astrolabes magnifiques, des compas et des boussoles mécaniques, bassins divinatoires et sacrifices de poulets...et elle, elle n'avait jamais compris pourquoi. Elle n'était pas du genre à saisir et à apprécier à sa juste valeur la comédie de certains commerçants.

Elle, il lui suffisait de ses yeux et de ses oreilles. Rien d'autre ne comptait pour comprendre les étoiles.

Quelques longs vélins, son pot d'encre et une plume étaient posés sur un petit secrétaire péniblement poussé contre le rebord de la fenêtre, grande ouverte. L'air frais, la vue divine, la lointaine rumeur de la ville d'un côté et le silence obscur des plaines de l'autre... Tout s'annonçait pour le mieux. Elle commença tout d'abord à couché sur le papier les informations essentielles de cette lecture.
Les lignes, détaillées ou non, du projet de Matroshka :

Le but : créer un enchantement produisant l'illusion de flammes, pour faire "joli et peur"...
Le support : une chymériade (tunique magique liée à la chimère), acquise le 18 Marigar 1508...
Le lieu : un laboratoire de la bibliothèque d'Utrynia
Qui ? : Matroshka Voroshk, Mestre Erudite, et Dwen Meakith, Artisane.
Processus : Matroshka -> enchantement de 3e palier afin d'insuffler à la chymériade une quantité de mana nécessaire. Inscrire des runes d'arkan propres aux sorts de chimère. Dwen -> travailler sur la structure, conception, fabrication de la tunique pour la rendre plus réceptive à l'enchantement de haut niveau.
Première expérience : menée le 3 Manhur.
A déterminer : ce que les astres pensent et disent du projet. Une date favorable pour une seconde expérience...

Une fois cette espèce de "fiche d'identité" terminée, Orphèle tourna son regard vers les étoiles et se mit à observer le ciel attentivement. La place des lunes, le mouvement des étoiles, les interstices sombres, les ombres et les reflets...

Elle ne cherchait pas encore l'information. Les informations qu'elle voulait. Pas encore.
Non, elle entamait seulement une approche. Essentielle. Celle de l'entrée en osmose délicate et indispensable. Les première observations, la découverte de ce nouveau ciel, sa plongée hypnotique, son apprivoisement progressif. On ne pouvait pas simplement regarder les astres et leur demander de cracher le morceaux avec des schémas logiques et brutaux. Cela n'aboutissait à rien. C'était même dangereux. Non, il fallait leur montrer qu'on les aimait, qu'on était à l'écoute.

Ils étaient beaux et capricieux.
Alors Orphèle, avec tout son savoir-faire, cherchait à les domestiquer.
Il fallait qu'elle se familiarise avec eux et qu'ils se familiarisent avec elle.
Beaucoup de choses résidaient dans une danse de charme et de séduction. Un dialogue des âmes.



 
Orphèle

Le Julung 7 Manhur 1509 à 04h40

 
Lentement mais surement, les Astres s'habituaient au regard d'Orphèle. Lentement mais surement, elle s'habituait à leurs regards. Elle sentait progressivement une confiance réciproque s'installer. Cela pouvait quelquefois demander quelques heures, rien que pour les amadouer. Et avec un ciel changeant de jour en jour, le travail n'était jamais le même. La relation n'était jamais la même.

Il y avait une fort part de hasard et de chance dans une telle entreprise, elle le savait. Beaucoup de choses dépendaient du caractère de ce ciel-ci, très différent du précédent ou du suivant.

Mais quelques minutes avaient suffi pour qu'elle se mette à ressentir la chaude attention des Astres. Elle avait l'impression qu'ils tendaient l'oreille, par pure curiosité pour le moment. Ils n'étaient pas tout à fait prêt à murmurer, à parler, à chantonner. A dire ce qu'ils avaient à dire. Pas encore. Mais cela ne devait pas tarder, elle le sentait.

Orphèle n'avait jamais eu de problèmes pour tisser des liens avec les étoiles. Au contraire. C'était même son petit don d'astrologue à elle. La récente histoire avec Flymeur l'avait prouvé. Non, ce qui était difficile pour elle, c'était de se concentrer et d'exprimer clairement ses pensées sans faire fuir son interlocuteur. Tout était toujours un peu brouillon chez elle et son attention se focalisait rarement sur la même chose plus de quelques secondes....

En prime, elle savait ce soir que ce qu'elle avait à "demander" aux Astres n'était pas simple. D'une certaine manière, ce n'était jamais simple. Mais là... Cela concernait la sorcellerie. Et c'était toujours un peu plus flou et trouble quand il s'agissait de sorcellerie. Elle ignorait pourquoi (elle n'était pas sorcière ou magicienne), mais c'était ainsi.

Il lui fallait donc redoubler de vigilance.
Elle se concentra comme elle put sur le sujet de ses réflexions et invita les astres à parler.
Elle voulait les entendre....



 
Orphèle

Le Julung 7 Manhur 1509 à 06h38

 
Pour elle, communiquer avec les étoiles c'était un peu comme de la télépathie. Non. Enfin, non. Plutôt comme de l'empathie, tout simplement. Elle échangeait avec elles des séries décousues - quelquefois violentes, souvent douces - d'impressions et de sensations variées. A la fin du dialogue, Orphèle se retrouvait toujours le coeur à vif. C'est comme ça que les Astres lui parlaient. Par signaux émotionnels. C'est comme ça qu'elle les comprenait.

Et pour l'instant, dans sa brève petite vie de poussiéreuse, elle n'avait jamais affronté une situation d'incompréhension mutuelle. Pour elle, le langage des étoiles c'était les mathématiques, bien entendu, mais aussi la poésie. La poésie avant tout. Les mathématiques, avec leurs calculs complexes, permettaient de traduire avec autant de précision possible ce que les Astres disaient et faisaient. L'aspect physique. L'astrologie, c'était beaucoup de calculs. Mais pour Orphèle, la poésie était tout aussi, voir plus, importante que les mathématiques. Car elle traduisait ce que les Astres pensaient et ressentaient.

Et comme l'Anja écoutait davantage cette autre facette des étoiles, on retrouvait sur ses papiers davantage de vers que d'équations. Des vers dont elle affirmait ne pas être l'auteur. Elle se contentait, disait-elle, de coucher sur le papier ce que les Astres lui chuchotaient. Ce qui, d'une certaine manière, était parfaitement vrai. Oui, elle entendait des voix. Enfin, non, pas vraiment. Elle ressentait des voix. Comme des coeurs battant à l'unisson. Elle retranscrivait les émotions des Astres en vers.

Avec l'appui de la logique scientifique des mathématiques, Orphèle finissait toujours pas établir un discours aussi juste que possible. Juste, peut-être, mais constamment sibyllin. Au même titre qu'on ne pouvait pas demander aux étoiles de parler une langue compréhensible, on ne pouvait pas demander aux astrologues de parler clairement.

Beaucoup de cette science-art résidait dans la simple force de l'interprétation.
La frontière entre la vérité et le fantasme, la réalité et le rêve était une notion obsolète...

Elle l'était pour Orphèle.

Qui, après de longues minutes, commençait à coucher sur le papier une série de notes chaotiques. Elle entendait la musique et, plongée dans une forme de transe très particulière, traduisait ce qu'elle saisissait par des gribouillis abstraits et des mots absurdes.


 
Orphèle

Le Sukra 9 Manhur 1509 à 13h11

 
Comme à l'accoutumée, les images et les impressions qu'elle reçoit des étoiles sont troubles et imprécises. Elle doit quelquefois (souvent ?) se baser sur des brumes ombrageuses, sur un rien balbutiant...même si avec ces quelques années de pratique - et surtout depuis son aventure outre-dimension - les choses paraissent généralement plus claires ou vraies.

Orphèle se concentre toujours un peu plus sur le sujet de son analyse et interprète les sensations qu'elle perçoit comme elle peut, dans le contexte de ce qu'elle recherche. Qu'est-ce que les Astres pensent de cette entreprise, qu'en disent-ils ? A ces questions, pourtant simples, lui parviennent des réponses toujours sibyllines. Mais au moins, les étoiles ne sont pas muettes. Sur ce sujet, elles acceptent de se faire entendre....

Et bizarrement, l'Astrologue ressent tout à coup un manque poignant. Au creux de son estomac : un trou. Dans sa tête : une brève absence. Sa respiration cesse un instant, son coeur rate un battement. Dans son regard, un point noir. Une sensation générale de vide. Mais un vide partiel. Non ! Non, pas de vide. Une sensation de manque, vraiment. Une carence.

Le sentiment est saisissant, clair comme de l'eau de roche, mais sa signification l'est beaucoup moins. Elle note, gratte sur le papier ce qu'elle ressent, sans encore se pencher sur le sens. Elle a envie de vomir, un peu, et a le tournis. Mais ne peut ni ne veut s'arrêter. Car c'est un bon signe. Un bon début.

Alors elle poursuit son osmose avec les forces qui lui restent.


 
Orphèle

Le Dhiwara 10 Manhur 1509 à 06h42

 
Elle sait désormais qu'il lui faut suivre ce manque.
Cette impression majeure est la clef, le premier signe des étoiles.
Comme un fil d'ariane perdu dans un labyrinthe obscur, cette sensation mène vers la révélation. Alors elle s'y accroche fermement, malgré les désagrément qu'elle procure. L'ignorer, c'est perdre l'occasion de remonter jusqu'à la source. Orphèle se concentre, met de côté ce qui lui est désagréable et poursuit son travail.

De longues minutes s'écoulent, presque une heure, sans que rien ne vienne perturber cette méditation sur le manque, les oreilles tourner vers les Astres. Bientôt, l'astrologue songe que les étoiles n'ont plus rien à dire et que ce termine là cet essai pathétique pour déchiffrer leur regard. Une simple sensation de manque. C'est intéressant, mais ce n'est pas grand chose.

L'Anja pose sa tête entre ses deux mains et ferme les yeux, fatiguée.

Puis elle sursaute brutalement, comme si elle venait de sentir un courant d'air froid lui paralyser le dos. Orphèle vient de réaliser un fait troublant, qu'elle cherche désormais à pointer clairement du doigt. C'est en ce laissant aller doucement vers le sommeil qu'elle s'est subitement rendue compte que les Astres parlent d'une drôle de manière. Pour un pragmatique, il est évident que les Astres ne parlent pas. Pour un novice, il est évident que les Astres parlent d'une drôle de manière. Mais elle, n'étant ni l'un ni l'autre, trouve qu'en effet, les Astres lui parlent d'une drôle de manière ce soir. Sur ce sujet.

Alors elle cherche à percevoir dans ce dialogue les éléments qui pourraient la mettre sur la piste. Cette fois-ci, plus que d'écouter avec son coeur ce que les étoiles ont à lui dire, elle se penche attentivement sur le vélin et ce qu'elle y a marqué depuis le début. Posé sur le papier, le fait semble limpide (d'une certaine manière).

Elle a écrit toutes ses impressions, ses vers de poésie ou ses calculs en double (et sans s'en apercevoir).
Il y a ici un effet de résonance, d'écho, de répétition fort.

Bien qu'elle ne sache pas encore ce que ça signifie, elle a sa petite idée.
Tout ça devient très intéressant.
Sans attendre, elle poursuit.


 
Orphèle

Le Dhiwara 10 Manhur 1509 à 13h14

 
Elle sait que cette résonance cache quelque chose d'important, même si elle ignore encore quoi. En plein dans sa lecture des Astres, elle ne peut pas vraiment se permettre de se plonger dans les interprétations de rigueur. Ça, c'est après. Mais elle sait en revanche qu'elle peut tirer quelque chose de cette résonance. C'est une piste à suivre. Pas des moindres.

Elle prête donc attention, aiguise ces sens et son esprit pour laisser le babil étrange des étoiles la guider davantage. Pourtant elle perçoit déjà la difficulté qui lui fait face. Au fur et à mesure qu'elle cherche à approfondir son dialogue avec les Astres, il lui apparaît que la solution ne viendra pas de leurs paroles ou de leurs actes. Elle ne sait pas réellement ce qu'elle veut, et c'est le problème, mais elle sent qu'une des clefs se trouve dans les non-dits, les faux-semblants, dans les interstices et les ombres.

Non pas dans l'actif, mais dans le passif.

Alors elle observe un peu mieux ses interlocutrices, au regard de cet écho. Et dans ce vaste schéma, cette symphonie muette, elle croit pendant quelques secondes mettre le doigt dessus. C'est insaisissable et éphémère. Un vague éclat lointain, un reflet biaisé et poussiéreux, les lambeaux d'un voile ancien, une note qui se répète en fond sonore.

Dans sa lecture, elle croit apercevoir un jeu de miroirs. La résonance ? Sur ces miroirs, une trace.
C'est subtil, très difficile à saisir, mais elle a le sentiment qu'elle peut comprendre.
Il y a dans tout ça, dans la pensée des Astres, un résidu.

Un résidu...
Lié à la résonance. Un résidu...
Une traînée dans le cours du Temps...
Un détail que le regard des Astres a enregistré à jamais.


 
Orphèle

Le Luang 11 Manhur 1509 à 07h00

 
Le résidu, à son tour, est une piste qu'il lui faut suivre.
Elle ignore si cela va être facile mais elle sait les conclusions qu'elle veut en tirer.
Comme une image marquée à jamais sur la rétine des étoiles, ce résidu est une tâche infime dans le Temps.
Mais ce qui l'intéresse maintenant, c'est l'Espace.
Où est-ce que le regard des Astres s'est accroché sur cet écho ?

Pour ça, elle a sa petite idée.
Une approche mathématique s'impose, avec une série d'équations complexes.
Ce n'est malheureusement pas son fort. Enfin... C'est un domaine dans lequel elle est plutôt bonne, mais il y a des domaines où elle est bien meilleure. Et pour cette lecture-ci, elle aurait préféré s'éviter de longues heures de calculs. Mais c'est, à sa connaissance, le meilleur moyen de connaître la direction, l'angle et la cible du regard des astres.

Alors la jeune fille se met à graver sur le parchemin, en marge de ses schémas, de ses vers et de ses calculs antérieurs, des problèmes plus alambiqués. Elle a vite recours à la géométrie, jouant sur la place des étoiles dans cette nuit chargée, le mouvement et la présence des lunes, les reflets et les renvois entre toutes ces lumières agrafées sur la voute. Elle essaie également de traduire et de retranscrire, autant que possible, la présence du résidu. Ce qui lui prend du temps...

Orphèle a une connaissance partielle de Syfaria mais elle a des cartes à disposition, plus ou moins détaillées, où figurent des points de référence, des schémas abstraits que seuls les astrologues peuvent appréhender correctement. Une fois qu'elle a étalé sur un des parchemins annexes ces calculs célestes et ses fantaisies géométriques, elle fait glisser la chose sur une carte syfarienne et attend.

Rapidement, des correspondances s'affirment.
Elle sourit. Les regards des Astres voilés par le résidu sont tournés vers les terres du Matriarcat.
C'est ici que se joue la résonance. Pas ici, ici. Mais à Kryg, vraisemblablement.

Soudainement détendue, Orphèle s'écroule dans son fauteuil.
Elle est fatiguée, comme à chaque fois, mais elle en finit avec cette lecture. Et cela s'est plutôt bien déroulé.
L'essentiel est là. Il ne lui reste plus qu'à interpréter et à livrer ses conclusions à sa chef.

Elle souligne rageusement sur la papier :
Le manque, la résonance et le résidu.
Et puis, à l'écart : Kryg ?


 
Orphèle

Le Luang 11 Manhur 1509 à 17h41

 
Après un bon repas, bien nourrissant et un ver de vin frais, puis quelques heures de sommeil, l'Astrologue se penche de nouveau sur on travail. Avec ce repos bien mérité, elle se sait en mesure d'attaquer son problème. L'interprétation des différents éléments qu'elle a récolté.

Lorsqu'elle commence, elle sait que cela lui prendra plusieurs heures. Et le matin venu, elle se rend compte qu'elle y a passé toute la nuit et une bonne partie de l'aube. Les couleurs du ciel, reflétées avec beauté sur le Lac des Mères, le lui prouvent paisiblement. De nouveau, elle se sent vidée, épuisée, mais relativement satisfaite. Si tout n'est pas parfaitement clair, évident, direct, elle sent qu'elle n'est pas loin de la vérité.

Ses interprétations finales lui semblent plutôt correctes, en toute objectivité. Sa plume glisse sur le parchemin et s'arrête sur les conclusions qu'elle a tiré de tout ça. Une dernière lecture afin de juger le résultat....

Le manque. Le manque lui est finalement apparu comme la traduction de ce simple fait : le rituel est incomplet. Sa force, son amplitude est la marque que la source de cette incomplétude est importante et difficile d'accès. La logique voudrait qu'il s'agisse d'une composante, mais cela peut-être un geste, une parole, un contexte, un fait.

La résonance. La résonance signifie que ce rituel a déjà été tenté par le passé. Que celui qui a lieu actuellement est l'écho d'un fait plus ancien. La résonance est forte, assez limpide, et liée au manque parce que, sans doute, le rituel d'autrefois était très semblable à celui-ci et souffrait des mêmes tares. Possiblement.

Le résidu. Le résidu, intrinsèquement lié à la résonance, veut dire qu'il existe des traces, encore aujourd'hui, du rituel qui a été opéré autrefois. Ou des éléments liés au rituel. Difficile à préciser, mais quoiqu'il arrive, il reste des traces, accessibles. Et si l'on suit le reflet de ce résidu dans le regard des étoiles, il mène à Kryg. Ce qui signifie probablement que les traces en question se trouvent dans la ville-forteresse.

Tout ça lui paraît plausible et correspondre les unes aux autres dans un schéma convenable. Ce qui est plutôt positif. Il y a toujours une marge d'erreur et Orphèle est peut-être passée à côté de certaines choses, mais tant pis. L'astrologie n'est pas une science exacte, ni un art parfait, heureusement. En fin de compte, les grandes lignes sont là, et si elle ne s'est pas trompée, cela laisse une ouverture pour les recherches de Matroshka.

La Sang-Âme est heureuse, non seulement parce qu'il lui semble que la lecture et les interprétations se sont bien déroulées, mais aussi parce qu'une impression générale ressort de tout ça. Une bonne impression. L'impression que ce projet peut réussir.

Les Astres sont "enthousiastes".
Il lui faut désormais faire part de tout ça à la Mestre Erudite.


Page [1]
Vous pouvez juste lire ce sujet...