Les Mémoires de Syfaria
La région d'Utrynia

Tiens je suis vivant

mais pour combien de temps...?
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Sujet lancé par Silindë
Le 20-05-1509 à 19h29
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Posté par Nuruhuinë,
Le 25-06-1509 à 18h49
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Silindë

Le Merakih 20 Manhur 1509 à 19h29

 
Pilier d'Utrynia..

Un corps lentement s'y rematerialise dans la semi obscurité.. Un mou soupire à l'entrée du pilier.

Finalement sous les hautes arcades le tydale ouvre les yeux. Utrynia... Mmm faudrait pas qu'il prenne l'habitude de visiter les piliers des villes où il passe.. Zarliff, Oriandre, Utrynia... Rapide mais douloureux.

Finalement le corps douloureux il se relève et s'adosse peniblement à un mur.. L'impression qu'une harde entière de braxats enragés lui est passé dessus... En fait c'est même possible pour ce qu'il en sait. Ou pour ce qu'il n'en sait pas.

Un rire idiot qui le prend en pensant que au final il n'a pas réussit à s'en tirer vivant. Une pensée s'envole vers une tydale. La seule (ou presque) qui ne dois pas rever de lui tordre le cou par ici..
Le jeune entropiste sera heureux de la revoir.

Il avance jusqu'au porche où il s'assit au soleil... sans sortir..

Faudrait negocier sa survie... Il contactera Khamaat.. plus tard.. Refaire un peu ses forces. Réaliser que c'est bien lui. Qu'il est vivant...


Jusqu'au bout...

 
Khamaat

Le Vayang 22 Manhur 1509 à 14h24

 
Khamaat était sortie de la Ville, une pensée de l'équilibrien l'avait avertie de sa présence.

L'air toujours renfermé, elle ne prêtait pas attention aux non symbiosés qui passaient par là et regardaient la Mestre de Ville silencieuse.
Le regard absent sur son Tawhak Feewitz, elle le laissait brouter au gré de ses envies, le laissant la guider.



 
Silindë

Le Vayang 22 Manhur 1509 à 19h11

 
Ledit equilibrien avait finalement contacté la mestre. Il ne tenait surtout pas à se voir criblé de flèche sitôt sorti. Et même avec Nuruhuine à ses cotés. Le souvenir de Kaliss et de sa violence est encore présent à esprit. Et le souvenir des guerrières tydales qui agissent sans attendre, impulsives et mortelles. Tout comme les avertissements de la mestre de Kryg.

Bref... En l'attente de la Voix il savait au moins qu'il ne serait pas abattu d'office.
S'appuyant sur le mur il franchit l'entrée du pilier. Qu'un peu d'air frais était doux! Le tydale se laissa tomber plus qu'il ne s'assit au grand dam de son dos et de ses cotes. Ce n’est pas comme ça qu’elles allaient se ressouder.. Les yeux mis clos il profitait de ces instants de calme.

Le mou à ses cotés se taisait pour une fois... Le bruit d'une monture qui approchait le poussa à relever un œil. Nur.. ? Espoir fugace.. déçu.. Non, ce n’est pas la fine et délicate silhouette de la tydale qu’il aperçoit.. Celle qu’on appelle Khamaat peut être ?
Mince…

Non il ne se sent pas en état de faire un long voyage ou de se défendre contre quoi que ce soit âpres le pilier. Même lui qui est pourtant génial et sublissime ne peut s’en remettre d’un claquement de doigts. Pas envie de polémiquer. Il referme l’œil. Soupire intérieurement…

Toute une éducation qui revient au grand galop… Ou en tout cas qui reviendra quand elle sera plus près. Pour le moment il n’est qu’un jeune male complètement épuisé, à la chemise en piteux état (mmm... c'était celle qu'il portait à sa mort...), assis dos au pilier. Non vraiment, il ne se sent pas en état de se lever pour la saluer dans les règles de l’art. Sa colonne vertébrale serait fichue de se briser à nouveau.


Jusqu'au bout...

 
Silindë

Le Matal 26 Manhur 1509 à 21h27

 
Finalement il avait bel et bien ouvert les deux yeux et usé de la télépathie pour saluer la mestre avec toute les formules civilisées de politesse qu'on pouvait attendre d'un tydale élevé dans une ruche dans le respect et l'obéissance de ces dames.. Non, par contre il n'était pas dans son programme immédiat de se trainer derrière un tawhak en direction des bois. Ptetre bien que ce lieu idyllique (ou peu s'en faut) qu'était le pilier n'était pas vraiment sécurise mais... Les matriarcales ne l'assassinerait pas simplement en le voyant...? Si? Ah bon.. mais noooon

Du moins tant que la Khamaat restait là il était certain qu'elle ne le laisserait pas se faire égorger. Un égorgement qui aurait été drôlement facile d'ailleurs.. Et auquel Seoane qui passait par là du renoncer. Déçue sans doute.. "Ooooh, pauvre ptite choute..." Pensa il, légèrement narquois. Parce que il y tenait à sa peau de tydale. Et ce n'était pas une gamine en arme qui allait le faire changer d'avis. Le tableau.. mon œil oui!

Un cri résonna à ses oreilles. Puis une voix par télépathie. Tête-en-Fer!! Mais qu'est ce qu'il fichait içi celui là? Il n'avait pas d'autres sangliers à fouetter? Ne pas oublier d'éviter de l'appeler comme ça pour ne pas s'faire remonter les oreilles par Helti.. mais quand même!

Finalement la mestre ayant sans doute vérifié qu'il n'était pas un grand danger féroce et immédiat pour sa cité s'éloigna. 'J'suis tout seul?'

Lowgli dit :

Non je suis là.
.

C'est bien c'que j'dit

Et puis là. Une nouvelle arrivée. Une silhouette connue. Elle est là.





Jusqu'au bout...

 
Nuruhuinë

Le Merakih 27 Manhur 1509 à 09h53

 
*** Quelques part dans une chambre de l'auberge du lac, une petite tydale s'affairait, son grand sac de voyage posé sur le lit, se remplissait au fur et à mesure de ses allées et venues.
Les pensées qu'elle avait reçues dernièrement l'avaient mise en ébullition. Déjà banni des villes du Matriarcat, son ami l'équilibrien n'avait pas trouvé mieux que de faire un séjour dans les méandres des Piliers de Poussière, pour se retrouver moribond aux portes d'Utrynia.

La pensée fut brève et emprunte d'inquiétude. ***


Reste dans le Pilier, tu y seras en sécurité.
J'arrive.


*** Couverture, casse-croûte, boissons, trousse de premiers soins, ….
Elle empoigna son sac, sortit de sa chambre, cavala dans les escaliers et se précipita vers le marché. Quelques achats plus tard, elle quittait Utrynia en direction du Pilier.

Elle fut surprise en approchant de le voir, là, hors du Pilier, ce n'était vraiment pas très prudent, surtout avec Séoane dans les parages, elle fronça les sourcils. Elle aurait bien voulu le réprimander, mais arrivée à sa hauteur, elle ne put que lui sourire. ***


Me voilà enfin, je ne t'ai pas fait trop attendre j'espère ?

*** Elle posa son sac sur l'herbe et s'approcha plus encore. ***


Tu vas bien ?

*** Et ses lèvres allèrent goûter tendrement celles du tydale. ***






 
Silindë

Le Julung 28 Manhur 1509 à 19h54

 
*** La prudence? Kesako? Sans aucun doutes la notion de prudence de Silinde différait de celle des autres poussiéreux puisque la sienne impliquait une part majoritaire de chance. Chance sur laquelle comme tout bon entropiste il se reposait sans la moindre hésitation.

Il ne peut que sourire à la tydale qui s'approche, toujours gracieuse malgré le grand sac de voyage. Et se redresser dans un élan comme pour s'élancer à sa rencontre. Finalement la voilà. Avec bonheur ses lèvres retrouvent le gout de celles de la Voix.

Toujours aussi délicieuses. Finalement les détachant à regret il répondit ***

Attendre.. Non pas du tout.. Et même si cela était, c'est le privilège des belles de se faire attendre, leur droit le plus absolu..


*** Il acquiesce..
***

Mmm.. Je vais mieux que tout à l'heure en tout cas, ce qui n'est pas difficile je te l'accorde.. Et maintenant que tu es là, tout va bien aller non?
***
Le jeune tydale ne parvient pas vraiment à détacher son regard du visage de Nuruhuine qu'il contemple avec tendresse hésitant à passer délicatement une main sur sa joue pour en caresser doucement l'ovale. ***


Et toi? Comment vas tu? Tu as l'air en pleine forme..





Jusqu'au bout...

 
Orphèle

Le Julung 28 Manhur 1509 à 20h18

 
Orphèle avait mis un peu de temps à réagir, mais une fois son attention portée sur la pensée de Nuruhuinë évoquant Silindë dans le Pilier d'Utrynia, la jeune astrologue s'était mise en route sans attendre, traversant sa bienheureuse cité et débouchant sur la campagne environnante où se dressait le funeste édifice Eduen. Elle avait couru, beaucoup, pour essayer d'arriver à temps. A temps pour quoi ? Allez savoir, puisque l'essentiel était déjà fini. L'équilibrien n'était sans doute plus en danger maintenant qu'il était mort.

Bref. L'Anja s'était donc précipitée vers le Pilier, se préparant à prodiguer des soins si nécessaire et à accueillir le défunt comme il se doit. Mais, arrivée à quelques mètres de l'entrée, son élan s'en trouva brutalement stoppée par une vision peu réjouissante. Du moins peu réjouissante de son point de vue. Et, en bien des points, terriblement décevante. Silindë embrassait Nuruhuinë. Ou l'inverse. Quelque chose (de petit, de gros ?) en elle se figea, trembla un instant et se brisa, comme des vieux rêves ou un coeur de verre.

Elle cilla, très lentement, et écarquilla la bouche pour ne rien dire. Il n'y avait rien à dire et personne ne l'avait encore vue.
Puis, avec tout le poids du monde sur ses petites épaules et la désagréable impression de se sentir stupide, ballote et flouée, elle s'éloigna de la scène et rentra aussitôt en ville pour y trouver une amie chère et tranquille : la bouteille.
Ca, c'était un signe du Destin. Ou alors elle n'était pas Astrologue.


 
Silindë

Le Luang 1 Jayar 1509 à 21h25

 
Lui, perdu dans le baiser n'a certes pas remarqué la petite silhouette, loin, très loin, derrière même les portes de la ville. Comment aurait il pu? Pourquoi penserait il à autre chose qu'à Nuruhuine ou surveillerait il les environs? Totalement inconscient de ce que son tempérament volage a pu provoquer. Non. Et il ne pense même pas à Orphele d'ailleurs. Elle est a milles lieux de son esprit puisqu'une autre l'absorbe complètement en cet instant.

Et si son mou a remarqué quelque chose... il le gardera pour lui. Les affaires de poussiéreux concernent les poussiéreux... pas les mou.

Cela risque d'être drôle lorsqu'en toute innocence il contactera l'astrologue. Ou pas.


Jusqu'au bout...

 
Nuruhuinë

Le Matal 2 Jayar 1509 à 07h19

 
*** Nuruhuinë est heureuse, retrouver Silindë était un pur bonheur et son baiser ..... Elle laissa échapper un petit soupir et lui sourit. ***


Tout ira bien, oui ..... Je veillerai sur toi ....

*** Elle caressa tendrement la joue du tydale, ce qui se passait sur leur consensus lui donnait la migraine, elle ne savait plus vraiment où donner de la tête. Mais, il était là, alors plus rien n'avait d'importance et elle se sentait plus que bien. ***


Je vais merveilleusement bien, maintenant que je te sais sain et sauf.
Maintenant que tu es là.


*** Elle regarda rapidement autour d'elle, rien à l'horizon. Elle empoigna son sac. ***


Je vais nous installer un petit campement près du Pilier le temps que tu te rétablisses.
Tu ne pourras pas entrer en ville, j'en suis navrée.


*** Elle lui montra du doigt le côté du Pilier à l'opposé des portes de la cité. ***


Nous y serons très bien.

*** Elle tapota le ventre de son sac bedonnant. ***


J'ai tout ce qu'il faut.



 
Silindë

Le Merakih 3 Jayar 1509 à 15h30

 
*** "Je veillerais sur toi." Y a pas à dire être un chouchou de la Dame ça a du bon. Apres Heltair, c'est Nuruhuine qui venait le protéger. Dans la série Veinard il a tiré le bon numéro. Par contre... qu'est ce qui a bien pu se passer de mal pour compenser ça? Bah, un autre a du avoir une poisse pas possible. Dommage pour lui. Mais il n'y peut absolument rien, les lois de l'équilibre prévalent...

La main de la tydale passe tendrement sur sa joue. Il y dépose un baiser... Frôlant de ses lèvres le creux du poignet. ***


Alors tout est pour le mieux pour tout les deux... Qu'importe que je ne puisse entrer si tu es près de moi. Je demande juste à pouvoir te garder à porté de mes bras et pouvoir admirer ton sourire au réveil.

***
Il la regard, ravi. ***

Cela te semble il une demande raisonnable?

***
Il penche un peu la tête, suivant du regard l'endroit indiqué.. A oui, garder un pilier pour masquer ce petit campement à la ville, ou du moins la ville au campement. Qu'importe, pourvu qu'on ne lui plante pas une flèche dans le fessier. Il en a besoin pour s'asseoir.

Se redressant lentement il dissimule une grimace. Non il ne va pas tomber en pièces. Non toouuuut va bien. Méthode Coué en action. Faudra juste serrer des bandages pour s'assurer que sa colonne vertébrale reste en un seul morceau. Beaucoup de pommade, un peu de temps et un zeste d'entropie pour consolider le tout et il sera comme neuf. Exquise Nuruhuine qui a pensé à des vêtements n'ayant pas subit l'épreuve de la résurrection.. Si ça ce n'est pas le bonheur ça ne dois pas en être très loin. ***


Tu es décidément parfaite, tu me gates vraiment. Si tout ce qu'il y a dans ce sac est pour nous... Heuu, je pourrais juste mettre quelque chose de propre pour commencer?


*** Ça faisait très coq en pâte non? Surtout pour quelqu'un qui était revenu quelques heures auparavant seulement. Au moins, le pilier l'avait ramené propre.

Et à vitesse de petit vieux rhumatisant il la suivit vers l'endroit désigné. Tentant tant bien que mal de l'aider. Parce quand même il ne va pas la laisser s'épuiser seule. De temps à autre il revenait gouter aux lèvres de la belle pour un baiser plus ou moins long, plus ou moins profond. ***


Jusqu'au bout...

 
Nuruhuinë

Le Luang 8 Jayar 1509 à 07h45

 
*** La petite tydale sourit largement. ***


Tout à fait raisonnable ....
Allons-y !


*** Il voulait absolument l'aider à porter son grand sac, mais dans l'état où il était, ce n'était pas la meilleure idée. ***


Restes tranquille ...... Tu n'es pas en état de faire des efforts. Je peux très bien me débrouillée seule, ce sac n'est pas si lourd que ça.

*** Arrivée sur le côté du Pilier, elle s'arrêta et lâcha son sac. ***


Ici ..... Nous serons très bien ici.

*** Elle s'accroupit, ouvre le grand sac et commença a en sortir un tas de choses diverses. A ce demander comment elle avait pu fourrer tout ça là-dedans.
Outres d'eau, petites boîtes de toutes sortes, rouleaux de bandages, d'un grand carré de tissu noué, on pouvait deviner la forme d'un pain (il devait sûrement être accompagné de bonnes choses), deux couvertures et enfin ..... Elle tendit des deux mains une tunique en lin couleur anthracite à la fois simple et raffinée. ***


Est-ce que ça te convient ?

*** Elle le regarda, le regard pétillant de joie de vivre, l'enfant enfouie on fond d'elle-même resurgissait de temps à autre, cela devenait si rare .... Instant éphémère, car la raison revint à la surface tout aussi vite. ***


Je ferais bien de te faire tes pansements avant .... Non ?

*** Elle mit la tunique de côté et fouilla dans les diverses boîtes éparpillées sur le sol pour en ressortir une en fer ronde. ***


Le baume au millepertuis que tu m'as demandé.

*** Elle empoigna un rouleau de bandage, se releva et ainsi armée s'approcha du jeune mâle. ***


Je vais m'occuper de toi.

*** Mais arrivée si près de lui, elle ne put s'empêcher de l'embrasser une fois encore. ***




 
Silindë

Le Merakih 10 Jayar 1509 à 17h20

 
*** Ben voilà. Ils étaient sur la même longueur d'onde. Les femmes sont vraiment merveilleuses quand même...

Puisqu'elle ne voulait pas de son aide... il n'allait pas la forcer. Oulàlà loin de lui l'idée de forcer une dame à faire quoique ce soit. Ou à ne pas faire d'ailleurs.

Assis en tailleurs devant elle il regardé impressionné la pile d'objets qui sortaient du sac. Le tydale avait perdu le compte.. Tout.. tout ça pour lui? Waouh.. Ca faisait bizarre, plus que bizarre de se sentir choyé comme ça. Depuis combien de temps n'était ce pas arrivé? C'était agréable et il n'arrivait même plus à empêcher son sourire d'atteindre ses oreilles.

Tendant les mains pour prendre la tunique il l'éleva un peu, et laissa glisser un doigt sur le tissus. Aucun défauts dans le tissu ***


Comme elle est douce et bien tissée..
***
Murmura t'il. L'anthracite ça allait bien avec ses yeux ***
***
Bien sur qu'elle me convient. Elle est superbe. De toute manière de ta part tout me conviendrait tu le sait non? ***

***
La laissant poser le vêtement de coté il approuva l'idée de s'occuper de lui d'abord. Le millepertuis! Parfait. Comme quoi c'est toujours une fatal error de ne pas avoir ça dans son sac en permanence.. ***

***
Oh oui, occupe toi de moi... Lui la Raison il ne connait pas. Jamais rencontrée celle là, et quelque chose lui glisse qu'elle n'est pas prête de croiser sa route.. Il préfère de loin sa sœur Insouciance ou leur cousine Vagabonde.

Leurs lèvres s'attardent l'une sur l'autre. Il se sent si proche d'elle en cet instant. Car c'est cela un baiser.. Lèvres douces et envoutantes, cerises gouteuse et fruit théoriquement défendu. Au parfum de miel.

C'est dans la gorge de la tydale que ses propres baisers finissent par atterrir alors qu'il lui bécote le cou.

***
Tu disais que tu allais t'occuper de moi...? mmm?

*** Les yeux du tydale pétillent de malice et son sourire se fait charmeur..

Finalement il hotta les restes de sa précédente chemise dévoilant un dos à la peau plus bleue-jaune que halée cette fois. Un énorme bleu qui se résorbe lentement... Trace extérieure d'un coup non moins monstrueux... Pourvu qu'elle ne s'offusque pas. ***


Ca ira?
***

Un flash back qu'il chasse rapidement, le temps d'un battement de cils.. Une même scène.. Orphele le soignant après un passage à tabac par un flaviste colossal... Il laisse son regard glisser en une tendre caresse sur le visage de Nuruhuine. ***





Jusqu'au bout...

 
Nuruhuinë

Le Julung 18 Jayar 1509 à 07h27

 
*** Elle ne répondit que d'un sourire accompagné d'une légère rougeur sur les joues. Décidément, il n'y avait que lui pour lui faire cette effet là.

Alors qu'elle se relevait, bandages et pot de millepertuis en mains, pour soigner du mieux qu'elle le pouvait le charmant tydale, il vint l'enlacer et la couvrir de baiser.
Silindë a dit :
Tu disais que tu allais t'orrupec de moi...? mmm?
Lui susurra-t-il à l'oreille.
Pour quelqu'un qui venait de sortir du Pilier, il y a à peine quelques heures, il n'avait pas perdu de sa fougue et la belle tydale ressentait déjà les prémisses du désir s'éveiller en elle. ***


Mmmm oui ....

Retour à la réalité quand il finit par ôter le semblant de tunique, Nuruhuinë fit la grimace en voyant son dos recouvert d'un très vilain hématome.

Et bien, ce n'est pas joli, joli ....

*** Elle ouvrit le pot de baume au millepertuis et commença à en recouvrir le dos de son amant, avec le plus de délicatesse possible. ***


Tu devrais faire plus attention ....

*** Après le baume, vint le tour des bandages, qu'elle enroula soigneusement autour du torse meurtri, sans trop serrer. ***


Et voilà !
Installes-toi tranquillement maintenant, je vais ramasser de quoi nous faire un petit feu.


*** Et elle s'éloigna rapidement, laissant le jeune équilibrien seul. ***


HRP : on papotte en shaï depuis le début :) et encore désolée pour l'attente.






 
Silindë

Le Julung 18 Jayar 1509 à 21h29

 
*** Aurait il fallut qu'il se morfonde dans son coin et ressasse éternellement sa mort? Voyons,après la tempête, chacun sait qu'arrive le beau temps, et après l'hiver, le printemps. Alors le tydale était tout entier tourné vers ledit printemps.

Non.. ce n'était pas joli joli.. En fait, c'était même carrément très laid et il retint de justesse à plusieurs reprise un petit cris douloureux lorsque la pression de la main de Nuruhuine appliquant la pommade se faisait trop forte.. Mais se trahissant par une crispation involontaire lorsqu'il avait mal. Une légère sensation d'apaisement arrivait quelques secondes après que le baume fut étalé... ***


MMmmm... tu as raison.... je tenterais d'être plus prudent la prochaine fois... enfin... tant qu'à faire, autant éviter qu'il y ai un prochain pilier.


*** Il fermait les yeux alors qu'elle dispose les bandages... Et voilà un tydale comme neuf. Habilement réparé. Le jeune entropiste enfila la tunique remarquant qu'elle lui allait parfaitement.
Alors que Nuru s'éloignait il s'allongea sur une des couvertures et s'endormit du sommeil de celui qui a la conscience tranquille (Conscience avait disparue de toute manière, victime de cet immonde traquenard de la Choppe Miraculeuse)... inconscient de tout les dangers qui pouvaient guetter un jeune male seul -et dont les tydales féminines n'étaient pas des moindres. ***


Jusqu'au bout...

 
Nuruhuinë

Le Matal 23 Jayar 1509 à 08h59

 
*** La petite tydale revint une bonne demi heure plus tard, les bras chargé de bois morts et de brindilles séchées. Elle s'arrêta à quelques pas de son amant endormi, un sourire apparut sur ses lèvres, un soupir. ***


Quel insousiant ....

*** Elle le laissa à son repos, cela ne pourrait qu'être bon pour lui, le sommeil est réparateur de bien des maux. Nuruhuinë disposa son tas de bois et alluma le feu. Elle regarda vers son sac, tout était resté tel quel, elle fit donc un peu de rangement, mettant de côté boisson et nourriture, prit l'autre couverture et alla s'allonger près de Silindë.
Mais elle ne s'endormit pas, les yeux ouverts regardant défiler les nuages cotonneux haut dans le ciel, l'oreille à l'affût du moindre bruit suspect, elle veillait. ***




 
Silindë

Le Merakih 24 Jayar 1509 à 17h52

 
*** Du temps passe... Il rêve... Mélange d'images qui s'enchainent sans liens logiques. Une jeune tydale voilée qui le regarde l'air excédée dans une rue de Syrinth avant de s'éloigner, des hurlements effrayant qui résonnent, il court court dans la montagne, mais n'avance pas.. Autour de lui rient les gryotts tandis que s'approche lentement, froide comme la mort Ombre, Le tydale ne court plus, rit au contraire, il n'a plus peur... Il prononce quelques morts, tout s'enflamme autours de lui. Lui aussi d'ailleurs... Mais cela n'importe peu. Une main, un sourire féminin semble s'interposer entre la douleur et lui. Il réouvre les yeux.. un rêve... Ce n'était qu'un rêve. Il se retourne...

Nuruhuine et étendue près de lui.. Combien de temps à t'il dormit? Il l'ignore. Elle est réveillée... Il sourit tendrement. Sa chère Nuruhuine... Son cœur bat un peu plus vide tandis qu'il la contemple allongée à ses cotés. Etait ce elle dont il avait rêvé...? Peut être... Se relevant sur un coude il tend une main vers le visage de sa jeune amante en une douce caresse... ***


Rebonjour ma princesse... j'ai l'impression que je me suis endormi...


*** Elle a fait du rangement.. même lui peut s'en rendre compte... eeerrff, effectivement il avait fermé les yeux sans s'en préoccuper.. Pas très sérieux ça. Il se promet de rattraper ça en s'occupant du diner s'il y avait quelque chose à préparer... Ou en tout cas des repas suivants. Durant le temps qu'il passera avec elle il espère bien pouvoir la faire autant sourire que lui ne peut s'empêcher de le faire. Oui, la danse ne peut, ne doit etre que joie et partage!

Pause partagée par deux jeunes avant de replonger dans le tourbillon incessant du monde.
***




Jusqu'au bout...

 
Nuruhuinë

Le Julung 25 Jayar 1509 à 18h49

 
*** Nuruhuinë lui rendit son sourire, elle était heureuse en cet instant et elle comptait bien profiter pleinement de ce bonheur. ***


Oui ....

*** Elle laissa échapper un petit rire cristallin. ***


Juste quelques heures ....

*** Elle se redressa, l'embrassa langoureusement, puis quitta ses lèvres douces. ***


Tu dois avoir faim maintenant !

*** Et d'un bon, le petite tydale s'était relevée pour chercher près du sac, les victuailles qu'elle avait emporté avec elle. Elle revint près de son amant et lui présenta, pain, fromage, quelques fruits et une outre d'eau. ***


Je retournerais en ville prendre quelques chose de plus consistant plus tard, il faut que tu reprennes des forces.



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