| Visiblement elle ne s'etait pas trompée, elle avait bien face à elle Anandra, justicière du Matriarcat. Celle ci était montée, voila qui n'arrangeait assurément pas ces affaires, la suivre n'allait pas s'avérer etre une partie de plaisir.
Elles prirent néanmoins la route, la gardienne marchant à coté dee l'animal, tantot trotinant pour presser quelque peu l'allure; Chemin faisant, les deux tydale purent discuter quelque peu du mode de fonctionnement de la justice, la plus jeune prenant son temps pour répondre, veillant à expliquer clairement son point de vue.
Que cela soit clair, je ne redoute pas les ennemis du matriarczt, pas plus à vrai dire que je n'ai honte de ma fonction.
Je considère simplement que l'on obtient plus de résultats en restant dans l'ombre jusqu'au moment de l'action. Lorsque celle ci vient, alors on se dévoile et l'on frappe avec toute la rigueur nécessaire sans crainte de se montrer.
Mais à trop s'exhiber auparavant, on ne fait que faire fuir les sources potentielles d'informations, ainsi que le coupable que l'on cherche à appréhender.
Une pause, comme si la liadha guettait l'approbation de sa supérieure, puis elle reprit pour clarifier quelque peu ses dires.
On agit dans l'ombre jusqu'à être parfaitement pretes, de manière à ce que notre suspect ne se doute pas que nous sommes sur sa trace jusqu'à ce qu'il soit inéluctrablement englué dans la toile que nous avons tissé.
Il est certains actes qui doivent se faire en public, l'arrestation ou la proclamation des peines par exemple, mais pour tout ce qu'il y a à coté, mieux vaut selon moi agir dans l'ombre.
Me comprenez vous?
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