|
|
|
Le Merakih 10 Jayar 1509 à 18h36
|
|
|
|
Ciel orageux au-dessus de Jypska.
Des éclairs oranges fendent l'horizon gris. En silence.
Des brumes menaçantes se lève sur l'océan. Le port est saturé d'inquiétude.
La mer s'agite, un peu. Des vagues s'élèvent, retombent aussitôt. Et pas un bruit dans cet étrange tumulte.
Puis aux limites de l'onde ombrageuse surgit soudain un fier navire !
Fier ? Décharné, usé, meurtri de toute part. Les voiles déchirés par les ardeurs du vent et des intempéries.
La coque est rongée, le bois gonflé. Mais il progresse encore, à vitesse constante, vers le port.
Un bateau, oui, tout droit issu des vieilles légendes de marins fous...
Il progresse, avance...et ralentit finalement.
Il s'arrête, non sans fracas, sur les quais de la belle Jypska.
Les travailleurs et les passants observent le vaisseau.
Surpris, incrédules, soucieux et apeurés.
Grincements sonores. Complaintes.
Et le silence. Terrifiant silence.
Un navire sans âge est de retour.
De retour à bon port.... | |
|
|
|
|
|
Le Julung 11 Jayar 1509 à 20h12
|
|
|
| Dans un fracas sonore, un morceau de la coque se détache du reste du navire.
Les planches de bois viennent se briser sur les quais, déversant avec elles une soupe peu ragoutante.
Eau de mer, moisissures et pourritures, algues et mollusques accrochés à la proue du bateau...
Mais plus important encore : une tribu de gros crabes déments surgit et se faufile à toute allure dans les rues.
Heureux, accomplis, illuminés par la découverte de ce nouveau territoire.
Territoire riche en orteils à pincer !
Ils agitent leurs pinces, de-ci, de là, en toute impunité. Fièrement. Hystériques qu'ils sont, les crabes.
Et hop, envahissent les recoins de Jypska. En quelques minutes, on crie déjà en ville.
On se fait durement pincer. A droite, à gauche...
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 14 Jayar 1509 à 16h47
|
|
|
| ***
En route pour s'offrir un petite réserve de Carnine, Ortelli passe et repasse devant - et derrière aussi - tout les bâtiments de Jypska. Ne se lassant pas de détailler chaque construction.
C'est donc le nez en l'air qu'elle croise un premier crabe, absorbée par ses observations elle ne fait que presser le pas. Cependant il est plus que louche d'en croiser encore et encore . . .
Coupant nette sa promenade, son instinct de guerrière accomplie, ou plutôt de Griffe Menue reprend le dessus. Un petit coup d'attention aux Pensées pour comprendre / apprendre qu'il y a un petit soucis.
Dégainant rapidement ses griffes, elle s'en va écraser fièrement les crustacés.
***
Rigueur dit :
Vas-yyyyyyyyy ! la chasse aux petits c'est ton affaire !
En plus c'est pas mauvais le crabe.
Heureusement que je ne suis pas grande, ils sont bien bas . .
Sérieux ? Ça se mange ?
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Matal 16 Jayar 1509 à 18h03
|
|
|
| *** De noirs nuages s’amassaient sur l’horizon, présage d’une journée de tempête quand Takamaka quitta l’auberge pour se rendre à l’Université d’Ashsa, où avec ses collègues, elle devait effectuer des recherches historiques. En passant devant les quais, elle remarqua qu’un attroupement s’était formé près du ponton. Au loin, on apercevait un navire, ses voiles flottant au vent qui voguait vers le port de Jypska. ***
***
Pressant le pas, elle traversa rapidement le paisible quartier de la Shamesha. Elle salua d’un discret signe de la tête la bibliothécaire et se rendit dans la salle qui était réservée au Programme de recherche Aramathéen. ***
***
Une animation inhabituelle régnait dans la salle de lecture rompant la sérénité des lieux. ***
***
Cela faisait déjà un moment que Tak, lisait et relisait de poussiéreux parchemins, en prenant des notes tandis que les chuchotements entre l’archiviste et la bibliothécaire se faisaient de plus en plus intenses, perturbant sa lecture. Elle prêta donc attention aux bavardages et saisit quelques brides de la conversation. ***
- ….tous morts d’une maladie mystérieuse ….
- ….c’est la tempête qui ….
*** Les rumeurs sur l’évènement récent du port allaient bon train et n’arrivant plus à se concentrer sur son travail, elle décida d’aller faire un tour du coté des quais. ***
*** Au niveau du ponton, maintenant la foule était plus dense, de nombreux habitants s’y étaient rassemblés. Soudain un cri vint déchirer le silence de la cité, affolée, telle une vague, la foule paniquée reflua vers les quartiers de la ville. Tak s’écarta pour les laisser passer se demandant quelle pouvait être la cause d’un tel affolement. ***
*** Les piétinements et les cris des habitants effrayés qui s’éloignaient firent place à un sordide de crissement. Une horde de crabes, venus d’on ne sait où, semblait aussi fuir les lieux. Ces crissements sinistres et ces pincements désagréables étaient si horribles que l’inquiétude commençait aussi à la gagner. ***
*** Le phare n’était qu’à quelques encablures seulement, elle s’y précipita, piétinant au passage quelques crabes. A chaque enjambé, elle avait l’impression de marcher sur des biscuits ce qui mettait ses nerfs à vifs et lui donnait envie d’hurler. Elle se plaqua contre l’embrasure de la porte, regardant passer cette horde en furie se diriger vers la cité. Elle se demanda d’où pouvait provenir ces saletés de bestioles et qu’est ce qui pouvait bien les faire fuir ainsi. ***
*** Maintenant, le silence avait repris ses droits et le ponton était désert. Le fier bateau était à quai. Au fur à mesure qu’elle s’en approchait, elle pouvait constater l’ampleur des dégâts que celui-ci avait subit. Tel un bel animal blessé, il gîtait par bâbord dévoilant sous sa ligne de flottaison de béantes blessures. Sur le pont, son mat central était brisé en deux et ses belles voiles, jadis blanches, semblaient avoir subit les outrages du temps. ***
***
Le fier vaisseau roulait et tanguait sur ses flancs meurtris, au rythme du flux et du reflux de l’océan, seul quelques sinistres craquements venaient troubler le silence, comme si le bel animal dans un dernier sursaut se révoltait. ***
***
Takamaka s’attendait à voir régner une activité fébrile sur le pont du voilier. Mais son ancre était toujours relevée et nul marin ne sauta sur le quai pour terminer la manœuvre d’amarrage. Toute vie semblait avoir quittée le vaisseau meurtri. ***
***
Sur le ponton, Tak regardait avec fascination, le fier navire à l’agonie espérant que les gardes de la Cité ne tarderaient pas à arriver pour prendre en main la situation. Soudain la voix forte et claire de Jézébel raisonne dans le silence appelant à l’aide et la petite Ortelli arrive à la rescousse. ***
***
Tandis que l’océan se déchaînait, que des éclairs zébraient le ciel et qu’une pluie torrentielle s’abattait sur le port et la Citée, des Clap, clap, claps, encore plus sinistres se font entendre.
***
L'Exploratrice. | |
|
|
|
|
|
Le Merakih 17 Jayar 1509 à 12h41
|
|
|
| Avec acharnement, les crabes sont finalement abattus.
Tous, sans exception, des abords de la Shamesha au port.
Mais cela n'en est pas plus réconfortant. La nuit est terriblement sombre.
Et, à moitié embouti dans les quais, le navire est là, patient.
Patient et moribond. Il est calme, un peu plaintif, mais il est là.
Cette simple présence imposante dégage une aura capiteuse.
Nul doute que cette scène restera longtemps gravée dans les Mémoires.
Et nul doute que ce soir, les Hauts-Rêvants feront de mauvais Rêves.
Le naufragé, blessé et usé, transporte ses propres mystères.
Tant de mystères que ces derniers pourraient bien envahir la cité.
| |
|
|
|
|
|
Le Julung 18 Jayar 1509 à 20h33
|
|
|
| *** La nuit était tombée et un ciel obscur, sans étoiles, voilé d’épais nuages noir semblait envelopper la Cité où un silence des plus inquiétant régnait à nouveau. ***
***
Les Haut Rêvants avaient réussi à maîtriser la situation e il ne restait plus un seul crabe vivant près du phare et il y avait eu seulement quelques blessés légers parmi les combattants et la population. ***
*** Frekk avait rejoint Takamaka sur le ponton à nouveau désert et dans le silence de la nuit, les deux confrères examinaient le vaisseau ou du moins ce qu’il en restait. Malgré sont état fort délabré, il se maintenait à flots, comme s’il attendait quelques sombres évènements. ***
*** Les deux explorateurs se concertaient sur ce qu’il devaient faire, lorsqu’une inquiétante pensée vint troubler leurs réflexions, Arameth, leur belle citée, était en état d’alerte et le Poinçon faisait évacuer les faubourgs de la ville. ***
- Il se passe des évènements graves chez nous aussi et ces deux événements sont peut être liés. Je crois qu’il va falloir monter sur ce maudit vaisseau pour savoir ce qui ce passe ici. Peut être que nous aurons ainsi des informations qui pourront aider nos confrères. Murmura-t-elle à Frekk.
*** Inquiète pour ses amis qui étaient restés à la Cité des Perles Sombres, Tak examinait maintenant le bâtiment en envisageant désormais la possibilité de monter à bord alors qu'au loin le tonnerre gronde. ***
L'Exploratrice. | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Sukra 20 Jayar 1509 à 11h38
|
|
|
| *** Dans l’air humide et froid de la nuit, seul le phare de Jypska éclaire le vaisseau d’une lumière blafarde donnant au bâtiment des allures fantasmagoriques, on aurait dit un géant fantastique échoué dans le port, tout droit sorti d’un livre de conte de fées . ***
- Pendant que tu surveilles le ponton Frekk, je vais faire un tour près du phare pour voir si tout est en ordre.
*** Près du phare, seul quelques non symbiosés observaient le navire à distance respectable, la ville était de nouveau calme, les Haut Rêvant semblaient plongés dans une sorte de torpeur et elle avait l’impression d’être la seule éveillée dans la cité de Jypska pensa la Tylade. ***
*** Tak était de plus en plus intriguée par l’étrange vaisseau qui contre vents et marées se maintenait à flots. Il n’avait toujours pas coulé, cela rassura un peu l’exploratrice, sa décision était prise elle allait monter à bord.
***
- La ville semble calme, je vais passer en tête. Dit-elle à son collègue en retirant ses escarpins, elle serait bien mieux pieds nus pour escalader le flanc du navire.
*** L’escalade du bâtiment n’allait pas être facile, c’était peu être faisable mais elle allait devoir grimper à vue et sans assurance rendant la tentative d’abordage plus que périlleuse.
***
***
Elle s’approcha du flanc du vaisseau, cherchant ses premières prises. La vétusté du bois offrait de nombreuses possibilités, elle passa ses mains dans des crevasses situées au dessus d’elle, d’une légère traction elle testa la solidité du bois rongé par les ans, celui-ci semblait résistant. ***
***
Elle glissât ses pieds dans un trou béant de la coque, maintenant qu'elle avait assuré ses prises elle pouvait commencer l’ascension. Décollant son corps de la paroi pour se mouvoir plus aisément, une traction sur son bras droit lui permit d’attraper une nouvelle prise plus en hauteur de sa main gauche, la hissant encore plus haut. ***
*** Désormais elle progressait avec souplesse et agilité, ne se mouvant que lorsqu elle était sure de trois ses de prises libérant ainsi son quatrième appui. ***
*** Enfin, d’une main elle attrapa le bastingage du navire. Elle passa une jambe par-dessus bord et elle atterrit à quatre pattes sans bruit sur le pont. Elle resta accroupie le long du plat bord, épuisée par cette ascension, essayant de reprendre son souffle. ***
*** Seule, blottie dans l’ombre du bastingage, tous ses sens en alerte, attentive au moindre bruit, au moindre mouvement, l’exploratrice observa le pont du navire silencieux déserté de toute vie. ***
L'Exploratrice. | |
|
|
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 21 Jayar 1509 à 12h32
|
|
|
| Le pont humide et dévasté sur lequel l'Exploratrice du Suaire, la Zélatrice du Rêve et quatre sentinelles de l'Ordre mettent les pieds est dépourvu de toute vie, laissé à l'abandon, désolé et sinistre dans sa propre ruine. Moisissures et signes évidents de délabrement, brutal ou progressif, égayent le bois gonflé et pourri de l'ensemble. Chaque pas se doit d'être mesuré, calculé, effectué avec prudence.
D'un côté, il y a la longue proue qui se perd dans l'obscurité, nez brisé du vaisseau. De l'autre, la structure surélevée de la poupe, arrière non moins vétuste qui abrite les cabines de commandement et les postes de navigation. Il y a aux quatre coins du navire des escaliers ou des échelles menant aux niveaux inférieurs.
Et le vent, bienheureux, continue de battre la mesure avec l'orage et ses averses froides et pénétrantes.
Tout ici n'est que grincements fantomatiques, présence ombrageuse, augures sépulcrales...
| |
|
|
|
|
|
Le Luang 22 Jayar 1509 à 14h11
|
|
|
| *** La proue du vaisseau plongeait dans les eaux sombres du port surélevant la poupe et donnant au pont une dangereuse inclinaison. Des vagues venaient s’écraser sur la coque tribord et dans le ciel nocturne, la pluie blanche des embruns déferlait sur le pont rendant celui-ci glissant.
***
*** Cramponnée au bastingage, Takakama décida d’aller explorer la dunette. Le bois du pont était si détérioré et glissant que la marche allait s’avérer des plus délicate. Elle décida donc de progresser vers l’arrière du navire à quatre pattes, bien à l’abri le long du plat bord, ce n’était guère élégant mais plus sécurisant. ***
*** Elle venait juste de commencer à se déplacer lorsque derrière elle, deux bruits sourds se firent entendre, figeant la Tylade sur place. Quatre guerrières Neldas et la Zélatrice venaient d’investir le bâtiment, soulagée elle se releva, réajustant sa légère robe pourpre qui était en fort piteux état, tandis que la Nelda prenait la parole. ***
***
Tak aurait préférait une arrivée plus discrète des neldas car si le pont était désert cela ne signifiait pas que le vaisseau était forcément inoccupé. ***
- Bienvenue à bord Dame Jézébel, j’avoue que l’arrivé de ce vaisseau m’inquiète fort. Vous avez raison, allons examiner la dunette. Chuchota-t-elle en souriant à la zélatrice.
*** Tak avait décidé d'explorer le bâtiment, pour savoir s’il y avait un rapport avec les évènements se produisant à la Cité des Perles ou avec les découvertes faites dans la grotte de Kysall. ***
- le pont est en très mauvais état, restons près du bastingage, je passe devant. Répondit-elle
*** Puis, lentement mais sûrement, elle se dirigea vers la dunette suivie des cinq Rêvantes. Arrivée à la porte de celle-ci, elle dégaina promptement sa dague et attendit que les cinq neldas la rejoigne alors que le vaisseau prenait de plus en plus de gîte par l’avant ***
L'Exploratrice. | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Merakih 24 Jayar 1509 à 21h02
|
|
|
| *** Partout on percevait le bruit des objets qui souffraient, du bois frottant contre le bois, des cordages qui forçaient à rompre, le bel animal se mourrait. ***
*** Devant la double porte entrebâillée de la dunette située prés du gaillard arrière, trempée, transie de froid par la pluie glaciale qui ne cesse de tomber, Takamaka s’apprête à pénétrer dans la pièce en compagnie d’une des combattantes. ***
***
Elle jette un coup d’œil discret dans la pièce par l'entrouverture, apparemment la pièce semble vide. ***
- La porte est ouverte, on entre les premières. Murmure-t-elle à la zélatrice qui vient d’arriver tout en désignant une des combattantes.
*** D’une main, l’exploratrice pousse doucement la porte, prudemment mais visiblement résolue, simultanément elle examine du regard l’ensemble de la pièce et suivie par une des griffes, elle pénètre dans la dunette. ***
L'Exploratrice. | |
|
|
|
|
|
Le Julung 25 Jayar 1509 à 22h15
|
|
|
| *** Dellomm était en train de former quelques nouvelles recrues quand elle fut contactée par télépathie de l'arrivée d'un mystérieux navire.
Varkos lui avait expliqué dans les grandes lignes l'arrivée du bateau, l'invasion des crabes et la chargea d'aller jeter un oeil pour voir comment avancaient les choses. ***
Kadj, mon ami, nous reprendrons plus tard notre entrainement ! Varkos vient de me confier une mission de la plus haute importance. Mais tu peux m'accompagner si tu le désir.
*** Il se mirent tous deux en route sans plus attendre.
Plus ils s'approchaient de Jypska, plus le ciel s'assombrissait, des coups de tonnerre se firent entendre.
Dellomm ne fit pas tout de suite le rapprochement entre cette histoire de navire et le temps qu'il faisait.
Mais plus elle s'approchait du port et plus le vent était violent.
La Nelda n'avait jamais vu la ville dans une telle terreur.
Dellomm s'approcha d'un passant. ***
Hejia, mon brave. Que se passe-t-il donc en ville?
*** Le non symbiosé lui expliqua que la ville avait été envahie de crabes qui etaient descendus du "navire-fantome" comme l'appelait les villageois. Le problème etait réglé de ce coté la.
Mais maintenant la ville était dans la terreur à cause de ce navire. ***
*** Dellomm demanda si des mesures avaient été prises pour voir quel genre d'équipage pouvait diriger un tel navire.
Le villageois blémit en disant qu'il pensait qu'il n'y avait personne pour diriger le gouvernail de ce navire.
Il apprit néanmoins à Dellomm que la Zélatrice entourée de quatre neldas et une guerrière etaient montées à bord pour explorer et trouver quelques réponses à tous ces mystères. ***
*** Dellomm essaya donc de communiquer par télépathie avec les personnes à bord du navire. ***
Mes amies, ou en êtes-vous dans vos investigations ? Avez-vous découvert quelque chose ? Je suis prête à monter à bord s'il le faut, et j'ai avec moi quelques recrues qui seraient partantes pour aider la Zélatrice. | |
|
|
|
|
|
Le Vayang 26 Jayar 1509 à 02h12
|
|
|
| Alors que les renforts arrivent et entrent en communication avec la Zélatrice...
Takamaka, elle, entre dans la cabine du capitaine, sur le vaisseau.
Un vaste bureau très meublé, qui devait également servir de poste de navigation.
Les lieux, non content d'être en mauvais état, sont également envahi par un chaos sans nom.
Des cartes, des livres et des parchemins jonchent le sol et la surface des trois grandes tables disposés au milieu de la pièce.
Des outils divers, compas et instruments de navigation, sont éparpillés ci et là.
Ainsi que objets utilitaires et quelques vêtements.
Une bibliothèque est écroulée, des chaises cassées, une table branlante.
Les 3 fenêtres du fond, qui laissent à voir l'océan, sont en partie brisées.
Un vent glacial bat la pièce, emportant au passage documents usés et perdus.
Et la lumière des lunes offre son supplément de lumière blafarde.
Ici aussi, tout semble être parti à l'abandon.
| |
|
|
|
|
|
Le Vayang 26 Jayar 1509 à 20h40
|
|
|
| *** La salle de commandement avait subit les ravages du temps et des intempéries, tout était à l’abandon et il y régnait un désordre inextricable. ***
- Dame Jézébel vous pouvez entrer, il n’y a que des vieux meubles et d’anciens papiers dispersés dans tous les sens. Dit-elle pendant qu’elle enfilait une veste de marin qui traînait par terre, pour se protéger du froid et du vent.
***
Une vague plus forte que les autres vint violemment heurter le bateau et la tylade se rattrapa de justesse à une table évitant la chute, ce rafiot n’allait certainement pas rester à flot encore bien longtemps avec cette tempête qui faisait rage dehors pensa-t-elle. ***
- Nous ferrions bien de ne pas nous éterniser ici, demandez à vos combattantes d’emporter tous ces papiers et de les remettre à Amon Vals'odar à la Mairie, ils y seront en sécurité et vous pourrez les étudier tranquillement plus tard. Nous allons être obligées d’inspecter le reste du navire. Dit-elle à la Zélatrice tout regardant dans le sextant qu’elle venait de ramasser.
*** A présent la mer déferlait par-dessus le navire qui commençait à se pencher violemment par tribord. ***
L'Exploratrice. | |
|
|
|
|
|
|
|
|