Les Mémoires de Syfaria
Transe Onirique

Le Naufragé du Songe

Un vaisseau fantôme erre sur un océan des rêves
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Sujet lancé par Narrateur
Le 10-06-1509 à 18h48
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Posté par Shaël,
Le 22-09-1509 à 14h39
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Narrateur

Le Merakih 10 Jayar 1509 à 18h48

 


Une impression. Une vague indomptable d'impressions.
Une mer agitée d'impressions, d'émotions, de sensations. De rêves...
L'odeur de flots puissants. Les murmures d'une tempête. Le bruissement d'un crépuscule.




Un vaisseau comme nul autre erre sur un océan de rêves. Ombre, reflet, fantôme...
Et transporte avec lui le souffle de l'aventure.
Un souffle sombre et ténébreux.


 
Amon Vals'odar

Le Vayang 12 Jayar 1509 à 17h45

 
***

Quelque chose se mue dans les ténèbres ...

la vision est imparfaite.

L'obscurité ne cèdera pas ... ce songe est froid, noir et mouvant.

Vagues à la surface de l'eau: seule impression pour le jeune rêvant.

Seule impression ?

Non, quelquechose se mue dans les ténèbres.

Une ombre ... un nuage dans le ciel ?

Un animal dans la jungle ?

La surface de l'eau ... un indice ...

L'esprit du rêvant est sous les flots ...

L'ombre est bien celle d'un navire, menaçant, sombre, froid et mouvant.

La barque perce les écumes, avance dans l'infini ...

...

L'obscurité ne cèdera pas ... ce songe est froid, noir et mouvant.

***



 
Neira

Le Vayang 12 Jayar 1509 à 21h18

 
*** Quelle rumeur glacée dans cet océan de sérénité ....
Absence de couleur dans ce monde sans douleur ...
Froid et ténèbres s'emparent de nos êtres ...

Où est donc passé la lumière tant aimée ?
Quel intrus noircit l'onde de notre monde ?

Effroi qui sonne le glas de nos âmes
Ombre sans nom glissant sur les flots

Que nous caches-tu ?

***







 
Sirilius

Le Vayang 12 Jayar 1509 à 22h49

 
*** Tempête dans le Rêve,

dont le calme est menacé.

Quel trouble ici se lève,

sur les ondes déchainées. ***





L'inconscience est un venin...

 
Amon Vals'odar

Le Sukra 13 Jayar 1509 à 00h19

 
***

Le rêvant se questionne,
Cherche bien, jeune Amon !

Pour quelle raison masquée
Le navire brise le flot ?

Peut il la débusquer,
Est il encore marmot ?

De son œil sous-marin,
Voit il la cargaison

Du sombre galléon,
Son secret sibyllin ?


***




 
Narrateur

Le Sukra 13 Jayar 1509 à 09h49

 
Les trois consciences oniriques observent le vaisseau.
Il avance sur les flots de rêves contrastés, pluriels, changeants.
Il laisse dans son sillage d'autres rêves, d'autres charmes anciens.

Les Eveillés le sentent. Il fut un temps où le galion était fier.
Non ruine sombre et moribonde. Epave mourante à l'aura amère.
Mais ceci, ils le sentent également, est un Songe en déclin...
Un Songe, pourtant, qui fut grandiose et puissant.
Dont la noblesse aujourd'hui est perdue.

Point de menace, point de danger, point de peur.
Seulement tristesse, perte et douleur...

De là où ils sont, c'est tout ce que peuvent distinguer les Rêveurs.
L'oeil d'Amon ne perçoit rien, enivré par les flux riches et mouvants.
Mais c'est certain, le vaisseau cache quelque secret sibyllin.

Une impression cependant les étreint !
Ce navire est un reflet, un écho, un fantôme...
Il existe dans ce Monde, mais aussi dans le Premier.


 
Shaël

Le Sukra 13 Jayar 1509 à 10h57

 
Une présence apaisante arrive alors dans le Songe. Une présence habituée aux méandres du Rêve, une sorte de chaleur paternelle et bourrue, plus une interjection qu'autre chose.

Une figure bien connue des Rêvants vient prendre place auprès d'eux...

"Grrmmmmm !"

Shaël désincarné, esprit fier et grincheux, se place derrière ses enfants spirituels, et attend. Comme eux, il ressent le Rêve, il voit par les yeux sans organe de sa psyché, mais il ne veut pas agir.

Aujourd'hui, c'est à eux d'enquêter, et de comprendre.

Lui ne veut que les rassurer.


Les Quatre disent : Dans le premier monde, trouve-nous.
Les Quatre disent : Dans le second monde, trouve-toi.
Les Quatre disent : Dans le troisième monde, trouve tout.


Rêvé par Thécléote.

 
Sirilius

Le Sukra 13 Jayar 1509 à 18h14

 
*** La présence du maitre réchauffe l'âme des rêvants,

comme un port spirituel au creux de la tempête. ***



*** La compréhension du rêve est une initiation,

il faut savoir se perdre pour trouver le chemin.

"Suivez donc votre cœur, l'image peut égarer"

lui avait bien soufflé la lumière du rêve,

Et son cœur murmurait: il te faut embarquer...

Ce navire est funeste mais porte l'antique lumière

savoir lointain, perdu, onirique chimère.
***



*** Les rêvant sauront-ils aborder le vaisseau,

qui navigue dans le rêve déchiffrant ses mystères.

Sauront-ils libérer leur esprit du fardeau

et ouvrir leurs consciences aux divines lumières.

Faire revivre du passé le glorieux écho,

recouvrer sa splendeur, inverser son destin.

Malgré le froid, les peurs et l'ombre du déclin,

le jeune s'engage alors sur ce mouvant chemin.
***




L'inconscience est un venin...

 
Neira

Le Sukra 13 Jayar 1509 à 22h51

 
***
Rassurante présence pour guider notre errance
Sashi
***



***
Vaisseau perdu dans ta grandeur déchue
Que cherches-tu ?

Vaisseau échoué loin de la Vérité
Pourquoi nous tourmenter ?

Splendeur et gloire passées
Ne peuvent te ranimer

A ton bord laisse nous monter
Pour ne plus jamais t'égarer.
***





 
Narrateur

Le Dhiwara 14 Jayar 1509 à 11h34

 
Les Rêveurs cheminent vers le grand navire.
Et l'abordent sans problème. Au milieu de la tempête et de l'océan...
Ce vaisseau est comme un phare perdu, une balise égarée, un point d'appui et de repère.
C'est une idée concrète pétrie dans la matière même du Songe.
Nul doute que des rêves puissants l'ont construit.
Il est solide, mais mourant.

Alors que les consciences oniriques arrivent sur le pont.
Deux constats s'offrent à eux :

Le premier : Ce bateau est tangible, sensible...
Il apparaît en tout point semblable à ceux qui existent sur le Premier Monde.
Sa consistance est quasiment physique, dans ce rêve imposant.
Il est l'expression la plus pure de son propre concept.
Dans les moindres détails, dans les plus petits.
Proue, pont, poupe, mats, voiles, cordages.

Le second : Ruine dévastée, ruine ravagée...
Le sol est meurtri, troué, usé. Les voiles déchirées.
Les mats pourraient bien tomber, se briser, disparaître.
Il est même surprenant que le bâtiment tienne.
Au milieu de la tourmente. Encore...

Et pourtant...il y a de l'activité sur le galion.
Allant de droite à gauche, de gauche à droite, oeuvrant sans relâche.
Des petits esprits cherchent à rebâtir l'édifice. Réparer les dégâts.
Ils bougent vite et bien, presque insaisissables, rapides.
Progressent entre les outillages, dans le décor...
Des chimères.

Des pieuvres aux yeux fous usant de leurs huit pieds.
Industrieuses, elles travaillent sans relâche.
A un but sans fin, désespéré.


 
Sirilius

Le Dhiwara 14 Jayar 1509 à 18h46

 
*** Alors que les créatures marines s'activent sans relâche

les rêvants se rassemblent a la proue du navire

et contemplent le stupéfiant spectacle offert par les chimères. ***




***
Créatures du Rêve, vos efforts paraissent vains.


Quels esprits fins, puissants ont fixé vos destins?



Cette œuvre du Haut Dôme, vous voulez maintenir.


Il lui manque le Rêve pour vivre et repartir.



Sur les chemin des Quatre nous chercherons l'union,


Qui seule pourra lier les Mondes pour de bon.



Travaillons dans le Rêve, repoussons le mensonge,


Trouvons la vérité, le chemin de nos songes.


Cherchons dans notre histoire les signes oubliés,


Cherchons ensemble, frères, la mémoire du passé.

***




*** Le Clairvoyant ne savait d'où étaient venues ces dernières paroles...

A peine un fugace souvenir venu des veillées d'autrefois.

Il se tourna vers ses compagnons d'aventure... ***




***
Je sens que, d'une certaine manière, ce navire nous attendait, mes frères.

Je ne sais ou il peut nous mener et nous paraissons encore

incapables de le comprendre mais je suis certain qu'en unissant

nos efforts dans ces deux mondes nous pourront y arriver.

***


L'inconscience est un venin...

 
Neira

Le Dhiwara 14 Jayar 1509 à 21h10

 
***
Embruns des temps anciens
Navire abandonné sur nos mers oubliées

Créatures éphémères qui survivent aux millénaires
Laissez à l'éternité le soin de vous aider

Un instant seulement levez vos yeux vers les Rêvants
Parlez sans crainte toute haine est éteinte
***


*** Se tournant un instant vers ses compagnons. ***


Mes frères ? Femelle je suis et j'aimerais que cela ne soit pas oublié.
Je ne peux communiquer avec Syfaria, Tigrette ressent mes émotions mais sans pouvoir m'entendre malheureusement.



 
Narrateur

Le Luang 15 Jayar 1509 à 13h36

 
Les chimères s'activent, s'activent et s'activent.
Elles paraissent ne pas avoir perçu leurs visiteurs et leurs inquiétudes.
Ou alors, ne s'en soucient guère. Elles ont beaucoup à faire...
L'une d'entre elle cependant, moins affairée que ses comparses, s'arrête auprès d'eux.
Son petit esprit les scrute et les sonde, attentif, curieux.
Elle a l'air plus aboutie, plus forte que les autres.
Plus ancienne peut-être...

Point de mots, point de pensées.
Mais des impressions confuses et diffuses.
Qu'elle envoie aux Rêveurs, comme une décharge brute de sensations.
Des sensations grossières, mal-assurées, frustes.
Un babil émotionnel étrange.

Les âmes complexes des Neldas, surprises d'abord, s'habituent.
Et comprennent. Les pieuvres ne sont que leurs tâches, leur travail, leur corvée.
Elles ne savent rien, ne peuvent rien faire d'autre que "Ceci". Ou "Cela".
Puis leur interlocutrice leur donne un conseil, leur désigne la poupe.
A l'arrière du bateau..."Il" est là-bas, au poste de navigation.
Ou dans sa cabine. C'est "Lui" qu'il faut voir.

Trop de temps perdu pour la petit chose.
Elle s'en retourne donc aussitôt à ses activités.


 
Sirilius

Le Luang 15 Jayar 1509 à 14h09

 
***
Le Capitaine...

La laborieuse chimère leur désigna la poupe du navire.

Ils cheminèrent alors vers l´arrière du vaisseau,

le pont craquant sous leurs pas désincarnés ,

contournant les cordages usés et les chimères affairées.

A la barre semble se tenir, au loin, une autre pieuvre,

âgée, griffée, couverte de coquillages grisâtres.

Mais peut-être n´est-ce qu´une illusion.

Le Capitaine serait-il dans sa cabine?
***




L'inconscience est un venin...

 
Shaël

Le Luang 15 Jayar 1509 à 14h11

 
Shaël connait bien ces chimères, émanations de ceux qui rêvent. Dans le Rêve de Karash, il avait rencontré un crâne, apeuré et vindicatif. Les chimères sont, d'une certaine manière, le reflet de celui qui les crée.

Il communique ces informations à ces compagnons oniriques, et les enjoins à aller vers "Lui". Car dans un Rêve, tout est changeant, tout peut basculer selon la volonté de son créateur. Il faut trouver, en quelque sorte, la source.

Comme la dernière fois, cet espace onirique est entre matérialité et Second Monde. Quelle est cette étrange capacité à créer ces espaces intermédiaires ?

Il est toujours là, en retrait, enveloppant ses enfants de faction d'une sorte de lumière chaleureuse. Le vétéran protège et accueille. "Avancez sans crainte", semble-t-il dire.


Les Quatre disent : Dans le premier monde, trouve-nous.
Les Quatre disent : Dans le second monde, trouve-toi.
Les Quatre disent : Dans le troisième monde, trouve tout.


Rêvé par Thécléote.

 
Amon Vals'odar

Le Luang 15 Jayar 1509 à 14h38

 
*** Amon se sent plus en confiance en présence de son mentor.

Il fait un effort de conscience, et rejoint les autres rêvants sur le navire ***


***

L'esprit de l'éveillé
Perçoit le rêve mieux ...
Sorti des flots troublés,
Il peut ouvrir ses yeux.

Que de vie sur ce pont !
Les maçons chimériques
Du navire onirique,
Œuvrent pour quelle raison ?

Ils l'ignorent, le service:
Comme tout bon matelot,
Ils réparent le bateau
Et nous donnent un indice:

C'est une idée soudaine
Qui alors vient de naître:
Tout navire a son maître,
Cherchons le Capitaine !


***


*** Ignorant les pieuvres sur le pont de la même manière qu'elles se désintéressent de lui, Amon suit les rêvants qui se dirigent vers la cabine de commandement.

Il s'attend à ce que ce rêve fut lui aussi, issu de l'esprit d'un rêvant ... ***



 
Sirilius

Le Luang 15 Jayar 1509 à 19h39

 
*** Le Clairvoyant tente d´harmoniser le tourbillon d´informations mentales qui l´entoure et aveugle son esprit... ***




***
La pieuvre chimérique: C´est "lui" qu´il faut voir...
***



*** Un Capitaine voguant sur les mondes oniriques? ***



***
Penthésilée: une déformation de la trame... un Rêvant... Kryniosias...
***



*** Une déformation, un lien? ***



***
Shaël: Un espace entre la réalité et le Rêve...
***



*** Un passage? ***



***
Amon: Une chimère, création d´un Rêvant...
***



*** Un Rêvant... Kryniosias? ***



*** Le tourbillon disparait, prend place une brise légère...

Une douce lumière semble fuir des contours de la vieille porte vermoulue.

Encouragé par la présence de ses Maitres, le jeune Clairvoyant frappe par trois fois... ***



***
Héjia, Capitaine a la triste chimère,


Au travers du Rêve et de la tempête, vous nous avez ici guidé.


Ouvrez nous donc la porte de vos mystères,


Que par la compréhension du songe, nous puissions vous aider.

***






L'inconscience est un venin...

 
Narrateur

Le Luang 15 Jayar 1509 à 19h55

 
La cabine est scellée, la porte close.
Il y a bien une présence derrière, mais ne se dévoile pas.
Le Capitaine, sans doute, n'entend pas recevoir de visite pour l'instant.
C'est l'impression qui se dégage de ce portail muet, silencieux.

D'autres voies, d'autres chemins.
La navire est vaste, c'est un beau bâtiment.

Quatre escaliers encadrent la cabine.
Deux mènent vers le poste de navigation, sur le haut de la poupe.
Là où se tient le gouvernail, mue par quelques fières chimères.
Cap soutenu ? Qui pourrait le dire ? La tempête est rude.

Les deux autres escaliers descendent.
S'engouffrent vers les entrailles du vaisseau.
Rien n'est plus inquiétant...


 
Neira

Le Luang 15 Jayar 1509 à 21h18

 
***
Un Capitaine muet, quatre voies possibles comme les Piliers des Rêvants ...
Est ce un signe ? Veut-on les séparer ?
***


***
Quatre chemins, quatre destins
Nos Piliers en sont-ils la clé ?

Vers la lumière, je monte la première
Vers celui qui nous fait voguer

Lui possède la clé de la cabine scellée
Lui seul affronte la tempête qui gronde

***


*** La jeune Rêvante monte d'un pas décidé vers la cabine de commandement. ***



 
Sirilius

Le Luang 15 Jayar 1509 à 22h02

 
***
Les Quatre Rêvants s'entreregardèrent...


Les deux escaliers supérieurs semblent mener au même endroit.


Mais rien n´est moins sur...


Les escaliers inférieurs luisent d´une lumière surnaturelle et bleutée,


Nos chemins se séparent pour mieux se retrouver...


La Gardienne part a bâbord, par la voie supérieure,


Alors que le Clairvoyant se décide pour tribord, vers les niveaux inférieurs.

***






L'inconscience est un venin...

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