|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Sukra 13 Jayar 1509 à 09h49
|
|
|
| Les trois consciences oniriques observent le vaisseau.
Il avance sur les flots de rêves contrastés, pluriels, changeants.
Il laisse dans son sillage d'autres rêves, d'autres charmes anciens.
Les Eveillés le sentent. Il fut un temps où le galion était fier.
Non ruine sombre et moribonde. Epave mourante à l'aura amère.
Mais ceci, ils le sentent également, est un Songe en déclin...
Un Songe, pourtant, qui fut grandiose et puissant.
Dont la noblesse aujourd'hui est perdue.
Point de menace, point de danger, point de peur.
Seulement tristesse, perte et douleur...
De là où ils sont, c'est tout ce que peuvent distinguer les Rêveurs.
L'oeil d'Amon ne perçoit rien, enivré par les flux riches et mouvants.
Mais c'est certain, le vaisseau cache quelque secret sibyllin.
Une impression cependant les étreint !
Ce navire est un reflet, un écho, un fantôme...
Il existe dans ce Monde, mais aussi dans le Premier.
| |
|
|
|
|
|
Le Sukra 13 Jayar 1509 à 10h57
|
|
|
| Une présence apaisante arrive alors dans le Songe. Une présence habituée aux méandres du Rêve, une sorte de chaleur paternelle et bourrue, plus une interjection qu'autre chose.
Une figure bien connue des Rêvants vient prendre place auprès d'eux...
"Grrmmmmm !"
Shaël désincarné, esprit fier et grincheux, se place derrière ses enfants spirituels, et attend. Comme eux, il ressent le Rêve, il voit par les yeux sans organe de sa psyché, mais il ne veut pas agir.
Aujourd'hui, c'est à eux d'enquêter, et de comprendre.
Lui ne veut que les rassurer.
Les Quatre disent : Dans le premier monde, trouve-nous.
Les Quatre disent : Dans le second monde, trouve-toi.
Les Quatre disent : Dans le troisième monde, trouve tout.
Rêvé par Thécléote.
| |
|
|
|
|
|
Le Sukra 13 Jayar 1509 à 18h14
|
|
|
| *** La présence du maitre réchauffe l'âme des rêvants,
comme un port spirituel au creux de la tempête. ***
*** La compréhension du rêve est une initiation,
il faut savoir se perdre pour trouver le chemin.
"Suivez donc votre cœur, l'image peut égarer"
lui avait bien soufflé la lumière du rêve,
Et son cœur murmurait: il te faut embarquer...
Ce navire est funeste mais porte l'antique lumière
savoir lointain, perdu, onirique chimère. ***
*** Les rêvant sauront-ils aborder le vaisseau,
qui navigue dans le rêve déchiffrant ses mystères.
Sauront-ils libérer leur esprit du fardeau
et ouvrir leurs consciences aux divines lumières.
Faire revivre du passé le glorieux écho,
recouvrer sa splendeur, inverser son destin.
Malgré le froid, les peurs et l'ombre du déclin,
le jeune s'engage alors sur ce mouvant chemin. ***
L'inconscience est un venin...
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 14 Jayar 1509 à 11h34
|
|
|
| Les Rêveurs cheminent vers le grand navire.
Et l'abordent sans problème. Au milieu de la tempête et de l'océan...
Ce vaisseau est comme un phare perdu, une balise égarée, un point d'appui et de repère.
C'est une idée concrète pétrie dans la matière même du Songe.
Nul doute que des rêves puissants l'ont construit.
Il est solide, mais mourant.
Alors que les consciences oniriques arrivent sur le pont.
Deux constats s'offrent à eux :
Le premier : Ce bateau est tangible, sensible...
Il apparaît en tout point semblable à ceux qui existent sur le Premier Monde.
Sa consistance est quasiment physique, dans ce rêve imposant.
Il est l'expression la plus pure de son propre concept.
Dans les moindres détails, dans les plus petits.
Proue, pont, poupe, mats, voiles, cordages.
Le second : Ruine dévastée, ruine ravagée...
Le sol est meurtri, troué, usé. Les voiles déchirées.
Les mats pourraient bien tomber, se briser, disparaître.
Il est même surprenant que le bâtiment tienne.
Au milieu de la tourmente. Encore...
Et pourtant...il y a de l'activité sur le galion.
Allant de droite à gauche, de gauche à droite, oeuvrant sans relâche.
Des petits esprits cherchent à rebâtir l'édifice. Réparer les dégâts.
Ils bougent vite et bien, presque insaisissables, rapides.
Progressent entre les outillages, dans le décor...
Des chimères.
Des pieuvres aux yeux fous usant de leurs huit pieds.
Industrieuses, elles travaillent sans relâche.
A un but sans fin, désespéré.
| |
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 14 Jayar 1509 à 18h46
|
|
|
| *** Alors que les créatures marines s'activent sans relâche
les rêvants se rassemblent a la proue du navire
et contemplent le stupéfiant spectacle offert par les chimères. ***
***
Créatures du Rêve, vos efforts paraissent vains.
Quels esprits fins, puissants ont fixé vos destins?
Cette œuvre du Haut Dôme, vous voulez maintenir.
Il lui manque le Rêve pour vivre et repartir.
Sur les chemin des Quatre nous chercherons l'union,
Qui seule pourra lier les Mondes pour de bon.
Travaillons dans le Rêve, repoussons le mensonge,
Trouvons la vérité, le chemin de nos songes.
Cherchons dans notre histoire les signes oubliés,
Cherchons ensemble, frères, la mémoire du passé.
***
*** Le Clairvoyant ne savait d'où étaient venues ces dernières paroles...
A peine un fugace souvenir venu des veillées d'autrefois.
Il se tourna vers ses compagnons d'aventure... ***
***
Je sens que, d'une certaine manière, ce navire nous attendait, mes frères.
Je ne sais ou il peut nous mener et nous paraissons encore
incapables de le comprendre mais je suis certain qu'en unissant
nos efforts dans ces deux mondes nous pourront y arriver.
***
L'inconscience est un venin...
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Luang 15 Jayar 1509 à 13h36
|
|
|
| Les chimères s'activent, s'activent et s'activent.
Elles paraissent ne pas avoir perçu leurs visiteurs et leurs inquiétudes.
Ou alors, ne s'en soucient guère. Elles ont beaucoup à faire...
L'une d'entre elle cependant, moins affairée que ses comparses, s'arrête auprès d'eux.
Son petit esprit les scrute et les sonde, attentif, curieux.
Elle a l'air plus aboutie, plus forte que les autres.
Plus ancienne peut-être...
Point de mots, point de pensées.
Mais des impressions confuses et diffuses.
Qu'elle envoie aux Rêveurs, comme une décharge brute de sensations.
Des sensations grossières, mal-assurées, frustes.
Un babil émotionnel étrange.
Les âmes complexes des Neldas, surprises d'abord, s'habituent.
Et comprennent. Les pieuvres ne sont que leurs tâches, leur travail, leur corvée.
Elles ne savent rien, ne peuvent rien faire d'autre que "Ceci". Ou "Cela".
Puis leur interlocutrice leur donne un conseil, leur désigne la poupe.
A l'arrière du bateau..."Il" est là-bas, au poste de navigation.
Ou dans sa cabine. C'est "Lui" qu'il faut voir.
Trop de temps perdu pour la petit chose.
Elle s'en retourne donc aussitôt à ses activités.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Luang 15 Jayar 1509 à 14h11
|
|
|
| Shaël connait bien ces chimères, émanations de ceux qui rêvent. Dans le Rêve de Karash, il avait rencontré un crâne, apeuré et vindicatif. Les chimères sont, d'une certaine manière, le reflet de celui qui les crée.
Il communique ces informations à ces compagnons oniriques, et les enjoins à aller vers "Lui". Car dans un Rêve, tout est changeant, tout peut basculer selon la volonté de son créateur. Il faut trouver, en quelque sorte, la source.
Comme la dernière fois, cet espace onirique est entre matérialité et Second Monde. Quelle est cette étrange capacité à créer ces espaces intermédiaires ?
Il est toujours là, en retrait, enveloppant ses enfants de faction d'une sorte de lumière chaleureuse. Le vétéran protège et accueille. "Avancez sans crainte", semble-t-il dire.
Les Quatre disent : Dans le premier monde, trouve-nous.
Les Quatre disent : Dans le second monde, trouve-toi.
Les Quatre disent : Dans le troisième monde, trouve tout.
Rêvé par Thécléote.
| |
|
|
|
|
|
Le Luang 15 Jayar 1509 à 14h38
|
|
|
| *** Amon se sent plus en confiance en présence de son mentor.
Il fait un effort de conscience, et rejoint les autres rêvants sur le navire ***
***
L'esprit de l'éveillé
Perçoit le rêve mieux ...
Sorti des flots troublés,
Il peut ouvrir ses yeux.
Que de vie sur ce pont !
Les maçons chimériques
Du navire onirique,
Œuvrent pour quelle raison ?
Ils l'ignorent, le service:
Comme tout bon matelot,
Ils réparent le bateau
Et nous donnent un indice:
C'est une idée soudaine
Qui alors vient de naître:
Tout navire a son maître,
Cherchons le Capitaine !
***
*** Ignorant les pieuvres sur le pont de la même manière qu'elles se désintéressent de lui, Amon suit les rêvants qui se dirigent vers la cabine de commandement.
Il s'attend à ce que ce rêve fut lui aussi, issu de l'esprit d'un rêvant ... ***
| |
|
|
|
|
|
Le Luang 15 Jayar 1509 à 19h39
|
|
|
| *** Le Clairvoyant tente d´harmoniser le tourbillon d´informations mentales qui l´entoure et aveugle son esprit... ***
***
La pieuvre chimérique: C´est "lui" qu´il faut voir...
***
*** Un Capitaine voguant sur les mondes oniriques? ***
***
Penthésilée: une déformation de la trame... un Rêvant... Kryniosias...
***
*** Une déformation, un lien? ***
***
Shaël: Un espace entre la réalité et le Rêve...
***
*** Un passage? ***
***
Amon: Une chimère, création d´un Rêvant...
***
*** Un Rêvant... Kryniosias? ***
*** Le tourbillon disparait, prend place une brise légère...
Une douce lumière semble fuir des contours de la vieille porte vermoulue.
Encouragé par la présence de ses Maitres, le jeune Clairvoyant frappe par trois fois... ***
***
Héjia, Capitaine a la triste chimère,
Au travers du Rêve et de la tempête, vous nous avez ici guidé.
Ouvrez nous donc la porte de vos mystères,
Que par la compréhension du songe, nous puissions vous aider.
***
L'inconscience est un venin...
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le Luang 15 Jayar 1509 à 21h18
|
|
|
| ***
Un Capitaine muet, quatre voies possibles comme les Piliers des Rêvants ...
Est ce un signe ? Veut-on les séparer ?
***
***
Quatre chemins, quatre destins
Nos Piliers en sont-ils la clé ?
Vers la lumière, je monte la première
Vers celui qui nous fait voguer
Lui possède la clé de la cabine scellée
Lui seul affronte la tempête qui gronde
***
*** La jeune Rêvante monte d'un pas décidé vers la cabine de commandement. ***
| |
|
|
|
|
|
|
|
|