La Voix des Âmes
Regroupements d'âmes...

Une visite pas vraiment voulue...

... mais tant qu'à être là, autant rencontrer du monde !
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Sujet lancé par Vorondil
Le 29-08-1510 à 19h46
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Posté par Vorondil,
Le 31-08-1510 à 19h02
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Vorondil

Le Dhiwara 29 Agur 1510 à 19h46

 
*** Tout bouge. J'ai envie de vomir... Enfin c'est plus compliqué que ça.
Mal à la tête. Faut pas trop réfléchir je crois, j'ai la gueule de bois.
Heu... non. J'ai pas la gueule de bois.
Je me suis noyé comme un abruti en trébuchant dans l'eau !

Boooon, c'est pas grave. On s'en remettra. ***


Calion dit :
Oui, heureusement que je suis là...
Enfin franchement, tu crois pas que tu exagères ? Et c'est Samael qui va être content... Félicitations !
Ah ça, j'en ai choisi un bon.


Oui... oui...
Argh... il va m'étriper. Bon... on verra. Je crois que je peux pas être pire que maintenant... donc autant découvrir un peu l'endroit.

Est-ce que quelqu'un est là ?! S'il vous plaît !


Répondez-moi, je vais passer un moment ici...

*** Vient l'attente. Patience.
Essayant de ressentir le Lieu, je sens mes membres qui bougent. Pourtant ils ne bougent pas vraiment. Je le sais.
Peut-être qu'un peu de lumière serait la bienvenue ?
Un sol de pierre, l'horizon, vide. Toutes les directions. Aucune source de lumière, mais je vois le sol. Et je me vois. Je suis étendu par terre, puis je m'efforce de me relever.
Je voudrais que Calion me tienne compagnie... ***


Calion dit :
Je suis là.
Encore et toujours...
À me demander si je fais bien.
Tu vas rester là un moment, puis tu vas pouvoir revenir. Si tu le souhaites, bien sûr.


Bien sûr ! Je crois bien que je vais éviter de me balader en ville après avoir un peu bu...
Pas bon pour la santé on va dire.
Erf... le pire est à venir, je le crains.


Calion dit :
Tu vas en baver...
En plus... mourir déjà... tout juste symbiosé et déjà besoin de moi !
J'espère que quelqu'un va passer te tenir compagnie.


*** De nouveau, j'appelle, dans le vide. Aucun son ne semble sortir de ma bouche. Et en même temps, j'ai la sensation que je crie, et mes oreilles l'entendent.
Juste une impression désagréable. ***


Si vous m'entendez, essayez de venir me voir !

Si vous m'entendez, essayez de venir me voir !

*** Il me restait à attendre.
Mais si au bout de quelques heures, rien n'arrivait, j'allais me bouger pour trouver du monde.
Même s'ils devaient me sortir de la tête, non mais. ***


Calion dit :
T'es vraiment barge, tu sais ?
Enfin franchement, je crois qu'on va bien se marrer...
Ne te trimballe pas avec ta monnaie, la prochaine fois...
Elle a rejoint ton "S'sarkh"...
Je doute que ça lui soit utile...


Ah, ah, ah... Très drôle...
C'est dommage pour l'argent, mais je n'en ai pas besoin.
Arrange-toi pour que toutes mes possessions restent sur moi quand je reviendrai...
Je devrais faire vœu de pauvreté. Je sens que le voyage par pilier va bien me plaire.
Une intuition on va dire...


*** Bon, au fond, j'avais un doute.
Je pensais que ça pourrait éventuellement être pratique. Mais peut-être pas, en fait...
De toutes façons, plutôt que de penser aux mauvais côtés, je ferais mieux de profiter de ce que j'avais ici. ***


 
Vorondil

Le Luang 30 Agur 1510 à 18h06

 
*** Les heures passaient, j'étais entré dans une sorte de méditation, et je commençais à ressentir mieux ce lieu.
Je me baladais sur une route sans fin, marchant sans fatigue, ici et là des buissons, là bas un bosquet.
De temps à autre, un animal au loin.
Une fois même, une autre personne. Son visage était comme effacé. Il passe à côté de moi sans réagir à ma présence.
Étrange.
Je continue ma route, puis l'envie me prend de me retourner.
Le paysage derrière moi est désertique, et ce sont des dunes qui s'étendent à perte de vue.
Je regarde tout autour de moi, et constate que de tous côtés la vu est la même.
Disparue la route.
Je prends une direction au hasard, peu soucieux de l'endroit où j'allais arriver, pensant que toutes les destinations se ressemblaient.
Pour me tenir compagnie, la voix dans ma tête qui me répète : ***


Calion dit :
Je peux savoir ce que tu fais ?
Repose-toi plutôt pour que ton corps puisse revenir à la vie.
Tu risque de rester là si tu continue à voyager comme ça.
Qui sait où tu peux arriver ?


Peu importe... C'est une expérience que je ne ferai pas tous les jours, aussi je préfère en profiter, mais ne t'inquiète pas.
Grâce à toi je sais que je retrouverai mon chemin.
La mort est une expérience déstabilisante pour beaucoup, mais je pense que nous avons beaucoup à en retirer.
Surtout moi.


*** Non, je n'étais pas si pressé de revenir dans mon monde.
Beaucoup de choses étaient incomprises ici.
Et je voulais essayer de les éclaircir.
Calion n'était visiblement pas aussi curieux : ***


Calion dit :
Je ne peux peut-être pas te forcer à revenir, mais je crains que si tu ne décides de rester trop longtemps, tu finisse coincé ici à jamais.
J'espère me tromper, parce que ce n'est pas quelque chose de très plaisant.
Fais ce que tu as à faire, et qu'on en finisse.


*** Sans savoir s'il me voyait, je hoche la tête sans rien dire.
Je continue à marcher, vêtu sans m'en être aperçu avant comme je l'aurais été pour mon voyage avec Samael.
Peut-être que j'y avais pensé sans vraiment y penser. Étrange impression.
À force de marcher - toute notion de temps étant impossible à déterminer - j'arrive en vue d'une ville.

La ville et le paysage n'avaient peut-être pas été choisis par hasard.
Je me souvenais de ce qui avait été dit sur le consensus.
Une idée m'était passée par la tête.
Si tous les piliers de poussière sont liés à nous, d'autant plus avec la symbiose... Peut-être que je pourrais en apprendre plus sur ce qui était à des lieues et des lieues de Lerth.
Pourquoi pas essayer de faire coïncider ce qui sortait de mon imagination, avec ce qui est réel ?
Arameth.
Son pilier.
Non pas pour me réincarner, mais simplement pour essayer de ressentir.
Quelque chose serait-il possible ?
Peut-être pas, mais j'étais déjà mort, et j'étais prêt à prendre le risque de le rester, mais peut-être que les connaissances à en retirer vaudrait le coup ! ***


Calion !
Je crois que je vais rester là un moment.
Je suis désolé, mais j'ai des choses à faire ici.
Ce sera peut-être en vain... Mais il FAUT essayer !
Je peux peut-être apporter quelque chose aux autres poussiéreux.
Une connaissance. Peut-être...


Calion dit :
Hmmm... très bien, très bien...
Fais comme tu le sens.
Je vais essayer de patienter.
J'espère que Samael ne se fera pas trop de soucis, quand même...


Je lui présenterai mes excuses...

*** Sans un mot de plus, j'entre dans la ville qui était finalement plus proche que ce que j'aurais cru.
Mais tout était différent ici.
Mon imagination créait sûrement tout ça.
Mais peut-être pas "tout", en fait.
Peut-être qu'une part était liée à la réalité.
C'est sur ça que je voulais miser.

Les rues étaient vide, et comme floues... évidemment. Je n'étais jamais allé à Arameth.
Mais pourtant les éléments me paraissaient si réels.
Un bâtiment, là bas. Le seul qui semble normal.
J'entre dedans, et y reconnais comme... un temple.
Peut-être que j'avais besoin de prier ?
Je m'installe au centre du bâtiment, de l'encens brûle ci et là, des torches éclairent vaguement le lieu.

Je respire un grand coup, m'assieds en tailleur et ferme les yeux.
Mes pensées se focalisent sur plusieurs éléments...
Le Tark'nal... Arameth...
Les piliers...
Le lien... trouver un lien. Ô S'sarkh, guidez-moi, menez-moi à quelque chose...
Quelqu'un...
Je veux essayer de trouver quelque chose. Montrez-moi... ***


 
Narrateur

Le Matal 31 Agur 1510 à 18h45

 
Imaginaire. Air d'image.
Conscience ou inconscience. Irresponsable responsabilité.
Les contraires sont identiques, fusionnent et l'image est un miroir.

Vorondil se voit. S'imagine. Image de soi.
Les confins de la Mort ou une antichambre de la Vie.
Ni mort, ni vivant.
Simple singularité. Rupture aux tranchants nets dans la réalité.
Stable instabilité.

Vorondil est conscient du paradoxe.
Il voit Vorondil et sait que Vorondil le voit. Miroir.
Rien de plus, rien de moins, ne viendra. Il faudra basculer.
D'un côté la connaissance et la Mort, de l'autre les méandres et la Vie.
Paradoxe.

La leçon est ardue, mais Vorondil sait que Vorondil apprendra s'il vit, oubliera s'il meurt...


 
Vorondil

Le Matal 31 Agur 1510 à 19h02

 
***
Un instant de doute.
Une hésitation.
Que choisir ? La tentation de l'oubli flambe comme une bougie sur le point de s'éteindre, puis elle disparaît.
Laissant place à la peur.
La peur à son tour laisse place à l'amusement, et j'éclate de rire, ou plutôt je le perçois comme tel. Je l'imagine.

Sur le fil tendu, l'hésitation s'étant envolée, je choisis la sécurité du connu plutôt que la tentation de l'inconnu.
Ce que je vois disparaît - je disparais - et petit à petit la douleur redevient douleur, et je sens la vie qui n'est pas terminée.

Je reviendrai...
***


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