La Voix des Âmes
Regroupements d'âmes...

Un monde de solitude et de douleur

Ouvert à toute âme compatissante ou pas
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Sujet lancé par Mirwen
Le 28-11-1510 à 11h34
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Posté par Mirwen,
Le 01-12-1510 à 17h51
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Mirwen

Le Dhiwara 28 Nohanur 1510 à 11h34

 
***
Recherche d'une accroche.
Impression fugace.
Quelqu'un serait-il passé par là ?

Mais je suis seule... si seule...
***


Neniel dit :
Reste tranquile, ça va aller...
Tu vas voir.
Ce n'est qu'une étape.
Ne pense plus à la douleur. Bientôt ça ira.
Et puis tu dois penser à ton rendez-vous...
Patiente...


***
Oui...
Je vais revoir Kaelianne.
Bientôt.

Solitude.
Si je pouvais pleurer, je le ferais...
Horrible.
J'ai perdu une partie de moi-même là-bas...
J'ai trahi le Matriarcat...
Je me suis trahie.
Mais je n'ai pas trahie Kaelianne.
Surtout pas.

J'ai besoin d'aide...
***


Est-ce... est-ce que quelqu'un est là ?
S'il vous plaît...
Kaelianne va bien ?


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Mirwen

Le Luang 29 Nohanur 1510 à 20h05

 
***
Douleur, sanglots...
Une flaque de larmes est à mes pieds.
Je suis quelque part.
Je me vois, du moins un reflet sur le sol.



Mes yeux ont perdu leur éclat.
J'ai vieilli.
J'essaye de sourire, mais je n'y arrive pas.
J'ai du mal à coordonner mes pensées.

Je ferme les yeux. Un instant. Une éternité.
Comment savoir dans ce non-lieu ?
Je rouvre les yeux et regarde autour de moi.



Un chemin enneigé qui se poursuit.
Que faire sinon avancer ?
Avancer et espérer.
Espérer que Kaelianne soit au bout du chemin.
Chemin dont je ne puis deviner la fin.
Si fin il existe...

Je me redresse, et j'avance.
Aussi froide que la neige.
La solitude pèse.
Quiconque interviendrait pourrait m'aider.
Sûrement.

Kaelianne.
***


Tu... es... où... ?

***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Luang 29 Nohanur 1510 à 22h04

 
***
Ploc.

Un caillou qu'on jette à l'eau. Un étang.
Il fait doux. L'herbe est verte et le vent chaud.

Ploc.

Un autre caillou.
Une femme tient un pantin de bois dans sa main. De l'autre elle lance des cailloux et graviers.
Elle est couverte de sang. Sa jambe gauche tordue, brisée.
Un angle douloureux et peu naturel.

Son flanc gauche à moitié déchiqueté en plusieurs endroit.
De profondes griffures zèbrent son corps.
Le sang suinte.
L'herbe est rouge autour d'elle.

Sa joue est tuméfiée, ses lèvres fendues et gonflée d'un côté.

Elle jette des cailloux dans l'étang. Un geste répétitif. Il manque un doigts à la main. En tout cas deux phalanges...

Et à chaque lancé le sang goutte par terre.

Le regard est absent.
Figé sur le néant.

Dans l'étang, les cercles naissent et meurent inlassablement.

Ploc.

Mais c'est le sourire pâle qui est le plus macabre dans ce tableau.

***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Luang 29 Nohanur 1510 à 22h14

 
*** Méconnaissable.
Je ressens pourtant sa présence.
La peur qui suit la compréhension laisse place à un doute.
Que faire ?

Je suis de l'autre côté de l'étang.
En face d'elle. Je l'observe.
Sans rien dire, j'en suis incapable.
Des larmes roulent le long de mes joues...
Je tends le bras, l'invite à venir me rejoindre.
J'avance d'un pas, sur l'eau qui devient glace à mon approche, puis d'un autre.
Et encore.

Arrivée à la moitié du lac, je m'arrête.
Une question me trotte dans la tête.
Est-ce bien toi ?
Tu es morte ?
Pourquoi ?
Comment ?

Je ne mérite pas de te voir ici.
Tu n'y as pas ta place.
Tu dois retourner parmi les vivants.
Pour venir au rendez-vous.
Comme promis. ***


***

Moi je tiendrai ma promesse, Chaton...
Je t'aime toujours autant, et tu me manques.
Je sais que tu viendras.
Tu es déjà là.
Viens me rejoindre...


***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Luang 29 Nohanur 1510 à 22h30

 
***
La femme ne bouge pas.

Ploc.

Elle ne lève pas les yeux.
Ne semble pas s’apercevoir de la présence.

Ploc.
***


Nivyan dit :
Ah. Vous voilà.
Le contraire m'eut étonnée.
J'espérais que vous seriez déjà partie....

Tâchez d’être compréhensive. Elle est encore en état de choc.

Après tout elle vient de se faire à moitié dévorer par une bête sauvage gigantesque.

A cause de vous.


Ploc.

Nivyan dit :
Et je parle pas du reste.


Ploc.

Nivyan dit :
Vous l’avez détruite.


Ploc.

Nivyan dit :
Massacrée.


Ploc.

Nivyan dit :
La bête féroce, ce Gambol, à côté c’était rien, le poison et tous les autres…
Rien.


***
Ploc.

Il n’y a plus de gravier à lancer.
La main hésite.
Ballante.

Puis elle se couche, s’allongeant sur le dos.
Pour regarder les étoiles.

La nuit est tombée.
Et les étoiles flottent devant elle.
Elle tend la main.

Elles viennent jouer entre ses doigts.
Quatre doigts.

Ses yeux sont toujours aussi bleu.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Luang 29 Nohanur 1510 à 22h47

 
*** Nivyan est ignorée.
A-t-elle seulement été entendue ?
Sûrement pas.

J'avance dans l'eau.
Elle ne gèle plus.
À mesure que je me rapproche de Kaelianne, l'eau semble se réchauffer.
L'air semble plus agréable.

Je me sens mieux.
Apaisée.

Je m'allonge à côté d'elle et je ferme les yeux.
Mais je sens qu'elle est là.
Tout mon être le ressent.
Et en tire un grand réconfort.
Tu es là.
Sans ouvrir la bouche, je lui dis : ***


Je suis là, je suis là maintenant.
Je prendrai soin de toi.
Laisse-toi guider par le chant des étoiles.
Tu les entends ?

Tu vas aller bien, maintenant.
Parce que je le veux.
Il suffit de vouloir.


*** Je rouvre les yeux près du petit ruisseau des montagnes de Kryg où j'aimais aller avec Kaelianne.
Elle est à mes côtés et me semble être comme à notre première rencontre.
Jeune et belle.
L'air absente, mais en bonne santé.
Je m'approche d'elle et pose mes lèvres sur les siennes.
Elle s'évanouit en laissant un faux goût sucré sur mes lèvres.

Mes sens ne me servent à rien ici.
Je le ressens.
Uniquement.
Ne pas se perdre ici, juste suivre la voie de mon âme. ***


Neniel dit :
Tu devras sûrement guider Kaelianne...
Dans son état, je ne sais pas si elle te suivrait.
Je ne sais pas trop ce qu'elle a.
Mais elle est changée.
Je la perçois comme ça en tout cas.


*** Sourire triste.
Ne t'en fais pas Kaelianne Foha, je serai là pour toi.
Tu as besoin de moi ?
Tu as envie de moi ?
Moi je ressens les deux à ton égard.
Et je te remercie infiniment d'être là.
Par ou contre ta volonté.

Tout ira bien. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Luang 29 Nohanur 1510 à 23h18

 
***
Elle reste immobile.

Les étoiles disparaissent toutes, comme si les nommer en avait brisé le charme.

Il fait noir.

Un noir absolu.
Digne du néant.

Le sang la quitte, par ribambelle. Ses vêtements déchirés aussi.
Tourbillonnent autour d’elle en un arc-en-ciel coloré puis s’étiolent.

Il ne reste que le noir.
Nue, elle relève la tête.

Secoue ses boucles dorées.
Il n’y a aucune lumière.
Mais on y voit pourtant.

Instable.
Autour d’elle tout varie.
Un miroir soudainement qui lui renvoie son image.

Elle tient toujours le pantin.
Le cadeau de Mirwen.

Elle souffle sur le miroir.
Et rit en voyant le reflet devenir flou puis disparaître.
Effacée.

Elle tend la main, la pause sur le miroir.
Quatre doigts.

Et comme s’il avait été une porte, elle traverse le miroir.
Pour y disparaître.

Pour en ressortir peu après.

Se retrouver nez-à-nez avec Mirwen.
***


Bonjour. Qui êtes-vous ?

***
Le ton est neutre, distant.
Elle semble calme.

Peut-être que Neniel a raison.
Ou alors simplement est-ce son esprit mis à nu ici…?
Non. Il y a quelque chose de changé.

Elle a abandonné la vie.
Ce mentaux lugubre entoure ses épaules blanches.
Une présence malsaine autour d'elle qui ricane.
Perdue. Perdue. Disparue.

La lumière a disparu de ses yeux.

Reflet sans vie.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Matal 30 Nohanur 1510 à 17h55

 
***
Il suffit de tendre la main pour saisir ce qui manque.
Kaelianne est là, mais ce n'est pas elle.
Pas celle que je connais.
Pas celle qui me connait.

Une étape.

Je la prends par la main et l'entraine soudainement dans Notre passé.
Les lieux qui lui plaisaient passent devant nous, formant parfois des mélanges improbables, pour finalement s'arrêter devant une petite maison qui ressemble à la notre.
J'ouvre la porte et entraine Kaelianne derrière-moi, sans rien dire...
Je m'assieds à côté d'elle sur un lit.
Notre lit.
Semblant n'avoir jamais été utilisé.

Je la regarde et souris.
Lui ouvre mon âme.
Les mots sortent d'eux-même, mes lèvres toujours closes.

Je suis une partie de toi, Kaelianne Foha.
Celle que tu aimes et que tu détestes.
Celle qui t'a fait le plus souffrir, mais qui t'a apporté ce qui peut ressembler au bonheur.
Je suis moi.
Mirwen.
Avec mes qualités, et mes défauts.
Et je t'aime de tout mon cœur.
M'aimes-tu ?

Je me souviens de ta première réponse à cette question.
Question mal formulée, réponse maladroite.
Ne parle pas.
Ici tu n'en as pas besoin.
Je découvre ça en même temps que toi.
Mais ici, je me sens libre.
Libre.

Et quand tu es avec moi, je suis heureuse.
Mais il ne faut pas rester ici.
On ne peut pas.
On ne doit pas...
Il nous faut regagner un pilier.
Ce n'est qu'une étape.
Et ensemble, on s'en sortira.

Tu dois me suivre...
Toi, toute entière.
Tu auras peut-être perdu.
Moi aussi.
Mais rien de ce qui nous représente vraiment.
On ne peut pas tuer l'amour.
On ne peut pas tuer nos âmes.
Quand tu t'en sentiras prête, tu viendras avec moi...

Syrinth.
Peut-être commencer une nouvelle vie.
Nous verrons...
Ensemble.


Je viens l'embrasser de nouveau, embrasser la Vie, embrasser la Mort.
Juste effleurer ses lèvres.
Pour faire ressurgir nos souvenirs.
Ensemble.
À jamais.
***




***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Matal 30 Nohanur 1510 à 18h07

 
***
Elle cille.
Je suis bien ici.
L’influence de Mirwen est repoussée d’un battement de cil.
Laisse-moi.
***


Je ne connais pas Kaelianne Foha.

Mais je connais le nom. Mirwen.

***
Elle regarde le pantin.
***


Je ne sais pas qui c’est.
Mais c’est pas important.

Qu’est-ce que c’est aimer ?
Quelle importance...

Moi, je vais rester ici.
Je suis bien.

Tu peux partir si tu veux.


***
Elle est congédiée d’un geste de main alors que l’esprit se lance dans un autre jeu de couleur.
Parfaitement à l’aise dans un monde d’apparence et de subjectif.
Et comme un enfant, elle rit.

Un.
Deux.
Trois.
Soleil !
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Matal 30 Nohanur 1510 à 18h18

 
***
Je ne joue pas.
Je ne ris pas.
J'ai envie de pleurer.
Pas important ?
Rester ici ?
Ce n'est pas possible...

J'essaye de concentrer mes pensées pour bien l'atteindre.
Ne pas la laisser impassible.
Lui laisser une porte vers la réalité.
Pas ce monde où tout pourrait être beau.
Je ne peux pas partir seule.
Impossible.

Tu es Kaelianne Foha.
C'est toi, et tu ne peux rien y faire.
Rester ici ne t'apportera rien.
Sinon peut-être l'oubli ?
Tu ne devrais pas oublier.
J'ai fait tant de choses pour toi, mais ce n'est rien à côté de ce que toi tu as pu faire pour moi.
Si tu n'étais pas là... que serais-je devenue ?

Souviens-toi...
Nous avons rendez-vous.
Rendez-vous à Syrinth.

Tu n'es pas bien ici.
Tu n'es pas.
Tu finirais par disparaître, sans même t'en rendre compte.
Il n'y aura plus rien.
Tu oublieras ce nom, Mirwen.
Tu ne sauras pas ce que c'est d'aimer, et pourtant c'est important.

Tu n'as pas le choix, ce n'est pas le moment pour toi de mourir.
La mort ne te voudra pas.
Tu peux rester ici un temps.
Qu'est-ce que le temps ?
Je ne sais pas ce que ça t'apportera.

...

J'ai l'impression de me répéter.
Mais tu dois comprendre.
Confiance, tu dois me faire confiance.
Tu devras me suivre.
Me suivre en dehors de cet oubli.
La lumière que j'ai apporté dans ton cœur s'est-elle éteinte ?
Non...
Jamais elle ne s'éteindra.
Viens avec moi... viens...


J'apparais soudain plus jeune, et souriante, face à Kaelianne.
Autour d'elle.
Partout.
Présente dans son cœur.
Réclamant une place oubliée.
Confiance.
***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Matal 30 Nohanur 1510 à 21h00

 
Je ne peux rien y faire ?

***
Le sourire devient doux. Il illumine son visage.
Autant que la chaleur qui l’entoure et la transporte.
***


Je ne veux rien y faire…
Oublier, pourquoi pas.
Cela n’a pas d’importance, on verra quand ça arrivera.

Je n’ai pas rendez-vous.
Je ne m’en souviens pas.

Et puis disparaître… peut-être que c’est bien après ?
Pour Mirwen, ce n’est pas grave, j’oublierais. Je ne sais même pas pourquoi je m’en souviens.
Et puis je ne veux pas penser.

Va-t-en !

Je ne te connais pas. Je veux pas te suivre.
Laisse-moi !
LAISSE-MOI !

VA-T-EN !


***
La porte est claquée, le cœur fermé.
C’est comme se heurter à un mur.
Un mur de rejet.

Nivyan regarde Mirwen. Elle ne dit rien.
De toute manière elle ne sera pas écoutée.
Qui ne tente rien n’a rien.
***


Nivyan dit :
Cherchez à l’atteindre mentalement est vain.
Ici vous êtes impuissante Mirwen.
La réalité n’existe plus.
Ce n’est que la réalité physique qui vous permettait de l’atteindre.
Rappelez-vous donc.
Elle a toujours réagis ainsi.
C’est par votre corps et votre présence qu’elle parlait et s’est accrochée.
Ce langage corporel ici est réduit à néant.

Je vais vous dire.
Quand vous lui avez envoyé cette stupide dernière pensée.
Elle s’est mise à hurler.
Oui, oui. Hurler. Vraiment fort. Pendant des heures jusqu’à ce que sa voix se brise.
Et que ses yeux soient gonflés au point qu’elle y voit plus.

J’ai sous-estimé l’importance que vous aviez.
Je vous déteste pour cela, je crois. C’est plus fort que moi, moi qui ressent sa douleur et sa souffrance.
Et puis elle s’est relevée et s’est mise à marcher.
A moitié-morte devrait-on dire.

Elle a perdu tout espoir. Toute envie.
Tout.
Vraiment tout Mirwen.
Et ça fait peur.

Elle a fermé son cœur.
Elle qui était si spontanée et gentille est devenue froide.
Inerte comme la glace.

Si elle n’était pas partie avec l’idée stupide de vous laisser libre, elle serait à l’heure actuelle une gentille petite marionnette du matriarcat.

Je me suis rendue compte qu’elle avait oublié.
Je sais pas. Le choc a provoqué comme une amnésie.
Un ultime refuge.

J’ai peur que vous ne mettiez fin à tout ce qui reste d’elle en tentant de briser ce rempart pour … je ne sais quelle lubie amoureuse.

Vous l’aimez ? Alors essayez de comprendre.
Il va falloir trouver un moyen qui ne la brusque pas.
Et moi, je dit plus jamais avec vous vu vos méthodes dignes d’une exécutrice, mais vous allez bien en baver pour la traîner à vous.

Peut-être vous dire, que c’est un message, cette amnésie.
Vous le comprenez ce message ?
Hein ?

Ou bien allez-vous vous obstiner aveuglément … ?




Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Matal 30 Nohanur 1510 à 23h47

 
*** Une pensée bien différente de celle à laquelle Nivyan avait l'habitude vient lui répondre, de manière très douce.

Non Nivyan, je ne vais pas m'obstiner aveuglément.
Mais que penses-tu qu'il arrivera si je ne me préoccupais pas de Kaelianne ?
Elle resterait ici ?

Non, je vais reconstruire ce que j'ai brisé, petit à petit, et ça prendra le temps qu'il faut.
Je ne vais pas la brusquer.
J'attendrai peut-être qu'elle fasse le premier pas.
Mais tu sais, je m'affaiblis à mesure que je reste ici.
Je pense que Kaelianne aussi.

Je patienterai, bien sûr.
Mais j'espère que pour son bien, tu essayeras de lui rappeler qui elle était, et qui j'étais pour elle...
Bien sûr, tu es libre de tes actes.
J'espère simplement que tu me feras confiance.
Moi, je te fais confiance à présent.
Tu peux compter sur moi, si tu as une idée...


Je reste non loin, gardant une pensée auprès de Kaelianne, comme une main tendue au loin.
Une invitation, un sourire.
Rien de plus, je n'en ai pas le droit.
Neniel me parle à ce moment. ***


Neniel dit :
Tu as changé...
Tu me ferais presque un peu peur.
Je ne sais pas comment tu seras en dehors d'ici, mais tu seras différente...
J'en sais pas plus.


Tant pis.
Tant mieux...
Je ne regrette rien.
J'ai peur pour Kaelianne.
Je ne pense à rien d'autre, à présent.
J'ai envie qu'elle aille bien, et qu'on puisse regagner Syrinth.


Neniel dit :
Ça se fera en son temps...
Je doute que tu arrives à la faire retrouver ses souvenirs comme ça.
Fais-lui confiance, réellement, et montre-lui la voie à suivre.
Juste ça.
Elle finira par te rejoindre.
Vos cœurs sont liés, et je doute qu'on puisse oublier ça réellement.
Ça doit être une étape.
Une sorte de protection.
Comme au début.


Rien que le temps et l'amour que je lui porte ne pourront régler.
Je te remercie.
J'attendrai.
Nous verrons...


Neniel dit :
Comme tu voudras.
Pourtant, je pense que Nivyan a raison, c'est peut-être un message.
Quant à sa signification, je pense qu'elle nous échappe à toutes trois.
Et à Kaelianne aussi, sûrement.
Patience.
Les réponses viennent à celles qui savent écouter...


*** Je souris intérieurement et ne réponds rien.
Toujours prête à aider Kaelianne si elle fait mine de s'approcher.
J'attends.
Sagement. ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

 
Kaelianne Foha

Le Merakih 1 Dasawar 1510 à 17h46

 
Nivyan dit :
Il y a une magistrale différence entre vous et moi.
Kae elle m’écoute, moi.
Elle ne s’est pas fermée à moi.

Bon par contre je ne garantis pas le lieu d’arrivée très romantique prévu, l’urgence étant de la sortir de là avant que moi-même n’ait plus d’emprise sur elle.

Maintenant que les piliers lui sont accessibles…
Il est temps de passer à l'action !


***
Il s’écoule un temps, une minute, une heure, dur à dire.

Puis la présence de Kaelianne disparaît progressivement, s’éloigne de Mirwen.

La moue aura réussi à convaincre sa symbiosée visiblement.

Une pensée hésitante vient la rejoindre.
Comme à regret.
***

Nivyan dit :

Lerth.


***
La présence a disparu.
Oui.
A présent Mirwen est seule.
***


Moi, c'est elle

 
Mirwen

Le Merakih 1 Dasawar 1510 à 17h51

 
*** Tristement, je me laisse aller.
La suivre.
Me rematérialiser à ses côtés.
Peu importe le reste...

Je sens des picotements dans mon corps, petit à petit, alors que je quitte à mon tour ce lieu.
J'arrive, Kaelianne.
J'ai peur... ***


***
Celle-qui-enseigna-l'art-du-cache-cache-à-des-Neldas
***

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