La Voix des Âmes
La solitude du néant...

Le désir de vivre

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Sujet lancé par Takamaka
Le 01-10-1511 à 21h10
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Posté par Takamaka,
Le 01-10-1511 à 21h10
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Takamaka

Le Sukra 1 Otalir 1511 à 21h10

 
http://www.youtube.com/watch?v=izQsgE0L450



*** Un cri d’effroi déchire le silence de la solitude du néant. ***


*** C’était une belle journée, aussi douce qu’une journée de printemps, pleine de promesses et les derniers rayons du soleil couchant coloraient d’or et de pourpre les murailles de Zarliff donnant à la Cité pervertie une étonnante beauté, lorsque la vie de Takamaka bascula et l'enfer se déchaina. ***


*** L’attaque de l’effluve avait été fulgurante et d’une violence inouïe !!! ***


*** De sombres éclairs jaillirent de la Cité pervertie, explosant en une gerbe de lumière qui l’aveugla un moment puis la perversion s’insinua au plus profond de son être, elle senti monter une décharge d’une puissance prodigieuse pulsant dans son sang, arrêtant son cœur et son souffle pendant ce qui lui sembla être une éternité.

Il lui fallut toute sa volonté pour rester immobile, elle serra les dents sous l’effort mais elle se sentit défaillir, sentit sa gorge se serrer, la peur l’étreignît. Toutes les fibres de son être hurlaient de douleur.

Elle était plus terrorisée qu’elle ne l’aurait cru possible, elle avait envie de hurler de peur tandis que dans son esprit des milliers de soleils cristal noirs explosaient. La douleur était si intense, elle allait être dévorée par ces horribles effluves alors le désespoir l’étreignît minant son énergie.

Elle se sentait perdue, elle se mit se mit à frissonner, elle se débattit pour échapper à ces effluves qui tentaient de l’engloutir, elle avait une envie folle de fuir, elle était faible, épuisée elle tremblait en proie à l’angoisse et au désespoir, ses forces déclinaient.

Une souffrance aigue fulgura de nouveau dans sa tête, descendit jusqu’à sa poitrine lui lacera le cœur comme un poignard chauffé à blanc, au bout de ce qui lui sembla une éternité, elle tituba en arrière et s’effondra aux pieds des murailles de Zarliff. ***


*** Elle était seule, trempée de sueur, le visage inondé de larmes, tous ses muscles étaient douloureux, elle tremblait de tous ses membres et en portant un dernier regard au dessus d’elle, elle vit son regard qu’il avait gravait à jamais dans le cœur de Takamaka tandis que dans le ciel au dessus d'elle des milliers d'étoiles scintillaient comme des phares dans la nuit. ***


*** Dernier regard
Fermer les yeux
Et pouvoir te rêver
Il m’attirait et m’effrayait à la fois ***


Audacieux peut-être, sincère surement...

*** rRépondit-elle dans un dernier souffle et avec une lenteur angoissante, l’obscurité bienfaitrice se fit autour d'elle, la mort était mille fois plus douce que la perversion qui ravageait son corps et son esprit puis l’exploratrice plongea dans le néant tandis que le calme retombait sur Zarliff . ***


***
La suariste s’éveilla dans le Néant.
***



Mais… Pourquoi ? Je n’étais pas à sa portée, alors… pourquoi ?

Je me trouvais à assez loin des portes de la Cité ! Et Je n’ai même pas eu le temps de la voir venir !


Letchi dit :
Même avec la meilleure préparation, les meilleurs explorateurs, ont parfois des pépins Tak. Une porte que l’on pousse au lieu de la tirer. Un détail mineur peu cacher un risque majeur. Ou une effluve...


Ca va être long ?

Je veux sortir !!! Il ya quelqu’un ??
Hurla Takamaka

Letchi dit :
Arrête de brailler Tak.

Plus tu meurs et plus c’est long. Tu vas avoir tout ton temps pour réfléchir
.

*** L’anxiété et la fatigue assombrissaient ses idées. Son esprit lui semblait meurtri, des pensées tourbillonnaient dans sa tête, elle se posait des centaines de questions.

Perdue dans ses pensées, visiblement nerveuse, Takamaka se mit à réfléchir à la vie et à la mort, à l’amour et à la haine, au destin et au hasard, à la peur et à la bravoure, à des trucs comme ça. ***


*** Je songeai à des moments agréables pour ne pas sombrer dans la folie et le désespoir, je pensais à la Quête des Etoiles, à Lerth, à l’Orphelinat, à …
***

***
Bien souvent, je me suis demandé pourquoi, il m'avait accosté dans les faubourgs d'Arameth et encore plus souvent, je me suis demandé pourquoi, j'avais désiré lui parler, le connaître ….

Son regard m'avait séduite dès le premier instant. J'aurai voulu me libérer de cette attirance, cela me désorientais. J'aurai voulu que ce soit qu’une simple amourette et que je l’oublierai au premier mâle que je croiserais.

Mais ni le poète Sili, le noble Aldi, le ténébreux Talikh, le mystérieux Amon, … n’avaient su me détourner de lui et en chacun de leurs regards, c’est le sien que je chercher à revoir.

Alors des mois durant j'avais lutté contre les élans de mon cœur par peur de la tristesse, de la souffrance, de l'abandon. Je pensais que seuls les autres avaient du courage d’aimer.

Mais qui sans être amoureux peut exister ? La vie et l'Amour ne sont-ils pas la même chose ?

Et c'est au cœur de la Bataille d'Arameth, en cet instant, où je le vis si près, trop près du Tark’Nal, que j'avais découvert que j'en étais moi aussi capable. J’avais rendu les armes pour me laisser conquérir.
Même si Aimer signifiait séparation, solitude, tristesse, le véritable Amour est au-dessus de tout cela et mieux vaut mourir que de ne pas aimer.
***


*** L'Aimer ...

C’était devenu aussi ma motivation pour continuer de vivre

et

je retournais dans sa lumière.... ***




L'Exploratrice.

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