Bienvenue dans le forum de Korsyne
Le marché

La Cicatrice de Korsyne

Réunion dans le Passage des Brumes
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Sujet lancé par Narrateur
Le 10-07-1508 à 23h02
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Posté par Iandra,
Le 23-10-1508 à 15h12
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Narrateur

Le Julung 10 Julantir 1508 à 23h02

 
***
La nuit s'empare de Korsyne.
L'obscurité prend possession des lieux. Lentement mais sûrement.
Le sommeil nocturne enveloppe la cité dans un drap irrésistible auquel les mâles s'abandonnent un à un.
Vapeurs de Carmine.
Soupirs de fatigue.
Presque tous délaissent les chemins torturés de ce monde matérialiste pour laisser leur conscience voler sur les sentiers du Troisième Monde.

Cependant, ne croyez pas que Korsyne dorme totalement car vous auriez tort.
La ville ne dort jamais vraiment.
Il est vrai que le sommeil ne la quitte jamais, comme l'instinct ne délaisse jamais le loup. Ainsi, lorsqu'une part de la population s'endort une autre s'éveille.
Parée de ses plus belles étoiles, Korsyne ouvre ses portes à l'espèce canidé des noctambules.

Amoureux, intrigants et cauchemars rôdent dans ses rues comme autant d'apparitions.
Qui sont-ils ? Où vont-ils ? Existent-ils seulement ?
Il parait que la nuit les rêves sont plus forts et qu'ils détiennent une emprise sur le monde réel, lorsque les dormeurs les libèrent à l'unisson.
On assiste alors à de bien curieuses représentations.

Eberhart, Iandra, Lysaline, Mir'tsha Bet'drié, Yatagan font parti des spectateurs hallucinés qui ne dorment pas debout.Et pourtant, comment qualifier ce qui les touche autrement que par "rêve" ?
Une onde mentale parcourt la ville à raz de terre en quête des symbiosés qui ont rendez-vous avec l'Eternité.
Elle les trouve dans la nuit et une voix mentale s'élève alors dans leur tête. Ce qu'elle dit est étrange et les images se dessinent au rythme des mots derrière les yeux des neldas.

" Une étoile scintillante se détacha jadis du ciel pour chuter sur le sable dans un fracas silencieux. Le sable soulevé s'éparpilla sur des centaines de mètres et de la poussière retombante s'inventèrent les murs d'une vaste cité à la beauté sans pareille.
Mais la chute fut brutale et l'étoile souffrit.
L'une de ses branches ne brillait plus, elle restait plongé dans le noir, comme morte. La cité continua de grandir sous la descente des grains de poussière et les ténèbres de l'oubli étouffèrent peu à peu la branche solitaire.
Personne ne s'en soucia jamais.

La nuit pourtant, quand l'étoile tombée du ciel brille de tout son feu pour appeler ses soeurs restées aux cieux, celles-là peuvent apercevoir la balafre noir et grossière qu'est la branche meurtrit sur le corps de la grande étoile.
La cicatrice de Korsyne.
Elle grouille sous le regard vigilant des Lunes.
Les Lunes, si pénétrantes, telles deux yeux gigantesques qui surveillent l'avenir des loups.
Deux yeux perdus dans un visage composé de milliers d'étoiles, rivés cette nuit sur ce que tous nomment : le Passage des Brumes.


La voix s'estompe doucement et les images disparaissent, le lien mental est rompu.
Dès lors, les neldas ont une certitude : l'Eternité les attend dans le Passage des Brumes, fameux lieux de Korsyne aussi connu que craint.
***


 
Narrateur

Le Julung 10 Julantir 1508 à 23h03

 
***
Vos pas vous y ont guidé. Certains diront trop tard, d’autre ne diront plus rien.
Que vous soyez perdu ou que vous découvriez le lieu pour la première fois, l’endroit met chacun à la même enseigne.

Quoiqu’il en soit, plusieurs légendes circulent sur cet endroit.

Si vous voulez les vérifier, personne ne vous y encouragera.
On tendra timidement le doigt vers la plus sombre des branches de la Grande Etoile, celle qui mène vers les ruelles effacées du marché.
Et au plus profond de ce dédale, vous tomberez peut-être sur le Passage des Brumes.

On dit qu’ici, nul ne peut prétendre à s’orienter correctement.


La Voix est muette, la Vision est aveugle, la Veille est vaine.
La fumée de Carnine est opaque, elle y dissimule les intrigues.
La monnaie n’y est pas sonnante, elle se glisse en murmures de la bouche subtile à l’oreille attentive.
Rumeurs et ragots remplacent l’or et le cuivre, secrets et mystères y sont plus dangereux qu’une lame rétractable.

De coutume, on salue l’étranger.
« Bonjour », lui dit-on,
« et bienvenu dans le Passage des Brumes.
Puisses-tu ne pas t’y perdre.
».
Un simple avertissement écrit sur une plaque murale, qui ne masque aucune menace.
Un conseil qu’il vaut mieux suivre pour ne pas s’étouffer dans cette fumée dont vous pourriez vite devenir le feu.
***


***

***


***
On dit aussi que quelque chose y sommeil.

Sur son berceau éternel fut bâtit la Passage.
Le lieu se voile de brumes à chaque expiration du dormeur enseveli.
Les rares visiteurs y sont discrets et étranges, aucun ne s’y aventure la nuit.
On chuchote ci et là que les vapeurs rendraient folles, qu’elles adopteraient une couleur indescriptible sous la lumière des Lunes.
Un contact, une inhalation suffirait alors à affoler l’esprit qui serait assaillit par des visions anarchiques et bouleversantes de pays inconnus.

Les enquêteurs n’y ont jamais rien trouvé et beaucoup n’accordent aucun crédit à ces boniments.
Mais comment expliquer les disparitions ?
Les crises de folies ?
Comment justifier l’abandon du passage ?
Comment ignorer le souffle rauque et lointain que perçoivent les visiteurs.

On dit que les chats y dévorent les loups.
Que le soleil n’y réchauffe pas.
Que la raison s’y égare.
Que le temps ne s'y écoule pas.

Le Passage des Brumes n’est pas rassurant.

Il n’accueil personne à murs ouverts.
Pourtant, quelqu’un s’y montre depuis une Eternité.
Un chercheur. Un érudit que certains connaissent sous le nom de « Maliss ».

On dit que l’élu de Grior y habite, mais personne n’ose l’affirmer.

Si les légendes sont nombreuses sur le Passage des Brumes, il en existe encore plus sur les dirigeants de l’Ordre.

Prophète, voleur, vagabond.

On dit bien des choses sur la cicatrice de Korsyne.
Mais vous, qu’en direz-vous ?
***


 
Lysaline

Le Vayang 11 Julantir 1508 à 02h21

 
*** Comme si ses pattes ne lui obéissait pas, comme si elle avait parcouru ce chemin des centaines de fois, c'est de maniere automatique, presque involontaire, que Lysaline se retrouva a emprunter les ruelles étroites et peu fréquenter de la cité. Bien qu'elle ne soit pas originaire de Korsyne, et qu'elle s'y soit jusque la peu rendu, elle empruntait les étroits passages d'instinct, comme si elle les avaients toujours connus.

Dans la tiédeur de cette nuit d'été, les bruits alentours semblaient comme étouffés, mais témoins d'une vie nocturne bien présente, comme opposée au silence des Haut-Revants plongés dans leur sommeil. Les pas de la jeune nelda finirent par la guider jusqu'a l'entrée d'une étroite ruelle, signalée par une arche et une plaque visée au mur : "Passage des Brumes". ***


*** La Reveuse scrute maintenant l'obscurité qui régne dans le passage, faiblement repoussée par les lumieres combinées des Lunes et d'une petite lanterne accrochée a l'un des murs. Une forte et entetante odeur de Carnine, d'épices et d'herbes flotte dans l'air et sature l'odorat. Quelques bruits de pas furtifs lui font détourner le regard, et elle appercoit dans la ruelle ou elle se trouve deux formes de nelda encapuchonnées. Ces dernieres semblent murmurer en l'observant, avant de pousser la porte d'une maison voisine. ***


*** Lysaline ne peut alors s'empecher de réprimer un frisson en reportant son regard sur le Passage des Brumes, malgré la douce température ambiente. Rien n'y bouge, mais d'étranges bruits étouffés semblent pourtant en venir, surement a travers les murs et les portes des habitations. Prenant une courte inspiration, Lysaline fini par s'avancer dans le Passage, le regard aux aguets, a la recherche de celui qu'elle espere enfin pouvoir rencontré, l'énigmatique Eternité du Reve. ***


 
Yatagan

Le Vayang 11 Julantir 1508 à 22h25

 
*** Yatagan marchait dans les rues de la ville, juste après le coucher du soleil. L'horizon était encore souligné d'une fine ligne bleue. Le reste du ciel était d'un noir très pur, très profond, sur lequel scintillaient de minuscules étoiles blanches. Tant qu'on ne pouvait les compter.

Et sous cette voute majestueuse, la jeune Nelda avançait, le nez en l'air. Elle marchait d'un pas tranquille dans le rues calmes du marché. Ou allait-elle ? Elle n'aurait su le dire. Mais elle connaissait le chemin. C'était une sorte d'instinct. Il fallait qu'elle y aille, maintenant.

Elle n'avait pas peur, elle n'était même pas anxieuse. C'était prévu depuis longtemps. D'ailleurs, elle n'était pas seule. De temps en temps, elle voyait devant elle Lysaline qui semblait suivre le même itinéraire. Elle était juste un peu en avance sur Yatagan.

Un dernier virage et elle sut qu'elle était arrivée. Mais ou était elle ? Elle ne connaissait par Korsyne. La ruelle qui s'ouvrait devant elle était sombre, calme, et un esprit très particulier s'en échappait. Une astmosphère feutrée, ou les bruits sont aspirés, où la réalité est modifiée, où les apparences sont trompeuses. La Passage des Brumes. ***


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Eberhart

Le Sukra 12 Julantir 1508 à 20h59

 
Eberhart s'était rendu de Jypska , qui lui était très familière, à Korsyne, sitôt que l'appel de l'Eternité lui était parvenu. Ce n'était pas tellement parce qu'arriver lui était urgent, ou que c'était l'occasion de se faire bien voir. Comme le Concepteur avait essayé de l'expliquer à une de ses compagnes du Pilier, Yatagan, il avait craint que s'il passait trop de temps à réfléchir à son voyage, il y trouverait trop de dangers pour s'y risquer. L'inconscience a du bon.

Après un voyage plein de péripéties mineures, et qui laissait malgré quelques cicatrices, de bons souvenirs au nelda, il était enfin arrivé à Korsyne. La première impression fut la perplexité: les étals des marchands se trouvaient à même le désert, et la ville semblait démunie de tout rempart... Mais non, à s'approcher, le marché était laissé en dehors de la ville! Cela semblait logique, en fait, ce lieu d'échange étant une source de bruits, et donc, de nuisances, pour tout nelda qui se respecte (et donc, rêve).

C'est fier, comme un paon, de la réussite de son voyage (Il a survécu!!!) qu'Eberhart passe la porte Est. Avisant la mairie, il y obtient un plan, non sans remarquer la forme étoilée de la cité. L'image éveille un léger amusement en lui: L'"Etoile du Désert", voilà d'où vient ce nom...

La ville, d'ailleurs, lui paraît davantage "nelda" que Jypska: tout y semble voué au rêve, davantage encore qu'à sa cité natale: l'organisation des bâtiments, le silence, le désert environnant... Grior y a un atelier, tiens! Et non un hopital...

C'est en ressassant de telles pensées, assez futiles a priori, que les pas d'Eberhart l'amènent au début du passage des Brumes. Comme par hasard. L'odeur agressive de la Carmine lui fait dresser la tête, et ses poils se hérissent. L'impression le prend: cet endroit semble mélanger rêve et éveil. En fait, ne rêverait il pas?
Dans les volutes des vapeurs, il croit distinguer deux silhouettes, féminines... Et familières?

Et il réalise que malgré ce sentiment d'urgence et de danger qui l'a envahit, il a fait quelques pas dans le passage, presque indépendamment de sa volonté. C'est logique, après tout. En répondant à l'Appel de Grior, Eberhart a voulu s'enfoncer davantage dans le rêve, découvrir cette sagesse, s'éloigner de ce monde d'éveil où il est trop à l'aise... Peut être ne sont ce pas les bons mots, les bonnes idées. Mais c'est un bon choix!

Ce sont des femelles. Elles le protégeront. Et inexplicablement rassuré, les pas du nelda bleu-noir s'allongent, et il se met à courir dans leur direction.


 
Yagh'Bah

Le Dhiwara 13 Julantir 1508 à 23h06

 
Yagh'Bah avait encore oublié l'heure et se pressait pour retourner échanger ses livres d'études, mais la lumière décrue plus rapidement que prévue et ses oreilles comme d'immenses pavillons habitués au silence bruissant du désert saisirent plus qu'elle ne devaient. Elle sentit l'appel et ses pas s'écartèrent sans qu'elle y prenne garde du trajet qu'elle suivait.

Inconsciement la nelda des sables se laissait envouter par le murmure insistant.

La chute de l'étoile , oui là est la clef du mystère sur la piste duquel s'est lancé la demie-moush'tin sans tout à fait comprendre où cela l'entrainerait. Elle glisse maintenant furtive tache claire dans la nuit vers le passage des brumes, elle a à peine un regard pour l'avertissement à l'entrée, elle continue en petite foulée souple vers la voix, vers la réponse et vers Maliss afin de rendre des comptes et de recevoir enfin sa libération.

Une ruelle, un coin, une impasse, un cul de sac, retrours, détours... plus vite la voix s'estompe dans le lointain, plus vite la voix s'éteint.

Une ruelle, un coin, une impasse, un cul de sac, retrours, détours... et la voici devant un panneau similaire... plus vite et revoici le même panneau, la même tache au sol, la même petite fêlure sur le coin en haut à gauche du mur.

Elle doit se rendre à l'évidence le passage des brumes se refuse à elle, l'éternité se dérobe et le rêve d'une réponse claire avec.

Tête basse elle repart consciente que le travail n'ai pas fini et que sa tache est ailleurs.

Yah'bah sera à son poste à la porte-est demain comme hier, et dans les livres et les témoignages continuera de chercher ce qui rend Korsyne si unique qu'elle seule semble pouvoir rendre le rêve à ceux qui le perde. Peut-être ainsi trouvera-t-elle son chemin vers le troisième monde...


 
Iandra

Le Luang 14 Julantir 1508 à 21h41

 
*** Iandra s'approche de l'entrée du Passage. Le message de l'Eternité vibre encore dans son coeur, l'aspire vers ces brumes de plus en plus épaisses. Son mou semble se coller à elle, pas rassuré de cet environnement trop sombre à son goût. Mais elle ne lui laisse aucune occasion de s'exprimer, ce moment est trop solennel. Les épreuves endurées près du Shamesha sont oubliées, la fatigue a disparu. Elle voit d'autres Neldas qui se sont déjà engagés dans la ruelle, sur leur gardes, avançant prudemment. Une silhouette pâle la dépasse dans l'autre direction, ne semble pas être à sa place dans ce coin sombre.
Elle s'arrête quelques instants pour inspirer profondémment l'air de la nuit, parfumé de Carnine, odeur entêtante qui lui fait tourner la tête. Le chat qui l'accompagne depuis le Shamesha se frotte contre ses jambes, ses yeux luissants dans la nuit, et affectueusement, elle laisse glisser sa main sur son dos. ***

Nous y sommes, mes compagnons, le Passage des Brumes. C'est ici que nous avons rendez-vous, c'est pour cet instant que je me suis réveillée à Korsyne.
*** Elle se redresse et après un dernier regard en arrière, s'avance dans les brumes pleines de promesse et de mystère. ***


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Narrateur

Le Matal 15 Julantir 1508 à 22h21

 
***
Bienvenu

Le Passage des Brumes dévoile petit à petit sa maçonnerie étrange, même pour des loups habitués à rêver.
Les bâtiments qui le forment rivalisent d'incohérence architecturale, de défis aux lois de la physique. Les briques et les tuiles semblent narguer les regards ébahis de ceux qui s’attendent à tout instant voir un mur s’effondrer.
Renfoncements, balcons clos et boursouflures sont monnaies courantes dans le Passage, mais il ne s’agit là que de mots car le lieu est aussi pauvre que mal entretenu.
Le pavé est meurtrit, le bois pourrit, et il flotte dans l’air une odeur indescriptible d’agréable souillure.

Le Matou trotte paisiblement devant Iandra en jetant de temps à autre un coup d’œil bizarrement intelligent vers sa poursuivante, sans rien perdre de son sa grimace presque poussiéreuse.
Il rôde de temps à autre d’un tas de décombre à un autre, émergeant de la brume qui s’installe sans crier gare.
Sans qu’elle puisse l’affirmer, Iandra croit entendre miauler un peu plus loin.

Devant elle, Eberarth se faufile entre un peloton de gargouilles terrestres déconcertantes vers Lysaline et Yatagan.
Les gueules des félins de pierres pervertis s’ouvrent grand sur son passage, semblables à une meute qui s’apprête à dévorer sa proie.
Spectacle déroutant et inquiétant issu de l’imagination dégénérée d’un sculpteur torturé.
Le mâle a-t-il raison d’être rassuré à l’approche des deux femelles ?

Nul ne sait car ici les apparences sont trompeuses.
Yatagan s’en rend bien compte.
Partout où elles regardent, la pierre, le boit ou la brume semble dessiner un visage grossier qui l’observe.
Elle sent plusieurs pairs d’yeux braqués sur elle, mais les nocturnes restent cachés dans l’ombre du Passage.
Lysaline est-elle toujours devant ?
L’a-t-elle dépassé ?

Quand on parle du Loup…
Lysaline progresse dans le Passage des Brumes quelques mètres devant le reste de cette meute improvisée composée d’artisans, médecins et autres idéalistes.
Devant elle, nulle trace de celui qu’elle cherche. S’il vit ici, c’est au plus profond des brumes, la femelle n’en doute pas.
Le lieu ne lui fait pas peur, après tout, n’a-t-elle pas vécu pire situation dans le cauchemar torturé de Karash ?
Oui, en comparaison de sa funeste expérience cette allée serpentine n’est qu’un moment quelque peu troublant à surmonter.
Ce n’est qu’un passage.
Un passage curieusement embrumé des souvenirs de cette lande déserte battue par des vents fantomatiques dans laquelle elle se perdit en compagnie de Shael.
Doucement, l’air de rien, une légère brise courre les long du Passage.
***


 
Yatagan

Le Merakih 16 Julantir 1508 à 18h58

 
***
Maintenant qu'elle s'est arrétée, que ses pieds ne la guident plus de leur propre chef, que c'est à elle, en conscience, que revient la prise de décision, Yatagan sent enfin le doute et l'hésitation envahir son coeur. Jusque là, tout n'avait été que la joyeuse découverte d'un monde plus grand et l'exitation discrète de rencontrer l'Eternité du Rêve.

Mais là, elle se sent observée, des ombres bougent aux confins de son champs de vision sans qu'elle puisse jamais identifier précisément le moindre mouvement.

Eberhart marche vers elle, tentant de dissimuler son appéhension. Elle se réjouit de le voir, mais celà ne diminue pas son trouble. Il y a aussi Iandra. Quels rapports a-t-elle avec ce curieux matou qui hérisse le poil de Yatagan ? Elle préfère ne pas s'approcher. Il y a aussi cette jeune Nelda au poil jaune qui est passée tout près d'eux sans parraitre remarquer leur présence est qui est allée se perdre dans d'autres ruelles sombres. Que doit on comprendre ?Lysaline est dans un coin d'ombre, étrangement sereine.
***


Que faire à présent ? Sommes nous au complet ? Quelqu'un connaît il cet endroit plus précisément ? Il semble dissimuler tant de mystères. J'ai l'impression, comment dire, que quelqu'un est en train de lire dans ma tête et mon coeur...


*** Pourquoi a-t-elle chuchoté ? Se sent elle menacée ? Oui, surement, par l'inconnu et l'imprévisible. Elle sent qu'une épreuve se prépare pour elle et la jeune Nelda, habituellement enjouée et insouciante, ne sait à quoi s'attendre. ***


[hrp] Je part en stage demain et je ne sais pas si j'aurais facilement accés à internet là bas. Continuez sans moi si je ne donne pas signe de vie (mais j'espère quand même passer régulièrement) [/hrp]

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Iandra

Le Merakih 16 Julantir 1508 à 21h18

 
Iandra s'est rapprochée d'Eberhart et de Yatagan, qui lance un regard inquiet au Matou à ses côtés.
Jayce dit :
Et si les chats mangent vraiment les loups?

Tu n'est pas sérieux, Jayce. Tu vois bien que notre compagnon n'est pas de taille a affronter un Nelda.
Jayce dit :
Peut-etre qu'ils capables de lancer des sorts ou peut-être qu'ils portent des maladies en eux capables d'infecter les Neldas? Et puis, pour l'instant ta bestiole est seule, mais il m'a semblé entendre un miaoulement rauque venant de plus loin.

D'accord, j'avoue ne pas connaître grand-chose aux chats, je resterai sur mes gardes. Mais tu remarqueras quand-même que ces batisses qui nous entourent sont plus menaçantes. J'ai l'impression que la petite brise qui s'est levée est toute à fait capable de les détruire.
Sur ces mots, une raffale parcourt la ruelle, et une sinistre plainte s'élève dans la nuit. Le coeur de Iandra bondit dans sa poitrine et son regard affolé cherche à percer les ombres. Elle se rapproche d'avantage des deux autres Neldas, en leur adressant un salut à peine audible.
Hejia, Rhon Eberhart, Rhona Yatagan. Je sens que cet endroit vous inspire autant confiance qu'à moi. J'ai suivi un appel que mon coeur ne pouvait négliger, mais maintenant, je ne sais trop que faire.

Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Friar Bol

Le Luang 21 Julantir 1508 à 22h52

 
Cette ville... un vrai dédale de rue, par la truffe du grand borgne voyageur!

J'aurais pas du boire toute cette vinasse, j'ai déjà senti ce que ça donnait.


dit :
Et moi j'ai vu!
M'enfin faut assumer mon ptit gars


Et cette bestio... enfin ces voix qui continuent, j'croyais que voir flou ça diminuerais tout ça, mais je me suis mis à voir plus de trucs, aux contraires, une tente à trois pattes c'est pas tout à fait net...

*** Le drôle de Nelda farfouilla ensuite dans ses poches ***
.

Du fil, une bouteille à moitié vide... de mies de pains... ah ! Voilà la carte.

Tiens c'est étrange, j'avais pas le souvenir que ça indiquait ma position, pourtant cette tache là elle a des airs de Nelda !

C'est une carte magique pour sûr !

Mais j'me demande quand même comment j'ai passé le mur d'enceinte...


*** Se rappellant de ce qu'il avait vu, où plutôt, de ce qu'il voyait... il commença à réflechir. ***


Alors pourquoi je suis pas dans la forêt moi !?

Par la patte tordue du vieux boiteux ! Je suis où m'enfin.Leur bouts de papier ne marchent pas, même quand ils sont magiques, la vendeuse m'a arnaqué ! J'me plaindrai!


*** Il continua à murmurer tout en s'avançant dans les rues ***
.

J'avais déjà vu des endroits louches, mais des comme ça jamais ! Ce qui m'inquiète c'est moins crâde que mystérieux... brr j'espère que je ne suis pas dans un de ces accès à repères de trafiquant... Y'en à qui disent qu'on en trouve un peu partout...

*** Friar avait dit cela en haussant la voix, comme pour se rassurer. ***


Bon ben on va pas trainer par ici, comme je ne sais pas où mène derrière, autant essayer devant !

*** Il s'avança donc dans les ruelles. ***


 
Lysaline

Le Matal 22 Julantir 1508 à 02h06

 
*** Lysaline progresse dans la ruelle dont l'architecture semble issue tout droit du Reve a travers la brume, pour venir se figer dans la réalité. Les murs et leurs ornements, pensa-t-elle, ont certainement été créés par l'imagination d'un esprit enfiévré, débridé de toute notion traditionnelle de construction.

Autour d'elle, le Passage des Brumes parait avoir sa propre volonté, sa propre vie, ou plutot un forme tordue et malsaine de vie, a en juger par les difformités du passage et les odeurs de décompositions. Le bourdonnement étouffé de bruits qui regne pourrait ressembler a une voix brisée, la légere brise qui vient de se lever a une respiration sifflante. Ce vent ne semble pourtant pas pouvoir déloger la brumequi reste bien tenace.

Malgré l'atmosphere lugubre qui regne, la jeune Haut-Revante ne se laisse pas impressionner, gardant tout ses sens en alertes. C'est alors qu'elle entend des voix plus distinctes, dont une lui semble etre celle de Iandra. Se fixant, Lysaline tente de repérer derriere elle la slhouette des neldas a travers le brouillard, avant de commencer a se diriger au bruit vers eux. ***


Iandra, est ce vous ? demande t elle a travers la nuit et la brume.

 
Yatagan

Le Merakih 23 Julantir 1508 à 21h23

 
*** Yatagan regarde un moment Iandra et Eberhart sans savoir quoi faire. Oui, il faudrais avancer. Mais tant qu'à faire, elle préfèrerais suivre plutôt qu'ouvrir le chemin. Un bruit lui fait tourner la tête. Une silhouette avance en marmonant. Sa trajectoire semble légèrement erratique et un discret fumet de vin bon marché arrive jusqu'à sa truffe. Le nelda parle tout seul et ne semble pas appercevoir le groupe. Il va, il vient, parlant de plus en plus fort. Le voilà qui s'éloigne. Tant mieux. Si elle le peux, Yatagan évitera la fréquentation de tels individus. Celui là ne fait qu'augmenter son malaise dans ce lieu peu rassurant.

Tiens, pendant que leurs regards étaient fixés sur le triste sire solitaire, voilà que Lysaline sort des brumes. Mais pas de l'endroit ou Yatagan croyait l'avoir vue... L'endroit est décidément trompeur.

Ne manque-t-il personne ? Qu'est ce qui doit être fait à présent ? Le silence se fait pesant, insupportable. Comme malgré elle, la jeune artisan décide d'agir, de prendre une initiative : ***


Il ne sert à rien de rester ici. Allons-y. Je ne sais pas où, mais cherchons au moins. J'ai fort envie de rencontrer l'Eternité du Reve ! Du moins, je crois...

*** Espérant de tout son coeur que ses compagnons la suivent, Yatagan s'éloigna de quelques pas dans le Passage des Brumes. ***


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Iandra

Le Julung 24 Julantir 1508 à 16h53

 
*** La douce voie de Lysaline sort des brumes et arrive avec seulement quelques mots à calmer le coeur de Iandra. Elle se tourne vers l'origine du son, et s'étonne de voir la Nelda apparaître plus loin à droite ***
.
Hejia, Rhona Lysaline. Je suis bien contente que vous aussi soyez engagée dans ce passage où tous les sens sont perturbés.
*** Du regard, elle suit Yatagan qui s'eloigne quelque peu, immédiatement enveloppée par une fine dentelle de brume ***
.
Je ne saurai dire quel chemin prendre, mais il me semble que Yatagan à raison. Autant aller de l'avant, ou vers ce qui nous semble être l'avant. Si l'Elu de Grior a effectivement choisi cet endroit pour y faire sa demeure, nous finirons bien par le trouver. Sinon, pourquoi nous aurait-il convoqué ici?
*** Le chat a ses côtés miaulle comme pour approuver ces paroles et fait quelques pas en direction de Yatagan. Ses yeux ressemblent à deux feux-follets qui s'illuminent dans la pénombre, et un doux ronronnement se fait entendre. Iandra le suit, tout sens en éveil pour ne pas perdre la trace de ses compagnons. ***


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Narrateur

Le Dhiwara 27 Julantir 1508 à 17h17

 
***
Le Matou miaule délicieusement et quitte aussitôt Iandra.

Un silhouette filiforme se détache du brouillard quelques mètres à peine devant la meute.
Elle est vêtue d'une cape rouge sombre pourvue d'une large capuche rabattue, d'où s'échappe un fin museau de limier blanc.
Deux yeux rouges percent les ombres du riche vêtement.
Elle s'avance l'air de rien vers le petit groupe en faisant danser une canne ornementale entre ses longues griffes noirâtres.

« Mesdemoiselles, messieurs.
Permettez-moi de me présenter : je m'appelle Estoc, je travaille avec l'Eternité.
Ravie de vous rencontrer.
»

A la voix charmante de l'albinos succède une révérence gracieuse.
Elle se redresse et porte un regard agréable sur les symbiosés.

« Êtes-vous tous et toutes prêts à le rencontrer ?
Êtes-vous bien au complet ?
Non pas que nous soyons aux puces,
Rien ne presse,
Mais il lui tarde de vous rencontrer.
»

Le Matou réapparait entre les bottes cirées de l'énigmatique femelle, s'y frottant avec passion et avec force de ronron-ron.
***


 
Iandra

Le Luang 28 Julantir 1508 à 14h33

 
*** Iandra sent un petit pincement en voyant "son" matou la quitter pour aller retrouver la nouvelle venue. Elle se méfie de l'amabilité si ouvertement déployée par Estoc, une gentillesse qui semble contre-nature dans cet environnement sombre.Comme pour renforcer son impression, le vent arrache de nouveau une plainte aiguë aux maisons en faisant danser la longue cape rouge de la Nelda. ***

Hejia, Rhona Estoc. Merci de venir à notre rencontre. Mon nom est Iandra, et je suis la dernière recrue de l'Ordre de Grior. Je n'en connais pas tous les disciples, peut-être que l'un de mes compagnons peut vous confirmer notre nombre.
*** Iandra se retourne vers Eberhart et Lysaline, pour laisser la parole à ses aînés. Elle a peur que son impulsivité lui fasse manquer de respect envers Estoc. ***


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Yatagan

Le Merakih 30 Julantir 1508 à 19h47

 
*** En entendant la voix du Neda blanc, Yatagan sursauta. Avec cette atmosphère feutrée et enfumée, c'était comme si quelqu'un venait brusquement de s'immisser dans un de ses rêves. Estoc dit quelques mots de façon accueillante mais Yatagan crut décerner un pointe de sarcasme, d'amusement peut être devant l'effet phénoménal que leur avait fait à tous une ruelle sombre et un peu de brume. ***


*** Avec la vivacité qui la caractérisait, Iandra avait très rapidement repris ses esprits et déjà répondu qu'elle était prête, laissan à ses compagnons le temps de sortir de leur torpeur et de leurs craintes irrationnelles. ***


*** Yatagan se laissa quelques moments de réflexion.
Etait elle prête à rencontrer l'Eternité du Rêve ? Comment le savoir, malgrès ce qu'elle avait annoncé juste avant l'apparition du nouveau venu ? Et puis de toutes façons c'était lui qui les avaient convoqués ici. Elle ne savait pas à quoi se préparer. Mais elle avait fait un long chemin et assez attendu déjà pour reculer maintenant. Ce qui serais de plus ridicule.
Etaient ils tous là ? Tous les membres de l'ordre n'y étaient pas, c'était sur. Mais il lui semblait que tous ceux qui avaient clairement manifesté leur désir de rencontrer la tête du pilier de Grior étaient présents autour d'elle. ***


Héjia Rhona Estoc. Je suis Yatagan et depuis qu'Iandra nous a rejoint, je ne suis plus la plus jeune membre du pilier. Je pense que tous ceux qui souhaitaient être là le sont, sauf si l'un de mes compagnons a une information contraire. Je suis pour ma part prête à vous suivre.

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Yatagan

Le Luang 4 Agur 1508 à 18h58

 
*** Suite à cette annonce de Yatagan, il y eut... un llong et profond silence. Elle attendais une réaction, une réponse, en particulier de Lysaline et Eberhart qui se trouvaient derrière Iandra et elle. Les deux jeunes Neldas s'échangèrent un regard puis regardèrent leurs compagnons. ***


*** L'oeil vague, immobile, Eberhart ressemblait à une coquille vide. Il ne semblait pas s'être apperçu de l'arrivée d'Estoc. Un peu plus loin, silhouette dans le brume toujours présente, Lysaline semblait dans le même état. Yatagan s'approcha de son ami. Pas de réaction. Elle lui tapota délicatement le bras avec une patte. Il resta d'un immobilité superbe. ***


*** Un peu surprise et inquiète, Yatagan tenta : ***


Peut-être qu'il rêve ? Euh, je veux dire, je sens des odeurs de carnine, et c'est un mâle... Mais, comme celà, debout... Ca me parrais très étrange. Que faire ?

*** Yatagan passa sa patte dans son épaisse tignasse cuivrée en réfléchissant. ***


Peut être que si je le prend par le bras et que je l'ammène doucement avec moi il va me suivre... Ne fais pas cette tête là, Iandra, moi aussi ca me parrait ridicule, mais on ne va tout de même pas les laisser là, et l'Eternité du Rêve nous attend ....

*** Se sentant parfaitement inutile, Yatagan agrippa doucement le bras d'Eberhart en essayant de l'ammener avec elle sans toutefois le réveiller... ***


*** Si toutefois il était en effet endormi... ***


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Iandra

Le Matal 5 Agur 1508 à 13h43

 
*** Iandra hésitait. Trainer les deux Neldas derrière elles lui semblait irrespectueux. De l'autre côté, elle aussi avait envie de continuer et faire attendre Estoc trop longtemps risquait de déplaire à la Nelda blanche. De plus, celle-ci tapotait doucement avec son baton, comme pour les inciter à se dépêcher ***
.
Jayce dit :
Allez, un peu de cran! On ne va pas poireauter dans cette endroit lugubre toute la nuit, non?

Iandra s'approchait de Lysaline, prudemment, scrutant son regard pour voire le moindre mouvement de cils. Mais il n'y en eu aucun. Alors elle prenait doucement son bras et regardait Yatagan, qui avançait à petits pas avec Eberhart.
Je te suis, Yatagan. Lysaline ne semble pas plus éveillée qu'Eberhart. En ce qui me concerne, je ne sens ni les effets de la carnine, ni d'un envoûtement quelconque. Tu te sens bien?
Yatagan confirmait avec un hochement de tête, et Iandra s'adressait à Estoc.
Nous sommes tous prêts à vous suivre, Rhona Estoc. Rencontrer l'Elu de Grior est le but de notre présence dans ce Passage.
Jayce dit :
Même s'il y en a qui sont plus prêt que d'autres, tu veux dire


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Lysaline

Le Merakih 6 Agur 1508 à 01h51

 
*** L'apparition quasi-spectrale, au travers de la brume, de la blanche nelda drapée de rouge a quelque peu décontenancée Lysaline. La jeune nelda observe maintenant attentivement Estoc, dont la presence tranche singulierement avec le Passage lugubre et oublié. Seul le bruit du vent et le ronronnement du chat se font désormais entendre. ***


Alors que Iandra et Yatagan parlent a tour de role, la jeune Haut-Revante se mit a réfléchir a la situation. L'Eternité du Reve a convoqué tout les membres symbiosés du pillier, et pourtant il veut s'assurer que nous désirons tous le voir. Etrange précaution, comme d'envoyer celle qui semble etre sa gardienne personnelle pour acceuillir des membres de l'Ordre. Comme s'il craignait que ses paroles puissent tomber dans de mauvaises oreilles ...

*** Sentant une traction sur sa patte, Lysaline revint a la realité pour voir Iandra l'entrainer aprés elle, alors que Yatagan escorte un Eberhart a l'air déboussolé et ébahi. Une fois de plus, la jeune Haut-Revante avait laissé son esprit vagabonder, rever eveillée. ***


Pardon archrhona Estoc de mon impolitesse. Je suis prete a vous suivre a la rencontre de l'Eternité. Archrhonai Iandra et Yatagan, je ... euh, enfin ... merci. Excusez-moi pour cette absence, cela m'arrive parfois, de rever eveillée. Cet endroit ... a d'étranges effets ...

*** La jeune nelda jette alors un coup d'oeil inquiet en direction d'Eberhart, qui semble aussi avoir perdu toute notion de la réalité. ***


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