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A la Gryott fumée

Un Louveteau dans la ville...

Ouvert à tous. Premier poste d'un nouvel arrivant ;)
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Sujet lancé par Lopus Vera
Le 07-10-1508 à 16h12
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Posté par Lopus Vera,
Le 18-10-1508 à 15h36
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Lopus Vera

Le Matal 7 Otalir 1508 à 16h12

 
Les fumées transcendantes de la ville planaient de leurs atmosphères reposants et calmes, jusque dans les plus petites ruelles.
Le soleil semblait imperceptible à travers les épaisses couches de brouillards, enivrants les sens des habitants et les transportant à travers le monde des rêves et de l'éthéré.

Ses pattes se posaient sur le sable chaud, fatiguées mais tenant bon en direction des portes.
Le soleil tapaient de ses rayons sur la cuirasse noir du Nelda.
Ses yeux jaunes se plissaient sous son masque, transpirant sous son petit pelage beige.

Il passa enfin le grand pas de porte de la ville, ne montrant rien de son état de fatigue.
Son regard restait sévère et ne décroisait pas de sa route.

C'est alors que dans la taverne, la porte s'ouvrit !
L'attention détendue se porta alors soudainement vers l'arrivée remarquée d'une silhouette masqué par le soleil, dont l'ombre s'étendait sur tout le plancher du lieu.

Quelques secondes éternisaient l'identité de ce qui semblait être une forme humanoïde.
C'est alors que la porte se referma tout doucement derrière elle, masquant peu à peu la forte luminosité qui traversait la pièce.
L'éclairage se portant à une meilleur vision du nouvel arrivant, l'assemblée pu découvrir un Nelda à la taille enfantine et au regard scruteur qui se balançait de droite à gauche comme portant tout le poids de l'attention qui lui était porté...

D'un geste vif de la patte, il claqua la porte, comme pour signifié de cesser tout ces regards impétueux...
Le message était clair, appuyé de son autre main refermant le poing d'une manière stressante.

L'ambiance revint, un peu forcé, à quelque chose de plus calme et serein...

La lumière ambiante ne paraissait pas se refléter sur sa noire cuirasse. Phénomène étrange que nul ne pu remarquer...
Il emboita la patte vers le comptoir, jetant dernier coup d'œil avant de poser son derrière sur une chaise haute et ses poings refermés sur le bois vernis et humide de boisson en tout genre renversés.

 
Friar Bol

Le Matal 7 Otalir 1508 à 19h00

 
Ah je l'ai bien! Ce bougre de Dangraal! Il a tenté de me manipuler ! Mais on ne peut me la faire à moi! On ne m'a pas comme ça !

Tous ces gens qui me regardent, ou qui m'ignorent, selon la personne! Ah ça me dégoute!

*** Pensa Friar, en sortant de l'enceinte de la ville. ***


Nan! je ne vous demanderais pas des pierres!
*** Cria-t-il a un passant le dévisageant d'un air "apeuré" ***
.

Être un clodo, rester une chiure de la société! Ces restez muet!

On ne m'a même pas mis entre des barreaux en gueulant, par pitié...

J'en ai MARRE.

JE VAIS LEUR MONTRER MOI! Comment un abruti de clodo deviendra quelqu'un! Oh on n'essaiera plus de me rouler dans leurs herbes à fumer!


*** pensa-t-il ***


Oui je leur montrerai !

*** cria le drôle de bonhomme, non s'en provoquer plus de regard de la par de la foule. ***


*** Il ouvrit la porte de l'auberge un peu à la façon du personnage qui venait de rentrer, mais sans vraiment avoir la force de la claquer. ***


*** M'enfin, pour les habitués qui le reconnaitraient, y'aurait de quoi recracher sa choppe sur le museau de son voisin

Comme l'aurait-dit le boiteux..
***

*** Il s'approcha du comptoir, pris une grande bouffée d'air, et dit à la serveuse. ***


Pourrais-tu me servir le potage que tu m'avais si bien découvrir s'il te plait?

*** D'une petite voix. ***


 
Lopus Vera

Le Merakih 8 Otalir 1508 à 18h07

 
Le jeune louveteau fixait de ses yeux jaunes au travers de son masque de cuir la serveuse, un aire suffisamment convainquant pour faire comprendre qu'il attendait de passer commande...

Lorsque soudainement, un personnage très humblement habillé, trop peut être, passa la porte avec entrain et vola la parole au petit Nelda sombrement vêtu.

D'un œil vif, il s'étonna de sa présence, un rictus mauvais sur sa mâchoire dévoilant quelques dents acérées.
Ne le quittant du coin de l'œil, ses poings se resserrèrent un peu plus, s'attardant sur le comptoir... Pour le moment...

 
Friar Bol

Le Merakih 8 Otalir 1508 à 20h16

 
*** Ah! Le potage du Gryott fumée! Merveille sortie d'on ne sait ou! Un régale oui! Même meilleur que la soupe de racines aux figues molles.

Rien que d'y penser, Friar se rallècha les babines, non s'en devoir s'essuyer avec la manche, déjà rapiécée, de sa petite veste noire.

Il resta dans le flou encore quelques instants, à penser au festin à venir, puis pensa...

à déboucher sa bouteille de vinasse, après tout, il fallait bien accompagner ce repas, non?

Ce n'es que lorsqu'il se pencha pour rechercher sa bouteille qu'il remarqua le jeune loup. ***


Un masque de cuir, des habits sombres, deux yeux brillants d'une vivacité. Çà doit sûrement être un musicien! Il devrait savoir se débrouiller lui-même, voir avoir vu un tas de truc! Peut-être aurait-il les mêmes idées que moi!


Mais comment j'vais faire pour l'approcher huuum, voyons, déjà on va évité de faire peur.

***
pensa-le clochard. ***


*** Il s'empara d'une deuxième récipient de vinasse et s'approcha du nelda carnavalesque.
***

Héjia!

Mon ptit nom à moi c'est Friar Bol

Je n't'ai jamais vu ici, et pourtant j'suis un habitué?

Pourrions-nous nous présenter autour d'un ptit verre?


*** dit-il, en tendant la bouteille vers le jeune noiraud. ***


 
Lopus Vera

Le Merakih 8 Otalir 1508 à 23h50

 
Tandis que le vieillot s'approcha à pas grossier, le jeune solitaire ne perdît rien de son énervement.
Puis de gestes s'accompagna la parole...
En réponse, il tourna lentement le museau, regardant d'un aire mauvais et dur le clochard.

Après quelques instants, la voix maligne du louveteau crachait sa réponse...:

-Que veux tu, vagabond Friar ?!
Mon nom ?!
...
Je suis Le Loup Noir... Et cela devrait te suffire...


Après avoir froidement répondu, son regard se posa sur la bouteille, remuant sa langue entre ses mâchoires, qu'il retint au dernier instant.
Puis il détourna franchement les yeux du Nelda, offrant des aveux plus qu'évident...
...
La discussion n'était pas son fort.


HRP: Absent jusqu'à date indéterminée ;)

 
Friar Bol

Le Julung 9 Otalir 1508 à 21h51

 
*** Soit, il semblait un peu refermé, mais ce n'était pas si mal comme approche. Froid, mais pas comme ces nobliaux qui vous crache à la tête en vous regardant de haut, et puis... si un ptit verre ne le tentait pas, sûrement que l'excellent repas qui s'annonçait l'aidera! ***


Ah! Le loup noir c'est ça! Stylisé comme surnom!

*** Le clochard déboucha la bouteille et les versa dans deux récipients.

Les deux verres faisaient contraste avec le personnage qui les servait puisqu'ils étaient vraiment impeccables, à croire qu'il les possédaient exprès pour ce genre de situation.

Il posa le liquide devant le noiraud, leva son verre en faveur de celui-ci, et en bu une gorgée. ***


*** Il sembla complètement ignoré que le louveteau refusait la conversation, le pouilleux préféra meubler la conversation. ***


Ouais j'suis Friar Bol, comme je te l'ai dit....

Un nom qui colle à l'habit que diront certains! Bah, pour ce que ça me fait...

J'ai toujours vécus dans les endroits crasseux de la ville, là où on voulait bien de moi pour certains instant, j'me nourrissais de ce que trouvais, quand j'trouvais quelques choses.

C'pour ça qu'j'en suis là aujourd'hui! J'ai déjà vu des gamins trainer et s'en sortir, mais moi j'ai jamais eu la chance de faire comme eux, alors j'ai commencé à penser, à cogiter autour de tout ça.

J'ai glandé encore un peu mais j'me suis décidé quand j'ai reçu la bouboule télépathique machin truc


dit :


Un mou! Je suis un mou!


Ouais comme tu dis, enfin bref.

Le fait est que comme j'peux rien faire mis à part gueuler, ben ça m'a poussé à le faire. D'autant plus que tous les bourges-là; ils le font bien.

En fait, j'pense te parler à cause du gros tas avec des yeux. Ça repère les autres pareils je pense.


dit :
UN MOU!


Au début, j'ai eu du mal parque je savais pas ce que c'était, mais en fait, si tu veux vraiment exploiter le fait que tu gagnes un truc comme ça, faut t'intégrer dans le groupe, comme ça même si t'en à rien à faire de leur histoire, tu gagnes en intérêt et on t'écoute, au moins un peu.

Ah sinon je te suggère de gouter le potage du coin, il vaut vraiment le coup!


hrp: OK, je pense me lancer dans un autre sujet en attendant, envoi moi un message pour me prévenir quand tu reviens.

 
Lopus Vera

Le Vayang 10 Otalir 1508 à 02h33

 
Les oreilles du louveteau s'étaient affaissées jusqu'à un passage du discours du clochard...

"...C'pour ça qu'j'en suis là aujourd'hui! J'ai déjà vu des gamins trainer et s'en sortir,..."

Elle se redressèrent peu à peu, le regard perdant de son animosité penchant vers un sérieux plus mélancolique...
Une patte cachée de la vue du bavard, rangea un couteau dans une pliure de cuir à niveau de cheville.

Rejoignant ses deux mains sur le verre, il le porta doucement à ses lèvres s'en en verser le contenu et fermant ses grands yeux jaunes...
Il se laissa bercer en présence de l'individu par quelques mémoires lointaines qui lui traversèrent l'esprit à l'instant.
Son museau respirait délicatement le parfum qui s'émanait du verre plein.

Quand bien même, au bout de certaines secondes, lorsque le Nelda eut finit son récit, les oreilles du jeune agité se révélèrent tranquilles et droites.
C'est alors que de sa voix, murmures s'en échappa, comme parlant pour lui même, discret et hors du temps...:

-La rue... là où nul parfum aussi exquis que celui-ci n'enivre autant mes souvenirs... Aucune odeur autre que celle des dépotoirs...

Quel différence...

Sa fait longtemps que j'suis dehors... mouai... Trop peut être...
Va bien falloir que j'en trouve un... Mouai...


Ses yeux s'illuminant à leur ouverture soudaine, surprise, se tournèrent comme gêné vers Friar, une oreille baissée, l'autre toute droite.

-HUM ! Hmm... mouai mouai, hèhè...
Heu... Santé !


Et d'un trait, vida son verre, manquant de peu de s'étouffer, et conclu par quelques toussements sourds...

 
Friar Bol

Le Luang 13 Otalir 1508 à 21h43

 
*** Friar Bol resta un long moment dans la lune, affichant des émotions sans aucun rapport avec la conversation, tapant du poing sur la table en direction de personne, bref, comme s'il était bourré après avoir bu un verre. ( ce qui franchement, surprendrait encore plus les clients que la situation actuelle)
***

Raah, bande d' 'foirés.

*** Le clochard tourna la tête vers le p'tit loup ***


Écouté ptit, je vais parler franchement : Si tu te trouves pas une base solide et un job, même en étant le pire des hypocrites, fait croire à ces zozos-là que t'en à quelques choses à foutre.

Puis il commença à prendre un air vraiment triste. Repensant à ce qu'il a vécus.

J'ai essayé d'me faire entendre mais j'me suis planté.

J'aimerais te demander un truc, un dernier avant de me résigner:

N'oublie jamais d'où tu viens et qui tu es vraiment, peut-importe ce que tu vives ou fasses.

C'est pas la peine de me chercher, tu verras pas la différence avec la masse...

*** Il alla chercher sa bourse dans ses poches, le déposa sur le comptoir et sortir du bâtiment, en direction des bas-quartiers, là où il retrouverait ses semblables ***


 
Lopus Vera

Le Sukra 18 Otalir 1508 à 15h36

 
Le petit loup prit un aire sérieux et à l'écoute.
Il regardait fixement le vieillot sans mot dire ni bouger.
Par instant il relevait un sourcil comme s'il avait quelque chose à répondre, mais son museau restait fermé.

Puis le clodo sortit, le jeunot se retournant le regard vide vers le bas du comptoir et murmurant à lui même...

-Qu'est-ce que j'vais faire...

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