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Cela faisait maintenant quelques semaines que l'Artisan Equilibrien était à Korsyne. Il avait pu apprendre à forger les fameuses Trancheuses de rêves.

Alors qu'il déambulais dans les rues, il aperçût une Nelda près de la Gryott Fumée. D'après son mou, elle se nommais Yatagan, un nom qui n'était pas inconnu à Enialix. Penthésilée, Onÿr de Korsyne, lui en avait parlé en disant qu'elle était l'artisan habituelle de l'Etoile.

Une occasion en or de se faire une nouvelle connaissance, qui plus est une personne qui partagerais à coup sur le gout d'Enialix pour le travail manuel.

Après quelques paroles échangées dans la rue, et le désistement d'un fournisseur que Yatagan devait rencontrer, elle invita Enialix à boire un verre dans l'auberge de la Gryott fumée.

Les deux comparses s'installèrent à une table. Le Maitre de Caravane entamât la conversation.
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Yatagan était de retour à Korsyne depuis peu. Elleretrouvait cette atmosphère calme et alanguie qui lui permettait de se sentir chez elle. Mais elle remarquait également que la cité était bien plus peuplée que lors de sa dernière visite, de Rêvants, mais aussi d'étrangers. Que faisaient ici ces tydales et ces tchaës ? Depuis le retour de l'été, les voyageurs se multipliaient. C'était plutôt encourageant.
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Ainsi, quand un grand Nelda noir l'aborda, Yatagan sut tout de suite qu'il n'était pas un Rêvant, à son accent. C'était Enialix, un artisan de l'Equilibrium. Et c'est tout naturellement que Yatagan le mena à la Gryott fumée pour discuter plus à l'aise. Elle ne possédait pas encore son propre salon de thé comme Dwen Meakith à Kryg !
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Ils trouvèrent sans problème une table vide, entourée de coussins moelleux. Yatagan s'y vautra avec délice tandis qu'Enialix s'asseyait sur le bord, peu habitué. Mais il s'y ferais vite. A côté, un groupe de jeune Hauts Rêvants fumaient tour à tour sur un narguilé coloré. Probablement pas de la carnine, mais plutôt une bonne boufée partagée au terme d'une longue journée de travail.
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Enialix écoutait attentivement son interlocutrice. Il se sentait bête de rester assis là, alors que tout le monde dans l'auberge était confortablement allongé sur les coussins.

Il se ravisât donc, et s'assit tout d'abord en tailleur sur une petite pile de coussins.
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Yatagan observa Enialix prendre ses aises. L'artisan était visiblement jeune, quelques années de moins qu'elle.
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Yatagan interrompit sa discussion un moment pour écouter une conversation télépathique.
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Petit à petit, Enialix "glissait" sur les coussins, s'avachissant de plus en plus sur ces derniers.
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Le Maitre de Caravane eu du mal a dissimuler son sourire à l'écoute de la question sur les restrictions d'accès Equilibriennes.
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Enialix laissa un instant à la Nelda, qui semblais pensive. Elle recevait en réalité un message télépathique.
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*** Ligerio finit par rentrer dans la taverne , il cherche du regard une nelda symbiosée , il finit par la trouver . Yatagan , c'est bien elle , elle est attablée avec un nelda . Il s'avance donc vers elle , pose sa main sur sa poitrine , s'incline légèrement et dis : ***

*** Il se tourne ensuite vers le nelda , Enialix et le salue à son tour : ***

*** Le tydale porte un sac qui semble bien remplis par des coupons d'une laine trés épaisses . ***

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Ligerio Dhuri s'approca d'eux et les salua très poliment. Yatagan lui servit une tasse de thé pendant qu'il s'installait. Il déballa l'un des coupons qu'il avait rammenés d'Amareth. ***

*** Ligerio hocha de la tête par l'affirmative : ***

*** Il sort de son sac un petit sac en tissu qu’il tend à la Nelda , c’est le saphir qu’elle a commandée . Viennent ensuite 4 coupons imposants de Kes Maedh . Il semble soulager de s’être libéré de ce poids. Il reprend ensuite la parole : ***

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Les yeux de Yatagan se mirent à briller, sa truffe frémit. Elle observa le saphir brut, on distinguait quelques éclats cristallins au milieu d'une gangue de pierre moins noble. Mais elle ne savait rien en faire pour le moment.
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Par contre, les coupons de Kes Maedth, elle savait ce qu'elle allait en faire ! C'était de la laine d'un animal très spécial, le maedth, vivant aux alentour d'Amareth. Cette laine avait des propriétés étonnantes de conservation de la chaleur et de protection de l'humidité. C'était la base d'un vêtement apprécié des éclaireurs et des aventuriers, la tenue de bravache. Yatagan n'avait pas encore eu l'occasion d'en confectionner, mais comptait s'y mettre au plus tôt.
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Yatagan rangea avec quelques difficulté l'énorme quantité de laine dans son paquetage et, pour calmer son excitation, elle se resservit une tasse de thé brulant.
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*** Ligerio aide l'artisane à ranger toute la laine dans son paquetage , c'est une sacrée quantité de laine . Une fois qu'il a finis il remercie la Nelda :
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*** En effet le tydale n'avait pas la carrure d'un nelda , il était beaucoup plus fin . A la limite , il pouvait passer pour le gabarit d'une femelle Nelda de petite taille et encore . Le tydale sourit et puis il reprend : ***

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Enialix sirotais son thé alors que le Confrère lui répondait.
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Le Nelda regardait les marchandises attentivement, il saurait désormais à qui demander s'il en cherchait des identiques.
La dernière questions de Ligerio Dhuri attirât l'attention du Maitre de Caravane. Quelles marchandises pouvait-on trouver au matriarcat?
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Oui, Yatagan avait ramené quelque chose du matriarcat. Une belle étoffe, rare, unique au monde, offerte par un vieil artisan oublié de tous ou presque. Un cadeau discret, humble. Il avait demandé que Yatagan lui en fasse un foulard...
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Yatagan ne l'avais pas retirée du fond de son sac ou elle l'avait dissimulé avant son départ. Les autorités matriarcales ne devaient pas savoir. Yatagan n'avait pas compris toutes leurs lois ni les raisons de leur sévérité et de leurs suspicions. Elle avait seulement compris que ce qu'elles ne savaient pas ne causait pas de problèmes.
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Elle eut soudain très envie de la déballer, le sentir à nouveau la douce chaleur qui s'en dégageait. Elle eut envie de sortir ses patrons en papier et de dessiner, de créer ce foulard.
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Mais elle ne connaissait pas bien ses interlocuteurs. Bien sur, ils étaient très aimables. Mais ils étaient étrangers, voyageurs. Même s'il n'y avait que peu de risques, Yatagan ne voulait pas que les autorités matriarcales puissent être au courant, tôt ou tard... Le vieil artisan ne méritait aucun ennui, surtout pour un acte aussi inoffensif. Yatagan se força à ne plus penser à l'étoffe magnifique et prit un air enjoué.
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*** Ligerio écoute la Nelda , elle semble avoir apprécié son voyage au matriarcat . Ligerio se dit qu’il ferait peut-être bien d’y retourner un de ces jours , pour y apprendre certaines choses qui pourraient lui être utile . Il hoche finalement de la tête quand elle termine :
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*** Il se tourne ensuite vers l’artisan de l’equilibrium : ***

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Toujours en écoutant la conversation, Enialix reflechissait à une arme supérieure à l'épée de danse morbide, mais se manipulant à une main. L'espadon était trop volumineux, seul un Nelda pouvait manier une trancheuse de rêve, l'épée batarde ferait peu etre l'affaire, mais cette dernière était difficile à manipuler à une mais, cela restait cependant faisable.

Pour le casque, il n'y aurait pas de problème pour obtenir une ristourne assez conséquente.
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Enialix repris alors.
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*** Ligerio écoute avec attention l'artisan et lui répond : ***

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Ligerio écoute avec interet la réponse du Nelda sur les lames qu'il peut façonner :
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Yatagan écouta la conversation qui suivit. Elle aurait donné le même avis à propos des armes mais peut être pas avec la même assurance. Enialix s'y connaissait visiblement mieux qu'elle.
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Yatagan sortit quelques pièces de sa bourse et les mis à côté de la théière.
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Le Nelda fût un peu gêné de la remarque de Yatagan, l'Equilibrium était en effet réputé pour être très suspicieux envers les étrangers, mais leur position, tant géographique que philosophique, les avait poussé à en arriver là. Peu de personnes hors de l'Equilibrium pouvaient comprendre cela.
Enialix en était à son tout premier voyage, et il est vrai qu'il n'avait pas pensé que les commerçants locaux acceptaient les monnaies étrangères. Il répondit alors au Chambellan :
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Yatagan se levât alors pour s'en aller confectionner la tenue de bravache. Enialix se levât aussi pour la saluer.
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La Nelda sortit de l'auberge, Enialix se retourna donc vers Ligerio.
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*** Ligerio se leva pour saluer la nelda qui les quittait, elle avait fort à faire . Il se leva pour la saluer à la manière des hauts rêvants : ***

*** Il se rassoit pour continuer sa discussion avec l’equilibrien : ***

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Puis s'affalant un peu plus sur les coussins.
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Après un petit sourire, Enialix repris son sérieux.
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