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La Nef d’atterrissage

Dans une simple taverne de la Cité puits.

Deux Tchaë qui discutent.
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Sujet lancé par Raganot Zarogat
Le 29-10-1508 à 14h24
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Posté par Raganot Zarogat,
Le 07-12-1508 à 14h01
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Raganot Zarogat

Le Merakih 29 Otalir 1508 à 14h24

 
Suite de ici

Deux choses frappèrent fortement le vieux Tchaë durant tout le chemin vers l'auberge à laquelle Adewëis le conduisait.

D'abord, il détestait vraiment les voyages en gondolfière. Ca bouge dans tous les sens et ça lui rappel son voyage en Transport Nemen.

Et ensuite, il trouvait la citée puits particulièrement laide. Il trouvait cette architecture vraiment moche, bien trop lumineuse. Il en avait entendu parler comme d'une oeuvre d'art à elle seul. Et bien les artistes ont bien mauvais gout.

Cela ne l'empêcha pas de continuer sa conversation avec la jeune Alchimiste.


Si un jour l'envie d'apprendre des langues vous vient, c'est avec plaisir que je vous en donnerais.

Raganot fut ravis d'enfin arriver devant la dite auberge, il avait envie de s'asseoir dans quelque chose de stable, chose qui ne lui était plus arrivé depuis presque cinq jours.

Avant de prendre une chambre et de me reposer, j'aimerais m'asseoir à une table et discuté un peu avec vous. Je fais actuellement une étude et des recherches sur le lien entre les symbiosés et le pilier, plus particulièrement sur leur étrange faculté de résurrection. J'ai appris que vous aviez connu ce phénomène ces derniers jours. J'aimerais recueillir votre témoignage là-dessus.

Le vieux Tchaë s'installa à une table, au fond de l'auberge tout en proposant une chaise à l'alchimiste.

Vous acceptez de me consacrer quelques minutes ?

 
Adwëis De Vöhjière

Le Merakih 29 Otalir 1508 à 14h54

 
Ce serait avec grand plaisir que j'écouterai vos enseignement sur les différents dialectes de Syfaria.

*** Adwëis avait pu percevoir un certain malaise de son compagnon au sujet des gondolfières. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de trouvé ce genre de transport amusant. Peut être cette état d'esprit était il du à son jeune age.
Toujours est il qu'elle se promis de faire attention à ne pas prendre les gondolfière si un chemin étroit était tout aussi possible, ou du moins essayerais t-elle.

Arrivais à l'auberge, Adwëis accepta volontiers la chaise que lui proposé Raganot:
***

Si ma maigre contribution peut vos être utile, se sera avec joie que je vous l'apporterai.

Comme vous devez le savoir, j'ai succombez à mes blessure et au venin sur la route menant à Farnya. Alors que la logique des choses aurait voulu que je ressuscite au pilier le plus proche - si on peux appeler logique le fait de ressusciter, je suis apparu au pilier de cette région, proche de la cité Nemen qui était ma destination.

Peut être que notre état d'esprit a notre mort joue un rôle important sur le lieux de notre résurrection, vu que j'etait tout de même troublé par mon incapacité, en m'écoulant là, à ne pas arrivé à Ulmendya dans les plus bref délai...


*** Adwëis fit une courte pause,l'air songeuse, avant de sembler se réveiller et d'ajouté confuse : ***


Mais je parle de ça alors que je ne sais pas trop si cela vous serai utile. C'est assez étrange de parlé de sa propre mort, surtout quand cela ne nous projette pas dans l'avenir.



 
Raganot Zarogat

Le Merakih 29 Otalir 1508 à 15h25

 
C'est en effet l'hypothèse que j'ai aussi à propos des destinations de résurrection. Elles doivent être liées au psychisme du symbiosé au moment de la mort. Mais je n'ai pas assez d'information à ce sujet pour le confirmer. Je n'ai rien pour appuyer mes théories. Nos connaissances sont trop limitées.

J'ai un espoir d'en apprendre plus là-dessus ici même.


Tout en parlant, le vieux Tchaë n'arrêta pas une seconde d'écrire dans son vieux livre. Comme si chaque parole et chaque pensée émise en ce lieu était scrupuleusement écrite.

J'aimerais aussi savoir ce que vous avez vécu ou éprouver avant de revenir par le pilier. Aviez-vous l'impression de faire un rêve ? La résurrection c'est elle produite directement après votre mort? Comment l'avez-vous ressentit ?

Avez-vous eu des altérations physiques ou mentales permanente suite à la résurrection ?


Le visage du Tchaë fixait de manière analytique la jeune Alchimiste, sans laisser paraitre la moindre émotion.

Sa main, semblant décharné du reste du corps, continuant sa course à l'écriture.


 
Adwëis De Vöhjière

Le Merakih 29 Otalir 1508 à 16h58

 
Et bien, lorsque je suis morte, je me sentie comme aspirée hors de mon corps. Et bien que je sois morte, je n'ai eu pas l'impression de plongé dans un sommeil éternelle ou quelque chose comme ça.
La sensation en est plutôt à l'opposé, comme quand deux petite fille tire chacune de leur coté la même poupée. Le problème entre la mort et la résurrection par le pilier, c'est qu'on est la poupée qui risque de se déchiré entre ces deux force de vie et de mort qui l'attire. C'est d'autant plus douloureux que tout le corps, ou toute l'âme, ou tout l'esprit, ou les trois ensembles, est ou sont tiraillés de la sorte.


*** Après un court moment de réflexion, la jeune Tchaë repris : ***


Par contre pour ce qui est du délai je ne pense pas pouvoir vous être très utile. La douleur est tellement intense qu'on essaye obligatoirement de se renfermer sur soit même, sans plus faire attention au temps, si celui si à encore une emprise sur nous. Aussi il me serai impossible de vous dire si je suis morte durant un instant, une seconde, une heure, un cycle, une éternité...
Mais d'après ce que j'ai cru comprendre à mon arrivé en ville, le temps écoulé entre ma mort est mon arrivé en ville est d'à peu près deux jours. Mais on peux se demander si le temps lors de la mort et le temps de Syfaria s'écoule de façon identique, et s'il ont le mémé impact sur les symbiosé. En plus de cela mon lieu de résurrection se situe assez loin de mon lieu de mort, ce qui entre peu être en compte dans un possibledélai pour ressurgir par les pilier...


*** La jeune Tchaë replongea à nouveaux dans ses souvenirs. Bien qu'elle essayé d'être objective, il lui était difficile de poursuivre un raisonnement logique de sa propre mort, tant les facteurs possibles étaient nombreux. ***


Avez-vous eu des altérations physiques ou mentales permanente suite à la résurrection ?
***
La voix de Raganot la fit sursauter, reprenant conscience du lieu où elle se trouvait. Adwëis ne pus s'empêcher d'être admirative envers le travail colossale contre qui le vieux Tchaë s'était dressé.Elle fit de son mieux pour l'aider avec son témoignage: ***


Si j'ai ressentie des altérations ? hum... je ne pense pas avoir était affecté au delà du traumatisme psychique du à rester suspendu entre la vie et la mort...Mais c'est vrai que j'ai tout de même lutté pour gardé une intégrité mental, ce qui est éreintant. L'envie de m'abandonner totalement à cette douleur m'a plusieurs fois traversé l'esprit, et je pense que si je l'avais fait, je ne m'en serai probablement pas sorti aussi bien...


 
Raganot Zarogat

Le Merakih 29 Otalir 1508 à 17h34

 
Et bien, voilà qui me semble très intéressant chère Soeur. Votre témoignage sera un facteur de plus à mon équation sur la question.

Quelque seconde après, sa main ralentit, doucement pour prendre une allure raisonnable. Le visage du Tchaë s'adouci doucement. Il reprit la parole sur un ton plus doux, moins inquisiteur.

Sinon parler moi un peu de vous. Moi je ne suis qu'un rat de bibliothèque ayant peu d'aventure à raconter. Et je rencontre assez peu souvent des frères et soeur de la bulle rouge. En général les alchimistes que je rencontre, son des chercheurs de la bulle bleue, passant leur temps a inventé de nouvelle potion. Votre vie doit être bien différente, car lier à la production et au commerce.

Il hocha légèrement la tête.

 
Adwëis De Vöhjière

Le Merakih 29 Otalir 1508 à 19h25

 
ho je ne sais si ma vie est si passionnante que ça. Vous entendre dire que je suis alchimiste me gène un peu, car je ne maitrise pas encore de nombreuses recettes. Je travaille mes potions plus par plaisir que par nécessité...

 
Raganot Zarogat

Le Merakih 29 Otalir 1508 à 20h45

 
Allons allons, pas de fausses modesties. C'est par de petite chose que l'on fini par en faire de grande. Regarder notre frère Flymeur. A peine Symbiosé et le voilà déjà occupé à faire parler de lui à travers tout le pays. Je prends bien sûr un exemple extrême.

Soyez fier de vos capacités, de ce que vous apportez et de ce que vous apporterez à la fraternité. Mais cela prendra du temps.

Le temps, un ennemi qui n'arrête jamais sa course. Qui continue toujours inlassablement sa route.


Le vieux Tchaë se gratta la barbe de sa main libre.

Je suis bien curieux de ce que nous allons entendre demain. Mais chaque chose en son temps.

La patience est une excellente vertu. Ainsi que le sommeil. Ma route a été longue et je voudrais être en forme demain. Retrouvons nous ici demain pour le petit déjeuner. J'espère que la nourriture ici est meilleure que leurs goûts architecturaux.


 
Narrateur

Le Merakih 29 Otalir 1508 à 20h59

 
Raganot eut beau regarder autour de lui mais nulle part il ne voyait de chambre à louer, cet endroit n'était qu'une des nombreuses tavernes de la Cité mais n'offrez aucun service de logement. Ils allaient devoir trouver un autre refuge pour passer la nuit... Peut être trouver quelqu'un parlant leur langue pour se renseigner, mais cela semblait surement plus simple à dire qu'à faire.

 
Raganot Zarogat

Le Julung 30 Otalir 1508 à 14h45

 
Et bien soeur Adewëis, il semble que votre auberge soit simplement une taverne. Nous allons devoir chercher ailleurs.

Avez vous une idée d'où nous pourrions trouver cela ?


 
Adwëis De Vöhjière

Le Julung 30 Otalir 1508 à 22h24

 
Ha mais oui suis je bête ! je n'avais pas remarqué tellement je ne suis pas encore habitué à cette cité.

*** Sortant son plan de Ulmendya récemment acheté,la jeune Tchaë renchéris : ***


Nous nous sommes arrêté qu'a quelques pas de la gondolfières, et cette endroit, bien qu'il ressemble à si méprendre aux auberges que j'ai visité, n'en ai pas une. Elle sont toutes regroupées un peu plus loin.

Voyons voir... heu... nous avons trois auberges cote à cote... Tiens ! l'auberge des gondolfière cela pourrait être marrant, non ? J'adorerais dormir dans un lit ressemblant à une gondolfière aménagé !


*** Puis relevant la tête de son plan, Adwëis se mépris sur la grimace de Raganot en ajoutant après avoir calmé son enthousiasme : ***


Mais c'est vrai que nous ne sommes pas en vacance ici, et que peut être une des deux autres auberges sera plus apte à nous louer une chambre.

 
Raganot Zarogat

Le Vayang 31 Otalir 1508 à 17h48

 
Je l'espère, je vous avoue que je suis épuisé. Je vous suis, c'est vous qui avez le plan.

Le vieux Tchaë, épuisé, suivit la jeune Alchimiste, qui passait plus de temps à contempler la laideur des lieux, que de leurs trouver un endroit pour dormir.

Arrivé devant un nouvel établissement, Raganot lança:

J'espère que ça sera le bon.

Et il pénétra à l'intérieur.

 
Adwëis De Vöhjière

Le Vayang 31 Otalir 1508 à 22h33

 
*** Dès son entré dans l'auberge, la jeune Tchaë alla vers l'aubergiste afin de réglé les formalité pour passer la nuits tandis que Raganot se porta vers l'escalier avec l'intention d'aller déposé ses bagages.

Leur surprises fut totale quand le Nemen se précipita pour barrer la route au vieux bibliothécaire.

Après un court instant de stupéfaction, la jeune Tchaë alla au niveau de l'aubergiste : ***



Ne vous inquiété pas nous allons payer pour la nuit. Mon Frère à juste envie d'enfin délaissé ses grosses valises qu'il se traine depuis la nef d'atterrissage. Il vous reste bien une chambre de libre, non ?


*** Devant l'air d'incompréhension du Nemen, la jeune fille tenta d'un langage malhabile le tydale en priant pour se faire comprendre, tout en mimant de ses deux main collé à son oreilles l'action de dormir. ***


Nous voulons être.... heu... ici pour dormir.

*** La réaction du Nemen riant apparemment de bon cœur plongea la jeune alchimiste qui dans la stupeur.
Le Nemen ajouta ensuite une suite de sonorité tout à fait mélodieuse appelé communément "langage" par qui sait le comprendre, ce qui n'était absolument pas le cas de la pauvre Tchaë qui lança un regard implorant à son vieux compagnon ***


 
Raganot Zarogat

Le Sukra 1 Nohanur 1508 à 09h18

 
Il y avait quelque chose d’étrange. Quelque chose qu’ils n’avaient pas du comprendre. Finalement, il connaissait peu de chose sur la culture Nemen et encore plus sur leur mode de vie dans la citée qui avait été ouverte il y a peu de temps.

Il y avait du monde dans la taverne, le vieux Tchaë lança donc un message général dans les trois langues de poussière :


Excusez-moi, nous sommes des Tchaë de la fraternité du désordre. Quelqu’un parle-t-il le Tchaë ?
Excusez-moi, nous sommes des Tchaë de la fraternité du désordre. Quelqu’un parle-t-il le Tydale ?
Excusez-moi, nous sommes des Tchaë de la fraternité du désordre. Quelqu’un parle-t-il le Nelda ?

 
Koïya'NisKa'tsih

Le Luang 3 Nohanur 1508 à 13h02

 
*** Koïya’NisKa’tsih, tranquillement installé au bout du comptoir de l'établissement regarde entrer les deux tchaës du coin de l'oeil, le visage penché sur son verre.

Comme le tenancier, il laisse échapper un sourire amusé, mais bien plus discret, en comprenant que les deux poussiéreux envisagent manifestement de passer la nuit là.

Puis, quand Raganot lance un appel général en trois langues, qui ne lui valent que des regards d'incompréhension ou de vague curiosité parmi la salle, Koïya’NisKa’tsih relève la tête et tourne son regard vers lui.
Un sourire bienveillant se dessine sur ses lèvres fines, avant qu'il ne réponde d'une voix chantante :


Tchaë, tydale, nelda, j'ai l'embarras du choix...

Joli mélange de couleurs, ne trouvez-vous pas ?

Son regard s'attarde quelques secondes à contempler un chatoiement de couleurs qu'il est manifestement le seul à voir, sur un point situé derrière Raganot Zarogat, puis fixant de nouveau le tchaë, il ajoute :

Trouvez un logis, mais ne le cherchez pas.

De sa main libre, il caresse négligemment un mou rose et cubique posé sur le comptoir, dont les yeux se ferment de plaisir, tandis qu'un autre mou vert et rond observe curieusement le tchaë de ses yeux dorés depuis l'épaule du nemen... ***


 
Raganot Zarogat

Le Luang 3 Nohanur 1508 à 16h47

 
D'abord, le vieux Tchaë était heureux d'entendre qu'il pourrait communiquer facilement avec quelqu'un. Mais il ne connaissait pas encore bien les Nemens et leurs cultures. Il avait aussi oublié le fait que les Nemens apportaient toujours plus de questions que de réponses.

Ici ce ne fut pas l'énigmatique réponse du Nemen sur leur problème de logement qui l'interpella, mais les deux mou autour de lui. Très vite dans son esprit, deux hypothèses lui vinrent. Soit il était dompteur de mou, soit il était multi symbiosé.

Finalement, il se rendit compte qu'il ne connaissait finalement pas grand-chose sur ces créatures. Peut être que le mou Symbiosé du nemen c'était reproduit. Mais était ce possible ?

Il fut d'un coup frustré des limites de ses connaissances. Sachant que questionner le Nemen sur la question le renverra surement vers d'autres questions existentielles, dont les réponses étaient surement à des kilomètres d'ici, il s'arrêta d'y penser.

Puis d'un air las, il lança au Nemen, d'une voix fatiguée.


Alors, je peux estimer que je vous ai trouvé et que vous allez nous offrir l'hospitalité pour une nuitée. Je vous en remercie d'avance. Pouvons-nous vous offrir un repas de cet établissement en échange de notre bonne foi. Nous pourrons ainsi mieux discuter devant une bonne table.

 
Koïya'NisKa'tsih

Le Matal 4 Nohanur 1508 à 12h41

 
*** Koïya’NisKa’tsih sourit franchement à la réponse du tchaë, surpris et amusé. Il n'avait pas du tout envisagé les choses sous cet angle. Quelle ironie !

L'hospitalité, partout ailleurs je la donne sans la compter. Dans les bois qui fredonnent. Sur les chemins venteux. Dans les déserts glacés. Et les plaines mutilées.

A Ulmendya, je la prends, comme vous.

Mon logis est en réfection à la plateforme des conques, et ne m'accueille même pas moi pour l'instant.

Mais l'invite est plaisante.


Ajoute-t-il en se levant du comptoir est désignant une table de libre non loin. A ce mouvement, trois ou quatre autres mous aux couleurs et formes variées apparaissent autour de lui. ***


 
Raganot Zarogat

Le Matal 4 Nohanur 1508 à 14h17

 
La réponse du Nemen ne le réconforta pas. Il se voyait déjà dormir dans un sombre coin de la ville, dans le froid et le bruit. Il n'était pas prêt de récupérer de sa fatigue. Mais l'idée de pouvoir s'installer un peu et de manger le motiva à avancer jusqu'à la table indiquée.

Quand il aperçut trois ou quartes autres mou se déplacer autour du Nemen, la curiosité du vieux Tchaë le percuta à nouveau. Mais il décida de remettre ça a plus tard.

Installer à la table, Raganot prit immédiatement un livre qu'il avait dans sa besace, une plume et un petit encrier. Sa main droite se mit à écrire frénétiquement sur le papier, à allonger ses pensées . Il n'avait pas put le faire depuis son arrivée à cause de ses bagages encombrante.


Mon arrivée fut mouvementée et désagréable. La jeune alchimiste était la pour m'accueillir et me conduire dans la citée puits. Je ne m'éterniserais pas sur la laideur incroyable des lieux, ni sur les voyages en gondolfière, aussi désagréable que les voles en transport Nemen. Nous avons été convoqués à une audience. Je suis bien curieux de ce qui va en sortir. C'est pour nous une occasion unique d'en savoir peut être plus. Mais je commence à avoir des doutes. Les Nemens apportent toujours plus de questions que de réponses. Quand on voit cette ville, qui semble ne pas disposer de moyen d'hébergement pour les voyageurs. Ou alors cet étrange Nemen qui semble être symbiosé a plusieurs mous. Tout semble si étrange ici. Tout est différent. Les nouvelles de l'extérieur semblent de plus en plus mauvaises. Le temps joue à nouveau contre nous. Cet ennemi dont la course ne s'arrête jamais.

Tout en écrivant, le visage du vieux Tchaë regardait le Nemen, parlant naturellement, rendant les mouvements d'écriture de sa main décharné du reste du corps. Comme si elle avait sa volonté propre.


Vous êtes donc un voyageur. Vous avez du parcourir une grande partie de Syfaria ? Je n'ai que peu voyagé dans ma vie. C'est d'ailleurs la première fois de ma vie que je me trouve aussi loin de mon pays. Que pensez vous de notre monde vous qui l'avez surement déjà parcouru ?

 
Adwëis De Vöhjière

Le Matal 4 Nohanur 1508 à 14h49

 
*** Adwëis, attablé au coté de Raganot, écouté distraitement la conversation tout en regardant d'un air émerveillé les mous tournant autour du Nemen. Une tel quantité de mou était impressionnante, et la jeune tchaë demanda discretement à son mou si il savait pourquoi autant de mou suivait cette personne, peut etre avait il une onde télépathique que ces mou aprécier enormément ?

La pensé de Delfinguer ne se fit pas attendre : ***


dit :
Je ne sais pas trop, je ne savais pas que plusieur mou pouvaient etre symbiosé avec la meme personne. Toujours est il que ce voyageur à quelque chose de particulier... oui une odeur qui m'est familière mais que je n'arrive pas à identifier... en tout cas il ne sent pas comme les autres Nemens.

***
ces pensé laissèrent la jeune alchimiste songeuse un instant quand la conversation l'attira à nouveau : ***

Citation :
Que pensez vous de notre monde vous qui l'avez surement déjà parcouru ?


Oui ! les villes sont elles toujours aussi fantaisiste dans les autres contrés ? Le mode de transport par gondolfière est vraiment extraordinaire ! D'autre cité ont elle développé des technologie aussi amusante ?


 
Koïya'NisKa'tsih

Le Merakih 5 Nohanur 1508 à 16h45

 
*** Une fois installé, Koïya’NisKa’tsih passe commande auprès du tavernier, qui ne tarde pas à leur amener un pichet en cristal contenant un liquide ambré et pétillant, ainsi que deux autres verres pour les tchaës, que le nemen remplit aussitôt en plus du sien.
Au goût cela ressemble à de l'hydromel, en bien plus voluptueux, et beaucoup plus doux.

Koïya’NisKa’tsih observe la main du vieillard vivre sa vie sur la carnet de note d'un air un peu absent, puis répond aux questions qu'on lui pose de sa voix toujours aussi mélodieuse :

Ce que je pense de notre monde, c'est qu'il mérite d'être parcouru.

Adresse-t-il au vieillard, avant de se tourner ensuite vers la jeune tchaë.

Fantaisistes ?
Bien sûr.
Tout est fantaisie, pour l'esprit curieux,
qui regarde ravi mais non envieux.


Puis à sa question quelque peu incongrue sur les gondolfières, il répond l'évidence avec le ton de celle-ci :

Il n'y a qu'une cité-puit. ***


 
Raganot Zarogat

Le Merakih 5 Nohanur 1508 à 17h15

 
Le vieux Tchaë bu une gorgée du liquide et trouva que cela avait vraiment très mauvais gout. Lui qui détestait l'alcool, il avait gagné là une belle horreur dans sa bouche. Ne voulant pas vexé le Nemen, il n'en montra rien.

Continuer de parler de choses futile avec lui, ne donnerait que des réponses futiles. Tel un équilibre de la rhétorique, qui rendrait jaloux n'importe quel équilibrien. Il se fit une raison de ce caractère Nemen. Aller à contre sens ne servirait à rien.

C'est à ce moment que son mou, qui en général n'osait pas prendre la parole afin de ne pas énerver son grincheux symbiote, se mit à le harceler.


dit :
Dit, tu n'a peut-être pas envie de savoir comment il fait pour avoir plusieurs mous, mais moi je veux savoir. Je m'ennuie avec toi, je veux un copain. Aller demande lui.

Je ne te laisserais pas tranquille tant que tu ne lui auras pas demandé.

Demande-lui !!!

Demande-lui !!!

Demande-lui !!!

Demande-lui !!!

Demande-lui !!!


Le mou se téléportait partout autour de la tête du vieux Tchaë, afin de lui mètre les nerfs à bout. Chose qui ne dura pas longtemps. D'un coup, Raganot l'attrapa, puis regarda le Nemen.

S'il vous plait, pourriez-vous dire à ce mou, par quel miracle vous arrivez à avoir autant de mou. Dite lui que vous êtes dompteur ou je ne sais quoi et que ce phénomène n'est pas accessible aux poussiéreux. Ainsi il laissera mon esprit dans un silence dont il me prive afin de nourrir sa curiosité dérangeante.

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