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La Nef d’atterrissage

Réalité?

rêver ou ne pas rêver, telle est la question
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Sujet lancé par Tchik
Le 26-10-1509 à 12h09
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Posté par Laelieth,
Le 29-11-1509 à 22h59
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Tchik

Le Luang 26 Otalir 1509 à 12h09

 
Que de chemin parcourut en si peu de temps. Sans doute plus qu'il n'en avait parcouru dans toute sa vie.
La symbiose avait provoqué une ouverture dans l'esprit de Terenor Galchik. Une ouverture sur la réalité. Il sentait que sa vision des choses avaient changé. Comme si il avait passé toutes ces années à construire un puzzle et que sa sortie du pilier avait été un élément décisif dans sa compréhension de l'ensemble. Un déclic. Son regard sur le monde qui l'entourait resté toujours rêveur et perdu, mais son analyse différait.



Pendant tout le trajet dans l'engin Nemen, il avait tenté de rassembler ses pensées, définir un plan, réaliser quelques croquis. Sa volonté était clair: organiser sa démarche scientifique de façon à ne rien perdre de ce qu'il verrait à Ulmendya. Ne pas se perdre dans le superfétatoire.
Un élément manquait toutefois. Peut être plusieurs même. Il y avait très peu de chance pour qu'il finisse son puzzle ici. Ce serait trop facile. Pourtant il savait que c'était ici sa meilleure chance d'obtenir des informations. D'autres avaient du venir avant lui, dans le même espoir...Tchik sentait que quelque chose lui échappait. Une pensée. Il fouilla dans son esprit, mais ne parvint pas à décrypter son impression. Qu'avait il oublié de si important, qui soudain l'obnubilait tant? Si Ulmendya était une équation, sous quel angle devait il l'envisager? Une source de savoir dans laquelle il venait puiser à volonté? un lieu de pèlerinage? une solution à d'autres équations?
Aucune de ces réponses ne lui convenaient. Il ne voyait pas toutes les inconnues. La démarche scientifique repose souvent sur une sorte d'instinct qui guide le chercheur vers ces inconnus. C'était exactement ce qu'il lui arrivait. Au fond de lui, quelque chose lui disait qu'il y avait plus à découvrir. Plus de variables à prendre en compte. Certaines seraient cachées. Et inévitablement il fit le lien avec cette Théorie du Voile qu'il avait pondu sans trop pouvoir exprimer comment. Il allait falloir se montrer prudent. Non pas vis à vis d'un danger, mais du risque de nuire à son observation scientifique. Le moindre écart pourrait faire louper ce qu'il était venu chercher. L'observateur nuit à sa propre observation...ce théorème là était bien connu.



Relevant la tête, il se trouvait déjà en Ulmendya.
Son raisonnement l'avait absorbé totalement et il avait zappé l'arrivée à la station Nemens, le chemin dallé, le froid, les monstres, les tours...il y avait des Nemens partout. Certains aux allures militaires, d'autres de simples passants. Au loin, les silhouettes de vaisseaux gigantesques s'effaçaient dans l'immensité des parois. En contre bas, il pouvait apercevoir d'autres plateformes, d'autres niveaux, d'autres étages, laissant supposer qu'il ne voyait là que le dessus de l'iceberg. Tchik imaginait beaucoup de chose. A vrai dire, il passait plus de temps à imaginer et créer des choses dans son esprit qu'à les réaliser. Et même si il n'avait jamais rien imaginer qui se rapproche de la Cité Puits, il portait sur elle un regard rêveur. Comme si il se trouvait dans une de ses créations spirituelles. Après tout, comment définir ce qu'était vraiment la réalité? Comment pouvait il faire vraiment la différence? A quoi cela aurait il servi de faire la différence? Face à une situation, Tchik visualisait une équation, une énigme. Que ce soit la réalité ou pas, il se devait de l'analyser. D'en sortir toute la substantifique moelle.
Alors naturellement, il sortit un calepin et commença sa besogne.



Interrupteur Enclenché!

 
Oda Nobunaga

Le Matal 27 Otalir 1509 à 13h47

 
*** Une apparence charpentée, un air loufoque... il ne m'en avait pas fallu plus pour remarquer le Tchaë Symbiosé au milieu de la foule qui vaquait dans la ville.
Partant du postulat qu'il appartenait à la Fraternité - constat basé uniquement sur son apparence, et notamment cette épaisse paire de binocles qui faisait tout le côté " savant fou " du personnage -, et occultant le fait que je pouvais me tromper, je laissais ma curiosité prendre le pas sur moi. Bien décidé à m'amuser un peu avant de repartir, je me dirigeais nonchalamment vers le petit être, plongé dans son calepin. ***


Le charme d'Ulmendya aurait-il conquis votre cœur, fis-je gaiement, en me demandant immédiatement si l'homme parlait Tydale - ce qui m'avait paru une bonne idée, au début, inspirée par une Istreen, elle-même Tchaë parlant Shaï et Tydale, m'apparaissait désormais comme un raisonnement assez naïf et incertain.

*** Si ce Terenor Galchik ne me répondait pas dans une langue que je connaissais, alors il allait falloir trouver un plan de retraite qui ne me ferait pas trop passer pour un nigaud.
Mais là, c'était mal barré. ***



-Oda Nobunaga-

 
Tchik

Le Matal 27 Otalir 1509 à 22h08

 
On venait de parler en tydale. Non...on venait de s'adresser à lui. Le nez sur son calepin, c'est l'ombre d'un individu qui s'était mis sur son chemin qui avait interrompu sa réflexion. Il s'arrêta alors, leva le nez et prit cet air ridicule que l'on a tous devant un truc désagréable. Au lieu de lâcher une onomatopée burlesque, Tchik fronça du nez, comme quand il a de la buée sur ses lunettes et qu'il a du mal à y voir clair.

Faut dire, vu sa taille, il était obligé de regarder "haut" pour voir son interlocuteur -pas forcément si grand- et avec le contre-jour, cela n'aidait pas à bien discerner les formes et les lumières. Peut être qu'un coup de pouce du destin ne ferait pas de mal.

En parlant de coupe d'pouce...

Tana dit :
Ahem! Il te parle, réponds lui au moins...

Ah...pensa le tchaë, un peu surpris d'entendre son mou.
Tana dit :
Bah oui, j'existe encore hein, au cas où tu l'aurais oublié. Je te laisse penser en ce moment. De toutes façons j'arrive pas à suivre la cadence. Mais ça veut pas dire que je raterais les occasions d'te donner des leçons d'conduite!

Le râleur avait raison. Et en sondant un peu l'espace télépathique, il sentit que le tydale devant lui avait aussi des pouvoirs symbiotiques. Ce qui faisait plusieurs raisons de ne pas l'ignorer. Dommage...les idées qu'il était en train de développer étaient passionnantes. Un peu comme si l'imagination était matérialisée en pierres précieuses et qu'il venait d'en trouver un filon extraordinaire. D'ailleurs...
Tana dit :
Hé! oh! Tu t'égares! Il attend.

Après une légère 'mou' de résignation, Tchik répondit alors en ar-ti-cu-lant bien len-te-ment ses mots, Je ne parle pas bien votre langue, mon cher Monsieur. Toutefois, par déduction, je suppose que je devrais vous répondre, si je ne me trompe pas dans la syntaxe, quelque chose comme 'Oui, Ulmendya est jolie' . Ce qui est sans importance, puisque je ne suis pas venu ici pour jouir de la beauté du paysage, conclut il sur un ton pas vraiment totalement dédaigneux, mais pas beaucoup plus enjoué non plus. Visiblement, le tchaë n'était pas d'humeur à échanger des futilités.



Interrupteur Enclenché!

 
Oda Nobunaga

Le Matal 27 Otalir 1509 à 23h20

 
*** Il parlait Tydale, c'était un soulagement - enfin, toute considérations qualitatives mises à part, puisqu'il avait un fort accent qui nuisait à la compréhension de sa simple phrase.

Cependant, malgré le ton plutôt neutre du Tchaë, le caractère prolixe de ses paroles - que je n'avais strictement pas compris, au passage - trahissait son envie de parler ; à la bonne heure ! ***


Seriez-vous en voyage d'affaire, ou quelque chose dans le genre ? Un écrivain peut-être ? Ou alors un poète ? Cette ville regorge de tellement d'inspiration, ne trouvez-vous pas ? Elle incarne vraiment tout ce que la culture Nemen à de splendide et de puissant, c'est... revigorant !

Mais où sont mes manières
, poursuivais-je en calmant cette excitation soudaine, je suis Oda, voyageur itinérant, en vacances, de l'Equilibrium.
Seriez-vous un membre de la Fraternité
, osais-je ensuite d'un ton naïf.

-Oda Nobunaga-

 
Tchik

Le Merakih 28 Otalir 1509 à 16h30

 
Tchik ne pouvait pas nier l'intérêt qu'il portait à la traduction de ce que lui disait ce 'Oda'. En fait, il trouvait même cela bien plus intéressant que ce début de conversation en lui même. Cela avait le mérite de faire marcher son esprit. Un mot par ci, une phrase par là. Une intonation. Quelques sonorités familières et une étymologie relativement accessible. Après quelques secondes à retourner tout ça dans sa tête, il parvint globalement à comprendre le sens de ce que venait de lui dire le Tydale.
Tout de suite, le premier réflexe de Tchik fut de penser à autre chose. Une idée venait de l'atteindre subitement et il était sur le point de tourner les talons pour aller en vérifier la teneur, effaçant complètement de son esprit Oda, sa sympathie, les Tydales et la politesse. Heureusement, Tana veillait au grain. Un peu comme si il venait de tirer sur une des neurones, pour garder les rennes de la concentration de son symbiosé. Le mou savait être dur, quand il fallait.
Ce fut donc un peu contrarié que le tchaë poursuivit ce que son interlocuteur tentait de commencer. D'autant plus qu'il rechignait au fond de lui à répondre à un inconnu. Mais bon...l'heure était à l'ouverture, à ce qu'il paraissait...pour une fois il aurait préféré ne jamais se lancer dans ce calcul inter-factionnel. Ne jamais trouver ce résultat.

Hum...cela se voit tant que ça? répondit il pour confirmer son appartenance à la Fraternité, je suis...il hésita...hum...Terenor. Frère Terenor, comme pour bien marquer son titre et la façon dont il tenait à être appelé.
Son tydale était loin d'être excellent. Plutot pauvre même. Mais son interlocuteur tenait à parler dans cette langue et Tchik se remémorait des discussions houleuses avec son mou au sujet de "la bonne manière d'entretenir une conversation". Sans Tana, il aurait été plutot tenté de tester les "bonnes manières de ne pas l'entretenir". Il prit sur lui, se disant qu'après tout, cela servirait d'exercice sociabilisant. Comme l'épisode avec Mr Ina et le grand nelda bourré, qui à la réflexion, n'avait pas été forcément très concluant.

Je n'aurais pas employé le terme 'inspiration' pour définir ce que m'évoque cette ville. Mais plutôt celui de 'potentiel'.
Le tchaë parlait d'Ulmendya d'une façon étrange. Il n'avait rien du touriste ébahi et 'revigoré' par toute cette culture. Mais il n'avait pas l'air blasé non plus. Non...c'était différent. Le regard était sérieux et malgré son apparente bonhommie, il n'avait pas l'air d'être venu pour se distraire.
Toujours un peu hésitant dans le choix de ses mots, étant donné sa faible maitrise du tydale, il reprit:

Hum...je suis ici pour accompagner ma soeur diplomate et représenter la Fraternité du Désordre. Et...temps d'hésitation à nouveau, signe qu'il retint ses mots pour dire autre chose à la place...et j'essaye de ne pas me laisser envahir par les émotions, comprenez vous? Cela nuirait à mes pensées.
Technique de base de sociabilisation : renvoyer la balle.
Hum...et...hum...et vous donc? vous êtes une sorte de contemplateur? demanda Tchik, sur un ton neutre. Malgré l'ironie -peu évidente-, son mou relâcha sa prise, sans doute satisfait des efforts de son hôte.



Interrupteur Enclenché!

 
Oda Nobunaga

Le Vayang 30 Otalir 1509 à 12h02

 
*** Avec un sourire poli, je laissais un blanc après la réponse du Tchaë... décrypter ses paroles me demandait un effort considérable ; cependant, motivé comme il était pour poursuivre la conversation, semblait-il, je ne pouvais que continuer. ***


Je vois... oui, je ne trouvais rien de mieux à dire pour le moment.
Un voyage familial, donc ; cela doit être sympathique, j'imagine.

Oui, oui, je suis un admirateur des belles choses, et j'apprécie cette ville, l'ambiance y est agréable
, éludais-je.

Alors comme ça, une pure pensée rationnelle, lavée d'émotion, vous aide à mieux réfléchir, demandais-je ensuite, intrigué.
C'est admirable ! Et sur quoi se porte votre réflexion, si je puis me permettre ?

*** Un flot de question pas forcément joli, mais avide de savoir ; la Fraternité, si elle représentait une faction nimbée de mystère, n'en restait pas moins bardée d'amoureux d'expériences farfelues et de savant-fous - enfin, en théorie. ***


-Oda Nobunaga-

 
Tchik

Le Vayang 30 Otalir 1509 à 13h04

 
Le théorème de la conversation fonctionnait à merveille. Au grand dam de Tchik, qui réfléchissait déjà à une manière de conclure tout cela. La curiosité de ce tydale ne lui plaisait pas. Il était d'accord pour être sociable, mais il ne comptait surtout pas lui racontait sa vie.
Les émotions nuisent à l'observation, Monsieur Oda. Et donc à la compréhension. Hors j'essaye de trier toutes les variables pour en détacher la structure fondamentale, essentielle. Ma présence ici n'était pas prévue et je n'ai pas eu le temps de m'y préparer.
Le tchaë avait l'air de savoir de quoi il parlait, mais tout cela n'avait sans doute ni queue ni tête pour le premier venu.
Hum...puisque vous êtes là, à admirer les choses...n'auriez vous pas vu d'autres poussiéreux arriver récemment? Une délégation était censé s'y retrouver, d'après ce que j'avais compris, pour rencontrer les Nemens.


Interrupteur Enclenché!

 
Oda Nobunaga

Le Vayang 30 Otalir 1509 à 14h14

 
Je vois, très bien très bien, fis-je, pensif.

*** Inutile d'insister, visiblement le Tchaë était réticent à une discussion plus profonde ; dommage.
Comme pour confirmer cette impression, il venait abruptement de changer de sujet.

S'il ne m'était pas possible de généraliser à tous ses pairs, ce Frère-ci me semblait incarner les images populaires que l'on avait de ceux de sa faction. C'était au moins ça d'acquis, après tout. ***


Une délégation, dites-vous ? Je n'ai pas croisé beaucoup de Symbiosés en ville, à vrai dire, donc je serais incapable de vous aiguiller. A ce propos, j'ai croisé déjà plusieurs fois une jeune Tchaë nommée Istreen ; ne serait-ce pas votre soeur ?

*** Un rendez-vous avec les Nemens, hein ? C'est vraiment la mode, à l'heure actuelle. ***


-Oda Nobunaga-

 
Tchik

Le Vayang 30 Otalir 1509 à 17h37

 
Istreen! Oui, c'est elle la soeur du Désordre que j'accompagne! Vous la connaissez? s'exclama soudainement Tchik, confirmant ainsi les paroles d'Oda. Son visage se fendit de ce que l'on pourrait appeler 'un sourire'. Celui ci disparut aussitôt. Non par mécontentement, mais plutot par égarement. Oda sentit tout de suite que Tchik pensait à autre chose. Il palpait ses propres poches et quand au bout d'un moment, il ne trouva rien, il valdingua son sac à terre puis l'ouvrit. Tout en fouillant, il reprit la conversation -sans même lever la tête vers Oda-:
...hum...vous n'êtes donc pas au courant pour la délégation. Personne n'en a parlé chez vous? Étrange...ah! voilà! s'interrompant lui même, tout en récupérant une sorte de boite qui était dans son sac.

Il se redressa, remit le sac dans son dos, réajusta ses vétements et ne lâcha pas sa boite du regard.

Encore une preuve que malgré la symbiose, la communication poussiéreuse n'en est qu'à un stade primaire de son évolution. Pourtant, toutes les conditions étaient réunis au Symposium pour bien nous organiser. Il faut croire qu'il y a des variables qui m'échappent encore. J'aurais d'ailleurs parié que les évènements récents capteraient l'attention d'une majorité d'esprit...mais le sien était déjà un peu ailleurs. Il tournait et retournait sa boite, vérifiant son intégrité à travers les verres de ses lunettes.



Interrupteur Enclenché!

 
Oda Nobunaga

Le Sukra 31 Otalir 1509 à 11h49

 
C'est bien là tout notre paradoxe, répondis-je, et malgré nos statuts spéciaux, nous n'en restons pas moins affiliés à l'une des factions de Syfaria. La rétention d'information est chose courante, malheureusement.

Cependant
, repris-je un peu plus gaiement, avec la fin du monde à notre porte, et pour avoir voyagé de-ci de-là, je trouve que les relations se sont améliorées ces derniers temps.

Il faut ce qu'il faut, hein ? Kysall n'est peut-être pas si inutile que ça après tout, héhé.

Mais du coup
, fis-je en réalisant la probable évidence, ne serait-ce pas à propos du message que Kysall a propagé que vous tenez à rencontrer les Nemens ?





-Oda Nobunaga-

 
Tchik

Le Sukra 31 Otalir 1509 à 20h18

 
Oui, entre autre...concéda t-il à Oda, constatant que celui ci n'était pas totalement ignorant de la situation. Le tchaë avait ouvert sa petite boite et manipulait ses composantes. Mais cela ne l'empêchait pas de poursuivre la discussion. En fait, il avait l'air même un peu plus agréable et ouvert soudainement. Bien qu'un peu distant. Il ne révéla d'ailleurs pas quelles étaient ces "autres" sujets qu'ils étaient venus traiter.
...je nourris l'espoir que notre venue ici ne se résumera pas à une simple requête plaintive à l'égard des Nemens. Le message de cette...Kysall...n'est qu'une pièce dans un ensemble. Un élément déclencheur qui doit nous permettre d'élargir notre vision des choses. Sur la symbiose justement. Toujours et encore cette symbiose...argg...sa main força un des mécanismes de la boite et Tchik parut satisfait.

Toutefois...quelque chose venait d'interrompre sa pensée. Son regard restait lucide, mais des images télépathiques défilaient dans son esprit. Oda comprit tout de suite qu'il s'agissait d'un contact symbiotique.
Le tchaë finit par relever la tête.

Hum...une délégation de Confrères vient d'arriver. Elle se dirige vers les Archives et je vais les y retrouver, son ton se fit plus ferme et franc, et bien que vous soyez un inconnu pour moi, Mr Oda, je me dois de laisser le bénéfice du doute puisque vous êtes un symbiosé. Que diriez vous de venir représenter l'Equilibrium?


Interrupteur Enclenché!

 
Oda Nobunaga

Le Dhiwara 1 Nohanur 1509 à 00h50

 
*** La discussion venait de prendre une toute autre tournure ; et laquelle ! ***


Eh bien... commençais-je, songeur.

*** Avoir le point de vue des Nemens quant à la situation actuelle était, en quelque sorte, le fantasme latent qui avait guidé mes pas... bien entendu, mon dernier contact avec eux avait été infructueux, pour ne pas dire inutile.
Cependant, c'était l'occasion d'apporter sa pierre à l'édifice pendant que les autres Symbiosés menaient leurs enquêtes sur d'autres plans - enfin, à condition que ces " vénérables sages " acceptent de se départir de leur mutisme aussi séculaire que leur savoir. ***


Je suis flatté de ce bénéfice que vous m'accordez, repris-je ensuite tout sourire, et je ne peux qu'accepter votre invitation ; je suis sûr que j'ai beaucoup à apprendre de tous.

*** Pour ce qui serait de représenter l'Equilibre, j'avais déjà bien assez à faire avec moi-même, d'autant que je n'étais pas vraiment le meilleur parti pour ce rôle. Mais soit, les apparences, c'était ce que l'on nous enseignait et qui constituait la base du dogme Equilibrien ; le feindre serait un jeu d'enfant. ***




-Oda Nobunaga-

 
Tchik

Le Dhiwara 1 Nohanur 1509 à 16h29

 
Feindre un jeu devant un tchaë qui a l'esprit ailleurs est encore plus facile! Tchik s'était déjà replongé dans sa petite boite pour y vérifier on-ne-sait-quoi. Il lâcha tout de même un "Allé, venez, suivez moi!" tandis qu'il s'élançait à l'aveugle dans une allée. C'était à se demander si il mesurait réellement la splendeur qui l'entourait! Il préférait bricoler ce 'truc' plutot que de scruter le moindre détail de cette ville. Il s'était soudainement enfermé dans une bulle et se parlait à lui même dans une autre langue. D'ailleurs sans attendre la réaction d'Oda, il se perdit dans la foule -et sa taille n'aidait pas à le repérer- comme si il savait exactement où il allait. Du moins, ses pieds devaient le savoir. Son esprit par contre...


Interrupteur Enclenché!

 
Laelieth

Le Dhiwara 29 Nohanur 1509 à 22h59

 
*** Laelieth arriva, et vit Tchik partir. Tchik...elle l'avait contacté par pensée, elle le verrait...plus tard. Pour l'instant elle salua Oda Noburga, qu'elle ne connaissait que de nom. Les poussiéreux étaient assez nombreux à Ulmendya, mais les équilibriens plutôt rare. Elle se contenta pour l'instant de saluer le Muet. ***


Om'shir. je m'appelle Laelieth, comment allez-vous?

*** Elle n'avait pas grand chose à dire de plus. Elle se contenta d'ammorcer la conversation, et d'attendre la réponse. ***


Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

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