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La Nef d’atterrissage

Des questions sans réponses.

La troupe Osaï à Ulmendya...
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Sujet lancé par Soma Valen
Le 31-10-1509 à 14h54
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Posté par Takeon Cumulos,
Le 09-11-1509 à 14h38
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Soma Valen

Le Sukra 31 Otalir 1509 à 14h54

 
*** Marchant donc en direction de l’entrée de la cité et accompagné du confrère Cumulos dont il ne savait pas grand-chose, Soma balayait ce qu’il pouvait voir de son regard gris-bleu. Ici il y avait déjà pas mal de Nemen et de merveilles de technologie, ça laissait un peu entrevoir ce qu’il devait y avoir en profondeur vers les niveaux interdits aux symbiosés. L’air toujours plutôt las, Soma traversa donc la place ou il se trouvait entourée de divers objet volant pour se retrouver ensuite prêt de l’entrée.

Il porta ensuite son regard sur les différentes personnes qu’il pouvait apercevoir devant lui pour trouver les autre, sans succès. ***

Rydia dit :

C’est à croire qu’ils ne sont pas encore arrivés ?


*** Pourtant à son arrivée le tydale et le tchaë n’était pas si loin derrière lui et Osaï lui avait certifié son arrivée. Autant continuer à chercher, il ne devait pas être bien loin. Même si le chambellan ne devrait pas être très facile à trouver avec sa taille miniature, Linoë par contre sortirait du lot par son accoutrement. C’est d’ailleurs celui qu’il trouva en premier parmi les deux poussiéreux. Bon il avait sans doute un peu prit le froid mais Linoë était maintenant dans son champ de vision. Se tournant vers Cumulos il lui fit signe de le suivre puis il avança à la rencontre du confrère. ***


Aysh’hin Linoë, bien arrivé à ce que je vois.


*** Et c’est alors qu’enfin il remarqua son Chambellan pas plus blanc qu’à son habitude. ***

De même Osaï… J’ai croisé le confrère Cumulos vers les navires de guerres Nemen. Il fit un léger signe de tête en direction de celui-ci pour le designer.

Nous devions rencontrer la diplomate Tchaë Istreen si je ne m’abuse.



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Linoë

Le Dhiwara 1 Nohanur 1509 à 14h30

 
***
Linoë fut tiré des ces contemplation par l'arrivée du mage. Le fait d'être reconnu au milieu de cette foule qui vous ignore royalement avait quelque chose de rassurant pour le chercheur du suaire.
***

Aysh'hin Soma Valen,

***
Il remarqua le bailli du poinçon qui accompagnait le Tydale et le salua d'un signe de tête. Gräce à scylla il connu immédiatement son nom.
***


Aysh'hin Takeon Cumulos, j'espère que l'attente n'a pas été trop longue dans ces lieux.
*** Il sourit légèrement. ***


Bien que visiblement les amusement ne manque pas dans ces lieux. Et les poussièreux que nous sommes, semble tellement peu les intéresser que l'on pourrait se permettre tout sorte d'extravagances ici, non ?

***
Tout en parlant, Linoë ôta son menteau en lambeau, et avec un petit sort de feu le réduit en cendre, ceci sans attiré le moindre attention des nemens. Tous continuait à déambuler sans se préoccuper du petit groupe.
Il réajusta sa chemise, et tapota son pantalon pour enlever la neige et la poussière du voyage, il avait retrouver une apparences plus acceptables.
***


Bon par où commençons nous ?

 
Takeon Cumulos

Le Dhiwara 1 Nohanur 1509 à 17h06

 
***
Le Cumulos n'avait pas réellement suivit les agissements de ses confrères. Tandis que ces derniers se rejoignaient les uns les autres au milieu de l'un des niveaux de la cité, il regardait autour de lui pour trouver la moindre trace, le moindre indice, qui lui permettrait de pénétrer les niveaux inférieurs de la cité. Car c'est ce pourquoi il était venu. Il ne voyait pas l'utilité de tourner en rond dans les trois premiers niveaux à chercher ce que tout le monde pourrait trouver.

Sa logique était la suivante : si quelque chose devait être à trouver, il devrait être caché, si quelque chose devait être caché, il faudrait le trouver, et on ne trouve rien de ce qu'il se cherche dans un lieu où l'on n'a nullement besoin de chercher.

Un certain Linoë le salua. Ils avaient déjà échangé quelques liens télépathique auparavant, ce qui permit à Cumulos de reconnaître la personne devant lui. Il laissa peser un temps, permettant à son confrère de finir sa phrase et lui répondit humblement, accompagné de gestes manuels forts peu élégants et surtout extravagants.
***


Je vois, mon ami, que vous avez établi les mêmes raisonnements que moi. Pour ainsi dire, il semblerait que ces lieux ne soient fait que de pour le divertissement. Cependant, loin de moi... oh ! Loin, très loin de moi cette idée vague et saugrenue que de participer aux frivolités biscornues de cet endroit. Mais dites moi, cher confrère, il me semble que vous êtes un chercheur du Suaire ? Vous seriez peut être intéressé par les quelques expériences que j'ai pu effectuer en ces lieux.

*** Il entame le discours, sans faire attention si on l'écoutait vraiment. ***


J'ai tout d'abord effectué quelques notes sur la température et le niveau de l'atmosphère. Nous avons ici, au troisième niveau, les conditions optimales pour le fleurissement de la vie. Mes appareils indiquaient que les valeurs variaient de chiffre quarante et un à chiffre cinquante. De bons résultats, n’est-il pas ? Oui. Oui, je sais… Les graduations du baromètre affichaient un taux lééégerement supérieur à chiffre 1. Oh ! Et, comble du comble, devinez ce qu’il en est des précipitations en quelques jours.

Devinez, devinez !
Ne lui laissant pas le temps de répondre, il poursuit aussitôt) Nulles ! Ni pluie ni précipitations dues aux gouttes d’humidité dans l’air et les parois des grottes. Mystère n’est-il pas ? mystère, oui, mais voyez vous, j’ai appris que plus loin, là bas, un bâtiment alimentait le réseau de la ville en pompant l’eau du lac. Fascinant, tout à fait fascinant.

J’ai déjà fait plusieurs allez et retours dans les niveaux de cette cité, bien que l’on ait rapidement l’impression de se perdre, la ville est assez facile à imprimer dans son cerveau. Il est de mon avis que vous vous perdrez forcement tant que vous ne savez pas quoi chercher. Surtout au niveau trois, niveau dans lequel le plan a certaines difficultés à afficher les courbes des rues. Mais ne vous en faites pas, je compte bien entendu établir moi-même un plan de ce troisième niveau.


*** Aussitôt, il s'incline en esquissant un sourire mesquin et disparaît dans la foule. ***



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Linoë

Le Luang 2 Nohanur 1509 à 20h59

 
***
Légère étincelle dans le regard quand Takeon Cumulos agite ses bras, mais très vite effacer en entendant le compte-tenu de ses expériences.
Il s'apprêtait à lui répondre mais ce dernier disparu aussitôt, ne lui laissant guère le loisir de disserté sur ses trouvailles.
Linoë se tourna vers Soma Valen,
***


Voilà un confrère fort atypique, vous le connaissez depuis longtemps ?
***
Il adressa un petit sourire au mage.
***


Ceci dit il peut être raison, comment aviez vous prévu d'obtenir des réponses ?
Avec une rencontre diplomatique, ou en fouillant à notre guise ?


***
En observant les nemens vaguer à leur occupations il rajouta,
***


Nous n'avons vraiment pas l'impression que ce peuple se sent menacer ? Sait on ce qu'ils pensent la menace de Kysall, ou si ils ont observer des modifications « de la trame »
*** Il prononça ses derniers mot avec un léger dédain. ***


 
Istreen

Le Matal 3 Nohanur 1509 à 01h14

 
*** La tchaë avait vu arriver la délégation venue d’Arameth dans le quartier des archives.
Sa visite l’avait époustouflée : Tout ici était si haut, si immense, si majestueux mais … étrange et souterrain. Cette moiteur et cette odeur qu’on ne retrouvait que sous terre la mettait mal à l’aise, même si tout avait été aménagé pour tenter de les oublier.

Dans un premier temps, elle avait laissé les tydales tranquilles : ils parlaient un dialecte qui lui était totalement inconnu, surement le Rabaan et elle ne voulait en aucun cas les déranger.

Elle continua donc sa visite du quartier des archives. Tout ici semblait inactif et au ralenti. Sous terre, la nature végétale cède sa place au minéral ; bien plus inconvenant et peu au goût de la tchaë.
Quand elle vit écrit « lac » sur un des vaisseaux volant, elle s’empressa embarquer. Des pensées nostalgiques des jardins d’Ykéna l’envahirent à la vue de cette étendue d’eau, bien moins jolie que celui de Farnya : Il lui manquait … un ciel.

Elle continua donc son chemin, déçue de cette petite balade et fut surprise d’apercevoir les archives des cristaux. La voilà donc de retour à son point de départ, il était temps d’aller voir ces fameux nemens. Elle ne leur avait pas encore adressé la parole, juste contemplés dans leurs tâches quotidiennes. Ils paraissaient si … banaux … rien à voir avec l’image mystique qu’elle avait d’eux.

Elle s’avança donc vers le dénommé Osaï, avec qui elle avait déjà communiqué télépathiquement. ***



Bonjour, confrère.
Je suis heureuse de vous voir ici, vous avez l’air d’avoir fait un bon voyage. Je vois que vous êtes venus nombreux. Enfin … par rapport à nous ! Je suis venue avec le frère Tchik, qui doit se trouver un peu plus loin et j’ai appris qu’un Equilibrien se joindrait à nous. Que pensez-vous de passer directement aux choses sérieuses ?
Je ne sais pas trop par ou commencer, peut être serait-il judicieux d’aller voir dans ce bâtiment là
. La tchaë pointa nonchalamment du doigt le Centre de Judication. A moins que vous n’ayez une idée plus judicieuse, mais je vous avoue être un peu perdue ici.


Turlututu chapeau pointu

 
Linoë

Le Merakih 4 Nohanur 1509 à 21h22

 
***
Quelle agréable surprise, Linoë avait craint de ne rien comprendre au différent dialectes qui serait utilisé lors des échanges entre les nemens et les autres factions. Et voilà que la première langue utilisé était une qu'il maitrisait..
Il adressa un sourire ravie à la tchaë
***


Enchantée mademoiselle Istreen,
Je me nomme Linoë, chercheur du suaire, et je dois admettre que je n'attend que cela....passé au choses sérieuse.
Le centre de juridication semble être leur centre administratif, c'est un bon début, nous devrions pouvoir rencontrer sans aucun doute le maire......enfin je sais pas si c'ets ce titre que l'on utilise ici.
Avez vous déjà des contact chez les nemens ? Connaissez vous leur langue ?


 
Soma Valen

Le Merakih 4 Nohanur 1509 à 21h29

 
*** Le Valen écouta silencieusement le monologue de Cumulos. Finalement faire de si longue prise de parole était dans sa nature. Il attendit qu’il termine en promenant son regard autour de lui toujours aussi étonné par ce qu’il voyait. Puis enfin alors qu’il les quitta brusquement il ne put s’empêcher un sourire en coin envers Linoë. ***


Je le connais depuis quelques minutes à peine et c’est bien assez.

*** Il poussa ensuite un soupir en haussant les épaules. ***


Aucune idée, je suis un peu comme vous. Ils n’ont pas l’air de ce sentir menacés mais ce n’est peu être qu’un voile. Et oui nous avions convenu de rencontrer une diplomate tchaë du nom d’Istreen qui ne devrait pas être bien loin.

*** Il avisa la petite poussiéreuse qui s’adressait maintenant à Osaï. ***


Quand on parle du loup, on en voit les formes.
***
Istreen était au premier regard une tchaë comme celle que le tydale avait déjà rencontré mais comme à son habitude et sans intentions néfaste il la dévisagea avec plus d’insistance. Quand on voyait son visage, ses yeux et sa personne en général ou pouvait comprendre ce qui l’avait poussée à devenir diplomate, la tête de l’emploi comme on dit. Le mage tendit ensuite l’oreille pour comprendre un tydale plutôt bon et en déduisit les intentions de la tchaë. ***


Diplomate Istreen, je suis Soma Valen mage du Limonaire. Je pense que nous sommes tous un peu perdu à Ulmendya. Votre idée me semble être bonne pour commencer.






"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Takeon Cumulos

Le Merakih 4 Nohanur 1509 à 23h50

 
***
Il avait fait le tour du niveau et s'était retrouvé ici, par une magie que l'on appelait le hasard. En retrouvant ses compagnons, que dis-je, ses confrères, il expulsa un immense cri de joie, suivi d'un rire ivre de béatitude. Les mains d'abord écartées, il les joignit dans un claquement sonore et ses doigts s'enroulèrent dans une danse enchanteresse. Il inspira un bon coup, comme si il s'apprêtait à retenir sa respiration, et déclara d'une traite :
***


Oui ! Oui mes amis ! C'est moi ! Et j'ai un cadeau, une surprise, un présent ! Regardez, (Il sort un bout de tissu sur lequel sont peints des dessins à l'encre noire) voici les plans du troisième niveaux. Regardez, là, ces croix sont les gondolfières, les navettes ou... bah, peut importe comment ils les appellent. Elles servent à rejoindre les autres niveaux. Aucune d'elle ne mène au niveaux inférieurs... Et là, là, ce sont les bâtiments imposants. Regardez... ici, il y a un moulin qui draine l'eau du lac.

Et là, là ! Regardez... nous sommes ici, et ce point d'interrogation est l'emplacement du portail que vous pouvez voir euhm... Là bas !
Il pointe du doigt un bâtiment à plusieurs mètres, gardé par une patrouille) Je ne sais pas exactement à quoi sert cet édifice, mais je mettrais ma main à couper que c'est un lien vers les niveaux inférieurs. De temps en temps, on remarque des nemens qui l'empruntent. Et là... regardez ici, vous voyez cet espèce de buisson sur ma carte ? C'est un arbre, mort, en vie, je n'en sais rien. En tous cas, cet arbre est là, et je peux vous dire qu'il n'a rien à faire ici ! Chercheur Linoë vous confirmera mes dires, un arbre ne pousse pas chez les troglodytes.(Il range la carte et fixe Valen)

J'ai cru entendre que vous souhaitiez voir le maire ? Puis-je me joindre à vous. je ne soufflerais pas mot abjecte. Parole de confrère !

***
La carte que Cumulos a dessiné.

***



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Tchik

Le Julung 5 Nohanur 1509 à 10h09

 
Un autre tchaë sortit de la foule et se dirigea vers le Centre de Judication. Il était concentré sur une boite en bois qu'il tenait dans ses mains et avançait comme un aveugle évitant les obstacles. "...le souci c'est qu'avec un contrepoids sur le deuxième conduit, je vais allourdir l'armature. Le son ne serait qu'artificiellement amplifié...une sorte d'écho...non, ce n'est pas la bonne solution..."se murmurait il à lui même tout en marchant. Loin derrière, un tydale le suivait.
Sur son chemin, il y avait ces individus qui discutaient et ne semblaient pas l'esquiver comme l'avaient fait jusque là la plupart des Nemens. Tchik leva la tête à nouveau et fronça du nez. Un groupe de poussiéreux! Il compta combien ils étaient, puis remarqua au passage la présence d'Istreen. Il reconnut aussi l'individu dont il avait reçu l'image mentale par télépathie quelques instants plus tôt.

Nouvelles priorités. Nouveau travail. Nouvelles perspectives de réflexion et d'études.

Cela faisait 30 secondes qu'il avait arrêté de jongler avec ses idées et déjà cela commençait à lui manquer. Il fallait rejoindre une salle d'étude des Archives. Alors Tchik contourna le groupe -visiblement très intéressé par une sorte de carte- et fonça vers le bâtiment Nemen. Heureusement son mou l'interpela à mi chemin.

Tana dit :
Tu t'es même pas présenté!! T'es passé à coté d'eux et ...pffff...

Ah oui...remarque pertinente!
Il se trouvait à une quinzaine de mètres des confrères, alors il éleva un peu la voix et leva sa main en l'air:
"Monsieur Valen?!"
Tana dit :
tu pourrais au moins faire attention au 'titre'. Pffff...monsieur!

"Hum...Confrère Valen! C'est vous? Je suis Terenor!" lança t-il tout en tapant son torse avec son autre main comme pour confirmer sa désignation, puis il rajouta "Ne devions nous pas aller dans cet endroit?"
Le caractère peu maniéré du tchaë était tout aussi surprenant que son empressement à aller travailler. Pour preuve, son pouce indiquant la direction des Archives des Cristaux, tandis qu'il ne montrait aucune intention de revenir en arrière, vers le groupe.




Interrupteur Enclenché!

 
Soma Valen

Le Julung 5 Nohanur 1509 à 21h36

 
*** Soma regardait toujours la petite diplomate qui s’apprêtait à lui répondre quand un Takeon fit de nouveau irruption de nulle part, en tout point identique au précédent pour sur. Le Valen ferma les yeux lorsqu’il l’entendit commencer un nouveau monologue. ***

Rydia dit :

Oh non c’est encore lui ! Mais il est vraiment partout !


*** Rydia venait de lui transmettre mentalement exactement ce qu’il pensait à ce moment précis de l’aventure. Ne désirant pas couper le confrère bavard mais cela dit assez sympathique et curieux de sa prise de parole, le mage demeura silencieux et immobile. Le seul geste qui trahit sa semi-écoute fut un quart de tour rapide de sa tête afin de tousser difficilement comme il avait malheureusement appris à le faire. Les traces du rejet couleur vermeille furent vite effacées de son visage et de sa main et une voie le tira de son supplice. Celle là aussi il l’avait déjà entendu.

Ses deux yeux trouvèrent (difficilement) Tchik qui venait de l’appeler à deux reprises. Soma fronça alors les sourcils et tenta de traduire mot pour mot ce que venait de lui dire le tchaë. Comment venait t-il de se présenter à lui ? Terenor ? Surement un surnom ou l’inverse. Ne se sentant pas la force de crier comme venait de le faire le petit barbu, le confrère opta pour la télépathie. ***


« Content de voir que vous nous avez trouvé Avih Terenor. Je suis désolé mais il semble qu’il y ait eu quelques contretemps qui m’ont empêché de rester prêt des salles d’études. La diplomate Istreen que vous devez connaître, vient de nous proposer de regagner ce qui doit être le Centre de Judication d’Ulmendya pour commencer. Qu’en pensez-vous ? Vous nous accompagnez ?
»


"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Tchik

Le Vayang 6 Nohanur 1509 à 10h44

 
Tchik eut un temps d'arrêt. L'intrusion télépathique l'avait intercepté en vol. Il répondit toutefois très vite.
"Le centre de Judication, vous dîtes?...pourquoi commencer par ce batiment en premier? Pourrons nous y travailler au préalable, avant de contacter les Nemens directement?"
Mais si son corps avait stoppé son élan, son esprit restait pressé:
"Bon, peu importe...qu'attendons nous pour y aller, Confrère?"

Et il reprit sa marche forcée, mais en déviant sa course vers la gauche, dans une autre allée pleine de monde. Au fond, la télépathie avait le mérite d'éviter de revenir sur ses pas...


Interrupteur Enclenché!

 
Istreen

Le Sukra 7 Nohanur 1509 à 11h15

 
Tout semblait prêt à présent, la tchaë s’engagea donc dans la ruelle qui menait au centre de Judication. Elle invita d’un signe de la main les autres membres du groupe à la suivre.

Cependant, une petite question l’embarrassait : Comment arriverait-elle à se faire comprendre par les nemens alors qu’elle ne connaissait rien de leur dialecte ?


Kahtla dit :
Bah, tu te débrouilleras ma puce, t’as déjà vu pire non ? Alors tu te magne, tu chopes un nemen et tu lui fais cracher tout ce qu’il sait, et en vitesse. On va pas moisir longtemps ici, j’ai d’autres chats à botter moi …


Des chats ? Tu ne parlerais pas plutôt d’un Méli…

Kahtla dit :
Hey, de quoi tu te mêle toi ? Tu devrais déjà être dedans à tenir la grappe à un de ces abrutis. Tu veux quand même pas que j’te traine ?




Elle entra donc dans le bâtiment d’administration et s’adressa à l’accueil en … tchaë.

Bonjour, me comprenez-vous ?
Je me présente, je suis Istreen, diplomate bleue de la Fraternité du Désordre. Je suis venue avec d’autres poussiéreux dans le but d’obtenir quelques réponses … Si c’est envisageable.
C’est à propos du message d’information que la tydale Kysall à fait parvenir ; abordant un problème du côté des rejetons et ... un peu comme une perturbation, je pense que vous êtes au courant.
Savez-vous à qui je pourrais m’adresser ?





Turlututu chapeau pointu

 
Tchik

Le Sukra 7 Nohanur 1509 à 15h46

 
Là! Sur l'instant! A quoi pensait il?
A un théorème. Il lui avait d'ailleurs attribué le nom de "Théorème de la Synergie raciale". Sachant que la combinaison des variables N, T et t peut aboutir à un résultat proche de l'infini. Évidemment, tout dépend de la situation. Et dans le cas présent, Tchik pouvait constater que : 4T + 2t = S > 0. En gros, il fallait 2 tchaës pour trainer 4 tydales. Se grattant le menton, il se dit qu'il faudrait noter ça et éluder toute forme de subjectivité pour aboutir une sorte de consensus. Le Tchaë se trouvait à l'entrée du Centre de Judication et avait vu rentrer Istreen, quand cette pensée mathématiques lui traversait l'esprit.

Il écouta sa soeur de Bulle faire sa requête comme on pose un dossier dans une administration. Ensuite, il se re-gratta le menton. Le doute venait d'être levé : aucune préparation ne serait faite pour cette réunion. Mais cela semblait nécessaire de sauter cette étape pour accélérer le rythme, ne pas s'endormir. Il était obligé de reconnaitre cette évidence synergique. Autre évidence : il allait falloir attendre que les 4 tydales ramènent leurs fesses jusque là. Ce qui ne coupait en rien son empressement. Au lieu de courir, il s'attèlerait à penser encore plus vite. Alors, autant se poser un instant, laisser Istreen s'occuper de la paperasse et des discours, puis en profiter pour réorganiser toutes ses idées du moment.

D'un geste de la main -presque un réflexe ou un tique-, il réajusta ses lunettes. Les lanières épaisses serraient ses tempes et lui provoquaient des démangeaisons. A aucun moment pourtant ne lui était venu l'idée de les enlever, alors que cela lui donnait une allure de 'premier de la classe' ce qui ne l'aidait pas forcément dans sa communication avec "les autres". En plus de cela le renfort en acier et les doubles foyers s'accordaient parfaitement avec cette fausse image. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que ces lunettes étaient la seule marque esthétique de Tchik, sa seule touche de personnalisation. Le reste de sa tenue se mesurait en terme d'utilité. Tout était calculé. Ou partiellement oublié dans le fond d'une poche. Sauf ces lunettes! Elles avaient appartenu à une autre personne avant lui et Tchik tentait peut être de voir le monde différemment au delà de ces deux verres fumés.
Et que voyait il donc?
Une grande ville. Des êtres différents, presque indifférents -mais cela était sans doute dû à leur intemporalité-, comme si rien n'avait d'importance au dehors. Comme si quelques poussiéreux sous tension ne semblaient pas mériter un peu d'attention. Sans doute en trouveront ils dans cette administration, mais Tchik pressentait les réponses qui leur seraient faites. Car les réponses étaient sous ses yeux, dans leur attitude. Une bulle de Crystal, coupé du monde. Tout comme lui s'était coupé du monde pendant une bonne partie de sa vie. Il savait où menait ce raisonnement.

...Les Nemens...il aurait sans doute fallu y réfléchir plus profondément. Au fond, il se demandait si c'était vraiment des réponses que les poussiéreux devaient chercher. Car même si ils en obtenaient, Tchik était désormais convaincu que ce serait insuffisant. D'autres avant lui, avant eux, étaient venus. Pour quel résultat? dans quel but? toujours le même? il n'aimait pas ça...

Tant de choses à penser et si peu de temps pour les mettre en place. Ils allaient rencontrer des individus qui avaient pris, eux, l'éternité pour y songer. Leur misérable pensée n'était que de la poussière face à cela. Le temps faisait la différence. Mais là où le Matriarcat se pliait face au Tableau, Tchik considérait qu'une équation pouvait donner des résultats différents. Il se plierait à la situation, mais pas à un résultat qui ne s'était pas encore produit. Tant qu'il restait du temps, les variables pouvaient changer. Même si il fallait s'en remettre à cette 'inspiration' dont avait parlé Monsieur Oda, si légèrement.



Interrupteur Enclenché!

 
Takeon Cumulos

Le Sukra 7 Nohanur 1509 à 19h11

 
***
Il ne connaissait pas réellement la langue de ses frères de poussière, d'ailleurs, il ne la connaissait pas du tout. Il se dit qu'avec un peu de chance, quelqu'un lui traduirait la suite des évènements, surtout si ils se mettaient tous à parler dans ce langage qui pour lui n'était autre qu'une tripoté de syllabes abstraites formant vaguement des mots, des phrases. Les intonations étaient différentes. Les sons étaient différents. Les expressions faciales étaient différentes. Ah ! Quelle sottise que d'avoir voulu rejoindre ce groupe qui, au final, ne lui apportait pas grand chose de concret.

Il lui sembla que rien n'avançait, rien ne bougeait. Le temps était figé, Osaï même, chef de l'expédition (du moins, c'est ce qu'il s'était dit depuis le début), semblait être à l'écart de tout, il n'avait pas prononcé un seul mot depuis le début de l'aventure, et ce mutisme commençait à l'agacer. Lorsque la jeune tchaë entama d'un pas résolu une marche vers le centre de judication, faisant signe de la suivre, il la précéda et la suivit jusqu'au bâtiment où, avec elle, il entra dans l'enceinte marbrée de la splendide architecture.

Lorsqu'elle prit la parole dans cette langue qu'il commençait à détester, la seule envie qui lui vint à l'esprit fut de lui trancher vif la gorge et d'épandre ses viscères dans les dalles de la mairie, sans oublier de lui démembrer uns à uns les bras et les jambes, et de dépecer avec parcimonie chaque partie corporelle de la totalité de son être fibreux.

Il n'en fit rien et écouta sagement, l'index tapotant son bras. Lorsqu'elle eut finit, il lui adressa un large sourire d'encouragement et de sympathie qui, en réalité, cachait toute sa répugnance envers le petit bout de tissus vivant qui se trouvait devant lui. C'était plutôt bien réussit, toute cette hypocrisie était, bien entendu, gratuite et indicible, et personne n'aurait pu voir à quelle point son cou tendu trahissait son anxiété (ou sa colère profonde ?). Non ! Personne ! Ce fut lorsqu'il remarqua que quelques nemens commençaient à l'observer, avec leurs yeux tout curieux et leurs faces ébahit, qu'ils inspira longuement et se détendit, oubliant ainsi sa rage intérieure.
***


Saleté d'étrangers !


Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Linoë

Le Sukra 7 Nohanur 1509 à 23h40

 
***
Un petit sourire se dessina sur les lèvre de Linoë.
C'est amusant de voir, comme l'environnement dans le quel on se trouve, influe sur notre comportement.
Ulmendya, cité puits, refuge des nemens. Race qui semble être oublier par le temps, et voilà qu'a peine arrivé le petit groupe de poussièreux que nous sommes, ce trouve déjà en train de tourner au ralentit.
Comme si nous pouvions nous permettre le luxe de vivre à la même vitesse que les autochtones. Ou peut être que sans le vouloir nous cédions sous un autre plaisir que les nemens offrait, L'oisiveté.

Mais heureusement pour les poussièreux, ce curieux phénomène ne semblait avoir aucune prise sur les tchaës....un rapport avec la taille peut être ?

Le chercheur du Suaire n'eut pas le temps de répondre à l'exposer Takeon Cumulos, qu'Istreen invitait déjà les autres à la suivre au centre de juridiction.
La petite prenait les choses en main, il était donc préférable de la laisser agir. Linoë la suivie en rassemblent ses idées et surtout sur un point qui avait éclairer une petit lueur dans son cerveau, La carte du Bailli.
Il écouta sans réelle attention les propos d'Istreen, non que cela ne l'intéresse pas. Mais plus du fait qu'il n'y comprenait rien. Ça pouvait aussi bien être du nemen que du Jurimencien pour Linoë.
Ce qui activa un peu plus la petit lueur dans son esprit. Il ne serait d'aucune utilité dans les discutions avec les nemens.

Il se rapprocha donc de Takeon Cumulos, visiblement agacée par les propos avancée par la Tchaë.
***


Vous comprenez ce qui se dit ?
*** N'attendant nullement une réponse il continua mais sur un ton beaucoup plus bas, de façon à se faire entendre que par son interlocuteur. ***

Serait il possible de revoir la carte que vous avez dessiner, Il y a un lieu que j'aimerais bien explorer plus en détail.
Celui qui est fortement garder.......


***
Il se tut quelques secondes plongeant son regard dans celui du Tydale.
***


Nous avons ici, large geste du bras pour montrer tout ce qui se trouve dans le centre de juridiction, que ce que l'on veut bien nous montrer, non ? Que veulent ils nous cacher ? Sont ils vraiment aussi serein qu'ils veulent bien le montrer ?

***
Les yeux du chercheur furent parcouru par une petit flamme, bref reflet de sa curiosité dévorante et sans doute autres choses.
***


Avez vous une idée sur le moyen d'y pénétrer ?

***
Il se redressa pour retrouver une voie plus normal audible de tous.
***


Donc la présence de cette arbre n'est pas forcément un grand mystère chère confrères, J'ai vue des jeunes arbres se développer dans des grottes profondes de plusieurs mètres. A première vue rien ne le permettait, mais en les étudiant plus longuement j'ai pu découvrir que le soleil à certains moment de la journée et par un curieux jeux de réverbérations sur la roche venait faire son œuvre sur elles.
Comme vous vous en doutez ma curiosité n'en fut que plus intense. Elle me poussa à creuser sous leur racines et devinez ce que j'y ai découvert.
(sans attendre de réponse il continua) de l'eau.
Un tout petit court d'eau souterrain, parfaitement invisible, mais dans lequel les racines puisaient allègrement tout l'eau dont elles avaient besoin.
Si vous voulez mon avis, le clé de ce genre de mystère se trouve TOUJOURS SOUS LES RACINES de l 'Arbre.


***
Linoë appuya très nettement ses dernières paroles, puis tourna à nouveau son attention sur la jeune Tchaë qui bataillait avec l'administration Nemen.
Il lui adressa à son tour un sourire d'encouragement.
***


 
Oda Nobunaga

Le Dhiwara 8 Nohanur 1509 à 10h18

 
*** Au détour d'une ruelle, alors que je peinais à suivre mon nouveau compagnon Tchaë, rencontré auparavant, dans notre quête pour le Centre de Judication - qui, au passage, pouvait se rallier via un tracé ô combien moins sinueux -, un vendeur de fortune avait attiré mon attention.
Et, après quelques minutes de discussion, je me retrouvais avec mon espèce de grigri au prix exorbitant fraîchement acquis dans la poche - " il permet de s'attirer la faveur des dames, c'est une aubaine. Foncez jeune homme ! ".

J'étais enfin arrivé au point de rendez-vous, et déjà je constatais que la barrière des langues risquait derechef d'entraver ma compréhension : de fait, c'est vers Istreen, la diplomate qualifiée qui semblait maitriser un bon éventail de langues, que je me dirigeais. ***


Bonjour, bonjour, commençais-je, gaiement, eh bien dites-donc, vous aussi vous pouvez courir aussi vite que Monsieur Galchik ?


-Oda Nobunaga-

 
Narrateur

Le Dhiwara 8 Nohanur 1509 à 11h31

 
Le Nemen à l'entrée regarda la Tchäe et le petit groupe derrière elle et l'écouta attentivement. Puis s'adressant dans un Tchäe à peu prés parfait, il lui dit :

Bienvenue, vous souhaitez une entrevue avec la Judicatrice, je suppose. Je vais voir si elle peut vous recevoir.

Le nemen se désintéressa quelques instants des Poussiéreux, jusqu'à l'arrivée d'un autre nemen qui vint directement vers le groupe pour leur dire :

La Judicatrice va vous recevoir d'ici peu, Veuillez me suivre !
La Judicatrice va vous recevoir d'ici peu, Veuillez me suivre !

Le secrétaire Nemen se retourna et entrepris de les conduire jusqu'au bureau de la Judicatrice. Arrivé devant une porte il frappa et se retourna vers les Poussiéreux.

Entrez, La Judicatrice vous attend.
Entrez, La Judicatrice vous attend.

Bureau de la Judicatrice

 
Takeon Cumulos

Le Dhiwara 8 Nohanur 1509 à 18h09

 
***
Sagement en train d’attendre, un confrère vint le perturber dans ses réflexions. Ah ! Mais c’était là son ami le chercheur. Il voulait, apparemment, revoir une nouvelle fois la carte. Tout fier de sa création, le Cumulos sortit de son gros manteau la dite cartographie du troisième niveau. Son ami semblait curieux et désireux d’en savoir plus. Tout autant que le bailli, cela dit. Il s’apprêtait à lui répondre lorsque tout à coup, son confrère se redressa et il lui sembla un instant qu’il s’amusait à lui crier dans les oreilles.

Mais de quoi parlait-il donc ? Il n’y avait pas d’arbre dans cette partie de la carte… Etait-il atteint de quelque folie fractionnaire de personnalité ? S’ensuivit après cela un discours qu’il trouva fort intéressant. Il se pencha donc sur l’arbre, qui était à l’autre bout de la carte, et écouta attentivement les paroles scientifiques de son confrère en acquiesçant la moindre des informations.

Ainsi donc, c’était un jeu de lumière qui amenait à cet endroit précis des rayons du soleil… Mais le discours n’était pas finit… Voilà qui était évident ! L’eau était la clef de la position si particulière de cet arbre. S’il avait pensé à cela avant, il aurait tout de suite vérifié ce phénomène de porosité de la roche ! Diable ! Il se sentait tout bête à présent.

Il remercia son confrère et rangea la carte dans la poche intérieure de son gros veston de laine. Il porta ses mains au centre de son ventre et adopta une position de méditation et d’attente. Lorsque la conversation repassa dans sa mémoire, il se mit à réfléchir sur une chose. Mais ! Ce qu’avait dit là son confrère lui avait donné une idée ! Bien que le pauvre ami ne s’en fût sans doute pas rendu compte, il avait émis là une solution au problème de l’accès aux niveaux inférieurs !

Illico presto, il s’empressa de l’avertir, comme si l’idée même venait de lui, alors qu'en réalité, cette réaction était tout à fait volontaire de la part du chercheur.
***


Eureka ! Je pense avoir trouvé la solution mon ami !
(Il parla moins fort)
En réalité, ce portail n'est qu'une mise en scène, vous avez raison ! Le portail doit sans doute mener à un niveau de la surface, dans l'une des caves d'un bâtiment pour que l'on ne puisse le trouver facilement. Écoutez moi ! Écoutez moi ! Oui ! Oh oui, j'ai trouvé ! je le sais ! Oui, oui ! En réalité, l'accès aux niveaux inférieurs sont sous les racines de cet arbre !
(Il avait ressortit le plan et insistait du doigt en montrant l'arbre dans le quartier situé à l'extrême est)
Oui ! Oui, oui, oui ! Il nous suffit de creuser sous l'arbre, en effet, et nous trouverons les niveaux inférieurs ! Oh ! Que je suis intelligent ! Hi ! Hi ! Hi ! Parfois ! Je me surprend moi même !

*** ... ***



Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout.

 
Linoë

Le Dhiwara 8 Nohanur 1509 à 23h23

 
***
Gagné pensa Linoë, il adressa un splendide sourire à son confrère pour le féliciter de son idée. Mais il se pencha vers lui pour lui chuchoter à l'oreille.
***


Bien que je ne pense pas que se passage soit une mise en scéne, mais comme il ne veulent pas nous laisser passer.....

*** Petit clin d'oeil. ***


Avez vous de quoi creuser sur vous ?

 
Istreen

Le Luang 9 Nohanur 1509 à 04h46

 
Entre l’intervention des deux nemens, la tchaë observa leur petit groupe.


Seuls deux des tydales l’avaient suivi à l’intérieur du bâtiment, ce qui rééquilibrait « l’équilibre des forces ». Elle ignorait ce que faisaient Osaï et Soma Valen, mais ils finiraient bien par les rejoindre.
Leur problème de communication n’échappa pas à la tchaë : à plusieurs reprises, ils avaient tenté de lui faire comprendre qu’ils attendaient une traduction qu’elle ne pouvait leur apporter.
Elle se contenta simplement d’un haussement d’épaule pour leur expliquer qu’elle non plus, elle ne comprenait rien à leur charabia. Les deux tydales devront donc se contenter de rester en groupe factionnaire, comme ils en ont eu l'habitude depuis leur arrivée ici : elle n'y pouvait, ni n'y pourrait rien.


Il y avait aussi Tchik, le « savant fou ». Elle n’avait pas encore eu le temps de parler sérieusement avec ce frère ; mais elle appréhendait ce moment : le langage du tchaë était assez déboussolant par moment. Assez lunatique, le petit génie se plongeait souvent dans ses pensées, rendant son discours incompréhensible et effrayant.
Mais ce petit être court sur patte l’avait suivi sans broncher, ne cessant de tripoter sa boite en bois. Discrètement, elle avait essayé à plusieurs reprise d’essayer d’y trouver un quelconque intérêt, mais en vain. Elle ne trouvait pas vraiment ce qui retenait son attention.

Puis il y avait l’équilibrien.
Étrangement, elle avait l’impression qu’il la suivait.
A Arameth, il était déjà là, quand ils s’étaient retrouvés pour discuter dans l’antichambre.
Puis, à son arrivée à Ulmendya, elle l’avait trouvé en compagnie de deux danseuses du Déclin.
Enfin, ici, dans le quartier des archives, il l’avait de nouveau surprise en se faisant inviter.
D’habitude elle n’était pas suspicieuse, mais là les rumeurs sur les espions de la Dame lui revenaient en tête … mais que lui voulait-il ? Elle le soupçonnait de porter son dévolu sur elle. Quelle était la probabilité de le croiser à ces trois endroit, en un mois d'intervalle? Bien peu ... le savant Tchik aurait peut-être pu lui fournir la réponse.
Puis il s’adressa à elle, l’interrogeant sur ses aptitudes à la course.


Je ? Courir ?
Oui … Je sais le débrouiller à la course. Surement pas autant que vous, qui êtes si grand et svelte, mais je me débrouille. Enfin … j’avoue que la magie m’y aide beaucoup … Je n’ai jamais été très portée sur les performances physiques.
Mais pourquoi cette question ? Le frère Galchik vous aurait distancé à la course ? Ça m’étonnerait quand même.
Au fait, parlez moi un peu de vous, que faites vous exactement pour l’equilibrium ? J'ai le plaisir et la douceur de vous rencontrer partout où je vais.



L’arrivée du second nemen interrompit l’interrogatoire de la diplomate. Il fallait y aller … ses réponses attendront donc un moment. Elle s'engagea donc dans le couloir en compagnie du petit groupe d'horizons différents, direction : Le bureau de la Judicactrice.




Turlututu chapeau pointu

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