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Les Archives des Cristaux

Réunion interfactionelle

Là où on parle de stratégie
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Sujet lancé par Erling
Le 14-12-1509 à 09h38
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Posté par Oda Nobunaga,
Le 15-02-1510 à 14h16
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Erling

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 09h38

 
HRP : suite de la conversation ayant lieu dans le sujet Centre de Judication

Le Témoin salua l'arrivée d'Oda d'un sourire. L'Equilibrien lui avait indirectement causé des problèmes peu de temps auparavant lorsqu'il avait utilisé des informations que le Propage lui avait donné pour révéler la position de Syin Lothar aux Matriarcales. Le Libertaire l'avait mit en cause directement et Erling n'avait pas aimé ça. Cependant il préféra oublier cet incident pour l'instant et son attitude vis à vis d'Oda fut aussi amicale que lors de leur dernière rencontre.

Il écouta donc Némès comme si de rien n'était. La seule mention du mot Maraudeur fit naitre chez le Témoin un frisson qui se propagea désagréablement le long de sa colonne vertébrale. Oui, il était vrai que les Poussièreux ne pouvaient presque rien contre une de ses Bêtes qui l'avait roti comme un fétu de paille. Pour les Khalizburgs, l'un d'entre eux avait une fois réussi à surprendre Erling dans les Collines Maudites mais il s'en était tiré. Cependant, il ne devait cette réussite qu'à une chance exceptionnelle.

Avant de prendre de nouveau la parole, Erling observa qu'une jeune Tchäe les écoutait sans vouloir cependant s'inscrire dans la conversation. Le Propage décida de ne rien faire, leur conversation n'était pas secrète et elle parlerait certainement si elle avait quelque chose à dire
.

Comme je vous le disais, certains Témoins sont prêt à faire partie de l'équipe de reconnaissance. Il s'agit du Propage Samael mais qui est en ce moment même à la Tour du Concile et ne sera donc pas disponible tout de suite, du Contemplateur Orol'Nar, habitué à survivre dans de rudes conditions et de moi même. Je connais maintenant bien la région et cela pourrait être utile.

La potion de soins généreusement offerte par Némès commençait à faire effet et Erling se sentait maintenant bien mieux. Il enchaina donc d'une voix assurée.

Pour une lutte moins discrète, je crains de ne pouvoir apporter ma pierre à l'édifice. Mes connaissance militaires sont bien trop faibles. La seule chose que je peux dire est qu'attaquer Rastryghen serait pire que du suicide. Excusez moi si ce que je vais dire va vous semblez très cru mais je ne peux pas passer sous silence certaines conclusions que nous tirons. Attaquer la cité de l'Ennemi serait lui donner des armes. Je crois que vous avez eu vent du rapport que j'ai fait. L'immonde créature que j'ai rencontré était faite de Poussièreux et d'un Nemen. J'ai entendu parler du rapport fait par l'une des votres sur un Jytryan composé de bouts d'autres abominations. Et, des organes ont disparu lors de l'attaque sur Utrynia. Pour moi, ou plutôt pour les Témoins, cela ne semble pas un hasard. Il y a quelques mois, une créature que l'on a nommé Désosseur sévissait à Lerth, tuant des innocents et agglomérant leurs os. J'ai bien peur que l'Ennemi ne procède de même.

A ce propos, la personne qui a étudié le Désosseur serait prète à ce joindre aux recherches sur les cadavres d'Utynia si vous le souhaitez.


Le Propage prononça cette dernière phrase à mi-voix pour montrer qu'il ne prenait pas le fait de parler de Tydales mortes à la légère ou comme des simples sujets d'expériences.

Pélerin du S'sarkh

 
Fu'tsu

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 11h53

 
*** Trop occupée à occire son Mou la jeune pupille avait oubliée d'écouter le Nelda pataud qui déjà avait fait sa malle et pris son aéronef vers Syfaria, remplacée par une Liadha et tonton Erling qui sortait du bureau pour discuter du vrai et unique centre d'intérêt, le machin-truc-bidule de la ville du Pkhen au nom imprononçable! Et des mesure à prendre pour lui botter les fesses et surtout celles pour qu'il botte pas les nôtres!

Mais sa concentration vacilla assez rapidement et pour pallier à cela elle se mise à lancer quelques sortilèges, dont un sur la Liadha qui échoua lamentablement laissant Fu'tsu en plein dépit, d'ailleurs même la Liadha laissait paraître sur son visage l'énervement du sort échoué, mais Fu'tsu tenta de la rassurer. ***


Vous avez raison c'est dommage! Si Fu'tsu avait réussie vous auriez été vachement plus forte et plus impressionnante!

*** Visiblement, l'empathie n'était pas son fort, comme beaucoup d'autre chose! ***


Bon maintenant Fu'tsu à une question très très très importante, parce qu'elle en a marre des symposiums, des réunions interminables, des tours ennuyeuses ... si Fu'tsu fait pas de grandes choses, Monsieur Aline voudra jamais la nommer Propage! Des mois qu'on annonce à Fu'tsu des trucs délirant qui se révèlent être ennuyeux à mourir. Et Fu'tsu n'a pas le talent de tonton Erling pour se cacher … donc les voyages A'Rach T'y Gueule c'est pas pour Fu'tsu.

Selon l'éducation de tonton Randall, faut d'abord sauver puis après on gagne le droit d'être propage en étant copain avec les gens! Fu'tsu à bien essayée de venir sauver les Nemens, mais ils sont autant en danger ici que le Pkhen chez lui! En plus les routes sont beaucoup trop sure ces derniers temps! Même les intellects voyageant à dos de canasson faisant des cibles aussi facile qu'un braxat sauvage arrive à se balader sans soucis!

Dehors, rien ne tourne rond, y'a un truc qui cloche! Et on dit rien à Fu'tsu! Fu'tsu veut en être!


 
Tchik

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 12h15

 
Télépathiquement, Tchik transmis à tous les représentants de la réunion, en réponse à ce que lui avait dit le Témoin avant de sortir:
« Compagnons de poussière, je me chargerais de parler à la Judicatrice de ce qu'il se passe à la Tour du Concile. Les Nemens veulent jouer le jeu de l'échange d'informations. Cela ne nous coute rien sinon du Temps. Et puis, comme le fait remarquer justement Erling, ce bâtiment semble être une de leur construction. Ils sont à mon sens les premiers à devoir être averti de ce qu'il s'y trame.

Prévenez vos paires symbiosés que je laisse mon esprit ouvert, pour toutes transmissions d'informations, questions, ou requêtes. Si cela peut épargner des déplacements et faire gagner du temps, je n'y vois pas d'objections.

Je ne suis pas pressé de quitter Ulmendya.
»
Et l'esprit du tchaë n'était pas tournée spécialement vers une générosité spontanée. Non, là encore, il y avait un calcul froidement logique. Du pragmatisme pur et simple. Il avait horreur du gaspillage et une conception bien particulière de l'utilisation que l'on devait faire de la Symbiose.



Interrupteur Enclenché!

 
Oda Nobunaga

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 12h26

 
*** Ce dont étaient capable les créatures décrites par Erling donnait sacrément froid dans le dos ; un nouveau pallier dans l'horreur... aussitôt éclipsé par l'intervention de la jeune Tchaë qui, prenant à contrepied le sentiment d'angoisse naissant en moi, m'avait redonné le sourire. ***


C'est vraiment ta nièce ? Héhé, demandais-je à Erling.

Nemès, commençais-je ensuite plus sérieusement, hormis le groupe de surveillance, que faire pour les forces armées ? Je veux dire, si nous les stationnons à proximité des cités dans l'attente d'une attaque - en admettant que ceux qui sont ailleurs acceptent de mettre de côté leurs affaires pour revenir sur le territoire, et attendre - serait-ce suffisant ?

Pour ce qui est du terrain, je crois que quel que soit l'endroit par où passeront les forces ennemies, il sera majoritairement constitué de plaines étendues ; éventuellement, dans le cas d'Utrynia, le bois Fou pourrait ralentir sa progression, et l'Hatoshal, pour Syrinth, ferait de même. Cependant, combattre en forêt, même si cela représente un avantage " à domicile ", c'est assez rude.
A la limite, il faudrait aller au plus vite à la rencontre de l'ennemi, lorsqu'il se mettrait en marche, pour lui envoyer des vagues qui s'écraseront évidemment dessus et tenteront de faire un maximum de dégâts avant de ressusciter... enfin je n'en sais rien, mais comme vous l'avez dit, attendre dans nos villes reviendrait à se condamner sur le long terme.


*** Plus l'on réfléchissait à ce qui allait se passer, plus l'on se rendait compte de la panade dans laquelle nous ne pourrions qu'être plongé. Le monde ne pouvait pas être en parfaite harmonie, non ? Il fallait bien sûr qu'une entité maléfique se mette en tête de nous asservir.

Enfin, dans le premier cas, les choses eurent été moins marrantes, il fallait l'avouer. ***


-Oda Nobunaga-

 
Erling

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 18h35

 
Erling n'avait vraiment pas vu Fu'tsu avant qu'elle ne rate son sortilège sur Némès. Quelque soit la nature du sort, le lancer sur une personne non consentante pouvait créer de réels problèmes. Le Propage s'appréta donc à réagir face à cela étant donné que la Petite était de sa Faction. Cependant, cette dernière ouvrit la bouche et ne la referma qu'après une longue série de mots qui amusèrent Erling. Après tout, la dernière fois qu'il l'avait vu, Fu'tsu était coincée dans un rayonnage de la bibliothèque de Lerth. Finalement, malgré la certaine gravité de la situation, Erling se surprit à sourire. Il se tourna vers Némès.

Je vous prie de l'excuser. Elle est ... jeune.

Ce fut la seule excuse qu'Erling trouva pour défendre la Tchäe, après tout, elle avait déjà assez bourlingué pour savoir que normalement, on ne laisse pas des sorts sur les gens comme cela. Il espérait que Némès laisserait couler mais, si cette dernière ne le faisait pas, les choses, qui jusque là se passaient plutôt bien, pourraient tourner au vinagre. Toujours donc sur le ton de la plaisanterie pour dédramatiser la chose, Erling lança à Oda :

Oui et puis Bakean c'est ton père !

Puis, lorsque l'Equilibrien prit plus longuement la parole, Erling se tourna vers Fu'tsu et, à mi-voix pour ne pas géner l'autre conversation, il tenta, même si il n'avait aucunement la prétention de réussir, de convaincre la Petite de se ressaisir.

Je ne t'avais pas vu jusque là, tu aurais du me prévenir, j'aurais fait en sorte de t'expliquer ce qu'il se passait ! Mais avant, écoute, lancer des sortilèges sur les gens sans leur demander n'est pas vraiment bien vu. Surtout par les Matriarcales. Ne recommence pas et excuse toi auprès de la Dame Némès.

Pour ce qu'il se passe, tu peux consulter les flux télépathiques du Consensus, j'ai résumé la situation il y a peu. Si tu ne comprends pas quelque chose demande moi mais fais en sorte de te concentrer pour tout comprendre d'accord ?


Là où en était la discussion, le Propage n'avait pas vraiment le temps d'expliquer les tenants et les aboutissants de l'histoire à la Petite. Pourtant, elle avait démontré son envie de se tourner vers la Diplomatie et Erling la voyait presque comme un Serviteur de la Voix. A ce titre, il aurait voulu lui consacrer un peu de temps mais le timing ne le permettait pas. En attendant, il espéra qu'elle prendrait en compte ce qu'il lui avait dit et se tourna de nouveau vers les Représentants.


Pélerin du S'sarkh

 
Nemès

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 20h45

 
*** A la tentative de sortilège lancé par la tchaë, Nimisha - la terrible lame de furie - avait jailli dans la main de Nemès par réflexe, et elle s'était retrouvée un peu bête, en se retournant pour faire face à une gamine qu'elle n'avait pas vu arriver. Chose peu fréquente, la Danseuse eut l'air décontenancé... Elle n'aurait jamais levé la main sur une enfant...
Elle hésita une seconde, puis rengaina son épée en se rendant compte au discours de la petite qu'il n'y avait pas de tentative de geste hostile en vérité...
La Danseuse jeta un regard à Oda et Erling qui avait l'air de dire "désolé les gars, les réflexes...". ***


- Vous ne devriez pas utiliser la magie sur des inconnues sans prévenir... Ca pourrait vous jouer des tours. dit-elle avec un sourire qui faisait certainement plus peur qu'autre chose, avant de se rendre compte que son humour pitoyable avait plutôt dû passer pour une réprimande.
Hum. Chacun aura son rôle... Et tout le monde en bavera...

*** Tchik envoya un message télépathique, mais encore une fois Nemès n'y compris pas grand chose et le laissa sans suite... Dommage, le tchaë semblait avoir des idées, il manquait simplement un interprète pour qu'elles soient compréhensibles par tous... ***


- Erling, l'étude des cadavres par nos Gardes des Morts a montré qu'aucun organe n'avait été "prélevé" par le Tark'nal. En vérité il s'agissait plus de destruction interne que mes liadha's ont subi plus qu'une collecte d'organes. Mais on ne sait jamais...
J'ai été éloignée longtemps des Filles du Déclin, et je n'ai pas entendu parlé de ce Désosseur, mais il serait certes instructif que vos experts discutent du sujet avec les nôtres. S'il s'agit de symbiosés, la communication pourra même se faire à distance.

Quant à l'expédition de surveillance, le plus simple me semblerait de répartir des éclaireurs seuls ou par équipes de deux, pas plus, autour de Rastryghën. Cela dépendra du nombre de volontaires qualifiés.
Je prends donc note que les Témoins seraient au nombre de trois.


***
Elle resta une fraction de seconde à observer Erling, respectueuse de sa détermination à retourner faire face à cet ennemi qui avait causé sa mort. Son expérience des lieux serait précieuse...
La Danseuse n'avait pas pris de gants pour parler de ses sœurs mortes, car selon les croyances des Filles du Déclin, la mort n'était pas définitive, et les cadavres étaient précieusement conservés dans des nécropoles en attendant la vraie Mort, celle qui surviendrait lors du Déclin final...

Nemès secoua négativement la tête en écoutant Oda.
***


- Je crois que combattre dans les plaines serait au contraire à notre désavantage. Il n'y aurait nul rempart pour nous protéger... a moins que nous ne construisions des fortifications de toutes pièces là où auraient lieu les combats.

Telles que je voit les choses, la tactique la plus efficace serait une combinaison des deux stratégies. Il faudrait disposer de commandos qui frapperaient les troupes ennemies de loin au fur et à mesure de leur avancée, puis se replieraient sans jamais entrer au contact, afin de les affaiblir au maximum avant qu'elles n'arrivent à nos cités. Les commandos devraient être assez loin à la base pour ne pas alerter nos ennemis, et être capable de se rendre aux pieds des montagnes dès que les éclaireurs annonceraient l'arrivée des armées du P'kenhS'sarkh. Les cités pourront être fortifiées et nous pourrons résister à une confrontation directe bien mieux que dans les plaines quand nos ennemis y parviendront. Car ils y parviendront...
Si nous nous débrouillons assez bien, nous pourrions même - avec l'aide de la Fraternité et des Hauts-Rêvants - disposer de balistes et d'artillerie lourde qui ne seraient pas transportables sur le terrain.


*** L'exécutrice s'interrompit une seconde. ***


- Si vous le permettez, j'aimerais vous présenter quelqu'un. Une de mes liadha's est là, et elle acceptera peut-être d'interroger les Cieux pour nous guider dans nos choix... Vous la connaissez peut-être sous le nom de Sombre Nuage, ou Shyama...



 
Shyama

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 21h50

 
*** Ladite Shyama, fraîchement débarquée d'une gondolfière, pénétra dans le centre de judication, le cheveu fou, et des étincelles émerveillées dans les yeux.

Elle se sentait étrangement à l'aise dans ce lieu étranger, elle qui se sentait pourtant étrangère à son propre monde....
Mais sa maison était l'Art, et ici semblait être sa maison.

D'autant que c'était la que se trouvait Nemès, qu'elle venait retrouver...

En apercevant la Faucheuse, elle pressa le pas en sa direction, se hissa sur la pointe des pieds et effleura son crâne nouvellement lisse d'un air un peu déçu. ***


Disparue, la Libre aux Vents... En échange de l'insigne devoir... Cela n'enlève rien à la Joie du Nuage !!

*** Puis, elle se retourna, lançant son regard métallique sur ce qui l'entourait, d'un air interrogateur, sans impatience. ***


Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Laelieth

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 22h08

 
La Maître des Arcanes s'avança d'un pas.

Comme peu de gens semblent parler correctement parler le Tchaë, je me permets de traduire les paroles de Tchik:


« Compagnons de poussière, je me chargerais de parler à la Judicatrice de ce qu'il se passe à la Tour du Concile. Les Némens veulent jouer le jeu de l'échange d'informations. Cela ne nous coûte rien sinon du Temps. et puis, comme le fait remarquer justement Erling, ce bâtiment semble être une de leur constructions. Ile sont à mon avis les premiers à devoir être avertis de ce qu'il s'y tram.

Prévenez vos pairs symbiosés que je laisse mon esprit ouvert, pour toutes transmissions d'informations, questions, ou requêtes. Ei cela peut épargner des déplacements et faire gagner du temps, je n'y voie pas d'objections.

Je ne suis pas pressé de quitter Ulmendya"


J'ajouterais juste, en mon nom, que nous pouvons aussi réfléchir à des moyens de défense magiques, ou à des armes de siège enchantées.

*** Elle s'interrompit, sachant qu'elle ne pourrait pas participer aux commandos, car sa symbiose était encore trop récente, et elle se remit à écouter les autres présents. ***




Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Nemès

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 23h36

 
***
Le visage de Nemès se transforma à la vue de Shyama, prenant presque un air... affectueux?!? Etrange vision que ce masque de glace qui montrait une expression chaleureuse...
Elle répondit par un petit sourire désolé à sa consoeur, passant à son tour sa main sur son crâne lisse.
***


- Je m'était presque habituée à avoir des cheveux... Mais pour Danser c'est tellement plus pratique sans...
Tu m'as manqué Nuage.


*** La guerrière se tourna vers les autres. ***


- Voici le Sombre Nuage dont je vous parlait, la Sang-Âme qui parle aux Cieux...
Nuage, voici Oda et Laelieth, serviteurs de la Grise, Erling, Témoin qui a découvert Rastryghën, et sa... nièce, Fu'tsu.


*** Nemès remercia la mage-artisane pour sa traduction d'un hochement de tête - les savoir des tchaës en termes d'armement lourd serait crucial - avant de s'adresser à nouveau à Shyama. ***


- D'autres sont encore en train de s'entretenir avec la Judicatrice, mais le débat principal ici concerne les mesures à prendre contre l'attaque que préparent les armées de l'Artisan du Déclin... Les factions doivent mettre leurs efforts en commun pour assurer leur survie dans le combat qui s'annonce. enchaina-t-elle, plus sombre.
Si le Nuage acceptait d'interroger les Etoiles, cela nous permettrait peut-être d'y voir plus clair...



 
Oda Nobunaga

Le Matal 15 Dasawar 1509 à 00h09

 
*** Apparemment, Nemès n'avait pas compris ma phrase et que je partageais son avis ; mais comme elle avait ajouté une idée à la paraphrase dont elle m'avait gratifié, je ne préférais pas souligner ce fait. SAvoir que nous étions sur la même longueur d'onde était suffisant.

Et puis, l'instant présent, lorsque Shyama était arrivée, bien que mettant en scène les simples retrouvailles de deux amies apparemment perdues de vue, faisait froid dans le dos. On pouvait sentir qu'à elles seules, les deux femmes dégageaient un potentiel meurtrier conséquent. Bien sûr, dans le fond, la très grande majorité des Matriarcales avait une attitude similaire, mais là, le tableau était étrangement particulier...
***


Enchanté, fis-je maladroitement.

Merci Laelieth, c'est bon à savoir et ça va nous éviter bien des peines, murmurais-je ensuite à la maitresse des Arcanes - pour ne pas interrompre les deux Matriarcales -, plus pour ne pas m'enfoncer qu'autre chose.





-Oda Nobunaga-

 
Shyama

Le Matal 15 Dasawar 1509 à 01h08

 
*** La Sang-Âme scruta tour à tour les protagonistes de son regard métallique devenu si vide en quittant Nemès. Difficile de savoir ce qu'il pouvait signifier... ou ne pas signifier.
Elle s'attarda un peu moins sur la jeune tchaë, qu'elle avait déjà eu le loisir de rencontrer, puis lança un : ***
'jar !
*** Elle ne comprenait pas grand chose à toutes ces histoires stratégiques.... La seule chose qu'elle en retenait était qu'il allait lui falloir imaginer un dispositif de défense de taille, elle qui était plutôt habituée au travail miniature et minutieux.... Les pensées de Kaliss lui trottaient dans la tête comme un animal sauvage en cage.
Mais déjà, Nemès lui parlait Etoiles....
Elle leva les yeux vers le plafond. ***

Les Sœurs scintillantes ne sont pas admises à murmurer ici....
Elles sont repoussées vers leur voûte nébuleuse.... Remplacées par les Brillants des artistes des Entrailles.
Les ignorer, occulter de la sorte est Mal. Il ne faut pas les nier, non. Pas s'en détourner au profit de l'Artifice, même s'il est magnifique.

Le Nuage n'est pas de celles qui savent se servir des cartes et des calculs. Elle ne l'est plus. Elle a perdu le mode d'emploi.
Pas d'intermédiaire au dialogue....

La Sombre ira. Lorsque les Cieux auront revêtu leur manteau nocturne, elle regagnera l'air glacé.
Mais comment savoir quand, ici ? Les astres n'ont pas droit de cité. Ils n'imposent plus la dictature de la lumière....
Inversée est la vie du Grand Trou.

La Sombre ira. Dès qu'on le lui dira.



Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Erling

Le Matal 15 Dasawar 1509 à 17h55

 
Erling s'affaira téléphatiquement. Le Consensus bougeait un peu et il transmit les données de Némès concernant les organes disparues au Témoin interessé pour travailler sur cette affaire. Puis, son esprit revint se focaliser sur les choses plus matérielles.

Sombre Nuage, cela ne lui disait rien. Sa manière de s'exprimer lui rappelait le Transcient diparu Serphone ou encore lle Kar'nem Ssarkh Batyas. Quoique, visiblement, le fond des propos de la Matriarcale semblait plus aisé à saisir que ce que pouvait parfois soumettre les deux Témoins. Erling enragea en silence lorsque Fu'tsu fut présentée comme sa nièce mais passa l'erreur sous silence. Le plus important était ailleurs.

Il salua donc la nouvelle venue lorsque cette dernière posa les yeux sur lui.


Liadha Shyama, enchanté.

L'amitié entre les deux Matriarcales était flagrante et fissura un peu le masque de Némès. Erling fut ravi de voir que la Danseuse pouvait avoir autre chose qu'un visage neutre ou glacial. La réplique de Sombre Nuage, bien qu'alambiquée, était compréhensible. Le Témoin n'y répondit cependant pas. Le contenu semblait plus être adressé à Némès qu'aux autres représentants. Il attendit donc la réponse de cette dernière.



Pélerin du S'sarkh

 
Nemès

Le Matal 15 Dasawar 1509 à 23h42

 
***
Un léger sourire.
Nemès balaya le groupe du regard avant de revenir à Shyama.
***


- Le Nuage est la fille des Etoiles, c'est elle qui sait quand il est le plus propice de leur parler.
En tous cas, on bon bol d'air me ferait le plus grand bien, être dans ce trou me donne la sensation d'étouffer... je t'accompagnerai dès que tu le voudras. Maintenant si tu le veux même, mais tu viens à peine d'arriver...


***
La Danseuse s'interrompit une fraction de seconde, le temps d'appréhender les conséquences possibles de ce qu'on venait de lui communiquer télépathiquement, puis se tourna vers Laelieth.
***


- Pourriez vous traduire à Tchik une question de la part des Hauts-Rêvants pour qu'il la transmette à la Judicatrice? Ils souhaiteraient savoir si par le passé ils ont pu constaté que le P'kenhS'sarkh pouvait déplacer ses troupes sans passer par la surface de Syfaria...

***
Effectivement, si l'Artisan du Déclin pouvait déplacer des troupes via des galeries, la stratégie que les Poussiéreux devenait obsolète...
***




 
Oda Nobunaga

Le Merakih 16 Dasawar 1509 à 00h14

 
Mais..., entamais-je piteusement, les yeux ronds, ahuri par ce que cette idée pouvait impliquer.
Enfin, comment serait-ce possible ? Même en admettant que Rastryghën ait des ramifications qui serpentent les souterrains de Syfaria, il faudrait que ses troupes puissent sortir... mais pourtant, mis à part la grotte des Collines, jamais personne n'a trouvé de cavité similaire...


*** Et si plutôt jamais personne n'avait survécu pour le faire savoir ? Si c'était vrai, alors ce serait plutôt d'un miracle que nous allions avoir besoin. ***




-Oda Nobunaga-

 
Shyama

Le Merakih 16 Dasawar 1509 à 13h23

 
*** Shyama resta silencieuse un moment, l'œil vague, tripotant son piercing sous la lèvre.
Difficile de dire quelle conversation, de celle qui se tenait dans le centre de judication ou dans sa tête, elle écoutait.
Soudainement, et sans motif évident, elle tourna les talons et se dirigea vers les gondolfières en proposant à Nemès de rejoindre l'air libre. ***


Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Nemès

Le Merakih 16 Dasawar 1509 à 19h28

 
***
En guise de réponse aux interrogations d'Oda, Nemès se contenta d'un haussement d'épaules impuissant.
Elle n'en savait pas plus que lui, mais le furyan et son armée de kropocles qui avaient attaqué Utrynia il y a quelques cycles semblaient sortis de nulle part, et le tark'nal également.

Alors pourquoi pas...

Sans plus un mot, la Danseuse de hâta de suivre Shyama.
***




 
Laelieth

Le Merakih 16 Dasawar 1509 à 21h31

 
*** Des problèmes soulevés, un interrogation donnée et la questionneuse qui s'en était allée. ***


*** La Tchaë se concentra quelques instants, puis se tourna vers ceux qui restaient. ***


Tchik est parti. Par contre Soma Valen est resté, je vais quand même lui transmettre la question.

*** Le groupe fluctuait, et elle ne savait pas ce qui allait sortir de ses discussions. ***


Par la Magie, pour la Dame

Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse.

 
Nemès

Le Merakih 27 Jangur 1510 à 11h12

 
*** Quelques heures plus tard, Nemès ressortit de la navette nemen qui menait à la surface, accompagnant Shyama qu'elle tenait par l'épaule, comme pour la guider ou la soutenir, et Oda qui suivait.
On ne pouvait pas vraiment dire que ces trois là avaient une mine réjouie...

Nemès s'arrêta au pied des marches qui menaient à l'entrée du centre de Judication. ***


- Je vais contacter par télépathie les autres pour savoir où ils en sont et leur dire que nous sommes revenus.

*** Elle libéra Shyama en s'assurant qu'elle ne tomberait pas, mais il semblait que l'Artisane n'était pas si faible que ça physiquement, mais son esprit devait être traumatisé... ***


- Oda, vous me disiez que vous aviez des provisions? Si vous êtes toujours partant, je pense que ça nous ferait du bien d'avaler quelque chose.

*** Surtout à Shyama, qui ne devait pas vraiment avoir l'appétit pourtant. ***




 
Oda Nobunaga

Le Julung 28 Jangur 1510 à 18h14

 
Oui, bien sûr, fis-je simplement en ouvrant mon sac.

*** Si je ne devais me souvenir que d'une chose "pratique" lors des babioles que j'avais acquises pendant mon voyage chez les Confrères, ce serait le savoir-faire en matière de... restauration rapide de l'atypique Aliundil et de ses pain-saucisses ; c'est bien simple, une explosion de saveur pour les papilles, qui se prépare en deux minutes.
Dès lors, à chacun de mes passages dans une ville, je m'approvisionnais pour avoir de quoi marier gustatif et bourratif au cours de mes voyages. ***


Voilà, avalez ça, ça vous requinquera, déclarais-je, souriant, en leur tendant les mets.

*** Au-delà de ça,un flot télépathique commençait à se déverser dans mon esprit, comme pour refléter l'ébullition de rigueur en ce moment.
Dans le fond, retourner au Centre n'était pas un si bon signe que ça, puisque les choses ne bougeraient très certainement plus à Ulmendya. ***


Vous pensez vraiment qu'ils ont du neuf, demandais-je à une Nemès mentalement affairée.

-Oda Nobunaga-

 
Pentar

Le Vayang 29 Jangur 1510 à 13h17

 
Une grande tydale approche du petit groupe nonchalamment, indifférente à ce qui l'entoure.
Cela aurait pu être une belle femme, si elle n'était pas si négligée. Négligée étant bien en dessous de la vérité.
Pièces d'armures brisées, arme ébréchée, sang et morceaux de tripailles séchées.
C'est ce qui compose son habillement complexe. Entre le rouge et le marron.

Du reste, la majesté de l'incroyable cité-puits n'a pas l'air de la fasciner.
Son objectif se trouve devant elle, elle s'y dirige tranquillement, sans se soucier du reste.
Son regard glisse sur Oda et s'arrête sur les deux femmes, qu'elle salue.
La symbiose lui confirme les identités. Nemès, Shyama...? Eh bah.

Hajar chef, hajar liadha.


Puis elle lève vaguement le regard sur la pyramide de cristaux.
Toute une autre architecture, tout un autre monde, une civilisation.
Mais bon, comme le reste, le Déclin l'emportera. Il n'y a rien d'autre à dire.


Ferme ton clapet, béjaune, de toute façon tu vas bientôt pourrir. Et en silence.

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