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Le Dhiwara 20 Dasawar 1509 à 21h09
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 | *** Pendant ce temps-là, une Tchaë était remontée des profondeurs d’Ulmendya. Arrivée sur la plateforme des conques, elle regarda autour d’elle. Elle n’eut pas grand mal à repérer le groupe, d’autant plus que le Tydale semblait énervé. Et que pour une symbiosée, la présence de trois poussiéreux qui ne l’étaient pas se remarquait malgré les Nemens environnants. ***
*** Elle s’approcha du petit groupe, lorsque le Tydale aattaqua la Soupir puis fut maitrisé. Un air compatissant s’afficha sur sa figure, alors qu’elle s’approchait d’Ariadne et la salua. ***
- Om’shir Ariadne. Elle désigna les deux Neldas et le Tydale du regard. Votre père et vos amis, je suppose… Un silence. La caravane ne devrait plus trop tarder, je vais essayer de savoir quand elle va partir, puis baissant la voix, dites-moi, que puis-je dire aux autres sur votre père ? Les équilibriens doivent savoir ce qu’il a puisqu’ils ont pu lire votre pensée, mais nous rencontrerons sans doute des étrangers et je ne voudrais pas faire d’impair si vous préférez ne pas dévoiler le genre de maladie dont il souffre…puis, d’un ton de voix normal. J’attends sa réponse, mais qu’il soit immédiatement pris en charge ne devrait pas poser de problèmes. Je resterais avec vous pour vous servir d’interprète, et pour vous assurer mon soutien.
Par la Magie, pour la Dame
Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse. | |
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Le Luang 21 Dasawar 1509 à 14h38
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| *** Ariadne passa une main sur son cou endoloris. Ce sont des choses qui arrivent, elle avait l'habitude maintenant. A l'arrivée de la mage-artisane un sourire éclaira son visage. Elle accueillit la mage-artisane chaleureusement.
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Laelieth ! Om'shir ! Cela fait plaisir de voir enfin un visage connu parmi tous ces gens.
*** Elle écouta la mage artisane avec attention, avant de poursuivre. ***
Ecoutez, si jamais on vous pose directement la question sur l'état de santé de mon père, vous pouvez répondre franchement, je n'y vois aucun inconvénient. Oh! et les neldas que vous voyez, ce sont les jumeaux , Sagnar et Diwharanga, mais... ils sont un peu occupés là.
*** La jeune Soupir tend une main gantée et serre amicalement la main de la tchae. ***
En tout cas, derynn pour tout. Je tenais à vous remercier en personne.
*** Elle laissa échapper un rire. ***
J'ai l'impression de passer mon temps à vous remerciez ! Que ferez-je sans vous ?
Mais... Vous êtes seule ? Les autres sont-ils dans le coin ? J'aimerai commander à N'raa d'autres potions. | |
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Le Matal 22 Dasawar 1509 à 19h39
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Laelieth écouta Ariadne, fit un léger signe de tête en direction des Neldas lorsqu’ils furent présentés par cette dernière, lui serra la main, puis lança un léger filet de mana qui s’enroula autour de son cou, avant de se résorber en emmenant du même coup les douleurs et les marques.
***
Voilà, ce sera mieux pour vous. J’imagine que cela a déjà du vous arriver…heureusement, la solution n’est plus très loin.
Et si j’ai appris les langues c’est aussi pour aider ceux qui ne les connaissent pas, la barrière de langue et parfois bien difficile à briser.
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Tout en continuant de sourire amicalement, elle secoua la tête négativement.
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Non, les autres sont…en dessous. Je suis remontée pour pouvoir vous accueillir en personne. Si vous voulez des potions, vous pouvez lui adresser directement une pensée ou sur notre Consensus, sinon je peux faire la commission.
Je vais voir quand la Caravane va partir, et peut-être essayer d’avancer le départ, d’ici quelques jours nos affaires devraient être terminées.
Par la Magie, pour la Dame
Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse. | |
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Le Vayang 8 Jangur 1510 à 12h49
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| *** La mage-artisane lui proposa de rejoindre le reste du groupe dans les niveaux inférieurs, mais la jeune Soupir refusa poliment. Mieux valait que son père s'habitue d'abord à cette agitation ambiante avant d'emprunter une gondolfière. Elle les rejoindrait quand celui-ci sera plus "stable". ***
*** Elles échangèrent quelques mots. Elle évoqua la question du logement. En effet à Ulmendya il appartenait aux étrangers de trouver le moyen de se loger chez l'habitant Nemen. Il n'y avait aucune auberges. ***
Voilà autre chose maintenant... Qui voudrait bien accueillir un être pervertit ?
Elle laissa cette question de coté. Elle trouverait bien... Au pire ils avaient de quoi camper. Dommage... Elle qui attendait avec impatience un bon lit et un bon feu.
*** Vinrent ensuite les derniers au revoir et remerciements, et la mage-artisane s'en alla rejoindre le reste de la Caravane dans les niveaux inférieurs. *** | |
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Le Vayang 15 Jangur 1510 à 18h43
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| *** Ariadne était aux anges, intérieurement elle trépignait d'impatience. Installée sur la banquette, une partie de la salle leur était cachée, mais elle pouvait distinguer quelques tables. Elle cru un instant reconnaitre un visage, mais la voix suave du Nemen détourna son attention maintenant toute accaparée par la présence du Charmeur des vents. ***
Non je n'ai pas encore eu le temps de visiter la ville. Et je ne sais pas si je le pourrai. dit elle d'un air désolé.
Je ne fais que passer. Hélas.
Je dois retrouver des ...
*** Elle fut interrompue par la serveuse qui déposa les verres sur la table. L'air ravie et intrigué d'une petite fille à qui l'on aurait fait un cadeau surprise, la jeune Soupir souleva son verre pour mieux l'observer. ***
Alors ça c'est étrange..
*** Elle fit tournoyer doucement le liquide. ***
Eh bien, à votre santé Charmeur des vents !
*** Le goût était doux et sucré, légèrement pimenté. ***
Mmmh... pas mauvais. Étonnant, mais pas mauvais. Il faut que je pense à emporter une bouteille de ce breuvage avec moi.
*** Elle marqua un petite pause, répondant à la question du Nemen par un simple sourire. ***
*** Elle apprécia les dernières saveurs qui emplissaient sa bouche puis se laissa aller contre le dossier de la banquette. ***
Dites moi... Vous avez dû en voir et en apprendre des choses lors de vos nombreux déplacements. Existe t'il des endroits aussi improbables que la cité puits?
C'est la première fois que je voyage aussi loin de ma contrée natale et je suis sans cesse étonnée par tout ce que je vois. Syfaria recèle des richesses que je n'imaginai pas. Malgré toutes les descriptions qu'on m'a fait de la cité puit, rien ne vaut le vécut finalement.
Un pilote de gondolfière tel que vous, a dû voir des choses incroyables ! Je serai curieuse de savoir ce qui vous a le plus marqué lors de vos voyages...
*** Elle but à nouveau une gorgée de l'étrange breuvage. Bizarrement le gout avait légèrement changé. ***
Et par la Dame ! Il faut vraiment que vous me dites ce qu'il y a dans ce verre. fit elle d'un air amusé.
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Le Luang 18 Jangur 1510 à 10h22
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Les yeux baissés, signe d'une réflexion contrariée, Herran entra dans la taverne avec l'intention de faire le point sur sa situation.
Sa mission stagnait. Non pas par incompétence, ou plutôt si : par son incapacité à se faire comprendre des Nemens, et réciproquement.
Son appel sur le Consensus n'avait guère était fructueux. Il n'avait pu obtenir qu'un seul nom : Ralkano... Quelque chose.Le Charmeur des vents... Un aventurier Nemen dont on raconte les périples aux enfants...
Après tout, au point où l'Ombre en était... Herran s'était donc décidé pour ce qui lui semblait être une taverne, espérant que quelqu'un ici pourrait le comprendre et le renseigner sur ce Nemen.
Lorsqu'il poussa la porte, il sut déjà qu'il avait vu juste : l'endroit était bel et bien une taverne Nemen...
Le Tydale s'avança dans la salle, et son ouïe fine capta quelque chose qui le fit sourire malgré lui : du Shaï. Une discussion entre un homme et une femme apparemment. L'homme avait un léger accent...
Herran prit place dans une alcôve d'où il pouvait voir le "couple". Évidemment, sa maîtrise de la filature ne laissait pas entrevoir qu'il épiait gentiment quelqu'un ou quelque chose... Un rapide coup d'œil lui fit dire que la chance lui souriait enfin. Une Tydale (celle-là même qui l'avait informé de l'existence de Ralkano, lui indiqua Aerin) et un Nemen était en pleine conversation... Un rendez-vous galant, à en juger par leurs mines réjouies...
Se détendant légèrement, il inclina la tête en guise de remerciement lorsqu'une Nemen déposa un verre de liquide ambré devant lui. Au moins, il n'aurait pas à commander avec son Nemen approximatif.
Herran sirota une gorgée du breuvage. Il ne restait plus qu'à attendre que le couple se lève. Il ne voulait pas les déranger maintenant...
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Les Chroniques d'Herran | |
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Le Julung 21 Jangur 1510 à 22h46
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| *** Le Nemen sourit de plus belle devant la candeur de la poussiéreuse et lui répondit de sa voix chaleureuse : ***
Il ne s'agit que de liqueur de Takmah, avec des limoeils et leur jus. Le Takmah est une plante cultivé à Ulmendya et les limoeils sont une espèce de limace qui se plaisent sur certaines plateformes des niveau les plus profonds. Leur chair est délicieuse quand ils sont ainsi macérés.
*** Après ces explications, il entreprit de réfléchir quelques instants avant de déclarer : ***
L'île regorge de lieux paradisiaques, insolites, ou mystérieux. Chaque cité de la surface depuis l'installation des poussiéreux est une curiosité pour un aventurier tel que moi. La Lagune des Glaces, L'Hatoshal ou le désert d'Amody, La presqu'île de Lerth et les sommets de Kryg. Il n'est nul endroit qui ne mérite une visite et l'honneur d'une observation respectueuse.
J'ai effectivement vu beaucoup de choses et je continuerai d'explorer et d'arpenter l'île pour des éons encore. Chaque rencontre et chaque paysage est un fait marquant, mais seul l'instant présent compte à mes yeux et à ce jour, l'évènement le plus marquant que je vous citerai est notre rencontre et cette discussion. Syfaria avait caché jusque la à mon regard l'un de ses plus beaux joyaux, Ariadne.
*** Le Nemen but une gorgée de son cocktail en surveillant du coin de l'oeil le poussiéreux inconnu qui venait d'entrer. Et qui les observait en se donnant du mal pour passer le plus inaperçu possible, seul poussiéreux dans la taverne mis à part l'interlocutrice de Ralkano. ***
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Le Vayang 22 Jangur 1510 à 13h43
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| *** La Soupir écarta son verre désormais vide. Les coudes sur la tables, la tête entre les mains, les joues légèrement rosies par l'alcool ou le compliment peut être. ***
Je dois vous féliciter, vous vous exprimez très bien en shaï. Avec un léger accent, c'est vrai, mais tellement adorable.
*** Quelques secondes s'écoulèrent, juste le temps d'un échange télépathique. Elle se redressa. Elle semblait déçue. ***
Bien... C'est dommage, j'aurai aimé rester un peu plus longtemps, faire davantage connaissance, mais je dois rejoindre mes amis.
C'était un véritable plaisir. fit elle en posant sa main sur celle du Nemen. Si par chance vous décidez de passer près de Zarlif, allez faire un tour à la taverne de Tancrède et demandez Ariadne. Je vous montrerai de quoi est capable l'hospitalité équilibrienne.
*** Ses doigts s'attardèrent un instant sur la peau soyeuse du Nemen, suivant les étranges tracés runiques. ***
Bon... quand faut y aller... dit-elle dans un soupir. Derynn pour tout Charmeur des vents.
*** Elle se leva de sa confortable banquette et s'apprêtait à s'éloigner. Mais son mou pour une fois avait quelque chose à dire. Elle s'arrêta net, les yeux pétillant de malice.
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Ah! j'allai oublier !
J'ai une petite faveur. Il y a un confrère équilibrien ici même dans la cité puit qui cherche à parler à un diplomate Nemen. Je ne sais pas pourquoi ni dans quel but. Il se nomme Herrwan ou Herman quelque chose comme ça. Dit elle en élevant un peu plus la voix. Je lui ai affirmé que s'il y avait un Nemen à connaitre il s'agissait bien de vous. Il est donc possible qu'il tente de vous contacter, enfin... s'il y parvient. Apparemment, le pauvre, erre dans cette ville depuis un bon moment... Il ne semble pas vraiment débrouillard si vous voulez mon avis. dit elle en élevant à nouveau la voix.
Voilà. Donc si vous le croisez, ayez pitié, aidez le. Derynn.
*** Cette fois-ci elle s'éloigna sans s'arrêter, l'air un peu trop ravi et sifflotant gaiement. *** | |
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Le Dhiwara 31 Jangur 1510 à 20h35
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Un large sourire vint illuminer le visage du Tydale lorsqu'il entendit la réponse du Nemen. Ou plutôt lorsqu'il compris la réponse du Nemen.
Un Shaï très largement compréhensible qui permettrait une discussion aisée
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Pardonnez mon impolitesse! Je me nomme Herran, diplomate et émissaire de l'Equilibrium.
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Le ton du poussiéreux était jovial. Il était visiblement ravi de pouvoir converser dans sa langue natale.
Herran baissa les yeux vers la boule jaune qui observait le Nemen avec de grands yeux, tout en faisant doucement battre ses ailes
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Et voici Aerin. Ne faites pas attention : elle est très curieuse et dévisage les inconnus sans arrêt.
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Herran regarda la banquette vide qui faisait face à Ralkano avant d'interroger celui-ci du regard
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Sans vouloir abuser de votre temps, puis-je m'asseoir quelques minutes à vos côtés ?
Les Chroniques d'Herran | |
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