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Le Julung 21 Jangur 1510 à 16h56
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 | J'étais brumeux, mes oreilles sifflaient d'un acouphène aigu, mes membres étaient sans force et grelotant, sous les effets d'une énième poussée de fièvre. Me retourner dans ce lit douillet de plume de canard me paraissait une torture. J'étais fourbu épuisée la bouche trop sèche, je n'avais plus aucune salive, comme si elle avait décidé de fuir en même temps que mes forces.
C'est tout se dont je me rappelle de mon premier réveille. Je n'avais même pas eu la force d'ouvrir les yeux, et rien que le fait d'avoir bouger pour mieux me placer m'avait épuisé.
*** Plusieurs jours plus tard. ***
Encore une fois je me réveillai. Je dormais mais rien ne semblait me redonner des forces.... Pourtant, j'allais mieux, guère, mais tout de même. Mon état ne pouvait être que meilleur. J'ouvris un œil, guère plus qu'entrebailler. Mais il me donna assez d'information pour dire que j'étais perdu... Perdu car je ne savais pas ou j'étais. Une petite chambre qui n'était pas la mienne, et que je ne connaissais pas. Elle était sombre mais je ne sus pas dire si c'était le fait de la nuit ou de volet bien fermé pour éviter le froid. Mon oeil se referma..mes pensées avec!
*** Quelques heures plus tard. ***
Je sentis, la chaleur du feu de la cheminé se raviver, par dessus mes acouphènes j'entendais le bruit de buches que l'on ajoutait. Mon corps transi de fièvre ne pouvait que remercier, et c'est d'un frisson qu'il le fit. A demi conscient, c'est dans un état végétatif ou presque je me trouvais. J'avais vaguement conscience des douleurs un ressenties un peu partout. Ma gorge, elle, était un puit aride. Je rassemblais mes forces et c'est un mince flux d'air qui parvint à se faire envoler mon message à mon hôte.
De l'eau...
Flux d'air, que je savais avoir été insuffisant. Message salvateur trop diffus, et que je pouvais sentir dégringoler le long de mon menton pour finir sa course... là au creux de mon oreille. Je voulus recommencer... mais je n'en avais ni le courage ni les capacités.
Finalement je n'en eut pas besoin. Je sentis l'eau tant désirée s'écouler en cascade le long de ma gorge, jusqu'à m'étouffer. Je perdais ainsi la plus grande partie de l'eau dans une quinte de toux.
Une quinte de toux qui fut mon dernier souvenir ce jour là...
Enluminure - Alchimie - Enchatement - Sortilège d'arkan et Anarkan
"Faire chou blanc" voilà l'expression de ma naissance. | |
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