Bienvenue dans le forum de Ulmendya
La Nef d’atterrissage

L'arrivée d'un groupe de Témoin

Ou l'histoire d'une première étape d'un long voyage.
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Sujet lancé par Kurdy
Le 28-01-1510 à 17h57
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Posté par Harlok,
Le 09-02-1510 à 23h20
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Kurdy

Le Julung 28 Jangur 1510 à 17h57

 
*** Lorsque Kurdy arriva sur la Nef d’atterrissage, sa première surprise fut d’y voir une grande activité. Il y avait des Nemen partout, grouillant à gauche, à droite, chacun concentré dans ses propres buts.

Le borgne eu directement une impression d’oppression et d’étouffement. Il avait toujours aimé les grands espaces, l’aire et la solitude. Là, il avait tout le contraire d’un coup à devoir gérer. Même à Lerth, qui était beaucoup plus calme, il évitait les heures de pointe. Son séjour dans cette fourmilière n’allait pas être agréable. ***


Azathoth dit :
Woaw, ta vu comme c’est beau, j’ai jamais vu d’architecture comme ça. Et regarde la, y a des mini transports Nemen pour passer d’un niveau à l’autre. Je vais adorer cette visite.
Enfin quelque chose de différent.

Tien c’est étrange, tu a l’aire malade, tu vire au vert…


*** Kurdy ne partageait pas l’enthousiasme de son mou. Déjà que l’architecture n’était pas sa passion, mais en plus, sa sensation d’enfermement ne faisait que grandir. Il commençait à transpirer et angoisser.

Il respira un bon coup. ***


Alors ainsi, voilà ma nouvelle épreuve, ma nouvelle souffrance.
Survire à ça …
Les voies du S’sarkh sont vraiment impénétrable …


Azathoth dit :
Mais qu’est ce que tu raconte ?

Ha, regarde, les autres arrivent.


*** Kurdy reprit quelque grande bouffée d’aire, afin de ne pas trop montrer son malaise à ses compagnons pendant que son mou se téléportait à tout va afin d’attirer l’attention des Témoins qui arrivaient. ***


 
Harlok

Le Julung 28 Jangur 1510 à 23h37

 
*** Harlok venait en ces lieux pour la deuxième fois... Il avait exploré les niveau par curiosité les fois précédentes et avait pris quelques cours de Nemen...

Alors que ses yeux vagabondaient de ci de là il aperçu l'un de ses compagnons de voyage... ***


Kurdy!!!

*** Il se rappela qu'il n'était pas à Lerth et qu'il dérangeait sûrement les habitants de la cité puis à beugler comme cela... Il se dirigea donc discrètement vers son compagnon essayant de faire oublier son éclat de voix... ***


 
Saerass Telmar

Le Dhiwara 31 Jangur 1510 à 19h01

 
Plusieurs heures étaient passées durant lesquelles Lekhrian était rester coin sur l'épaule de Saerass. Ce jeune insouciant laissait depuis des jours ses blessures à l'air libre en espérant qu'elles guérissent d'elles-même... Heureusement que sa forte constitution lui permettait de résister, et d'éviter de dérangeantes infections. Mais ce qui inquiétait le mou était l'état d'introspection dans lequel l'adolescent se plongeait.... Comme il s'y attendait, l'oppression de la foule et cet enfermement sous terre lui étaient particulièrement désagréable. Mais chose imprévisible, les structures Némens, leur culture, leur technologie, leur présence, étaient tellement différents de ce à quoi ils étaient habitués qu'ils en étaient réellement perturbés. Si cela fascinait Lekhrian au plus haut point et qu'il tentait vainement de saisir des bribes de paroles prononcées par les Némens, Saerass Telmar était extrêmement mal à l'aise. Sans un mot pour les autres Témoins, il s'était à leur arrivée, après un moment d'ébétement, directement plongé dans les dédales d'Ulmendya.
Les sens en alerte, la tête basse, et faisant de son mieux pour passer inaperçu, son malaise croissait, sa vision se brouillait, ses tympans sifflaient incompréhensiblement, il suffoquait et suait en se morfondant dans cet état régressif qui devenait de moins en moins supportable. Il aurait pu errrer longtemps ainsi, jusqu'à ce que ses ners lâchent et qu'il ne commette quelque acte insouciant et stupide caractéristique aux entropistes. Mais soudain, alors que cette pensée effleurait son esprit en se remémorant vaguement les conseils d'autres Témoins, une petite voix s'introduisit dans son esprit, et cria, cria pour qu'il se reprenne, pour lui dire qu'il n'y avait aucun danger, qu'ils étaient ici les bienvenus, que le S'sarkh voulait qu'il parcoure Ulmendya pour en retirer les connaissances qu'il pourrait, et il le supplia de s'arrêter, tout de suite, pour se détendre, se concentrer à son apaisement... écoutant enfin les conseils avisés de son mou, Saerass se rendit compte de sa crise, du profond malaise qui l'habitait, et il décida de tenter d'y remédier. Alors il s'arrêta au plein milieu de la foule, sortit d'une poche sa vieille flûte en bois, et se mit à jouer de ses doigts tremblants. Avec frénésie il joua, joua encore et encore, maladroit, il essayait de recréer des mélodies vaguement entendu durant son enfance, ou de reproduire celles qu'il avait apprises lorsque le S'sarkh ne l'avait pas privé de son ouïe... Cela lui faisait du bien, mais sa grande maladresse était irrévocable. Lekhrian l'aidait du mieux qu'il pouvait, guidant sa main et son esprit en se servant de la mémoire du serviteur de la voix pour la comparer avec le monde environnant, la corrigé, l'entretenir, la poussée... Puis, parfois, un Némen ému, s'arrêtait, et déposait une pièce au pieds du jeune Témoin, qui passa sa journée ainsi, jouant jusqu'à l'épuisement, et finit par s'endormir sur place...

Soudain une secousse, un froissement, du bruit. Lekhrian sursauta en même temps que Saerass bondissait sur ses pieds, les yeux exhorbités. L'ombre du Némen disparut, et le mou comprit qu'il n'avait que voulu les réveillés pour vérifier que tout allait bien. Mais le jeune tyldale, les nerfs à vif, recula, lentement, puis quand il fut assez loin fit brusquement volte-face, et bousculant les passants il déguerpit à toute vitesse, amplifiant la puissance de sa course par la magie de l'entropie.
Il traversa plusieurs parties de la cité Némen, calmant progressivement sa course pour porter un regard teinté d'une certaine anxiété vis-à-vis de toutes ces structures. Il finit par débouler devant les deux Témoins du S'sarkh. Hésitant, mais rassuré, il s'approcha d'eux, poussé par Lekhrian qui s'exclama :

dit :
Ah, vous voilà enfin ! Comment allez-vous ? Ulmendya est vraiment une ville fantastique n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, après nos rudes épreuves, nous allons enfin avoir le temps de faire connaissance mutuellement, d'aborder les sujets nécessaires, nos motivations, notre histoire, et de nous préparer pour notre prochain voyage. Je précise tout de suite que nous allons devoir nous fournir une autorisation pour pénétrer l'Equilibrium, mais n'ayez crainte, moi et Saerass nous en chargerons, nous avons les contacts requis. Il reste cependant à définir clairement qui y va, et qui nous fausse compagnie... Bien, qui commence ?



 
Kurdy

Le Luang 1 Fambir 1510 à 22h52

 
Azathoth dit :
Moi aussi je trouve cette citée super intéressante. Je doute de revoir quelque chose d’aussi merveilleux un jour. Mais ca à pas l’aire d’être le cas de Kurdy. On dirait qu’il souffre d’agoraphobie, ou quelque chose comme ça.

Mais au moins maintenant je sais que je ne suis pas le seul à aimer Ulmendya.
D’ailleurs …


Bon, assez parlé les mous bavard. Si on doit discuter, allons dans cette petite taverne là-bas. La foule me rend un peu nerveux, il fera peut-être plus calme.

*** Les trois témoins se dirigèrent vers le dit édifice et pénétrèrent à l’intérieur. La taverne était pleine, peu de table était libre. Un petit groupe de Nemen jouait une étrange musique, aux sonorités peu conventionnelles pour les trois témoins. Les espoirs du borgne de trouver un peu de calme s’évanouir et c’est avec un peu d’amertume que celui-ci se dirigea vers une des rares tables de libre.

N’ayant aucune connaissance de la langue Nemen, il commanda au serveur la même chose que la table voisine, dans un exercice de mime pathétique qui fit beaucoup rire Azathoth. ***


Azathoth dit :
Franchement, au niveau du ridicule, là tu as fait fort.


*** Se promettant que la prochaine fois, il laisserait faire son mou dans une tel situation, le borgne ignora le sarcasme. Il sortit de sa besace une petite fiole d’un produit noir et un petit pinceau, et commença à entretenir le vernis de certain de ses ongles, que le voyage avait endommagé, dans une attitude très féminine, accentuant son androgynie déjà très présente. ***


Je n’ai pas encore eu de nouvelle d’Orol’Nar ni de Ibaen, je n’ai donc aucune idée de s’ils vont continuer la route avec nous. Cher Harlok, à vous de voir si vous voulez continuer avec nous le voyage.

Moi personnellement, il faut que je me rende à Zarlif, que cela soit seul, ou accompagné.


*** Kurdy s’adressait surtout au mou de Saerass qui avait lui-même lancé les interrogations. Il trouvait cela étrange, car lui-même ne s’adressait que rarement à Azathoth, qui avait l’habitude de lancer des monologues auquel le borgne ne faisait que rarement attention. ***


Pour ce qui est de mon histoire, elle est malheureusement simple et sans intérêt. J’ai été trouvé devant le Centre de Lerth, à l’âge de dix ans, une grave blessure à l’œil. On m’a soigné, mais j’ai quand même perdu mon œil et ma mémoire. Je ne connais donc pas mes origines.

J’ai ensuite vécu à l’orphelinat, ou j’ai apprit quelque rudiment de soin, et parfois, je partais chasser du petit gibier dans les environs des murailles de Lerth. Je n’ai jamais trouvé le moindre indice sur mon passé, et ma vie fut simple et monotone jusqu’au jour de ma symbiose.


*** Kurdy rangea son matériel à ongle après avoir fini et bu une gorgée d’un étrange liquide jaune pâle. Celui-ci avait un gout de pomme et brulait la gorge. ***


Pour ce qui est de mes motivations, comme tout Serviteur de la Vision, je suis à la recherche de signe. Rien de plus rien de moins.

Les raisons de mon voyage vers Zarlif son floue, et je n’en dirais rien de plus, tant que je n’aurai pas plus de précision. Disons que je suis une piste liée à une vision. Nous verrons cela une fois que j’aurai atteint Zarlif et vérifié certaine chose.


*** Le borgne avait transmit ses paroles par voie télépathique à Saerass. Il avait put remarquer que le jeune Tydale avait une cicatrice à la place de l’oreille droite. Il ne savait pas si il en était de même de la gauche, mais au vue du calme et du silence du Serviteur de la Voix, il avait émit l’hypothèse qu’il était peut-être sourd. Au moins avec ce procédé, il sera fixé.

Estimant avoir assez parlé, Kurdy scruta Saerass et son mou, lui indiquant que c’était à leur tour de parler. ***


 
Harlok

Le Matal 2 Fambir 1510 à 18h45

 
*** Harlok se contenta d'une réponse concise... Il n'avait jamais trop aimé les longs discours.. Il n'était pas assez à l'aise avec les mots pour ca... ***


Je suivrais ceux qui auront besoin de ma protection...

 
Orol'Nar

Le Matal 2 Fambir 1510 à 18h52

 
*** Il n'avait fallu qu'une simple pensée à Orol'Nar pour qu'on lui indique la taverne dans laquelle s'étaient rassemblés ses compatriotes. Il s'y dendit donc d'un bon pas puis les rejoignit autour de la table. D'un signe de la main, il commanda une chopine.

Vraissemblablement, il avait mis à profit le temps dont il avait disposé pour se préparer à repartir. Sac sur le dos et équiment rafistolé et nettoyé, il donnait l'impression d'un nelda qui a déjà un pied sur le pas de la porte.

Étonnante bourgade, n'est-ce pas ? Il y a ici bien des choses à observer... et peut-être à apprendre.
J'ai cru que vous auriez besoin de moi pour vous protéger le long des routes. Mais cela était mon erreur. Vous vous en tirerez bien, quelle que soit la situation.


Une serveuse arrive avec la commande du nelda. Le troc d'usage se ffait, quelques pièces pour une consommation.

Je vais pour ma part quitter de ce pas pour rejoindre Erling. Nous allons au Pic de l'Oublié. Quelque chose s'y trame.

Le contemplateur lève son verre et parcours l'assemblée du regard.

Puisse-t-Il guider vos pas. Puissiez-vous vous montrer digne de Ses souffrances.

Le Sombre nelda vide sa chopine d'un coup puis la pose sur la table.

Bonne chance à vous. J'espère bien que nos chemins se recroiseront un jour.

Puis, comme il était arrivé, il quitte sans se retourner. ***


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Saerass Telmar

Le Sukra 6 Fambir 1510 à 10h13

 
Le jeune symbiote suivit de près les Témoins entrant dans la Taverne. Un endroit exiguë de plus à supporter... Son esprit n'était décidement pas à l'aise dans cet endroit, Lekhrian le sentait, et en profitait. Il n'aimait pas agir ainsi, profitant de la faiblesse de son propre hôte pour aller contre sa volonté en entrant dans son esprit et en rétablissant entre eux le contact... Mais ils étaient des Témoin du S'sarkh, et des symbiosés ! Sans cette symbiose ils devenaient bien moins que ce qu'ils n'étaient aujourd'hui ! C'était leur rôle d'être unis, forts, pour faire face aux épreuves et aider les Syfariens. C'est ce dont il essayait de convaincre Sae, qui avait à peine la force, ou l'envie, de lui répondre comme il l'aurait fait ailleurs. Mais au moins la présence du mou l'apaisait-il, au moins Lekhrian retrouvait-il une utilité. Surtout lors d'une réunion comme celle-ci, car il était dérengeant pour les autres de fournir l'effort de parler à la fois télépathiquement et oralement pour que Saerass ne laisse rien échapper. Car lire sur les lèvres était chose peu aisée.

dit :
Saerass est sourd, oui, mais parlez normalement, s'il veut entendre ce que vous dites je lui répéterai.


Le tydale profita de l'intervention de son mou pour se tourner vers Harlok.

Ton soutiens nous sera utile, comme nos voyages te le seront. Tu peux venir avec nous.
Alors Kurdy sortit son verni à ongle, au plus grand désintérêt de Saerass, contrairement à Lekhrian qui lui sauta presque dessus.

dit :
Heu... Dites-moi Kurdy. A quoi sert cette mixture que vous étalez sur vos doigts ? Et, concernant votre histoire, sachez qu'aucune vie n'est indigne d'intérêt. Cette monotonie que vous lui trouvez à sûrement un sens, et du moins, elle aura fait de vous ce que vous êtes. Ne le dénigrez pas. Je pense aussi que vos visions peuvent être des souvenirs qui cherchent à revenir vers vous. Vous le savez déjà évidemment, mais je veux dire que si vous êtes arrivés chez les Témoins du S'sarkh, sans mémoire et blessé, c'est qu'il s'agissait de Sa volonté. Je crois qu'il est normal de rechercher son passé, mais prenez garde à ne pas vous éloigner de la voie du S'sarkh, à remonter son chemin dans le mauvais sens. Vos visions doivent vous guider vers lui avant tout. Si vous pensez que retrouver votre passé permettra de mieux comprendre ses intentions, vous pouvez compter sur notre aide.


Enfin, Orol'nar arriva, et tous le saluèrent en le remerciant de sa prévention avant de lui souhaiter bonne chance. Mais Saerass le fit dans le plus complet silence. Il n'appréciait pas trop d'être prit pour un enfant qui avait besoin d'être couver... Lui-même s'étant débrouillé des années seul pour s'éduquer et survivre... Sentant qu'on attendait de lui qu'il prenne la parole, et sous l'impulsion de Lekhrian, il répondit aux Témoins du S'sarkh.

Je... nous devons aller vers Zarlif. Je dois, apprendre les langues des factions, et mieux les comprendre. Ulmendya n'est pas encore pour moi. Les Némens sont à l'extrémité de ma voie. Ou peut-être qu'ils ne sont pas de ma destinée. Je veux être propage, je veux être Sa voix. Je dois convaincre les ignorants, et ce voyage, cette traversée de Syfaria et de ses villes, fera de moi celui que je dois être. Il faut que nous voyageons en groupe, ainsi notre portée sera plus grande. Trois socles pour une marche. Ce n'est que le début.
Je suis aussi un apprenti entropiste. Avant d'être un guerrier je suis un mage qui sait se faire discret et survivre avant tout. Après l'Equilibrium, je prévois d'aller rencontrer les Hauts-rêvants, leur rêve m'intrigue, il faut que je sache plus.


 
Kurdy

Le Sukra 6 Fambir 1510 à 13h06

 
*** Kurdy avait aussi regardé Orol’Nar en gardant le silence. Le Contemplateur partit aussi vite qu’il était venu. Le Tydale n’aimait pas non plus se sentir surprotégé et materné, mais le Nelda avait fini par comprendre que leur petit groupe était capable de s’en sortir, malgré des moments parfois plus tendu. ***


Je vous souhaite bon voyage Orol’ Nar, que le S’sarkh guide vos pas.

*** Le borgne regarda le Nelda sortir, puis répondit au Protecteur. ***


Mon cher Harlok, votre protection nous sera en effet bénéfique, mais sachez que nous pouvons aussi nous débrouiller, c’est donc à vous de décider si vous voulez continuer la route avec nous ou vous rediriger vers Lerth. Mais votre compagnie nous fait le plus grand plaisir, sachez le.

*** Kurdy regarda autour de lui. Tout ce monde le rendait toujours mal à l’aise. Les grands espaces lui manquaient et le départ de cette ville lui fera le plus grand bien. Mais chaque chose en son temps. Chaque souffrance, chaque malaise était une épreuve à surmonter, et il avait bien l’intention de survivre à celle-ci. Il n’avait pas survécu au voyage pour dépérir face à une simple foule et un endroit enfermé. Il reprit une grande inspiration et répondit à Lekhrian. ***


Cette mixture n’a d’autre utilité que l’esthétique. J’au toujours porté grande attention à cela, sans vraiment savoir pourquoi.

Azathoth dit :
Ouais, moi je dis que j’ai choisi une chochotte comme symbiote. Tu ne l’as jamais vu le matin, à Lerth, se préparer avant de sortir. Ça dure des heures. Je me demande parfois si c’est bien un homme, bien que certain attribut personnel prouve bien son appartenance à la gente masculine.


Je ne vois pas en quoi prendre soin de son apparence est réservé aux femmes, mais bon, ce n’est pas un débat qui intéresse nos amis Azathoth.

*** Il n’avait jamais aimé être interrompu par son mou, et le regard noir qu’il lança à Azathoth montra à Saerass et son mou que leur rapport différait bien du leur. Il reprit ensuite la parole, mais en s’adressant cette fois à Saerass. ***


Passer par les terres Haut-rêvant ne me dérange pas. En effet leurs rêves semblent étranges et mystérieux et en apprendre plus là-dessus ne sera pas une perte de temps. J’ai moi-même fait un drôle de rêve après ma symbiose, je trouverais peut-être une explication à celui-ci là-bas.

*** Il s’arrêta quelque seconde le temps de prendre une gorgée de l’étrange liqueur qu’il avait commandé. ***


Pour ce qui est de mes visions et de mon passé, j’avoue que j’ai aucune idée s’il y a un rapport ou non. J’avoue ne m’être jamais intéressé à mon passé, car comme Lekhrian là dit, si j’ai atterrit à Lerth, c’est qu’Il l’a voulu ainsi, et je n’ai jamais remit en doute cela. Mais si c’est lié, c’est qu’il veut que je le découvre, pour une raison que j’ignore encore.

 
Harlok

Le Dhiwara 7 Fambir 1510 à 13h12

 
*** Harlok se contenta d'un hochement de tête et d'un : ***


Je vous suivrais...

*** Tout en continuant d'écouter ses compatriotes ses yeux ne cessaient d'observer l'environnement dans lequel ils se trouvaient... ***


 
Saerass Telmar

Le Dhiwara 7 Fambir 1510 à 20h53

 
Un "sourcil" (inexistant) de Lekhrian se haussa.

dit :
Je ne comprend pas pourquoi vous faites-vous..."beau". Et qu'est-ce qu'est être beau ? Je dois vous paraître stupide, mais vous avez l'air d'y attacher une réelle importance, et peut-être que cela pourrait être utile à Saerass...


M'est utile ce qui me permet d'arpenter sa voix et de survivre à ses épreuves. Je ne crois pas que cette chose sur tes doigts t'aide à griffer les abominations... Tu perds ton temps... Je préfère l'Hydromel... Tsss, tais-toi Lekhrian, je fait ce que je veux de mon argent...!

En effet, le jeune et sauvage Saerass n'avait que peu de notions de ce qu'était l'éloquence, l'esthétique ou le charisme. Et sa relative saletée comme l'associabilité se dégageant de son regard, n'étaient pas pour plaire aux gens qui le regardaient parfois avec un certain mépris. Mépris renforcé d'irrascibles préjugés lorsqu'ils se rendaient compte que c'était un Témoin du S'sarkh.

dit :
Pour revenir au sujet... Oui, si vous cherchez des réponses à vos rêves, vos visions, je pense que les Hauts-rêvants peuvent vous aider, s'ils veulent vous aider. Nous avons rencontré un Nelda un jour, qui... hum, ce n'est pas le moment. Il nous avait dit des choses assez interessantes.
En tout cas nous...


Nous allons recevoir les autorisations pour aller à Zarlif. L'Equilibrien Eldiran à fait cette demande pour nous. Mais Syrinth est le coeur de leur territoire, et y aller sera plus difficile. Mais... je suis un serviteur de la voix. Je tiens à m'en occuper.

Saerass se tu soudain, décidant que son débit de parole avait été suffisant aujourd'hui. Alors Lekhrian, soupirant, se chargea de faire le reste du travail :

dit :
Bon, avant de partir, j'aimerai récapituler quelles sont les spécificités de chacun, et de la manière de nous organiser. Je crois... que nous devons, si nous le pouvons, essayer de détruire certains rejetons du S'sarkh... C'est notre devoir, et notre nombre permettra de triompher sans trop de problèmes. Nous devons en tirer parti et Lui faire honneur. Cela nous permettra dans un même temps de mieux nous connaitre... Donc, pour résumer, Saerass est un entropiste, Ibaen un mage, Kurdy un éclaireur, et Harlok un guerrier. Me trompais-je ?


 
Kurdy

Le Luang 8 Fambir 1510 à 18h16

 
En effet, prendre soin de moi n’apportera pas grand-chose à nos voyages, nos combats et notre quête du S’sarkh. Ce n’est qu’une envie personnel. Je me sens bien comme ca, et quand j’ai l’esprit en paix, je suis plus apte à capter les signes que si je suis mal dans ma peau.

*** Puis il regarda Saerass. ***


Et cette chose sur mes doigts est en effet aussi inutile pour griffer les abominations que ton odeur à les faire fuir. Quand à l’hydromel, je ne crache pas dessus, même si je préfère ne pas en abuser. Les entropistes aiment peut être ne plus avoir le contrôle de leur tête, mais ce n’est pas mon cas.

Azathoth dit :
Roh lala, parfois, t’es pas à prendre avec des pincettes.

Enfin, faut savoir, mes amis, que Kurdy n’accepte aucune critique sur son apparence et son maintient. Le contraire le met toujours dans un état assez aigri. Il est déjà nerveux à cause de toute cette foule, faut pas grand-chose pour lui faire perdre patience.


*** Le borgne reprit une gorgée de la liqueur Nemen qu’il avait en face de lui, puis reprit la conversation, comme si le haussement de voix qu’il avait eu n’avait pas eu lieu. ***


En effet Lekhrian, peut-être que les Nelda pourrons me donner quelque explication sur ce rêve, peut-être pas. J’ai des doutes sur la réciprocité entre mon rêve et leur voyage dans le deuxième monde. Mais les voies du S’sarkh sont impénétrable, et je n’aurai réponse à cela qu’une fois arrivé sur place, ce qui n’est pas pour demain.

Et pour ce qui est de mes capacités, oui on peut me considérer comme un éclaireur, même si ce n’est pas vraiment ma formation de base. Mais je pourrai facilement entreprendre ce rôle pour notre voyage.

Par contre, avez-vous eu des nouvelles d‘ Ibaen. Je ne l’ai pas encore vu depuis notre arrivée, et je ne sais toujours pas s’il fera partie du voyage vers Zarlif.


 
Saerass Telmar

Le Matal 9 Fambir 1510 à 20h19

 
Un imperceptible grognement s'échappa des lèvres de Saerass Telmar. Il sentait le ton de Kurdy monter, et l'irritation filtrer par ses yeux. Mais il ne comprenait pas. Des paroles qu'il parvenait à lire sur ses lèvres, mais sans en saisir le sens... Cependant les explications du mou apaisèrent la tension qui se propageait en lui, car comme Kurdy, l'adolescent supportait mal la foule, et il comprenait très bien que le borgne tydale soit lui aussi à cran.

Attendant la fin de prise de parole du serviteur de la vision, Lekhrian reprit la parole.


dit :
Bien, alors nous sommes tous visiblement d'accord. J'irai, avant de partir, lire un ou deux livres sur cette notion d'esthétique... au moins pour mieux vous comprendre Kurdy, et éviter quelques malentendus. J'ai eu des nouvelles d'Ibaen oui, il est prêt à nous accompagner, même s'il semble toujours aussi... peu disponible. La présence d'un Transcient est cependant irremplaçable dans une quête telle que la notre. D'autre part, nous venons de recevoir quatre autorisations de libre passage en Equilibrium ! Mais comme nous l'avait averti Eldiran, nous serons malvenus si nous passons par la forêt bordant Syrinth, et les gardes nous expulserons de cette ville si nous tentons d'y entrer. Autant y aller progressivement, et ne demander cette autorisation qu'une fois arrivés à Zarlif, et uniquement si cela nous est nécessaire.


Plongé dans ses réflexions, le mou cessa subitement de parler, et son regard se perdit dans l'infini de ses pensées.

Il reste autre chose à aborder ? Sinon retrouvons-nous à l'entrée de cette ville demain soir, et partons. Saerass commença à s'agiter, déjà harassé de rester si longtemps assis sans rien boire.

 
Kurdy

Le Matal 9 Fambir 1510 à 20h48

 
*** Le borgne écouta le mou de Saerass, surtout la partie ou il parlait des autorisations en pays équilibrien. Qu’il ait ou non un droit de déambulation, Kurdy savait très bien que le passage par l’Hatoshal lui était indispensable.
Il devait s’y rendre, par n’importe quel moyen
Mais il verra se détail plus tard. D’abord Zarlif.

Il garda cette réflexion pour lui, il en parlera à ses compagnons plus tard, quand certaines questions auront trouvé réponse. ***


Je n’ai rien d’autre à aborder dans l’immédiat. Lekhrian a je pense fait le tour de ce qui devait être discuté.

*** Kurdy se leva après avoir terminé son verre. ***


Mes amis, nous nous reverrons donc demain à l’entrée de la citée.
Que le S’sarkh veille sur nous.


*** Et il sortit de la taverne d’une démarche très féminine. ***


 
Harlok

Le Matal 9 Fambir 1510 à 23h20

 
*** Harlok grogna son consentement et se leva de table... demain ils reprendraient la route... il pourrait enfin se dégourdir un peu... ***


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