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Le Vayang 2 Astawir 1510 à 22h29
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La jeune alchimiste avait déjà eu l'occasion de rencontré la juridicatrice, durant l'affaire Flymeur, mais maintenant elle regretter d'être resté au second plan derrière le frère Zagorat, servant plus d'accompagnatrice, au vue des talent oratoire de l'ancien bibliothécaire. Pour autant qu'elle s'en souvenait la juridicatrice était une personne agréable et conciliante, à l'écoute des poussiéreux s'adressant à elle. Mais son gros problème, c'est qu'elle était Nemen. Cela lui donnait comme à tous les siens la fâcheuse manie de répondre par plus de questions que celle initialement posé, et même si ici la requête n'était pas vraiment une question existentielle, si ce n'est l'existence en jeu de nombreux poussiéreux, elle avait peu de chance d'aboutir à une réponse concrète et précise comme semblait l'exiger la situation.
C'est en ruminant ces pensées qu'ils arrivèrent devant l'arsenal Nemen, et que la jeune Tchaë se remémora un autre problème de taille : Elle ne comprenait rien au Nemen, si ce n'est les politesses d'usage.
***
C'est pleine de remords de ne pas avoir pris la peine d'être plus studieuse avec les langues étrangères qu'Adwëis tenta un envoie télépathique vers Toufic, aussi faible qu'elle le pouvait, afin de tenter de cacher sa déconfiture aux gardes :
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« Je sais que le moment est mal choisis et que cela ne va pas arranger les choses, mais je n'ai que peu de notions en Nemmen, et je suis incapable de comprendre vos propos. J'en suis vraiment confuse, mais si vous trouviez un moyen d'amener la conversation en Tchaë, cela me soulagerai, si cela est possible sans compliquer notre position diplomatique bien sur. »
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Le Sukra 3 Astawir 1510 à 18h47
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| Alors, je vais te traduire ma demande, voilà ce que je viens de dire :
"Messieurs, je me présente : lieutenant Toufic de la Fraternité du Désordre. Je viens pour une mission de la plus haute importance et je désirerais parler à l'un de vos responsables le plus rapidement possible. Il faut que je rencontre la Judicatrice pour l'informer d'évènements graves qui sont en train de se mettre en place sur le territoire de la Fraternité du Désordre."
*** Toufic poursuivit : ***
Je vais entamer l'audience en nemen, cela nous donnera beaucoup plus de chance d'être écouté et que ma demande arrive jusqu'à la Judicatrice.
Ensuite, je pense qu'à son poste hiérarchique, elle doit être familiarisée avec les langues étrangères, notamment les langues raciales comme le tchaë, le nelda ou le tydale.
Donc on pourra poursuivre en tchaë. Sinon, je ferais l'interprête.
J'espère que nous serons reçus rapidement, que l'audience ne s'éternisera pas et qu'elle débouchera sur des choses positives. Par une autre source, je sais que la Judicatrice a demandé à être tenue au courant de ce genre d'attaque. J'espère qu'elle en comprendra tout le danger pour nous, simple poussièreux, et qu'elle sera disposée à aider la Fraternité.
Toufic s'impatientait. Après avoir échangé un bref regard, l'un des gardes était allé quérir un supérieur. Ce dernier sera-t-il enclin à comprendre la situation...
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre. | |
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Le Luang 5 Astawir 1510 à 21h58
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| Le Nemen regarda les deux Tchäe et s'inclina poliment :
Bienvenue Poussiéreux, je vais prévenir la Judicatrice de votre arrivée. Elle devrait pouvoir vous recevoir rapidement.
Le secrétaire s'éclipsa par un couloir non loin et s'absenta quelques minutes. Dans le centre de Judication, le train-train continuait, des nemens allait et venait, des messagers se croisait. Le secrétaire revint enfin et invita les poussiéreux à le suivre :
La Judicatrice va vous recevoir tout de suite. Si vous voulez bien me suivre !
Puis il les guida jusqu'au bureau de la Judicatrice. | |
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Le Merakih 14 Astawir 1510 à 19h20
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| La jeune alchimiste se sentait dépassé par les évènements. Bien qu'elle fut présente physiquement, ses pensées retournaient sans cesse à la menace qui planait sur Oriandre, et la masse sombre s'en approchant s'obscurcissait de jour en jour...
Les Nemmens ne pourraient vraisemblablement bouger avant le début des hostilité, si ils bougeaient. La Fraternité devrait jouer alors une passe qui aura un impact considérable sur son avenir.
Les plans de leur bon Roi n'avait rien de réjouissant non plus. C'est avec déception qu'elle l'entendit, même si elle le savait de plus à même d'apporter un quelconque succès.
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Adwëis se tourna vers Toufic comme pour lui parler, sans que sa bouche n'émette le moindre son. Celui ci capta regard, et entrouvrit son esprit à la communication télépathique :
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Toufic, pensez vous qu'on devrait informer la judicatrice du plan de notre Roi pour Oriandre. Non pas que ce plan ne me plaît pas, bien que si en réalité mais nous n'avons guère d'autres alternatives. Ils est peut être d'usage de les informer du sort que nous réservons à notre foyer, si cela les intéressent.
C'est alors que la jeune Tchaë remarqua le Tydale auquel venait de s'adresser le Lieutenant Artilleur à l'instant, découvrant son existence et le brouhaha environnant avec étonnement. Se ressaisissant, elle entreprit de se présenter en essayant de ne pas trop massacrer les dialectes étrangers.
Bonjour, je suis L'alchimiste Adwëis De Vöhjière, et voici le Lieutenant Artilleur Toufic, tous deux de la Fraternité du désordre.
Bien que j'arrive à comprendre le Shai, je préfère effectivement le Tydale que je maitrise un peu plus. Cette langue vous sera certainement plus agréable pour me comprendre.
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Le Vayang 16 Astawir 1510 à 09h45
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| La jeune alchimiste acquiesça au dire de Toufic. Elle se retourna alors vers le comptoir pour commencer à écrire sur missive les paroles de leur Roi Elchior.
Citation :
Judicatrice,
je me permet de vous déranger afin de vous faire parvenir, par la présente lettre, la volonté de notre Roi, Elchior Gilgesh,majesté de la Fraternité du Désordre.
L'arrivé du Tark'nal et des cinq Harmonystes ne laisse que peu d'espoir pour Oriandre, et les murs de la cité ne les retiendront pas longtemps. Dans le soucis de sauvegarder le peuple Tchaë, les citoyens d'Oriandre vont être évacuer jusqu'à Farnya, puis la noire battra en retraitre à l'intérieur de la cité Rouge. Il est très problable qu'une fois Oriandre déserté, le conflit se porte sur Farnya la rouge. Sans le soutient militaire des autres factions et des Nemmen, la Fraternité ne pourra faire face à la puissance des natifs de Syfaria, et sera contrainte à l'exode. C'est dans ce cas que nous quémanderons l'asile pour notre peuple à la cité puits, pour un temps aussi court que nous puissions l'espérer.
Dans l'attente de votre réaction et celle duconseil, veuillez recevoir le respect et la gratitude de la Fraternité du Désordre.
Adwëis De Vöhjière, maître Alchimiste de la Fraternité du Désordre.
La jeune Tchaë n'avait pas de don pour les actes diplomatique, mais espéra que la nouvelle ne froisserait pas les Nemmen par son ignorance des protocole. Adwëis signa et cacheta la missive du sceau de qu'elle portait sur elle.
Elle se dirigea ensuite vers le secrétaire afin de lui tendre la lettre.
Excusez moi de vous déranger une fois encore, mais pourriez vous transmettre cette lettre à la Judicatrice, afin de l'informer des intentions de notre Roi Elchior concernant la retraite de la cité d'Oriandre, voir des terres de la Fraternité dans un cas catastrophique ?
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Le Vayang 16 Astawir 1510 à 17h57
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| Toufic parcourût la missive d'Adwëis avant qu'elle ne la remettre au secrétaire nemen.
Pas mal, Adwëis, pas mal tourné ! Attendons sa réponse et la fin du Conseil.
Puis se retournant à nouveau vers Herran:
Je suis ravi de voir que votre point de vue rejoint le mien. En effet, les factions vont devoir être solidaires dans ces moments de grands dangers. J'ai appris que le Matriarcat avait envoyé des renforts pour nous aider à défendre Oriandre.
Hélàs, il est trop tard, le Tark'nal a fait son apparition. Les murailles commencent à être perverties par ses émanations. Notre roi Elchior a ordonné l'évacuation de la ville et le repli de la population sur Farnya. Dès que l'évacuation des civils sera effective, la ville sera abandonnée à l'ennemi.
Qu'envisage de faire l'Equilibrium dans l'immédiat ?
La décision d'évacuer Oriandre était comme un coup de poignard pour le lieutenant,, très douloureux.
Oriandre était la ville de sa symbiose, la ville dans laquelle il avait vécu le plus longtemps avant de s'établir à Farnya.
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.
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Le Sukra 17 Astawir 1510 à 19h24
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| Oui, c'est cela : nous tenons au courant la Judicatrice de l'évolution des évènements à Oriandre, pour que le Conseil Nemen puisse prendre des décisions en toute connaissance de cause.
Je ne sais pas ce qu'ils vont décider. Ils ont l'air de vouloir nous aider en tout cas. Ils en ont les moyens en plus. J'ai vu leur flotte de guerre, elle est vraiment impressionnante !
Mais j'ai peur qu'ils mettent trop de temps à se décider. Contrairement au siège de leur ville par les troupes du S'sarkh, la situation évolue très vite à Oriandre et de façon catastrophique.
Oriandre est condamnée, Farnya suivra ce n'est qu'une question de temps. Nous venons de demander asile aux nemens pour notre peuple.
Nous ne savons plus que faire. Je voudrais tant combattre cette engeance, mais ce n'est apparemment pas dans nos moyens, et notre Roi a ordonné l'évacuation d'Oriandre.
Toufic était catastrophé, mais l'on sentait en lui, la détermination, la volonté de se battre
Il se retourna vers sa compatriote.
Je crois que je vais rentrer sur Farnya. Ce qui devait être dit aux nemens a été dit. Il n'y a plus qu'à attendre leurs décisions.
Qu'en penses-tu ?
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.
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