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Garnison Nem’Khan Rhyg

Entretien avec la Judicatrice

l'heure est grave, l'ennemi est à nos portes
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Sujet lancé par Toufic
Le 02-04-1510 à 21h50
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Posté par Herran,
Le 30-04-1510 à 23h10
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Toufic

Le Vayang 2 Astawir 1510 à 21h50

 
Cela faisait quelques heures que Toufic recevait des messages alarmants en provenance de la Fraternité. Son séjour mi-touristique mi-commercial à la Cité Puits prenait soudain une autre tournure...
Oriandre était sous la menace d'une attaque d'une grande envergure de la part des créatures du S'sarkh. Des milliers de créatures accompagnées d'une centaine de vortex selon Thosen Noril, le maire de la ville.
L'heure était grave, très grave...
Et les messages qui lui parvenaient n'auguraient rien de bon.

Il devait profiter de sa présence à Ulmendya pour avertir les nemens de cette attaque d'envergure, et pourquoi pas obtenir de l'aide de leur part. N'avaient-ils pas réussi à contenir et à repousser l'armée su S'sarkh qui les assiégeaient ? Oriandre serait-elle capable d'un tel exploit ? Pas si sûr, elle ne disposait pas de la technologie militaire des nemens.


*** Avisant des gardes en faction devant l'arsenal des nemens, Le lieutenant s'approcha d'eux. ***

Messieurs, je me présente : lieutenant Toufic de la Fraternité du Désordre. Je viens pour une mission de la plus haute importance et je désirerais parler à l'un de vos responsables le plus rapidement possible. Il faut que je rencontre la Judicatrice pour l'informer d'évènements graves qui sont en train de se mettre en place sur le territoire de la Fraternité du Désordre.

CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Adwëis De Vöhjière

Le Vayang 2 Astawir 1510 à 22h29

 

La jeune alchimiste avait déjà eu l'occasion de rencontré la juridicatrice, durant l'affaire Flymeur, mais maintenant elle regretter d'être resté au second plan derrière le frère Zagorat, servant plus d'accompagnatrice, au vue des talent oratoire de l'ancien bibliothécaire. Pour autant qu'elle s'en souvenait la juridicatrice était une personne agréable et conciliante, à l'écoute des poussiéreux s'adressant à elle. Mais son gros problème, c'est qu'elle était Nemen. Cela lui donnait comme à tous les siens la fâcheuse manie de répondre par plus de questions que celle initialement posé, et même si ici la requête n'était pas vraiment une question existentielle, si ce n'est l'existence en jeu de nombreux poussiéreux, elle avait peu de chance d'aboutir à une réponse concrète et précise comme semblait l'exiger la situation.

C'est en ruminant ces pensées qu'ils arrivèrent devant l'arsenal Nemen, et que la jeune Tchaë se remémora un autre problème de taille : Elle ne comprenait rien au Nemen, si ce n'est les politesses d'usage.


***
C'est pleine de remords de ne pas avoir pris la peine d'être plus studieuse avec les langues étrangères qu'Adwëis tenta un envoie télépathique vers Toufic, aussi faible qu'elle le pouvait, afin de tenter de cacher sa déconfiture aux gardes :
***


« Je sais que le moment est mal choisis et que cela ne va pas arranger les choses, mais je n'ai que peu de notions en Nemmen, et je suis incapable de comprendre vos propos. J'en suis vraiment confuse, mais si vous trouviez un moyen d'amener la conversation en Tchaë, cela me soulagerai, si cela est possible sans compliquer notre position diplomatique bien sur. »




 
Toufic

Le Sukra 3 Astawir 1510 à 18h47

 
Alors, je vais te traduire ma demande, voilà ce que je viens de dire :
"Messieurs, je me présente : lieutenant Toufic de la Fraternité du Désordre. Je viens pour une mission de la plus haute importance et je désirerais parler à l'un de vos responsables le plus rapidement possible. Il faut que je rencontre la Judicatrice pour l'informer d'évènements graves qui sont en train de se mettre en place sur le territoire de la Fraternité du Désordre."

*** Toufic poursuivit : ***

Je vais entamer l'audience en nemen, cela nous donnera beaucoup plus de chance d'être écouté et que ma demande arrive jusqu'à la Judicatrice.
Ensuite, je pense qu'à son poste hiérarchique, elle doit être familiarisée avec les langues étrangères, notamment les langues raciales comme le tchaë, le nelda ou le tydale.
Donc on pourra poursuivre en tchaë. Sinon, je ferais l'interprête.

J'espère que nous serons reçus rapidement, que l'audience ne s'éternisera pas et qu'elle débouchera sur des choses positives. Par une autre source, je sais que la Judicatrice a demandé à être tenue au courant de ce genre d'attaque. J'espère qu'elle en comprendra tout le danger pour nous, simple poussièreux, et qu'elle sera disposée à aider la Fraternité.


Toufic s'impatientait. Après avoir échangé un bref regard, l'un des gardes était allé quérir un supérieur. Ce dernier sera-t-il enclin à comprendre la situation...

CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Narrateur

Le Dhiwara 4 Astawir 1510 à 10h49

 
*** Les Gardes regardèrent les deux Tchäes puis l'un d'eux répondit : ***


Il faut vous rendre au Centre de Judication pour rencontrer la Judicatrice. Un de ses assistants d'accueil vous obtiendra un rendez vous avec elle.

*** Les gardes reprirent leur faction, ignorant de nouveau les poussiéreux. ***


 
Toufic

Le Dhiwara 4 Astawir 1510 à 16h20

 
Décidément, il fallait tout faire. La garnison nemen était restée trop isolée à l'intérieur de ses murs pour comprendre le monde extérieur. Mais comment leur en vouloir ? Leur priorité avait été longtemps de résister aux assauts du S'sarkh.

Je vous remercie Messieurs, j'y vais de ce pas.

Ne perdant pas un instant, Toufic se dirigea vers le Centre de Judication.
Viens Adweïs, il faut que l'on se rende au centre de Judication au plus vite.

Arrivé devant le centre, le lieutenant entra dans le hall et avisa un nemen à l'accueil. Ce dernier devait avoir plus l'habitude de côtoyer les poussièreux. Il réitéra sa demande.
Bonjour, je me présente : lieutenant Toufic de la Fraternité du Désordre. Je viens pour une mission de la plus haute importance et je désirerais parler à la Judicatrice le plus rapidement possible. Il faut que je la rencontre pour l'informer d'évènements graves qui sont en train de se mettre en place sur le territoire de la Fraternité du Désordre. Le roi Vortex Armanyen accompagné de deux cent de ses semblables, et d'une armée d'un millier de créatures vont attaquer l'une de nos villes. Elle a demandé à être tenue au courant de ce genre d'évènement.

puis se retournant vers sa compatriote, il lui chuchota :
Je viens de demander audience avec la Judicatrice. Pourvu qu'elle accepte de nous rencontrer rapidement.

CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Narrateur

Le Luang 5 Astawir 1510 à 21h58

 
Le Nemen regarda les deux Tchäe et s'inclina poliment :

Bienvenue Poussiéreux, je vais prévenir la Judicatrice de votre arrivée. Elle devrait pouvoir vous recevoir rapidement.

Le secrétaire s'éclipsa par un couloir non loin et s'absenta quelques minutes. Dans le centre de Judication, le train-train continuait, des nemens allait et venait, des messagers se croisait. Le secrétaire revint enfin et invita les poussiéreux à le suivre :

La Judicatrice va vous recevoir tout de suite. Si vous voulez bien me suivre !

Puis il les guida jusqu'au bureau de la Judicatrice.

 
Adwëis De Vöhjière

Le Luang 5 Astawir 1510 à 23h00

 
Le visage de la jeune alchimiste s'éclaira quand le Nemmen s'adressa à eux en Tchaë. Même si les cours de Toufic lui permettaient à présent de reconnaitre le Nemmen, la plupart d'entre eux, et même une grande partie des étrangers, le parlait avec un débit de parole trop important pour qu'elle puisse y comprendre quoi que ce soit.

La jeune Tchaë attendit donc alors que le secrétaire s'éclipsait.


Citation :
La Judicatrice va vous recevoir tout de suite. Si vous voulez bien me suivre !


La jeune Tchaë se retourna alors et le suivit le long des couloir avec Toufic.

C'était un vrai dédale administratif, et elle était presque sur de ne pas aimer ses long couloirs interminable autant que ceux des administrations de la Fraternité.

C'est donc au bout d'un certain temps qu'il arrivèrent devant le bureau.


(HRP : le lien me conduit au sommaire des forum ( avec le consensus de faction et ceux HRP. Est il erronée ou doit on en créer un ? ( j'aisupposé le message privé non adapté à un compte narrateur) /HRP)

 
Toufic

Le Matal 13 Astawir 1510 à 18h51

 
De retour dans le hall du centre de Juridiction, Toufic apprit une mauvaise nouvelle. Une, qu'il craignait d'entendre :

Le Tark'nal avait fait son apparition devant les murailles d'Oriandre, accompagné de 5 Harmonystes, créatures natives de Syfaria, aveugles mais dangereuses.

Le lieutenant accusa le coup. Son regard se fit plus fixe, ses traits se figèrent. C'est un peu crispé qu'il se dirigea vers le secrétaire à l'accueil.


Je m'excuse de vous déranger à nouveau, mais si vous avez l'occasion de passer le message le plus vite possible à la Judicatrice malgré le conseil en cours, dites lui que le Tark'nal et 5 Harmonystes viennent de se présenter devant Oriandre.

Tifou dit :
Saperlipopette ! Les choses sont mal engagées à Oriandre !


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Herran

Le Matal 13 Astawir 1510 à 19h03

 
***
Un Tydale à l'air sombre entra dans le hall du Centre de Judication.
Il avisa un Tchaë se tenant près d'une sorte de comptoir. Il entendit ce dernier dire quelque chose, mais sans le comprendre...
Il y avait de fortes chances que ce poussiéreux soit venu voir la Judicatrice... Peut-être même l'avait-il déjà rencontré... Cela pouvait être intéressant de vérifier...

L'Ombre s'approcha donc aux côtés du Tchaë et attira son attention en toussotant

***

Pardonnez-moi, parlez-vous le Shaï ?
Ou le Tydale peut-être ?

***
Restait encore à franchir la barrière de la langue...

***




Les Chroniques d'Herran

 
Narrateur

Le Merakih 14 Astawir 1510 à 18h50

 
*** Le secrétaire Nemen acquiesça aux paroles du Tchäe et quitta la pièce vers les couloirs. Il s'absenta quelques minutes puis revint et confirma à Toufic : ***


La Judicatrice a prit note de vos nouvelles.

*** Puis il reprit ses activités normales. ***


 
Toufic

Le Merakih 14 Astawir 1510 à 18h58

 
Toufic attendait dans le hall en compagnie d'Adwëis, la fin du conseil nemen pour connaitre les décisions prises.

Le lieutenant était impatient. Les nouvelles en provenance d'Oriandre n'étaient pas bonnes, vraiment pas bonnes.. La situation de la cité devenait de plus en plus mauvaise. Tout à son inquiétude, il remarqua à peine le tydale qui venait d'entrer dans le Centre de Judication.
Il fût presque surpris lorsque celui-ci s'adressa à lui.


Oui, je parle le Shaï. Je maitrise cette langue, mais j'espère que mon accent ne vous surprendra pas trop car je l'ai pas beaucoup pratiquée. Je vous comprend en tout cas parfaitement.


Par contre, j'aimerais mieux que l'on discute en tydale, afin que ma compatriote puisse suivre la conversation.




CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Adwëis De Vöhjière

Le Merakih 14 Astawir 1510 à 19h20

 
La jeune alchimiste se sentait dépassé par les évènements. Bien qu'elle fut présente physiquement, ses pensées retournaient sans cesse à la menace qui planait sur Oriandre, et la masse sombre s'en approchant s'obscurcissait de jour en jour...

Les Nemmens ne pourraient vraisemblablement bouger avant le début des hostilité, si ils bougeaient. La Fraternité devrait jouer alors une passe qui aura un impact considérable sur son avenir.

Les plans de leur bon Roi n'avait rien de réjouissant non plus. C'est avec déception qu'elle l'entendit, même si elle le savait de plus à même d'apporter un quelconque succès.


***
Adwëis se tourna vers Toufic comme pour lui parler, sans que sa bouche n'émette le moindre son. Celui ci capta regard, et entrouvrit son esprit à la communication télépathique :
***

Toufic, pensez vous qu'on devrait informer la judicatrice du plan de notre Roi pour Oriandre. Non pas que ce plan ne me plaît pas, bien que si en réalité mais nous n'avons guère d'autres alternatives. Ils est peut être d'usage de les informer du sort que nous réservons à notre foyer, si cela les intéressent.

C'est alors que la jeune Tchaë remarqua le Tydale auquel venait de s'adresser le Lieutenant Artilleur à l'instant, découvrant son existence et le brouhaha environnant avec étonnement. Se ressaisissant, elle entreprit de se présenter en essayant de ne pas trop massacrer les dialectes étrangers.

Bonjour, je suis L'alchimiste Adwëis De Vöhjière, et voici le Lieutenant Artilleur Toufic, tous deux de la Fraternité du désordre.
Bien que j'arrive à comprendre le Shai, je préfère effectivement le Tydale que je maitrise un peu plus. Cette langue vous sera certainement plus agréable pour me comprendre.




 
Herran

Le Merakih 14 Astawir 1510 à 20h33

 
***
Herran sourit en constatant qu'il allait pouvoir converser avec les deux Tchaës, et s'inclina respectueusement pour les saluer

***

Je me nomme Herran, émissaire du Triarcat équilibrien. Je suis venu en ces lieux pour parler avec la Judicatrice de la menace qui pèse sur Oriandre.

***
Herran jeta un coup d'œil en direction du couloir d'où venaient les deux poussiéreux avant de poursuivre

***

Mais peut-être l'avaient-vous déjà tenu au courant des évènements ?


Les Chroniques d'Herran

 
Toufic

Le Merakih 14 Astawir 1510 à 20h51

 
Toufic rendit son salut à Herran.

Oui, effectivement la Judicatrice est courant de la menace qui pèse sur Oriandre. Nous venons d'avoir une audience avec elle pour la tenir informée. Le conseil nemen est en ce moment en train de délibérer sur la conduite à tenir. J'espère qu'ils nous apporteront leur aide.
Surtout que cette menace s'est encore renforcée par la présence du Tark'nal. Notre roi doute pouvoir défendre la ville et a demandé à ce qu'on l'évacue
Ce sont vraiment des heures très sombres qui se profilent devant la Fraternité.

Mais vous-même, étiez vous chargé de la même mission ? Le roi des vortex Armanyen nous a clairement signifié qu'il ne s'arrêterait pas à Oriandre, mais que les autres cités syfariennes subiraient le même sort.


Le lieutenant avait le visage grave. L'avenir des poussiéreux ne s'annonçait pas rose. Les factions allaient devoir oublier leurs divergences et se serrer les coudes.

Il se retourna vers Adwëis
Oui, tu as raison. Il faut que l'on mette au courant la Judicatrice de l'ordre d'évacuation d'Oriandre de la part de notre Roi. N'oublions pas que la destination de notre Fraternité sera alors Ulmendya. Il faut que cette ville se prépare à nous accueillir. Tu peux t'en charger ?

CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Herran

Le Julung 15 Astawir 1510 à 18h57

 
***
Herran écouta Thosen avec attention. la Judicatrice était donc informée des événements... Voila qui ferait gagner du temps.

***

En effet, je devais apporté cette nouvelle aux Nemens : l'un de nos Kielnos... Pardon, de nos frères est actuellement non loin d'Oriandre. Il nous a fait parvenir les mêmes informations que vous possédez sûrement.

Il m'est inutile de demander un entretien avec la Judicatrice dans ce cas...


***
L'Ombre baissa les yeux un instant, le temps d'envoyer une courte pensée sur le consensus, avant de reprendre. Il fronça légèrement les sourcils en constatant qu'il ne comprenait strictement rien à ce que Thosen venait de dire à sa compatriote...

***

Nous sommes nous-mêmes en train d'organiser la défense de nos cités, mais je crains qu'un tel déferlement de puissance ne puisse pas être retenu par des murs...
Quoiqu'il en soit, en ces temps obscurs, je crois qu'il est plus que temps de se serrer les coudes. Je ne connais pas vos plans pour la suite, mais je souhaite vous accompagner afin de faciliter une éventuelle coordination de nos actions.



Les Chroniques d'Herran

 
Adwëis De Vöhjière

Le Vayang 16 Astawir 1510 à 09h45

 
La jeune alchimiste acquiesça au dire de Toufic. Elle se retourna alors vers le comptoir pour commencer à écrire sur missive les paroles de leur Roi Elchior.

Citation :

Judicatrice,
je me permet de vous déranger afin de vous faire parvenir, par la présente lettre, la volonté de notre Roi, Elchior Gilgesh,majesté de la Fraternité du Désordre.

L'arrivé du Tark'nal et des cinq Harmonystes ne laisse que peu d'espoir pour Oriandre, et les murs de la cité ne les retiendront pas longtemps. Dans le soucis de sauvegarder le peuple Tchaë, les citoyens d'Oriandre vont être évacuer jusqu'à Farnya, puis la noire battra en retraitre à l'intérieur de la cité Rouge. Il est très problable qu'une fois Oriandre déserté, le conflit se porte sur Farnya la rouge. Sans le soutient militaire des autres factions et des Nemmen, la Fraternité ne pourra faire face à la puissance des natifs de Syfaria, et sera contrainte à l'exode. C'est dans ce cas que nous quémanderons l'asile pour notre peuple à la cité puits, pour un temps aussi court que nous puissions l'espérer.

Dans l'attente de votre réaction et celle duconseil, veuillez recevoir le respect et la gratitude de la Fraternité du Désordre.

Adwëis De Vöhjière, maître Alchimiste de la Fraternité du Désordre.


La jeune Tchaë n'avait pas de don pour les actes diplomatique, mais espéra que la nouvelle ne froisserait pas les Nemmen par son ignorance des protocole. Adwëis signa et cacheta la missive du sceau de qu'elle portait sur elle.

Elle se dirigea ensuite vers le secrétaire afin de lui tendre la lettre.


Excusez moi de vous déranger une fois encore, mais pourriez vous transmettre cette lettre à la Judicatrice, afin de l'informer des intentions de notre Roi Elchior concernant la retraite de la cité d'Oriandre, voir des terres de la Fraternité dans un cas catastrophique ?



 
Toufic

Le Vayang 16 Astawir 1510 à 17h57

 
Toufic parcourût la missive d'Adwëis avant qu'elle ne la remettre au secrétaire nemen.

Pas mal, Adwëis, pas mal tourné ! Attendons sa réponse et la fin du Conseil.

Puis se retournant à nouveau vers Herran:

Je suis ravi de voir que votre point de vue rejoint le mien. En effet, les factions vont devoir être solidaires dans ces moments de grands dangers. J'ai appris que le Matriarcat avait envoyé des renforts pour nous aider à défendre Oriandre.

Hélàs, il est trop tard, le Tark'nal a fait son apparition. Les murailles commencent à être perverties par ses émanations. Notre roi Elchior a ordonné l'évacuation de la ville et le repli de la population sur Farnya. Dès que l'évacuation des civils sera effective, la ville sera abandonnée à l'ennemi.


Qu'envisage de faire l'Equilibrium dans l'immédiat ?

La décision d'évacuer Oriandre était comme un coup de poignard pour le lieutenant,, très douloureux.
Oriandre était la ville de sa symbiose, la ville dans laquelle il avait vécu le plus longtemps avant de s'établir à Farnya.


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Narrateur

Le Sukra 17 Astawir 1510 à 16h09

 
Le secrétaire prit la lettre.
Elle sera portée à la Judicatrice, bien entendu.

Il hésita un instant.

Si je puis me permettre, vous et les autres poussiéreux semblez attendre les décisions du Conseil Nemen.
Mais...
Vous savez, un Conseil dure parfois trés longtemps.
Des mois. Des années...

Vous devriez rentrer chez vous : soyez assurés que vous connaitrez les résultats de ce Conseil lorsqu'il sera terminé.


 
Herran

Le Sukra 17 Astawir 1510 à 18h07

 
***
Herran écouta Toufic avec un air attristé. Ainsi le Tark'nal, cette créature qui avait attaqué le Matriarcat, était apparue de nouveau...
Oriandre était de plus corrompue de l'intérieur, parsemée d'effluves qui touchaient jusqu'à son essence même...
Les nouvelles étaient très inquiétantes

***

Malheureusement, je crains de devoir vous décevoir : notre Shaïm reste muette, de même que nos Oljads... Quand aux dirigeants de nos cités, ils se terrent dans une position attentiste...
Avant d'envoyer nos frères et sœurs à la guerre, ils veulent voir ce qu'il adviendra d'Oriandre...
Mais je ne pense pas comme eux : nous devons prendre les devants si nous voulons éviter un drame.


***
Herran observa le Nemen qui s'adressait à l'acolyte de Toufic avant de reprendre

***

Je suppose que vous êtes en train de tenir informée la Judicatrice des événements à mesure qu'ils arrivent ?


Les Chroniques d'Herran

 
Toufic

Le Sukra 17 Astawir 1510 à 19h24

 
Oui, c'est cela : nous tenons au courant la Judicatrice de l'évolution des évènements à Oriandre, pour que le Conseil Nemen puisse prendre des décisions en toute connaissance de cause.
Je ne sais pas ce qu'ils vont décider. Ils ont l'air de vouloir nous aider en tout cas. Ils en ont les moyens en plus. J'ai vu leur flotte de guerre, elle est vraiment impressionnante !
Mais j'ai peur qu'ils mettent trop de temps à se décider. Contrairement au siège de leur ville par les troupes du S'sarkh, la situation évolue très vite à Oriandre et de façon catastrophique.

Oriandre est condamnée, Farnya suivra ce n'est qu'une question de temps. Nous venons de demander asile aux nemens pour notre peuple.
Nous ne savons plus que faire. Je voudrais tant combattre cette engeance, mais ce n'est apparemment pas dans nos moyens, et notre Roi a ordonné l'évacuation d'Oriandre.

Toufic était catastrophé, mais l'on sentait en lui, la détermination, la volonté de se battre
Il se retourna vers sa compatriote.

Je crois que je vais rentrer sur Farnya. Ce qui devait être dit aux nemens a été dit. Il n'y a plus qu'à attendre leurs décisions.
Qu'en penses-tu ?


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

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