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Plateforme des Conques

Sur le départ...

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Sujet lancé par Koïya'NisKa'tsih
Le 11-07-1510 à 10h56
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Posté par Lasha,
Le 12-10-1510 à 00h59
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Koïya'NisKa'tsih

Le Dhiwara 11 Julantir 1510 à 10h56

 
*** Quoi de mieux que l'annonce de l'apocalypse pour entamer un nouveau périple touristique ?
Des villes désertées, corrompues ?
Des peuples en exode ?
Ça en faisait des choses à visiter. A chanter.

Les réparations étaient presque terminées.
D'ici peu, le Relais des Mous reprendrait la route.

Autant fébrile que nostalgique, Koïya'NisKa'tsih vérifiait à l'intérieur de la carriole les derniers préparatif pour le nouvel exode qui l'attendait.
Dehors, devant la carriole, l'équilione commençait elle aussi à s'agiter, impatiente. ***


 
Ralkano Shinur’Eschtyn

Le Julung 15 Julantir 1510 à 15h43

 
*** Le Charmeur des Vents passait comme chaque jour sur la plateforme des conques, rejoignant les ateliers où ses engins préférés étaient construit ou réparé et stocké. Il s'arrêta devant la roulotte et tendit la main pour flatter l'équilione. Puis contournant la carriole, il frappa doucement à la porte, la poussa dans le même mouvement et entra dans la première pièce de l'auberge. ***


Bonjour, Koïya'NisKa'tsih , dit il à la silhouette qui s'affairait dans les placards derrière le comptoir. Vous êtes sur le départ? Les réparations sont donc terminées. Je vois que vous n'avez pas suivi mon conseil d'installer un ballon, des ailerons et des hélices pour faire voler cette roulotte.



 
Koïya'NisKa'tsih

Le Julung 22 Julantir 1510 à 00h54

 
*** Koïya'NisKa'tsih releva la tête, puis se redressa tout à fait, invitant d'un geste Ralkano Shinur’Eschtyn à le rejoindre au comptoir.
Presque aussitôt, deux verres à pied et une bouteille bleutée apparurent sur ce dernier. ***


Bonjour chez vous, Ralkano Shinur’Eschtyn.
En effet.
Les sentiers de la Destinée sont parfois très terre à terre.

Et c'est elle, qu'il vous faudrait charmer.
Moi, je ne fais que la suivre...


 
Lasha

Le Vayang 30 Julantir 1510 à 00h55

 
Lasha avait une fois de plus dépensé l'intégralité de son salaire de ce dernier mois pour prendre des cours de langue auprès des professeurs nemens. La quantité d'argent qu'elle y avait consacré était faramineuse mais cela reflétait également sa volonté de mener cette entreprise à sa finalité. Il ne lui restait plus que quelques pièces et elle avait décidé de les dépenser dans une taverne. Elle avait arpenté les rues d'Ulmendya sans en trouver une qui lui convenait. C'est alors qu'elle était tombée sur ce Relais de Mous si peu conventionnelle.

Intriguée la Contemplatrice y pénétra. Ce qui l'attendait à l'intérieur ne l'était pas moins. Les nemens à l'intérieur étaient différents de ceux qu'elle avait croisé ce dernier temps. L'un d'eux était bronzé suite à de longues expositions aux rayons solaires sans doute. L'autre au contraire avait la peau si blanche que c'en était troublant. Mais ce sont les runes dessinées sur sa peau qui l'intriguaient.
Ça et les nombreux mous qui l'accompagnaient.

Lasha se rappelait une de ses discussions avec le Callimancien sur la symbiose. Elle reconnu ainsi Koïya'NisKa'tsih que ce dernier avait mentionné. Bien qu'elle savait à quoi s'attendre, Lasha n'en était pas moins surprise. Autant de mous. S'était ...
... fascinant.


 
Koïya'NisKa'tsih

Le Vayang 13 Agur 1510 à 13h52

 
*** De longs silences, dont les nemens et leur notion du temps particulière étaient coutumiers, avaient peuplé la discussion entre les deux immortels, sans sembler les déranger.
Et puis soudain, Koïya'NisKa'tsih aperçu la nouvelle visiteuse.
Tout autour de lui, à travers la pièce, les mous s'agitèrent brutalement, avant d'aller peu à peu se poser dans les hauteurs, observant la symbiosée avec méfiance.

Koïya'NisKa'tsih pour sa part lui adressa un aimable sourire et l'invita à entrer. ***


Salutation, Lasha.
Le relais des mous va bientôt reprendre sa route et suivre sa Destinée.
Viendrez-vous ?


 
Lasha

Le Dhiwara 15 Agur 1510 à 01h14

 
Cette façon de communiquer des Nemens avait quelque chose de dérangeant. Ces silences...
Lasha supposait que les non-symbiosés devaient également trouver troublant la façon dont ceux qui l'étaient communiquaient par leurs mous.
Il y avait encore tant de choses que les poussiéreux ignoraient sur cette race mystérieuse qu'était les Nemens.
Ou sur leurs propres races quand on y pensait. C'était surement une des faiblesses des races de poussière. Ne pas se connaitre.

En tout cas Lasha était contente que sa présence avait été remarquée par le nemen au multiples mous.
Elle entra et salua les deux nemens.



Salutation Ralkano Shinur’Eschtyn.
Salutation Koïya'NisKa'tsih.
Oui cela sera avec plaisir que je partagerai la Destinée du relais des mous.
Peut être est-elle également ma Destinée pour un temps puisque je suis ici à ce moment décisif.
D'autres nous accompagneront-ils?


Ne me craignez pas amis mous. Je ne vous ferai aucun mal.
Je m'appelle Lasha et elle c'est Anya.


Anya dit :

Salut la compagnie! J'espère qu'on s'entendra bien.


 
Ralkano Shinur’Eschtyn

Le Dhiwara 15 Agur 1510 à 18h58

 
*** Le Charmeur des Vents fit une petite courbette à Lasha et la salua de son timbre flûté : ***


Salutations, Damoiselle poussiéreuse.
Il manquait effectivement une présence féminine à ce lieu pour le compléter.
J'ose présager que votre Destinée sera à la hauteur de vos attentes si vous vous attelez à la caravane de mon ami Koïya'NisKa'tsih.
Cette expédition s'avère tout à fait intéressante et si ce n'était à décider sans tenir compte de la situation actuelle, j'aurais pris plaisir à vous accompagner depuis les cieux.
Je préfère tenter d'apprivoiser les vents de la Destinée et me laisser porter par eux.
Et puis cela est beaucoup moins salissant pour mes bottines.
Malheureusement, cela se fera sans moi.
je dois d'ailleurs prendre congé de votre agréable compagnie.


*** Le Nemen s'avança jusqu'à Lasha et lui prit la main pour y déposer un baiser avant de s'éclipser par la porte non sans avoir saluer son congénère d'un geste de la main. ***


Que la route vous soit clémente.

 
Lasha

Le Luang 16 Agur 1510 à 00h29

 
Lasha accueillit les paroles du Charmeur des Vents avec un sourire.

Peut être nous croiserons nous plus tard.
Ce fut en tout cas un plaisir de vous rencontrer.
Que votre route soit également clémente.


Elle regarda le nemen s'éclipser.

Quel dommage.

 
Koïya'NisKa'tsih

Le Matal 17 Agur 1510 à 15h39

 
*** Sitôt la témoin entrée, Koïya'NisKa'tsih fit apparaitre sur son comptoir une bouteille opaque de laquelle il remplit un verre d'un breuvage d'une teinte rose vif. D'un geste gracieux et léger, il l'invita à s'assoir où bon lui semblait parmi les tables de l'auberge, puis sortit de derrière son comptoir pour lui servir son verre.

Tout en lui répondant, d'un air amusé : ***


Attention, Lasha : je ne partage pas ma Destinée.
Vous pourrez seulement la suivre, l'aimer peut-être, mais en aucun cas la faire vôtre.

Il est d'ailleurs temps de partir.


*** Ajouta-t-il en se tournant à son tour vers la porte. ***


Faites comme chez vous, Lasha : je reviens dans un instant.


*** Suivi par une bonne moitié des mous peuplant la pièce, il sortit comme un courant d'air, laissant la jeune femme avec son verre au contenu inconnu et une petite dizaine de mous haut perchés, qui la regardaient désormais avec plus de curiosité que de méfiance. ***


 
Lasha

Le Julung 19 Agur 1510 à 01h30

 
Lasha parut déçu puis pensive.
Le temps qu'elle mit en forme dans sa tête ce qu'elle voulais dire, le nemen avait disparut par la porte.
Elle porta son verre à ses lèvres et but distraitement une petite gorgée.
Elle faillit s'étrangler. Le liquide avait un gout bien particulier. Il n'y avait rien d'équivalent chez les poussiéreux.
Il lui était même compliquer de savoir si le contenu du verre était alcoolisé tellement elle avait été surprise.
Le breuvage n'était pas désagréable mais il lui faudrait surement quelques verres pour qu'elle commence à l'aprécier.

Elle sentit soudain une dizaine d'yeux qui la fixaient.


Anya dit :
Je crois qu'ils nous veulent quelque chose.


C'est à toi de me le dire. Vous êtes de la même race après tout.

Anya dit :
Oui mais non.


Bon j'ai compris. C'est moi qui vais tout faire.

Elle se tourne vers les mous et leur donne un sourire chaleureux.

Je suis flattée que vous ayez préférez rester ici avec moi plutôt que de suivre Koïya'NisKa'tsih dans ces occupations.
J'espère que nous apprendrons à mieux nous connaitre et à devenir amis pendant le temps qui nous allons passer ensemble.
Je suis très heureuse d'être parmi vous.

Comme je vous l'ai dit je m'appelle Lasha et je fais partie des Témoins du S'sarhk. Ma compagne de voyage se nomme Anya elle. Nous sommes heureuse de faire votre connaissance.
Avant de devenir Témoin j'appartenais au Sœur du Matriarcat. Je ne m'y plaisait pas et ma façon de voir la vie était trop différente de la leur. C'est pendant mes voyages à travers Syfaria après les avoir quitté que j'ai trouvé ma voie et reçu mon appel.
On dit beaucoup de chose sur les Témoins. Certaines sont vrais et d'autres fausses. Certains voudraient nous faire passer pour des gens austères et fanatiques. Ne vous laissez pas abuser. Nous sommes des gens heureux, chaleureux et généreux. La vie nous a donné beaucoup et nous voulons rendre à celle ci autant qu'il est possible.
Mes principales occupations chez les Témoins est de rencontrer et d'observer. C'est un grand plaisir pour moi d'effectuer ces taches.
Peux être pourrions nous commencer en faisant plus ample connaissance? Comment vous nommez_vous?


 
Narrateur

Le Luang 6 Saptawarar 1510 à 20h18

 
*** En réalité, dès sa deuxième gorgée Lasha se surprend à apprécier ce breuvage. Il n'est pas si déroutant finalement, il lui semble même qu'il correspond exactement, sans qu'elle puisse se l'expliquer, à ce qu'elle avait envie de façon plus ou moins inconsciente.

Tandis qu'elle boit avec plaisir quelques gorgées de plus, quelques mous se téléportent depuis leur perchoir pour venir se poser plus près d'elle, sur les sièges, tables ou divans environnants.

Certains la regarde avec curiosité, d'autres avec un enthousiasme plus ou moins prononcé, et quelques uns avec méfiance, voire une antipathie clairement établie... sentiments multiples et variés que Lasha et sa moue perçoivent de façon presque palpable, comme une cacophonie muette en bruit de fond...

Quelques uns, dans ce panel, répondent à sa question, à voix haute, pour ceux pourvus de bouche, ou bien en une brève pensée : ***


Jhi a dit :
Jhi.


Mhe a dit :
Mhe.


Rho a dit :
Rho.


Fha a dit :
Fha.


Lho a dit :
Lho.


Gha a dit :
Gha.


Hhi a dit :
Hhi.


 
Lasha

Le Sukra 11 Saptawarar 1510 à 00h17

 
Et bien enchantée de vous rencontrer Jhi, Mhe, Rho, Fha, Lho, Gha et Hhi.
Enchantée également de rencontrer les autres.
Nous allons passé un petit moment ensemble et nous pourrons mieux lier connaissance.
Vous verrez je ne suis pas méchante et j'aime beaucoup les Mous.


Anya dit :
Oui disons cela.

Salut les copains!
Ça va être génial d'avoir autant de potes. D'habitude on est toujours sur la route juste Lasha et moi.
Se poser dans la roulotte ça va nous changer du quotidien et nous faire un peu de compagnie.
Nous on est allé à Jypska, Arameth et Zarliff. Et Lerth bien sur.
Et vous, vous êtes allé où? Vous avez du voyager pas mal également, non?


 
Narrateur

Le Dhiwara 10 Otalir 1510 à 23h51

 
*** Koïya'NisKa'tsih reste absent durant plus d'une heure.
Une heure qui semble durer des jours à la tydale et à sa moue, bien qu'elles ne ressentent pas de manque particulier.
Juste l'impression que le temps s'écoule lentement, pâteusement.
Une heure durant laquelle elles font la connaissance des mous restés avec elles. Les mous les plus avenants, sans répondre vraiment aux questions d'Anya, les mettent à l'aise, en babillant et sautillant joyeusement dans tous les sens. En leur faisant partager des émotions, des images de paysages, joyeuses et riantes, ensoleillées, enivrées et même parfois enivrantes.
Puis peu à peu, les sceptiques se joignent au manège des premiers. Curieux, étonnés, intrigués, ils se laissent emporter dans la valse de leurs joviaux compagnons.
Même les plus grognons, au fond, en haut, à distance, se dérident finalement. Un peu...
Le regard est moins dur, toujours attentif mais moins méfiant.

Durant ce temps qui s'éternise, Lasha et sa compagne jaune apprivoisent cette étrange assemblée.

Qui jamais, ne prononce le moindre mot.

Et puis soudain, de sa démarche toujours légère et dansante, le nemen repasse la porte, souriant.

Nous partons !
***


 
Lasha

Le Matal 12 Otalir 1510 à 00h59

 
Lasha et sa moue faisait plus amples connaissances avec leurs compagnons de voyage. La tydale avait rarement l'occasion de passer du temps avec un mou qui n'était pas le sien et elle s'aperçut que la communication avec un mou était bien différente de celle avec un poussiéreux.
Elle s'en était déjà aperçut avec son propre mou bien sur mais elle avait pensé que Anya était un cas particulier pour ainsi dire. Il n'en était rien. Tous les mous était comme elle, voir pire pour tout dire la plupart du temps. Non qu'ils étaient bête mais plutôt leur centre d'intérêt était bien différents des races de poussières. Même les Nemens étaient plus simple à comprendre malgré tous les mystères qui les entouraient et leur façon bien personnelle d'appréhender un problème.

Lasha réfléchit. Non ce n'était pas cela. Les mous n'étaient pas difficile à comprendre. Ils étaient très simple à comprendre. Mais leurs priorités étaient si différentes de celles de Lasha que s'en était déstabilisants. Insouciance pour certains, méfiance pour d'autres. Un peu des deux pour la plupart. Autant l'insouciance ne la surprenait pas, autant la méfiance elle n'y était pas habituée. Son moue n'avait pas ce trait de caractère. De quoi pouvaient-ils avoir peur? Ils n'avaient pas de prédateur à proprement parlé. Pourquoi se méfier d'elle? Ils n'étaient pas sauvages ce qui auraient pu expliquer cela.

Lasha se savait pas la meilleur compagne de voyage alors elle faisait des efforts pour s'intégrer à ce groupe. La symbiose était depuis longtemps une de ses passions, ce qui rendit ces efforts plus facile. Pour tout dire les mous n'étaient pas les plus désagréables des compagnons de route. Elle avait connu bien pire parmi ses semblables.
Surtout parmi es semblables d'ailleurs. Les bersekers n'étaient pas les plus aimables des Témoins.

Ce fut tout de même avec un certain soulagement qu'elle accueillit la nouvelle d'un départ imminent. La cité Némen la rendait nerveuse. Ou était le ciel, les étoiles. Sans dire qu'il y faisait toujours nuit... il faisait toujours sombre. Et renfermer. Comment pouvaient-ils rester enfermés comme cela depuis des centaines d'années.
Mieux valait affronter le Maudit et ses légions et être dehors plutôt qu'en sécurité en prisonniers de ces murs qui les coupaient un peu trop de l'extérieur. On comprenait mieux pourquoi les Nemens étaient devenus fous à vivre séparer des réalités en permanence comme ils l'étaient.

Elle répondit avec entrain:

Parfait! Moi je suis prête en tout cas.

Mes amis nous y voilà. De nouveau paysages à voir, de nouvelles sensations à vivre.

Koïya'NisKa'tsih avez vous besoin d'aide pour quoi que ce soit? Puis-je faire quelque chose?

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