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Plateformes des Noctambules

De l’autre côté de la nuit

Quand les Six croisent les Rêvants
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Sujet lancé par Achara Edaregord
Le 02-02-1511 à 18h18
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Posté par Ligerio Dhuri,
Le 16-02-1511 à 22h33
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Achara Edaregord

Le Merakih 2 Fambir 1511 à 18h18

 
Quelques heures ont passées.

Ils ont élu leur quartier à l’Auberge des Hypobulles, charmé autant par son nom que par son architecture singulière mélangeant habilement les caractéristiques aériennes des vaisseaux volants à celles plus végétales d’une forêt rappelant l’Hatoshal…

Elle n’y est resté que le temps de prendre possession de sa chambre et faire connaissance avec le plan de la cité (tout du moins ceux des trois étages qui leur sont réservés). Elle a ensuite rejoint le quartier des thermes où elle a passé de longues heures dans les vapeurs brûlantes des saunas, bien décidée à se débarrasser de cette indésirable compagne qu’est la rhino-pharyngite. C’est finalement grâce à une série d’inhalations à base de soufre et de jasmin qu’elle a pu en grande partie se soigner. Le nemen qui lui a conseillé ce traitement lui a par ailleurs affirmé qu’il n’en paraîtrait plus dès le lendemain. Voir le surlendemain. Au pire dans deux jours. Et qui, devant son regard sceptique, a conclu par un fataliste « Après la pluie, le beau temps ». Ce qui l’a fait légèrement sourire, après un dernier reniflement discret évidemment.

De retour à l’Auberge, elle s’est installée dans la grande salle commune pour prendre la mesure de la cité et attendre ses compagnons de soirée. La table qu’elle a choisie se trouve légèrement en retrait face à une grande ouverture par laquelle on peut admirer l’agitation du quartier des fêtes. De larges toiles tendues auxquelles se mêlent de mystérieuses plantes grimpantes d’un bleu électrique créent un dôme enchanteur où s’égaille une myriade de créatures babillantes qui ont donné leur nom au lieu. Une très légère brise venue des tréfonds du gouffre insondable vient agiter délicatement les grelots qui parsèment sa fourrure, se jouant de leurs tintinnabulements. Sitar à la main, elle accompagne la mélodie bruissante de la journée qui s’enfuit. Car lorsque le jour tombe s’élève la nuit.

Même en plein cœur d’Ulmendya…


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Mousikoï

Le Sukra 5 Fambir 1511 à 10h04

 
***
La journée s'écoule, Le Nelda Se promène de plateforme en plateforme au coeur de la cité Nemen. Plus il s'enfonce et découvre la cité-puits et plus il comprend qu'il ne sait rien sur les Nemens...
Cette civilisation mérite qu'on s'intéresse à elle !

Comme à son habitude, il a replacé son bracelet à grelots à sa cheville, et s'amuse maintenant à rythmer gaiement sa marche avec son Tambourin à clochettes, le tintamarre ainsi obtenu n'est pas très riche en nuances mais n'est pas désagréable à écouter non plus...

Il arrive sur la plateformes des Noctambules... *Paf* une nouvelle baffe émotionnelle vient le percuter. Il lui faut quelques secondes pour analyser ce nouvel endroit où pullulent des masses hétéroclites de personnes bruyantes, ces couleurs qui capturent son regard, ces sons.... ces musiques qui s'échappent de divers endroits de la plateforme et viennent réveiller tous ses sens.

Regardant son plan de la ville, il doit maintenant se rendre à l'auberge où il y retrouverait ses compagnons pour une soirée, selon lui, inoubliable en un tel endroit. Mais il va prendre son temps... pourquoi se presser alors qu'il y a tant à découvrir ici? La nuit n'est même pas encore tombée !

Le voilà maintenant qu'il avance en sautillant, tentant de discuter musicalement à l'aide de son tambour avec les différents instruments qui viennent lui chanter la bienvenue.

Comme un rêve de moush'tin qui prend vie...

Non loin de l'auberge, il perçoit la douce mélodie d'un Sitar habilement utilisé...
***


 
Ysiageult

Le Sukra 5 Fambir 1511 à 21h38

 
Lorsqu'ils arrivent dans le quartier des noctambules, l'heure est déjà bien avancée. Le spectacle qu'offre la civilisation nemen est toujours un émerveillement particulier. Cette fois pourtant, c'est différent pour la nelda. Cette fois, elle n'est pas seule à contempler les aller et venues, les rires, les chants...

Elle avait imaginé que l'ambiance serait plus austère mais non. Les dramatiques événements ne semblaient pas trop affecter la population restant. A moins qu'il ne s'agisse que d'une simple impression et qu'elle ne puisse pas en fait pas mesurer toute l'ampleur du désastre qui venait de secouer cette race et sans doute tout Syfaria. Après tout, ils étaient aussi là pour le découvrir.

Sous les indications de Achara Edaregord, ils se retrouvèrent dans une taverne




L'ambiance était assez douce. Achara Edaregord était attablée, une Sitar à la main, semblant totalement en osmose avec son environnement immédiat. Après avoir prit place à la table, une serveuse arriva et elle commanda à boire, un peu au hasard.

Mousikoï arriva à son tour et rapidement tous deux échangères des mots dont elle reconu immédiatement les sonorité : ils s'agissait sans aucun doute de nemen. C'était comme une sorte de cours qu'elle semblait lui donner. Ou étais-ce uniquement des échanges ? Voila qui piqua sa curiosité.


J'ai l'impression de comprendre ce que vous dites et pourtant je ne connais pas ces mots ? Ils s'agit de nemen n'est-ce pas ? acceptez vous que je me joigne à cotre discussion ? Votre façon de parler le nemen est un véritable cours...

Achara accepta sans rechiner, au contraire.



 
Crooot

Le Dhiwara 6 Fambir 1511 à 14h56

 
Cette cité puits est fantastique. Un abysse d'architectures fantasques qui semblent défier la gravité.
Crooot pourrait emplir la totalité de ses carnets et ne relaterait qu'une seule journée à Ulmendya.
Accompagné par l'hypobulle, récemment sauvé d'une noyade dans un jet de mucosités issue de la chambellance d'Arameth, l'animal semble l'avoir adopté au grand désappointement de son mou.
Il va être temps de rejoindre ses amis, ainsi que les voyageurs nouvellement arrivés, à l'auberge des hypobulles sur la plateforme des noctambule, un niveau plus bas.

Le nelda se dirige vers le ponton à gondolfières et risque un œil dans les profondeurs de la cité.
En une seconde son estomac se retourne et rappelle à son souvenir, la traversée en vaisseau aérien d'Arameth à Ulmendya et toutes ces sensations hautes en odeurs et en relents gastriques.
L'artiste recule d'un pas.
Se retourne.
Se prend l'hypobulle dans l'œil.
Recule de deux pas.
Un de trop.
Il chute.



Le trafique aérien sauve le nelda. Il plonge dans le ballon d'une gondolfière postée plus bas.
Cette dernière amortit d'abord sa chute avant de se détendre et de l'expédier plus bas dans l'étale d'un vendeur de tentures, tapis et diverses pièces de tissus salvateurs.

Le nelda se relève, les oreilles bourdonnantes et le teint pâle.
Il titube, coasse quelques excuses aux nemens ébahis et repart en tanguant vers le quartier des auberges.
Ses oreilles cessent alors de bourdonner quand l'hypollule inquiet cesse de chantonner.
Le voilà devant la bâtisse végétale nommée : l'Auberge des Hypobulles.

Crooot secoue la tête pour reprendre ses esprits. Gonfle sa poitrine dans une grande inspiration.
Part vomir, au coin de la rue, le peu qu'il avait dans l'estomac. S'invective lui même pour se donner du courage.
Se redresse et entre dans l'auberge.
Il repère alors son chambellan visiblement accompagnée.
Il s'approche.



 
Antiorn

Le Luang 7 Fambir 1511 à 17h07

 
Antiorn et Syndal s'étaient annoncés au centre de Judication.
Les Nemens savaient où les rejoindre.
Il ne restait plus qu'à attendre.

Le problème lorsqu'on a à faire avec des immortels, c'est qu'ils ont tout leur temps.
Mais la Poussière, elle, est éphémère...
Et impatiente.
Peut-être les Rêvants rechigneraient moins que lui quant au Temps Perdu.
Le Rêve, lui, est hors du temps.
Et leur mode de vie s'appuie sur Grior.
Et si Antiorn se considère comme un confrère somme toute patient, il ne peut concevoir l'attitude placide des Nemens face à leur extinction. Et l'extinction Nemen signifie se retrouver seul face au P'Ken S'sarkh pour la Poussière.

État de fait qu'il ne peut que craindre.

C'est donc une mine d'appréhension mal dissimulée derrière un sourire tendu qu'arbore le barde lorsqu'il arrive à l'auberge.

Achara est là, Croot vient visiblement de rentrer. Deux neldas sont présents.
Musique, paroles échangées.
Préambue de repas convivial.
Antiorn se tire une chaise près de son double de jais.

Nous sommes annoncés.
Les dés sont lancés.


Son regard est brumeux, ses paroles semblent venir de loin.
Elle l'a rarement vu si préoccupé.


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Lodon

Le Matal 8 Fambir 1511 à 00h01

 
Lodon entra à son tour dans l’auberge des Hypobulles. Il n’eut aucun mal à retrouver ses compagnons déjà attablés. Les visages des convives reflétaient un certain plaisir à se retrouver. Certains également affichaient une sorte de respect légèrement contemplatif face au style nemen qui transparaissait jusque dans un lieu aussi commun. L’un des confrères, celui qui s’était rendu au centre de judication avec Rhon Syndal semblait néanmoins légèrement soucieux.

Tandis que la conversation évolue peu a peu vers la linguistique Nemen autour de la Nelda qui jouait de la Sitar, Lodon s’essaie à comprendre cette humeur sombre du confrère qui fait contraste, pas exemple avec l’insouciante joie de vivre affichée par Mousikoi. Redoute-t-il que la requête posée dans la journée puisse prendre du temps ou que l’entretien pour lequel ils étaient venus puisse ne pas aboutir à des informations utiles. Il est vrai que les voyageurs ne sont pas ici uniquement pour leur agrément et que tout ceci est lié à un contexte plus vaste que Lodon ne connait pas très bien encore. D’un autre coté faire de nouvelles connaissances et lier des liens de sympathies entre poussiéreux quand l’occasion se présente est sans doute important.

Il prend alors la parole :


"Sans vouloir assombrir la soirée par des discussions sérieuses, je suis curieux d’en apprendre plus sur ce que nous savons respectivement de la disparition de nombreux Nemen. Si certaines choses confidentielles ne peuvent être partagées je n’en tiendrai rigueur à personne mais j’aimerais apporter mon aide avec une conscience élargie de vos points de vue de ce qui nous préoccupe."

 
Antiorn

Le Matal 8 Fambir 1511 à 20h40

 
Le regard las du confrère toise Lodon de haut en bas puis vers le haut de nouveau.
Ils devraient savoir.
L'Ordre, comme toutes les factions, devrait savoir.
Mais l'ordre n'est pas reconnu pour se fourrer la truffe dans les affaires de l'île.
Loin s'en faut...

Les Nemens perdaient la guerre depuis la corruption de Loïa. Nous ne savons comment, mais ils ont toujours su se protéger de la corruption du P'ken S'sarkh... jusqu'à ce que Loïa se fasse transformer en monstruosité. Alors le P'ken S'sarkh a appri. Et les Nemens étaient en danger depuis. Les protections des villes des factions sont moindres que celles d'Ulmendya. Et elles ont été affaiblies puis attaquées. Les fileuses de trames sont tombées malades et se sont réfugiées dans une stase temporelle pour éviter leur propre corruption inévitable. Même la Varoga connue par la poussière sous le nom de Syrtaï a fini par périr suite aux affontements par le Tark'Nal. Normalement, elle aurait dû se rematérialiser par un pillier, étant symbiosée. Mais nous ne savons pas. Elle ne répond à ma connaissance à aucun message télépathique.

Elle est peut-être définitivement décédée, corrompue, toujours dans un pillier, amnésique, affaiblie ou alors elle ne répond tout simplement pas.

Cela lui arrive parfois.


Sur ce le nelda prend une pause et fait signe à une serveuse de lui apporter un verre.

Les Nemens ont toujours été un rempart entre la Poussière et le P'ken S'sarkh. S'ils se retirent, nous voilà directement confrontés à lui. Et si la Varogas entrent en stase... les déffenses des villes restantes seront-elles affaiblies ? Disparaîtront-elles avec le temps ?

Soupir.

Nous sommes à un carrefour important. Et je suis soucieux de ne voir que nos deux seules factions représentées ici.


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Syndal

Le Merakih 9 Fambir 1511 à 08h09

 
*** Le Songeur avait revêtu une robe sombre pour se rendre dans la salle principale de l'auberge.

De la musique, quel bonheur, depuis combien de temps n'avait-il pas jouer lui-même?!

Il vint se placer aux côtés de Rhon Antiorn au moment où ce dernier finissait sa phrase. ***


Je suis d'accord avec vous, Rhon Antiorn, notre seule présence est inquiétante...

Les autres factions vont sûrement dépêchés des représentants incessamment...



Il se demandait pourquoi il avait dit cela, il n'y croyait pas lui-même !


La confrérie a-t-elle eu des nouvelles de la Varoga? De mon côté aucune de mes divinations n'a fonctionné, non pas comme face à un décès mais comme face à une absence, comme si elle n'était plus présente sur Syfaria. Un peu comme lorsque Kysall se préparait à nous attaquer.
Malheureusement je n'ai pas essayé de la trouver lorsqu'elle était encore en stase donc je ne peux pas savoir si cela peut venir de là !


Syndal
Songeur au service de Furm

 
Ligerio Dhuri

Le Merakih 9 Fambir 1511 à 17h48

 
*** Ligerio avait pris le temps de se perdre un peu dans la foule avant de rejoindre ses camarades à l'auberge. Il fallait un peu de temps pour s'habituer au fait d'être si profondément sous-terre. Le tydale se dit qu'il n'aurait sans doute jamais réussit à faire mineur mais c'était supportable. Il y avait quelques boutiques, il prit le temps de faire un peu des emplettes mais finalement il n'y avait pas tellement de dépaysement pour quelqu'un qui a bien connus Arameth.

C'est donc un peu en retard qu'il arrive à l'auberge. Il n'a pas mal à repérer ses compagnons parmi les convives, ils ne passent pas inaperçu. Il s'approche de leur table avec un sourire avant de prendre une chaise et la parole: ***



Héjia à tous, j’espère que je ne suis pas trop en retard. Le Mensonge peut parfois être assez perturbant et je n'ai pas vus que nous étions aussi tard dans la journée.

Laissez moi rêver rien qu'une fois .

 
Antiorn

Le Merakih 9 Fambir 1511 à 19h00

 
La Varoga a été plongé dans un profond coma durant des semaines suite à la bataille d'Arameth. Puis, un jour, son corps en est décédé et a disparu pour rejoindre un pillier. Depuis, aucune nouvelle. Peut-être son esprit est-il en convalescence dans un pillier quelque part...

Peut-être...

Le barde semble songeur. Son regard se perd sur la table sans sembler s'y accrocher.
Puis Ligerio fait son entrée et Antiorn se ressaisit.

Rhon Dhuri vous arrivez, comme toujours, juste à temps.


N'est impossible que ce à quoi on se défend de rêver...

 
Iandra

Le Merakih 9 Fambir 1511 à 19h05

 
*** L'air de supériorité que se donnait le Confrère face à Lodon ne plaisait guère à Iandra, et elle était à deux doigts de le lui faire savoir. Mais elle se souvint que ce voyage était diplomatique, et que le franc-parler n'y avait pas sa place. Elle se promit de retourner sa langue cinq fois avant de proférer la moindre parole, histoire de bien réfléchir avant de lancer une pensée trop acide. Mieux valait laisser Syndal et Ligerio mener la danse.

Du coup, elle ne trouvait rien d'intéressant à ajouter, et se concentrait sur le vin rouge qui était en parfait accord avec ses papilles gustatives. ***


Médecin et Alchimiste au service de Grior

 
Achara Edaregord

Le Merakih 9 Fambir 1511 à 19h06

 
L’arrivée successive de Mousikoï et Ysiageult s’est ensuivie d’un échange courtois sur leur intérêt respectif pour la langue locale. Devant leur enthousiasme commun, elle a accepté avec plaisir de leur enseigner ses connaissances linguistiques. Un rendez-vous a donc été pris dès le lendemain pour une leçon collective.

Tour à tour sont alors apparus Crooot, l’air barbouillé, puis Antiorn, la mine préoccupée. Tous deux suivis de près par la suite de la délégation haut-rêvante. Chacun trouvant sa place autour de la vaste table bâtie en un bois clair, presque blanc, sculpté d’harmonieuses arabesques.

C’est finalement le dénommé Lodon qui a amené le sujet de la disparition nemen sur le tapis.
Instantanément le ton de la conversation s’est fait plus grave.

C’est que la thématique est d’importance.
Et les questions abordées primordiales.

Elle s’apprête à prendre la parole quand apparaît l’ancien Confrère maintenant membre de plein droit de l’Ordre haut-rêvant. Elle l’accueille d’un sourire.

Héjia, mon cher. Nous venions seulement d’entamer la discussion, vous nous rejoignez à point nommé…

Faisant apparaître un petit cigare parfumé entre ses doigts, elle se tourne vers le Songeur.

Non, nous n’avons plus de nouvelles de Syrtaï depuis sa… disparition.


Et ne parlons pas de l’Effluve.
Elle inspire une bouffée qu’elle recrache en volutes.

Le Peuple de Poussière ont longtemps subi la condescendance bienveillante de leurs aînés… Peut-être faut-il chercher par là le dédain qu’il éprouve maintenant pour ceux qui les ont toujours laissés dans une complaisante ignorance. À force de nous infantiliser, le peuple nemen nous a poussé à l’émancipation. Nous nous sommes alors mis à chercher des réponses de notre côté et à prendre nos responsabilités, fatigués d’être traité en enfant. Et maintenant qu’il a disparu nous pouvons nous féliciter d’avoir grandi. Parce que les pères laissent toujours la place à leur fils.

Un silence.

Sauf lorsqu’ils sont immortels… Mais le sont-ils toujours ?


Voudriez-vous me dire quel chemin je dois prendre pour m’en aller d’ici ?
- Cela dépend de l’endroit où tu veux aller, répondit le chat.
- Peu importe l’endroit… dit Alice.
- Dans ce cas peu importe la route que tu prendras.

 
Mousikoï

Le Merakih 9 Fambir 1511 à 20h10

 
***
Le vieux nelda écoute en silence, il se met à penser, à rêver...
D'abord le fait de voir tout ce monde, réunit ce soir autour d'une même table, et d'un même but... Amusant..."C'est dans l'adversité et la peine que les coeurs se lient et que les gens prennent conscience de se qui se passe autour d'eux... "

Le sujet de la discution porte sur la chute nemen, la tête pleine de contes et de rêveries le nelda prend parole à la suite d'Edaregord.
***


Immortels?... Je crois que rien n'est immortel... Pas même les puissants Nemens.
Cela fait bien longtemps que les Nemens sont en guerre avec les Rejetons... et qu'ils perdent cette guerre... Bien avant l'apparition des races de poussières... Il serait bien de voir les choses sous un angle différent non?

***
Le nelda à un sourire, puis un petit rire gêné... il semble mal à l'aise
***
.

Je crois que les nemens ont autant besoin de nous que nous d'eux, malgré ce qu'ils veulent bien nous faire croire... oui...
***
Puis le nelda devint muet, impossible de parler plus, il lui est très difficile d'accaparer la discution et de sentir tout l'attention de l'assistance sur lui et ses paroles bien longtemps...

Il agrippe son violon, comme pour se rassurer...
***













 
Ysiageult

Le Sukra 12 Fambir 1511 à 19h08

 
La nelda écoutait attentivement sans rien dire. Tous ces mots à demi-dits ne signifiaient parfois rien pour elle. Certes elle avait combattu le Tark'Nal plusieurs fois et même à chaque fois que les poussiéreux avaient engagés le combat pour sauver les cités de Syfaria, mais son esprit et ses connaissances limitées de son monde et de son interaction avec la Vérité et le Mensonge ne lui permettait pas d'en comprendre toute la portée.

Elle sentait bien que de graves choses se disaient mais ne voyait pas plus loin que le bout de son museau.

Seuls les échanges avec Achara Edaregord qui lui enseignait la grammaire et les secrets de la langue nemen suscitait un intéret pratique et immédiat chez la nelda. Pourtant elle avait elle aussi des tas de questions qu'elle n'osait poser de peur d'être ridicule...

Lorsque Syndal leur envoya un message par la pensée, elle était encore ébahi en écoutant Achara :


Héjia
Nous allons être reçus par la judicatrice en même temps que les Confrères.
Après en avoir discuté avec Rhona Iandra, je vous propose que nous nous y présentions tous ensemble.
Je conseille aux jeunes symbiosés de bien réfléchir avant de prendre la parole, nous aurons en face de nous quelqu'un qui habituellement, nous considère comme des grains de poussière...
Nous pouvons penser que maintenant, elle aura un regard un peu plus juste sur notre valeur.


Il semblait donc que l'heure était arrivée de rejoindre le centre de Judication...




 
Ligerio Dhuri

Le Merakih 16 Fambir 1511 à 22h33

 
*** Il est arrivé en plein débat sur un sujet des plus sensibles, les nemens. Il ne sait pas si c'était l'endroit rêvé pour avoir ce genre de discussion vus la proportion de Nemens dans la taverne... Mais il ne faut pas non plus sombrer dans la paranoïa. Il commande discrètement une boisson rafraichissante en prévision des débats passionnés qui se profilent à l’horizon.

Il reprend ensuite la parole : ***


Je ne sais pas s’il faut être si prompt à juger les Nemens, ils ont certes des secrets mais je ne sais pas si leur réticence aux partages d’informations se base seulement sur notre jeunesse. Elle peut être en notre nature même, la poussière n’est pas la même chose que les Nemens. Peut-être y a-t-il des choses que nous ne pouvons pas comprendre et percevoir comme ils ne le peuvent pas.

Mais même si c’est le cas, ils en décident en effet trop peu. J’imagine que les récents évènements vont les pousser à s’ouvrir un peu plus. De toute façon, nous serons vite fixé …



Laissez moi rêver rien qu'une fois .

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