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Auberges et Tavernes

Auberges et tavernes d'Oriandre.

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Le 18-01-1509 à 17h22
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Le 18-01-1509 à 17h22
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Narrateur

Le Dhiwara 18 Jangur 1509 à 17h22

 
La Capitale de la Bulle noire ne manque pas d'Auberge et encore moins de tavernes, dont voici les deux plus connues :

La Taverne de l'Améthyste

Une petite volée de marche descend de la ruelle jusqu'à une porte percée d'épais carreaux de verre, lesquels ne laissent plus passer la moindre lumière depuis fort longtemps. Au dessus de la porte un vieil écriteau de bois annonce dans une lettrine compliquée : l'Améthyste.

Bâtie de pierre brute, la salle commune présente la particularité d'être entourée d'alcôves profondes aménagées pour accueillir les clients. Si ce n'est la lumière un peu chiche et la salle facilement enfumée l'endroit est agréable et possède un cachet indéniable.

Le tenancier, un dénommé Marten, est un tchaë jovial a l'embonpoint imposant et au visage couperosé à souhait. En vrai professionnel Marten met un point d'honneur a trinquer avec sa clientèle, pour vérifier la qualité de la marchandise, du moins tant que son acariâtre épouse ne sort pas de sa cuisine pour le rappeler à l'ordre. Pour ne rien gâcher ces deux là ont eu la bonne idée de mettre au service leurs quatre filles, charmantes demoiselles dont les sourires aguicheurs et les jupons blancs occupent une bonne part des discutions.

Selon la période de la journée l'ambiance varie dans l'établissement. Durant la journée l'endroit est des plus tranquille et les alcôves sont souvent témoins de conversations confidentielles, qu'il s'agisse de commerce, de politique voir (qui sait ?) de complots...
Le soir tombant les noirauds envahissent le lieu et viennent prendre un peu de bon temps tout en dépensant leur solde en alcool et aux cartes.

Il ne reste plus alors, pour continuer a discuter à l'abri des oreilles indiscrètes, qu'à rejoindre l'alcôve écarlate : cet ingénieux procédé permet, au moyen d'un système de poulies, de soulever une plateforme comprenant table et chaises à quelques mètres au dessus du sol. Si le procédé assure une certaine intimité il reste assez rarement utilisé car il attire immanquablement la curiosité sur ses occupants... l'inverse de l'effet voulu.



L'Auberge des Embruns

Cela fait une vingtaine d'année qu'Olva et Olice Cormaq ont pris la suite de leur mère, et avant cela de leur grand-mère, derrière le comptoir et les fourneaux de l'Auberge des Embruns. La popularité et l'ambiance bonne enfant de l'établissement doit beaucoup au caractère bien trempé de ses patronnes et à leur énergie débordante.

Le rire sonore d'Olva et son bagou, haut en couleur autant qu'en volume, font merveille dans la salle commune. Olice s'occupe de la cuisine et personne n'a trouvé à s'en plaindre à ce jour, surtout lorsqu'il s'agit de sa spécialité : les galettes de shretim, céréale assez commune dans les environs de Laod, et déclinées en de multiple recettes par l'aubergiste.

Les deux sœurs rejoignent régulièrement leurs habitués en fin de soirée pour pousser la chansonnette ou babiller sur les derniers potins du moment. De même qu'elles n'hésitent pas à hausser le ton et à montrer la porte aux fâcheux qui ennuieraient leur clientèle ou aux viandes saoules qui feraient mine de faire du grabuge.

Les chambres sont bien tenues, et l'auberge s'enorgueillit de posséder une "suite patronale" pour les plus prospères, même si l'origine du nom n'est pas très claire (Olva affirme que leur arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère était la patronne des aubergistes et on évite généralement de remettre cette certitude en question face à elle). Pour autant les eux matrones se plaignent à qui veut l'entendre que le manque d'ouverture de la Fraternité ne leur permet jamais d'afficher complet et que "même si les étrangers sont sans doute pas bien évolués, c'est pas une raison pour les empêcher de venir dépenser leurs pierres dans un honnête établissement".

Ceci dit les mauvaises langues ajoutent que des pierres, les deux sœurs sont loin d'en manquer.


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