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Limites de la clairière, mur grillagé d'arbres aux troncs noirs et aux feuillages colorés, la lisière du bois s'étend aux alentours pour se fondre dans la vaste Forêt-qui-Chante.
Frontière dangereuse et inquiétante, pleine de sinistres promesses et de mauvais présages, l'Orée du Bois n'en demeure pas moins belle et attractive.
Elle est tout en contrastes et vibre doucement.
Elle appelle et repousse, comme une respiration constante, un souffle continu.
Elle invite à franchir le pas pour un ailleurs incertain.
Sons troubles et ombres passagères, elle ne semble pas dénuée de vie.
Mais une vie silencieuse, qui guette et attend, qui va et vient discrètement.
Qui se cache, méfiante et anonyme.
Qui observe...
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