Bienvenue dans le forum de Le Puits des Souvenirs
La Maison Ilmiens

Une illuminée dans la maison aux scintillements

Camée jusqu'aux yeux !
Page [1]
Détails
Sujet lancé par Shyama
Le 03-08-1509 à 17h35
13 messages postés
Dernier message
Posté par Shyama,
Le 09-08-1509 à 01h33
Voir
 
Shyama

Le Luang 3 Agur 1509 à 17h35

 
*** La Sang-Âme goba une pilule et fit quelques pas en direction de la Maison indiquée par son nouvel ami aux ailes battantes.
Elle s'arrêta un instant pour en contempler l'extérieur. ***


Un Nid d'art !
Ni barre, ni dard.
Sans genre, sans âge.
Courbes et douceurs, force et robustesse...

Si le Nid renferme d'aussi beaux trésors d'adresse ciselée que ce qu'il présente aux regards des Indiscrets pèlerins, la Sombre va atteindre l'extase du joailler....


*** Elle sourit paisiblement à son léger compagnon, dont les pattes légères lui chatouillaient le doigt. ***


M'accompagneras-tu dans ma quête des œufs d'or, Butineur de Souvenirs ?

*** La pupille dilatée et avide d'être éblouie, la tydale avança vers l'entrée. ***


Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Narrateur

Le Luang 3 Agur 1509 à 18h54

 
Tandis que Shyama pénètre dans le bâtiment principal, le papillon virevolte autour d'elle.

Les galbadies de la viviane m'appellent, belle madiane !
Point ne puis-je t'escourtiser plus lièle. Via, via et trouve.
Mais le butineur n'est jamais lièle. Un souffle, un saul.
Et je reviendrois te viure. Plus tiare.


Et se faisant, l'insecte s'éloigne en dégageant un doux parfum.
De nouveau seul, le Sombre Nuage découvre la maison.

Elle entre tout d'abord dans un grand hall circulaire.
C'est un dôme, haut de plafond, duquel pendent de superbes lanternes aux motifs complexes.
Accrochées par de lourdes chaînes ciselées, les lampes viennent éclairer la salle de halos crépusculaires.
Les lieux sont déserts, une table large et épaisse trônant seule au milieu de nulle part.
Bien que terriblement vide, l'endroit a quelque chose de magique.
Tout en teintes de orangés, de verts sombres et de gris.

Assez vite, Shyama découvre de larges trous dans les murs.
Autant de passages qui mènent dans les autres espaces de cette maison à tiroir.
Des tunnels, de toute part, accessibles par des escaliers étroits ou de fines rampes
La Sang-Âme a vite l'impression d'être dans une grotte ouvragée, un havre mi-arboricole mi-troglodyte.
Avec tous ces couloirs, nombreux, qui s'ouvrent certainement sur d'autres pièces.
Ces chambres en hauteur que l'on distingue depuis l'extérieur.

Ce charmant labyrinthe paraît à la fois alambiqué et parfaitement harmonieux, cohérent.
Une forte odeur de bois, de pierre et de végétation s'en dégage subtilement.
Et de fines arabesques, presque invisibles, ornent les murs.

Mais tout, tout, est tristement abandonné.


 
Shyama

Le Matal 4 Agur 1509 à 00h49

 
*** Une nouvelle pause pour contempler les merveilles....

Les délicates arabesques.... si légères, sur cet ouvrage pourtant si massif, malgré les apparences.

Un léger frisson....
Elle était seule désormais.

La boule douloureuse de la nostalgie lui remontant progressivement de l'estomac jusqu'à la gorge,Shyama inspira profondément, profitant des nuances odorantes de l'air ambiant.

Le parfum boisé, légèrement poussiéreux et frais.... Une grotte moussue, un chalet épicé.


Finalement, elle se décida et passa une arche, s'enfonça dans un couloir à la douce luminosité.
***


Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Narrateur

Le Matal 4 Agur 1509 à 20h33

 
L'âme vagabonde, Shyama s'engage dans un tunnel.
Elle découvre rapidement un réseau complexe de couloirs et de coursives.
De passages, de galeries, de chemins, d'escaliers et de demi-étages.

C'est un véritable labyrinthe, mais toujours accueillant, bercé par ces douces lumières et cette odeur embaumante.
De petites alcôves et de belles fenêtres ponctuent cette visite. Avec l'impression de vide comme seul compagnon.

Au cours de cette première exploration, le Sombre Nuage dévoile de nombreuses pièces.
L'essentielle sont des chambres, grandes ou petites, luxueuses ou non, souvent impersonnelles.
Des chambres d'hôte, très certainement, dans ce nid paisible et naturel.
La fonction de cette maison en devient clair : c'est une auberge...

Une autre partie de la bâtisse, plus éloignée, lui dévoile des appartements plus intimes.
Ceux, sans doute, des propriétaires. Six chambres aménagées, une petite bibliothèque et un bureau bordélique.
Qui portent très nettement une autre impression que les logements libres.
L'impression d'une vie durable, profonde, quotidienne et riche.

Une troisième partie des lieux livre à Shyama d'autres types de salles.
Quelques menus salons et des pièces de plaisance, dont les plus notables sont :
Une gigantesque cuisine, pleine de rangements harmonieux, de niches et de renfoncements.
Une serre envahie par une végétation sauvage, ayant brisé sa cage en verre dans sa folle escapade.
Des bains, d'anciens thermes naturels, dont il ne reste plus que des bassins vides.

...

Achevant ce premier tour d'horizon, la Sang-Âme revient sans le vouloir dans le hall d'accueil.
Visiblement tout est connecté et la voilà revenue à son point de départ.
Malheureusement, aucun atelier ne s'est pour l'instant révélé à elle.
Mais son instinct, lui, ne peut guère se tromper.

Cette maison cache encore bien des mystères.
Reste à savoir par où commencer...


 
Shyama

Le Merakih 5 Agur 1509 à 18h51

 
*** En manque soudain d'inspiration, Shyama se posa quelques instants contre la table trônant au milieu du hall.

Dans l'espoir qu'une solution miracle émerge des éthers vaporeux de la drogue, elle goba une seconde pilule et ferma les yeux.
La Sang-Âme laissa son esprit ondulant vagabonder dans ses souvenirs de la visite.

Sans tenir compte des murs qui lui semblaient se déplacer autour d'elle, elle laissa ses pieds la conduire dans le dédale.

Sa nostalgie des bains de la Ruche était si forte qu'elle fut presque surprise de ne pas se retrouver dans les thermes de la maison, mais dans le bureau.

L'attrait du désordre, lui rappelant ses propres pensées, probablement.
Toujours est-il qu'elle se mit en devoir d'y butiner avec une légèreté toute aléatoire.
Elle trifouillait respectueusement les papiers, soufflait sur la poussière, toussait copieusement sous les nuages ainsi soulevés, cherchait un peu ses poumons par terre, jusqu'à ce que son attention soit déviée vers un autre détail pouvant laisser suggérer la beauté d'une pierre précieuse taillée.
***


Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Narrateur

Le Julung 6 Agur 1509 à 14h27

 
Point d'éclat brillant ou de pierre laissée à l'abandon.
Ni d'outils d'orfèvres ni de poussières précieuses.

Mais en fouillant, Shyama trouve des reflets.
Des reflets couchés sur le papier et sur la toile.
Des représentations, des dessins, des schémas.

Dans les affaires du bureau, elle tombe sur des parchemins.
Un petit tas. Sur tous sont gravés des croquis de bijoux complexes.
D'amulettes, de bagues, de colliers, de boucles, de bracelets.

Ce ne sont que des traits, la plupart son vieux et effacés, mais la créatrice devine.
C'est un avant-goût minutieux qui a dû donner de superbes réalisations.
Toutes en courbes fines, en déliés et en lignes dansantes.


*** ***

Mis à part ces vieux vélins, Shyama trouve également un tableau.
Celui-ci fait face à la fenêtre du bureau, accroché au mur sous les affres du temps.
C'est un portrait ruiné, toute en couleurs, en ombres et en lumières.
Pour ce qu'il en reste...


(note : voilà les grandes lignes du tableau)


Autrefois d'une grande composition et d'une majesté indéniable, le portrait a difficilement passé le temps.
Mais il en subsiste suffisamment pour laisser à admirer une scène hautement contemplative.
Un Nemen au port noble, aux allures de patriarche, le corps couvert de runes observe la clairière depuis son cabinet.
Ce même cabinet où se trouve actuellement la jeune femme.

Le tableau est rempli de détails et de subtilités, même si beaucoup ont dû disparaître avec les âges.
Celles qui attirent néanmoins le regard de Shyama sont de deux ordres.
Il y a d'abord cette puissante amulette qui orne le coup du maître au regard perdu.
Et ces 6 gemmes qui gisent sur le petit établi, au milieu d'outils étranges.
Des outils de taille et de traitement des minéraux.


*** ***

Shyama en est maintenant certaine, si cet homme était le maître de maison, elle est actuellement dans l'antre d'un orfèvre.

 
Shyama

Le Vayang 7 Agur 1509 à 04h14

 
*** L'artisane, soudainement pleinement concentrée, se mit en devoir d'étudier attentivement le tableau, s'attardant sur l'amulette.
Son examen lui confirma, se qu'une compulsion rapide des documents épars lui avait fait pressentir.
C'était un orfèvre de premier ordre, sans conteste.
Peut-être pas un autre Arkantarok... mais pas loin.

Se prenant au jeu, elle tenta de déterminer la nature des pierres, et se plaça même dans la même position que l'orfèvre nemen.
Comme si prendre sa place pouvait l'aider à se rapprocher de son âme....
Que pouvait-il bien regarder par cette fenêtre ? Peut-être était-ce de là qu'il tirait son inspiration débordante ?



Puis, elle se pencha sur les feuillets, croquis et schémas, pour tenter de déterminer s'ils y en avait d'assez précis pour qu'elle puisse en tirer une véritable création.

Assise sur le sol poussiéreux, ignorant les gargouillements de son estomac, elle ne voyait même pas les heures défiler.... ***


Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Narrateur

Le Vayang 7 Agur 1509 à 09h40

 
Shyama, absorbée, décortiquait les pistes qu'elle avait sous les yeux.
Son plus grand adversaire était le temps, qui, sans pitié, avait ravagé le papier ou la toile.
Les couleurs étaient plus ternes, les traits plus effacés. Quelquefois elle devait se contenter de deviner.
En se penchant sur les feuilles, elle comprit que de toutes les créations, seules six importaient vraiment.
Que sur celles-ci, le patriarche d'Ilmiens s'était acharné. Avec une précision presque maladive.
Ces schémas étaient tellement précis qu'ils avaient de quoi rendre fou n'importe qui.
Ceux-là étaient assez exactes et préservés pour pouvoir en tirer quelque chose.

Et elle comprit que les six gemmes représentées sur le tableau...
Etaient les six pierres utilisées dans ces six créations.
Des émeraudes, toutes, mais très différentes.
Autant dans la forme que...dans la couleur.
Des nuances de vert insoupçonnées.
Insoupçonnables.

De fait, elle comprit également que ces six créations avaient une histoire très particulière...


*** ***

Puis, Shyama se posa à l'endroit où se trouvait le d'Ilmiens sur le vieux portrait.
Face à la fenêtre, admirant l'extérieur, la main posée sur le petit établi poussiéreux.
Son regard glissa très naturellement vers la maison posée en vis-à-vis.
C'était le sombre et grand château Palutra.

Et, pendant un bref instant, le Sombre Nuage crut percevoir une silhouette à une fenêtre, l'observant.
La silhouette d'une femme, elle l'aurait juré. Mais en clignement, l'ombre avait disparue.
Hallucination, effet de la drogue ? Peut-être, peut-être pas...



 
Shyama

Le Vayang 7 Agur 1509 à 13h40

 
*** La différence entre réalité et hallucinations avait toujours été très floue à Shyama.
Elle prenait tout ce qui lui venait de la même façon, sans même se poser de question sur sa vraisemblance ou sa pertinence.
Aurait-elle trouvé cela utile, qu'elle n'en aurait pas été capable.

Aussi considéra-t-elle cette ombre comme réelle. Tout autant que les impressions qui se dégageaient de ce lieu.
Mais elle avait quelques étranges scrupules, soudaine lubie, à s'immiscer dans la vie intime des anciens habitants de cette clairière.

Et pourtant... ces schémas qu'elle tenait encore entre les mains étaient si précis qu'ils indiquaient bien qu'ils pouvaient bien avoir été réalisés.
Et quelque chose tout au fond d'elle-même lui disait que cette silhouette là aurait pu en avoir connaissance....


Un sonore couac stomacal résonna dans le bureau.
Shyama mordit dans un des petits pains qui dormaient au fond de son sac, tout en ouvrant quelques tiroirs, dans l'espoir d'y trouver des outils ou des matières premières.

Elle rêvait déjà de ces émeraudes aux eaux si pleines de promesses.
Elle se demandait de quelle mine merveilleuse on avait pu extraire de telles pierres.
Elle rêvait de pouvoir contempler, toucher ces six bijoux délicieux.
Tout en cherchant, les dessins et schémas accaparaient ses pensées.
Courbes et lignes se télescopaient dans sa tête en des couleurs chatoyantes et elle ne pouvait s'empêcher d'extrapoler leur utilisation, leurs capacités, leur beauté une fois réalisés.
***


Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Narrateur

Le Vayang 7 Agur 1509 à 14h27

 
En fouillant un peu plus profondément dans le cabinet, Shyama tomba sur une lourde boîte en bois noir.
Longue, rectangulaire et décorée de gravures abstraites, la boîte dévoilà à son ouverture une suite d'outils.
Elle en reconnut certains, habilement représentés sur la tableau.
D'autres, non moins étranges, les accompagnaient.

Tous étaient forts stylisés, fins et précieux, impeccables.
Mais ce qui interpella réellement la jeune femme était la nature de quelques uns.
Ils ne ressemblaient à aucun outil qu'elle connaissait.
Et pourtant, elle en était convaincue, ils avaient servi.
Servi pour les travaux de l'orfèvre.

Ceux-là dont elle ignorait l'usage étaient très alambiquées.
Complexes, torturés, dotés de mécanismes sensibles et incroyables.
Des mécanismes paradoxaux qu'elle n'arrivait pas à activer.
Des mécanismes qui se contredisaient, rentraient en conflit et rendait finalement l'outil inutilisable.
Pour elle, en tout cas... qui ne savait pas s'en servir.
Il y avait sans doute un moyen d'en disposer.
Mais comment ? Mystère...

Au fond de la boîte, Shyama trouva également un petit sachet.
A l'intérieur, une poudre fine et des miettes précieuses.
Des restes d'émeraude récoltés après la taille.
Sagement préservés là, avec amour.

En voyant cette poussière, elle sut immédiatement qu'elle servait aussi à quelque chose.
Qu'elle n'avait pas été sauvegardé par pure sensiblerie ou maniaquerie.
Oui, elle servait aussi à quelque chose, mais à quoi ?

D'un autre côté, ses pensées divaguaient à propos des bijoux.
Le Sombre Nuage se perdait dans de nombreuses rêveries, fondées ou non.
Au milieu de ses envolées spirituelles, elle fut soudain frappée par une autre certitude.
Il était difficile d'en avoir, des certitudes. Et pourtant...

Egarée dans ses folles extrapolations, elle toucha une vérité du doigt.
Elle sut que ces bijoux étaient éparpillés, séparés, perdus à des endroits différents.
Elle en était convaincue, pour la simple et bonne raison que ces bijoux étaient liés les uns aux autres.
Et que cet éloignement était contre leur nature profonde.
Elle le ressentit intimement.

Non pas qu'ils devaient être unis ou assemblés.
Non pas qu'ils devaient constituer une seule et même pièce dont ils étaient les fragments.
Mais simplement que trop loin les uns des autres, ils perdaient de leur sens.
Ils devaient, au moins, être unis ou rassemblés.
Comme une famille....


 
Shyama

Le Vayang 7 Agur 1509 à 23h12

 
*** La tydale avait l'impression d'être d'hypnotiques sables mouvants de questions, et elle y plongeait joyeusement, ignorant superbement les rappels à l'ordre de sa moue.

Plus elle cherchait de réponses, plus nombreuses les nouvelles questions se présentaient à elle.

Et comme, bien sûr, elle manquait d'organisation, tout se mélangeait dans sa tête.
Elle aurait voulu tout faire à la fois.
Se lancer dans une folle recherche des bijoux éparpillés, explorer toutes les maisons, tout en comprenant comment fonctionnaient les outils, à quoi servait la poudre, si elle serait en mesure de s'inspirer de certains des schémas....
Elle rêvait pouvoir se dédoubler.

Et bien sûr, Sitara s'en mêlait aussi.... Utrynia l'attendait, Dwen se languissait également de ses matières premières....

Toutes ces pensées la mirent en ébullition, ce qui n'arrangeait guère sa folie naturelle.
Stressée, elle goba une nouvelle pilule et s'assit en attendant l'accalmie de la tempête sous son crâne.

Elle s'occupait les doigts à tenter de comprendre le fonctionnement de ces outils merveilleux, tout en pensant.
L'effet de la drogue ralentissait tout autour d'elle. A moins que ce ne soit l'inverse. Quoiqu'il en soit, elle se sentait maintenant un peu plus apaisée.
Elle ne pourrait raisonnablement pas satisfaire les Brillants Perdus. Rétablir le Lien.

Pas maintenant. Pas toute seule. Mais elle savait qu'elle n'aurait pas de repos tant qu'elle ne l'aurait pas fait.
Elle se promis de revenir, très vite. Avec plus de temps et du renfort.


Elle se pencha une dernière fois sur les schémas. Quelle était la nature de ces objets ? Représentaient-ils quelque chose de caché, ou n'étaient-ils que pure abstraction ? L'un d'entre eux nécessitait-il cette poudre d'émeraude ?
***


Shyama,
Sombre comme un Nuage

 
Narrateur

Le Sukra 8 Agur 1509 à 13h30

 
Les schémas regardèrent Shyama en retour.
A en juger par leur apparence, les 6 bijoux devaient être des amulettes.
Plus que des ornements, mais des symboles, à coup sûr.
Aucun d'eux ne semblait nécessiter de poudre verte.

Quant à savoir si ils cachaient quelque chose ou si ils étaient pure abstraction, difficile à dire.
Comme ça, "paf", la Maîtresse-artisane aurait dit les deux. Deux en un.
Il y avait sans doute un secret derrière la symbolique, la métaphore.

Un secret pur et dur, croustillant ?, enveloppé dans un éther énigmatique...
Comme souvent avec de telles créations.


 
Shyama

Le Dhiwara 9 Agur 1509 à 01h33

 
*** Shyama resta là un long moment, contemplative, dubitative, rêveuse....

Un long frisson la fit revenir à l'un de ses réalités déformées. Elle s'ébroua, empaqueta soigneusement le coffret dans son sac et se mit en route.

Elle n'avait déjà que trop tardé.
Rester serait plsu longtemps contraire au Tableau.

Sur le seuil de la merveilleuse maison, elle se retourna une dernière fois et lui fit la promesse silencieuse de revenir très vite percer ses mystères. ***


Shyama,
Sombre comme un Nuage

Page [1]
Vous pouvez juste lire ce sujet...