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La Clairière

Dit bonjour aux étoiles

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Sujet lancé par Alciria
Le 24-10-1510 à 17h10
24 messages postés
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Posté par Alciria,
Le 22-02-1511 à 21h57
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Silindë

Le Vayang 28 Jangur 1511 à 15h05

 
*** La seule chose a faire en définitive, c'était bien de lâcher les commandes. Oublier toute idée de contrôle ou de maitrise de la situation. Y aller au petit bonheur la chance. C'était une façon de voir les choses quoi...

Cet état de semi conscience va finir par devenir habituel songe presque ironiquement Silinde. Lassant? Non. Mais il pourrait presque croire qu'il a abusé des champignons de Hirvane, ou des herbes Hautes Revantes. Enfin... c'est ptetre naturel par içi... Il y a peut être des effluves hallucinogènes qui flottent en permanences dans le coin. Qui sait...

Et là ILS sont là. Comment les deux tydales pourraient ils ne pas les sentir. A la limite de leurs perceptions. Ils sont plus des sensations qu'autre choses. Mais ils sont bien là.

Timides? Ou dans l'impossibilité de se montrer?

De la fumée, aussi éphémère que volatile.

Alciria et lui sont deux. S'ils agissent ensemble ils devraient donc couvrir un champs de vision bien plus complet que chacun de son coté. Ainsi, ils pourraient savoir s'il s'agit de quelque chose de tangible (relativement) ou de purement psychique. Assurer une continuité. Que le champ de vision de l'un se termine là où commence celui de l'autre. Dans cet espace, nulle zone d'ombre pour que quelque chose s'y dissimule. L'un au moins devrait voir s'il y a une réalité. Enfin s'ils perçoivent la même. Et puis si ça n'a pas d'effet, tant pis. Il se bandera les yeux pour ne plus se fier qu'à ses autres sens.

Une pensée transmet l'idée à la tydale.

Low s'est caché dans le sac de l'entropiste. Il ne veut rien avoir à faire avec des fantôme ou quoique ce soit qui hante les lieux. ***


Jusqu'au bout...

 
Alciria

Le Matal 8 Fambir 1511 à 22h15

 
La tydale acquiesce.
Elle en est arrivée à la même conclusion que Silinde à force de tourner en rond. D'autant plus que lui semble plus adroit qu'elle dans l'exercice. Elle lui laisse donc la primeur du choix. Pour une fois qu'il excelle dans un art autre qu'aimant à emmerde autant en profiter. Encore qu'il soit bien possible que ce ne soit là que son talent habituel qui s'exprime.
A dire vrai, elle se concentrerais bien sur ce frisson, le gout du sang dans la bouche et cette farouche impression. Mais se concentrer, elle l'a déjà expérimenté, ne sert à rien.
Ici, c'est le puits qui décide. Il suffit de se laisser emporter jusqu'à ce que la fumée prenne corps.

De son coté, Léran le mou est tout à coup moins rassuré.
D'abord parce qu'il connait très bien la réputation de Silinde et qu'il n'est pas aussi permissif que Lowgli ensuite parce que... Parce que!
Et sa tydale refuse de lui répondre.
En désespoir de cause, il tente lui aussi de voir si en faisant semblant de dormir il ne trouverais pas quelques fantômes de mous... Il espère bien rendre un peu jalouse sa tydale. Et puis lui, il n'a pas peur de se laisser aller. D'ailleurs, pour plus de confort et d'efficacité dans la disparition, il se téléporte dans le sac de Silinde.
*** Mais les mous rêvent-ils? ***



Le but fait loi

 
Narrateur

Le Matal 15 Fambir 1511 à 05h54

 
***
Même si les deux Poussiéreux avaient à présent à peu près "pris le coup", se plonger dans un état de demi-sommeil et s'y maintenir demandait une concentration considérable pour se plonger dans l'état de méditation adéquat, lequel se payait par un tribut de fatigue qui se ferait sentir de manière perceptible sous peu.
Néanmoins, les "choses" se précisèrent finalement. Au début, on aurait cru voir les ombres des arbres bouger, mais... ces ombres semblaient prendre consistance. Précisément comme des volutes de fumée.

Les imperceptibles mouvements à la limite du champ de vision des deux Poussiéreux devinrent des silhouettes, diffuses et oscillantes, mais cependant clairement des silhouettes d'individus même si elles étaient dénuées de couleur ou de substance.

Ni Silindë ni Alciria ne parvenaient à les voir en les regardant directement, mais en dirigeant le regard de côté, ils pouvaient aisément se rendre compte que les ombres déambulaient, vaquaient à leurs occupations... On pouvaient presque entendre des bribes de conversations, se détaillant entre les bruits des feuilles agitées par la brise. C'était comme si la clairière... vivait?
***


 
Alciria

Le Matal 22 Fambir 1511 à 21h57

 
En suspension.
Ne rien faire est finalement le plus fatiguant; il ne s'agit pas de se reposer ou simplement d'attendre mais bien de tenter de se figer, comme si le temps n'existais pas.
A dire vrai, elle attend Silinde. Elle attend ses propositions à lui qui a l'air tellement plus à l'aise qu'elle ici et dont les decisions sont les plus productives.
Maintenant qu'ils sont arrivés la, elle a peur que le moindre geste ne provoque un retour en arrière.
Maintenant qu'ils sont arrivés la, elle ne sait plus trop que faire.
Ya-t-il encore une porte a defoncer?

Les ombres vivent autour d'elle, à la périférie de son champs de vision. Les mouvements qui s'enchainent lui font penser à un être vivant, comme si la clairière était plus qu'une somme mais un tout. Vivante. un être. Pensant?
Elle n'ose plus rien, retient sa respiration. Son souffle ne doit pas risquer de les disperser. Les fumées qui s'agitent.


Le but fait loi

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