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Maison Nashdalem

Un rêveur chez les Nashdalem

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Sujet lancé par Silindë
Le 12-11-1510 à 00h04
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Posté par Silindë,
Le 16-06-1511 à 20h16
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Silindë

Le Vayang 12 Nohanur 1510 à 00h04

 
*** Apres l'intrusion inattendue de la caravane confrere dans la clairiere le tydale avait réagit au quart de tour.

Non, il ne resterait pas au même endroit qu'eux! Non il ne partagerait pas la proximité du puit avec les confreres. Pourquoi? Pour... rien au fond. Et tout aussi. Parce qu'une partie du coeur du tydale s'était brisée quand les premieres étoiles avaient déchues. La blessure guerrirait evidement, mais la trace en resterait.

Et puis parce qu'il detestait cette arrogance de ceux qui se croient en terrain conquis... Et puis il s'avouait n'etre pas tres objectif... mais l'endroit était tellement... apaissant, pas reposant, mais apaissant. Un peu nostalgique, mais tout en douceur, avant leur arrivée. Tels des ruminant dans un champ de fleur incapables de voir la beauté des lieux. La beauté du Monde...

Soupirant, il posa une main sur un reste de mur. La pierre est fraiche sous sa main. On reconnaissait un ancien banc de pierre là... Il posa son sac... Pres de ce qui fut un bassin... Oui, ce serait un bon endroit où dormir... C'était une atmosphere qu'il aimait. Ici, les gens avaient du aimer la vie, la savourer autant qu'il la savourait et en profitait de chaque instants lui même. Le plaisir d'exister tout simplement. Plaisir des mots, plaisir du jeux, douceur de vivre. Il s'assit finalement, se perdant dans ses pensées. ***


Jusqu'au bout...

 
Narrateur

Le Matal 16 Nohanur 1510 à 22h40

 
***

Ses pensées vont, viennent, s'échappent.
Au fur et à mesure, la douce sensation ressentie dans la clairière revient.
Mais les échos, les odeurs, les mouvements sont différents.
Ils sont plus concentrés, plus précis, moins vagues et inaccessibles.
Comme si son âme s'était habitué.
Ou comme si le lieu était plus dense.
Inexplicable sentiment.

Silindë croit entendre le frottement d'une soierie délicate.
Les murmures d'un long baiser échangé.
Le mouvement d'une main fine qui effleure le sol.
L'odeur d'épices rares et précieux.
Un parfum de vin fort.

L'écho mélodieux d'une douce musique

. ***


 
Silindë

Le Matal 23 Nohanur 1510 à 00h29

 
*** Silinde croit entendre, pense entendre, imagine entendre... Il ne sait pas quelle est la frontière entre la réalité et le reste. Et ne s'en soucie guère.

Il sait qu'il n'est pas seul. La musique dont l'écho résonne encore en est la preuve. Les choses sont presque moins troubles ici qu'elles ne l'étaient dehors. Moins éphémère. S'est il accordé à la mélopée des lieux? Ou bien est ce simplement que les accords sont ici plus prononcés, et plus proches de son thème personnel.

Les sensations.

L'ouïe tout d'abord, avec la soie qui glisse, les lèvres qui se goutent.

Le toucher et ses mouvements.

L'odorat porteur de senteurs épicées et de rêves d'un alcool qu'il se représente capiteux, roulant sous la langue et enivrant les sens et l'esprit.

Si les gens ont passé ici, cela n'a pas eut le temps de déteindre sur les lieux. La tristesse et l'amertume, à première vue, n'y ont pas lieu de cité.

Un endroit qu'il partagera avec une autre. Une en compagnie duquelle toutes choses ont une intonation toute particulière. Qui dois l'y rejoindre. Une petite danseuse à la peau dorée et aux lèvres de miel.

Quel meilleur endroit aurait il pu choisir? ***
.

Jusqu'au bout...

 
Nuruhuinë

Le Merakih 24 Nohanur 1510 à 08h45

 
*** Pas à pas, sa pensée m'avait guidée jusqu'en ce lieu perdu au coeur de la Forêt qui chante.
Attirée comme par un aimant, j'avais atteint le Puits du souvenir sans même m'en rendre compte. ***


~ Que cet endroit est étrange ... ~

Mes instincts de danseuse me garde en alerte, je m'imprègne peu à peu de l'atmosphère qui règne ici.

~ Tout à l'air si tranquille ... ~

*** J'avance ça et là, cherchant du regard la maison dont Silindë m'a fait la description. Après avoir croisé un olibrius creusant un trou avec acharnement, j'arrive enfin devant la bâtisse et bien que le temps y a laissé sa marque, elle reste très belle.
Je m'arrête, hésitante, fais quelques pas, pousse la porte de la somptueuse demeure et reste figée dans l'entrée. Je n'ose entrer, me sentant presque comme une voleuse violant l'intimité des lieux. Je ne vois nulle part mon beau et charmant tydale, encore un pas à l'intérieur, mes yeux scrutent la pénombre et je murmure ... ***


Silindë ?



 
Silindë

Le Sukra 27 Nohanur 1510 à 14h44

 
*** A première vue, les points communs entre les deux tydales ne sont pas nombreux. Elle est une fille du Déclin, il a fuit le Matriarcat il y a... longtemps. Elle danse et virevolte avec sa lame, il se laisse emporter par les flux. Elle utilise le verbe pour les siennes, il en joue pour la beauté des mots. Il l'a charmée. Elle le fascine.

Car au fond, peut-être se ressemble ils plus que ce qu'on pourrait croire.

Elle le fascine. L’envoûte. A un point qu'il n'a jamais ressentit auparavant et sur lequel il préfère ne pas se pencher plus avant. L'entropiste est un être de passions, qui s'enflamme rapidement mais bien souvent inconstant. Mais pas cette fois. Au contraire. Ce n'est pas juste une histoire de beauté, car oui elle est belle -ou du moins l'était- mais surtout, elle possède une grâce qu'il n'a connu chez personne d'autre. Enivrant mélange d'intelligence, de charme, de subtilité et d'esprit. De douceur et de passion. Enfin, peut etre cela aura il changé entre-temps...

La voix, juste un murmure pourtant, lui parvient par delà les échos de la demeure.

Il se relève, et se dirige vers l'entrée. ***


Par ici Nuru

*** Silinde ne se presse pas. Il savoure ces instants, l'attente infime avant de la revoir. La certitude qu'il va très bientôt pouvoir à nouveau se perdre dans les deux lacs de saphir que sont les prunelles de la petite tydale.

Un couloir, un tournant, et l'entrée... ***


Nuruhuine...

*** Il sourit. Doucement. Tendrement. Simplement heureux. ***


Nuru...

*** Non, il avait tord d'avoir osé pensé qu'elle pouvait avoir changée. L'enchantement qu'elle exerce sur lui n'a absolument pas faiblit. Au contraire. Les prunelles du tydale glissent sur les traits fins de la Danseuse, savourent le spectacle, ravissant paysage, délectable vision. Puis glisse vers ses yeux. S'y perd.

Il s'incline légèrement, et prenant dans sa main celle de Nuruhuine, Silinde y dépose un baiser léger au bout de ses doigts. Sans jamais quitter son regard ***
.

Tu m'a manquée....

*** Deux amants se retrouvent dans une demeure où l'art d'aimer était à l'honneur. ***





Jusqu'au bout...

 
Nuruhuinë

Le Luang 29 Nohanur 1510 à 14h54

 
*** J'entends au loin comme un murmure, mon nom prononcé d'une voix douce loin derrière moi, je fronce légèrement les sourcils. ***


~ Est-ce bien lui ? ~
~ Est-il toujours le même ? ~


*** C'est à quelques secondes de nos retrouvailles, que ce flot de questions vient envahir mon esprit. N'aurais-je pas pu y penser plu tôt? ***


Et s'il était devenu tout autre ?

*** Je me retourne lentement en direction de la voix qui répète mon nom à nouveau, je me sens tremblante comme une feuille sous la brise, je ferme les yeux et inspire profondément.
Et quand je les ouvre, il est là, devant moi, toujours égal à lui-même, ses traits n'ont pas changés, son charme m'hypnotise et tous mes sentiments pour lui remonte en une vague de bien-être.
Son regard plongé dans le mien, ses lèvres posées sur le bout de mes doigts ... Je me sens si émue qu'aucun son ne parvient à sortir de ma bouche. Toute mon émotion se transforme en rougeur diffuse sur mes joues. ***




 
Silindë

Le Merakih 8 Dasawar 1510 à 19h42

 
*** Une legere teinte rosée sur ses joues. Il reprime difficilement un sourire. Mais elle pourrait se vexer s'il lui avouait qu'il trouve cela terriblement attendrissant. Elle rougit. Elle est soudain plus tydale, et non une Galatée vetue d'un habit de chair.

Sous ses levres la peau est douce. Il sait pourtant que cette main fine et gracieuse est parfois prolongée comme naturellement d'une lame d'acier. Mais ici la force qu'elle contient est temperée par la promesse qu'elle porte. A son sens, les mains sont faites pour les caresses et non les combats. Tout comme Nuruhuine est née pour être aimée.

Il se redresse sans se presser. Sans même tenter de reprendre pied, heureux de sombrer dans ses prunelles. Lentement, lachant la main de la guerriere, l'entropiste leve la sienne et la laisse glisser le long de la joue de sa belle. Redecouvrant du doigt la finesse de ses traits, retrouvant un chemin de baisers. La peau est chaude, douce. Un index s'entortille joueur un instant autours d'une meche avant de la liberer.

Les yeux anthrcytes ont perdu la rive de vue depuis longtemps dans le regard de Nuruhuine.

Peut être parfois les mots ne sont ils pas necessaire pour exprimer ce qui dois l'être. Sauf un mot. Un nom qui est un poeme à lui tout seul aux sonorités aimées pour Silinde. Celui de celle qui lui fait face. ***


Jusqu'au bout...

 
Narrateur

Le Julung 13 Jangur 1511 à 03h43

 
***
Entrelacés, captivés l'un par l'autre, ce qui entoure Nuruhuinë et Silindë perd en consistance pour disparaitre peu à peu à leurs sens, les isolant dans une bulle où il n'y a qu'eux, lui pour elle et elle pour lui...

Autour d'eux, pourtant, rien n'a changé. Et ceux qui leur tiennent compagnie, témoins muets et invisibles de leur rencontre, sont toujours là...
Les sensations des deux amants sont bien trop accaparées pour qu'ils se rendent compte de l'activité subtile des lieux qu'ils auraient peut être perçue dans d'autres circonstances.
***


 
Silindë

Le Sukra 15 Jangur 1511 à 02h13

 
*** Les deux tydales, tout à l'autre, ont perdu le sens des realités. S'est il deroulé une minute, dix ou bien une heure depuis qu'ils se sont retrouvés? Silinde l'ignore, et Nuruhuine aussi, probablement.
Un sourire, deux levres,qui se frolent, se taquinent, à un souffle l'une de l'autre, puis finalement se joignent, se goutent et ne se quittent plus. Qui a fait le dernier mouvement? Peu importe.

Les deux amants se sont eloignés vers le bassin, pour s'y redecouvrir. Lentement. Avec la même fascination, la même delicatesse qu'à leur premiere danse. Silinde est un Artiste, et l'Amour est un art dont la partition est pour lui une amie fidèle. Nuruhuine est un instrument de maître.

Elle repose. Dans ses cheveux un fin bijou d'argent ciselé qu'il lui a offert tout à l'heure. Il ne lui a pas avoué qu'il y avait plus d'une année qu'il avait fait graver ce bijou de quelques gouttes de pluies en pensant le lui offrir. Bon.. ça avait prit un peu plus de temps que prévu... à peine...

Il ferme à demi les yeux, se redressant à moitié, pour profiter encore un peu de la douceur,selon lui, de cette journée. ***


Jusqu'au bout...

 
Narrateur

Le Dhiwara 16 Jangur 1511 à 00h28

 
***
Le temps, en ce lieu, était comme une mélopée, parfois lente, parfois rapide, parfois rejouant le même couplet...
Tandis que la tydale reposait étendue, absorbée par un calme sommeil, Silindë tourna ses sens vers la supposée douceur ambiante.
Oui, il se plaisait ici... si seulement le temps pouvait vraiment s'arrêter, si seulement ces instants délicieux pouvaient durer pour toujours...

Soudain une idée fit jour dans son esprit. Pas comme si elle étaient née spontanément, non, plutôt comme si une petite voix la lui avait soufflée.

"Reste ici avec ta belle endormie. En ces lieux, votre amour demeurera ainsi, goûtez à l'idylle parfaite et éternelle..."

Un instant, il crut sentir une légère caresse sur sa joue, comme si on y promenait un doigt ganté de satin. La sensation de cette invitation muette, de cette main tendue vers lui fut si poignante qu'à travers ses yeux mi-clos il pouvait presque la deviner.
Il hésita, l'envie de se laisser aller était puissante, juste pour essayer, juste pour voir si la petite voix disait vrai, mais une autre partie de son esprit - lucide? - tentait de le convaincre d'ouvrir les yeux et de cesser de rêvasser.

Non loin, le vent chanta dans les branches en un doux murmure, une alléchante promesse de bonheur prononcée à mi-mots. A moins que ce fut autre chose que le vent.
***


 
Silindë

Le Luang 24 Jangur 1511 à 17h42

 

"Reste ici avec ta belle endormie. En ces lieux, votre amour demeurera ainsi, goûtez à l'idylle parfaite et éternelle..."

*** D'où est venue l'idée, la suggestion? De lui? Non pas de lui. D'un ami aimable et bienveillant? Un soin ganté de satin s'est attardé sur sa joue. Il ne manque pas grand chose à Silinde pour qu'il s'imagine la silhouette nonchalante et affectueuse de sa propriétaire.

Dans la douce torpeur où il s'est plongé, tout lui semble parfaitement normal. Il y a une logique sans doute, mais il a la flemme d'y réfléchir. Il fait bon. Un légère brise souffle agréablement en bruit de fond. Chant tentateur.. Et il a une tydale à faire rêver tous les mâles qu'il connait et faire pâlir de jalousie bien des femmes, entre les bras. Que demander de plus?

Une petite voix dans les recoin de son esprit s'insurge et lui suggère que sa liberté vaut bien tout le reste, que la perfection est d'un terrible ennuie, abominablement lassante et que tout le plaisir est dans le changement, mais l'entropiste la fait taire d'un haussement d'épaule mental. Il reprendra sa fuite en avant perpétuelle plus tard... Peut-être... On verra.... Il est si bien pour le moment...

Il n'a pas envie de partir. L'éternité entière c'est un peu long, mais rester là une demie éternité... Pourquoi refuser ce bonheur qui lui tend les bras.

Il hoche lentement la tête, sans ouvrir les yeux, comme répondant à l'invitation muette. ***


Jusqu'au bout...

 
Narrateur

Le Merakih 26 Jangur 1511 à 17h35

 
***
Une imperceptible sensation dans les tripes, la même que lors de cette transitoire perte d'équilibre qui survenait alors qu'on plonge dans le sommeil.
Un léger basculement, le sentiment de bouger tout en étant immobile...

... et soudain Silindë sut que tout était différent.
Il n'était plus au milieu des ruines à côté d'un bassin asséché, non, il pouvait sentir l'odeur de l'eau fraiche qui s'écoulait doucement sur les pierres chauffées par les doux rayons des soleils.

La voix qui avait soufflé l'idée de rester là se fit réelle, il en entendit cette fois clairement les consonances cristallines et sentit le souffle du murmure au creux de son oreille.
***


- Viens, nous t'avons préparé un Afliroÿ, un bain de fleurs pour que tu puisses te délasser pendant que ta compagne sommeille... sussura la voix.

***
Une main fine, délicate, à la peau étrangement satinée se glissa dans la sienne et exerça une douce traction... A travers ses paupières fermées, Silindë pouvait presque voir la silhouette féminine qui se dessinait devant lui...
***


 
Silindë

Le Vayang 28 Jangur 1511 à 16h32

 
*** Quelque chose qui a changé. Un rien. Un changement d'accord. De tonalité. Il se sent partir même s'il sait qu'il n'a pas bougé.

Tout à changé. Quelques instants ont suffit au tydale pour basculer. De l'autre coté du voile. A l'interieur du miroir.

Il sent toujours la chaleur du soleil sur sa peau ce qui l'encourage dans sa douce torpeur mais un nouvel element est venu se meler à la melodie des lieux: le clapotement de l'eau dans le bassin. Oublié l'assechement, et il songe que sans doute, les pierres ne sont plus ni lezardées ni fissurées.

Un afliroÿ? L'entropiste ne connaissait pas ce terme là et il se demande brievement comment la voix connait le Shai. Breve question, envolée aussi vite qu'elle est venue.

L'idée d'un bain de fleur lui semble ô combien tentante, et il ne connait qu'un seul moyen de se debarrasser de la tentation: y succomber.

Le sourire s'etire sur son visage alors qu'il sent le souffle de celle qui lui parle sur sa peau. La main a saisit la sienne. Il a refermé ses doigts sur la paume satinée se laissant entrainer.

Juste avant de se relever, de sa main libre il a caressé tendrement la joue de Nuruhuine, et a deposé un leger baiser au creux de sa tempe. Qu'elle se repose.

La legere traction est une incitation bien superflue. Il sourit, heureux, à la silhouette feminine à la voix si cristaline, à la peau si douce qui l'entraine. ***


Tant de prevenance... En profiterez vous egalement?

Jusqu'au bout...

 
Narrateur

Le Vayang 4 Fambir 1511 à 05h03

 
***
Un gloussement de rire répondit au tydale. Et le son de cette voix, s'il était par ailleurs tout à fait charmant, résonna bizarrement, comme s'il était à la fois proche et lointain.
Suivant cette main qui l'entrainait, Silindë pouvait deviner sous ses pied un sol herbeux, moelleux.
***


- Pas cette fois mon cher, mais les occasions ne manqueront pas je te le promets... souffla la voix.

***
Le trajet aurais pu durer quelques secondes ou des heures, Silindë ne sut le dire, et s'en fichait car chaque parcelle de son corps était envahie par une sensation de bien-être qui occultait toute autre préoccupation. Il se sentait simplement heureux.
Devant lui descendait une courte volée de marches jusqu'à un bassin peu profond empli de pétales d'innombrables fleurs, cerné de coussins plus doux que la soie. Les bords étaient légèrement inclinés de manière à ce qu'on puissent s'y allonger confortablement... Il n'avait pas besoin d'ouvrir les yeux, il le savait.
Les fragrances mélangées formaient un parfum qu'il n'avait jamais senti, une odeur à nulle autre pareille qu'il aurait facilement pu nommer "perfection"...

Les mains glissèrent sur son col puis ses épaules, le dénudant avec douceur de sa tunique.
***


- Installe toi, murmura la voix à son oreille, je vais chercher ton Psalynë. Je peux te garantir que je fais le meilleur des quatre maisons...

***
Etrangement, le tydale sut instantanément qu'elle parlait d'une sorte de thé aux baies réputé pour sa douceur et ses propriétés relaxantes. Il pouvait presque sentir le goût sur ses lèvres en y pensant...
Pourquoi donc savait-il cela tout d'un coup? En avait-il déjà bu?
Oui, sûrement. ..
Evidemment qu'il en avait déjà bu! Après tout c'était une boisson traditionnelle chez les Nemens...
***


 
Silindë

Le Vayang 11 Fambir 1511 à 20h20

 
*** Elle décline avec un rire l'invitation. Tant pis, il n'en est pas vexé. Il y aura d'autres occasions, il n'en doute pas et ne s'en inquiète pas. A tord sans doute. Et puis nul nuages ne vient assombrir son horizon. Il flotte toujours dans ce même état de félicité un peu béate. L'instant immédiat est le seul qui compte et il n'a vraiment pas à s'en plaindre.

Toujours le même décalage perceptible dans la musicalité des mots, mais cela sied tellement bien à son hôtesse que l'idée de réfléchir au pourquoi du comment ou même juste s'en intriguer ne lui traverse même pas l'esprit. Il n'est pas là pour se casser la tête après tout...

Et l'herbe est si douce sous ses pieds. ***


Je n'en doute pas.

*** Il se laisse conduire. Admire, les yeux clos, le bassin. Inspirant longuement le parfum qui s'en échappe. S'en délectant. C'est une odeur plus délicieuse que toute autre. Oui. Un parfum bien trop... parfait... Il n'en a jamais senti de pareil et se dit que jamais il n'en retrouvera d'aussi sublime. Celui qui goute à la perfection ne peut plus qu'être déçu ensuite. Mais il a tout son temps pour s'en enivrer. Jusqu'à plus soif. Quoique... si... de cette odeur il aura toujours soif.

Dejà des mains lui ôtent ses vêtements. Le tissu glisse avec douceur sur sa peau bronzée. Aider sa guide. Et ce faisant laisser la main du tydale effleurer la sienne. Jeu si naturel... ***


L'inverse m'aurait surpris. Aussi charmante hôtesse ne peut qu'être douée de tous les talents.

*** Répond il dans un rire ***
.
Ton psalynë je le pressent sera plus doux que ne le serait le miel ou l'ambroisie à mon palais.

*** Après tout il en avait déjà bu... sinon... comment en aurait il connu le gout...? En fait non, il ne se posa même pas cette question, c'était tellement évident. L'entropiste était heureux tout simplement.

Silinde s'accroupit près du bassin. Il laisse glisser sa main, ses doigts plongeant parmi les pétales. Finalement, lentement, il se laissa glisser dans le bain de fleur, s'appuyant à demi sur les coussins, la tête à demi penchée vers l'arrière, visage tourné vers le soleil. ***


C'est donc cela dont j'ai toujours rêvé. Ce que j'ai toujours espéré.

*** Constate il a mi-voix.
Une demie éternité? Finalement... il allait peut être prendre l'éternité tout court... ***


Jusqu'au bout...

 
Narrateur

Le Matal 15 Fambir 1511 à 07h17

 
***
Ce n'était pas que le parfum qui était parfait... mais la douceur des pétales caressant la peau du rêveur, la multitude des couleurs qui ravissaient l'oeil autant que l'esprit.
En entrant dans le bain floral, Silindë ressenti un bien être auquel peu de Poussiéreux encore vivants pouvaient se vanter d'avoir goûté.
Oui, il pourrait aisément passer une éternité ainsi... à déguster des Psalynë's bien sûr! Au loin, il entend la voix de son hôtesse, chantonnant une ballade en nemen...
***


***
La tête appuyée sur le satin d'un coussin, le tydale se prit à rêver de la vie qu'il pourrait avoir ici avec Nuruhuinë. Mais soudain, après un temps indéfinissable de bien-être... un frisson.
S'était-il endormi, bercé par son bonheur? Un nuage devant le soleil? Non, c'était plus que cela, plus que du froid... l'odeur n'était plus celle d'un paradis floral mais celle d'une décomposition automnale. Contre la peau de Silindë, point de sensation de douceur mais une inconfortable démangeaison...

Le tydale, assailli par l'angoisse, ressentit le besoin urgent d'ouvrir les yeux, de voir pleinement ce qui l'entourait à présent. Un besoin irrésistible.
Et il y céda.

Si le lieu avait été celui du plaisir et des réjouissances, il était à présent celui de la désolation. Le ciel obscur et sans lune était parcouru par des lambeaux de nuages rapidement poussés par le vent, les pétales étaient sèches et cassantes... et à deux pas du bassin, un calice renversé au contenu depuis longtemps évaporé, à côté duquel se tenait une forme grelottante enveloppée de guenilles, recroquevillée au sol.
***


 
Silindë

Le Merakih 16 Fambir 1511 à 17h30

 
*** Le temps passe, sans réelle signification. S'est il écoulé une heure, deux, moins? Une année entière aurait tout aussi bien pu passer pendant qu'il sommeille à demi dans le confort de l'afliroÿ

Et puis soudain, un... malaise. Une fausse note. Un plis disarmonique. Une faille schisté, un diaclase mal placé. Bref, une discontinuité. Le tydale a froid. Un peu. La douceur à fait place à une gene. Oui, quelque chose le perturbe, le désoriente, le...

Il a ouvert les yeux.

Le rêve a prit des teintes cauchemardesques.

Silinde reste figé quelques instants, pétrifié par le spectacle qui s'offre à lui. Il n'y a pas de lunes en ces lieux. L'entropiste frissonne. De froid. De peur un peu aussi. Apres le delice auquel il avait gouté, le réveil n'en est que plus douloureux.
La roche Tarpéienne est proche du Capitole

Ou bien rêvait il encore.

Debout dans un bassin de pétales depuis longtemps sèchés et racornis, dont le jeu de couleurs à prit une teinte brunâtre, le jeune tydale cille. Il ne comprend pas. Il a peur, parce qu'il se rend compte pour la première fois qu'il n'y a pas que lui en jeu. S'il n'y avait que sa peau et sa santé mentale, il s'en moquerait bien. Même si la mort, la vrai, devait être le prix a payer de cette fraction d'éternité auquel il a gouté, il payerait le prix sans sourciller -et trouverait qu'il a fait une bonne affaire. Mais il y a Nuru. Sa Belle! Sa Muse à la peau de miel. Son Aimée! Son esprit se lance à la recherche de la petite tydale, criant son nom... Si jamais il lui arrivait quoi que ce soit...!

Et puis tournant la tête il aperçoit la forme au sol. Silinde se précipite hors du bassin dans de grands craquements de pétales. Il dois se reprendre. S'inquiéter ainsi pour Nuruhuine ne mènera a rien. En plus, il est le premier à déclarer ouvertement qu'il refuse le concept de la femme "princesse en détresse" et qu'il préfère celles d'une même indépendance que lui. C'est un enfant du Matriarcat après tout. Il sait qu'elles sont tout autant capable de prendre soin d'elles et Nuruhuine n'a nul besoin de lui pour se défendre -il ne l'insultera pas en le pensant. C'est une guerrière, il l'a toujours sut. Au combat, elle n'a besoin que de son épée, pas de lui. Il dois lui faire confiance. Il doit croire que si elle a le moindre soucis, elle saura quoi faire. Et il le fera.

Sans plus se soucier de son environnement il s'agenouille a coté de la forme grelottante. Sa tunique ramassée a la va vite sur le sol est déposée sur ses épaule, pour pallier, un peu, au guenilles portées. Apporter un peu de chaleur. Une main viens se poser (avec douceur espère t'il) sur l'épaule. Réchauffer comme il peut, calmer l'être tremblotant. ***

Du calme, tout va bien, je suis là. Ne t'inquiète pas. Que se passe t'il?

*** Des mots a voix basse.. Pour rassurer... Se rassurer? ***


Jusqu'au bout...

 
Narrateur

Le Luang 21 Fambir 1511 à 02h35

 
***
Sous les guenilles, lorsque la main apaisante se posa, le tremblement prit de l'amplitude, devenant spasmes... lesquels s'accompagnèrent bientôt de craquements sinistres, comme si du bois mort essayait de... rire? A moins qu'il ne s'agisse de pleurs...

Une main squelettique au doigts arachnéens, dont la peau crevassée ressemble étrangement à une vieille écorce végétale, jaillit pour se saisir du poignet de Silindë avec une force surprenante tandis que le "rire/pleur" s'apaisait.
Puis, lentement, la créature recroquevillée se retourna, laissant apparaitre son visage sous le capuchon qui couvrait son crâne... Le terme même de "visage" parut inapproprié au tydale quand il vit les traits de la chose qui lui avait attrapé l'avant-bras, et il ne put réprimer un geste de recul qui l'aurait éloigné de plusieurs pas s'il n'avait été fermement maintenu...
Les orbites étaient vides, la peau d'un gris crasseux ressemblait à un vieux parchemin couvert de cendres, le nez - absent - laissait apercevoir les cavités nasales, et la bouche était quasiment édentée.

Pourtant...
Pourtant Silindë eut instantanément la conviction que cette vieille chose fripée et mourante avait un jour été cette charmante Nemen qui l'avait mené à l'Afliroÿ.
Comment? Pourquoi?
Alors que mille questions aux réponses plus effrayantes les unes que les autres traversaient l'esprit du serviteur de la Dame, la créature, ni morte mais ni vraiment vivante, prit la parole d'une voix rocailleuse, craquante comme si ses cordes vocales n'étaient plus que des fibres sèches et cassantes.
***


- Le temps... m'est compté, être de Poussière, la bulle de Stase que j'ai créée peut s'effondrer à tout moment et tu retomberas dans les rets. Ecoute... attentivement.

***
Une inspiration gonfla la cage thoracique de la créature, accompagné d'un craquement, comme si ses côtes friables n'avaient pas résisté à l'effort.
***


- Tu dois apprendre à... créer une disruption si tu veux t'échapper. Pendant que tu le peux... Je garderai mes dernières forces pour t'aider... te protéger le moment venu.
Ta compagne... trop loin... déjà prise... n'ai rien pu faire pour l'éveiller... Elle sera bientôt absorbée, comme... nous autres.


***
Une larme noirâtre, purulente, s'écoula des cavités orbitales.
***


- Pars... avant que... le cycle... ne soit... complet...
Il faut... que tu...


***
Tout d'un coup, le ciel obscur tonna et la créature sembla vibrer, comme si elle était partagée entre cette réalité et une autre, oscillant entre état concret et éthéré.
La main se crispa douloureusement autour du poignet de Silindë, un instant seulement, puis le relâcha et...
***


- NASHDALEM! hurla dans un ultime effort l'être moribond, une fraction de seconde avant qu'un éclair ne vienne le frapper.

***
La violence du choc annihila les sens de Silindë, son univers bascula dans un maelström chaotique, mêlant ce qui venait de se dérouler à ses souvenirs, et d'autres souvenirs confus qui ne semblaient pas être les siens... Il y était question de bonheur et d'harmonie gangrénés par un mal insidieux qui finissait par dévorer tout ce qu'il touchait...
Tout se mélangeait pour se fondre en une mélasse d'idées et de sensations nauséeuses qui noya sous ses flots un Silindë prit de panique. Il lui fallait de l'air.
De l'air!

Avec un cri, le jeune tydale se redressa sur son séant.
Rien n'avait changé autour de lui quand il y promena son regard, incompréhensif : il était toujours dans l'Afliroÿ, le ciel d'azur au dessus de lui... Une main délicate et douce se posa sur son épaule tandis qu'une Nemen aux traits délicieux entrait dans son champ de vision, assise sur le bord du bassin, une coupe de Psalynë dans l'autre main.
***


- Allons allons, bel étranger les mauvais rêves n'ont pas leur place ici... dit-elle d'une voix suave.

***
En fin de compte, si, quelque chose avait changé. Cette voix... ce n'était pas exactement la même que celle de l'hôtesse qui l'avait amené en ces lieux. Le doute s'instilla dans l'esprit de Silindë. Il ne l'avait pas véritablement vue directement auparavant, mais il aurait juré que... Mais peut-être se trompait il. Il ne savait plus de quoi il pouvait être sûr, partagé entre la crainte de croire à cette vision qu'il venait d'avoir et l'instant présent empli de promesses de joie et de sérénité.
Rêve ou réalité? Devenait-il fou?
***


- Tiens, dit-elle en tendant la coupe, mon Psalynë est le meilleur des quatre maisons, il apaise tous les maux, et je te veux d'humeur festive pour les célébrations de ce soir. ajouta-t-elle avec un charmant sourire.

 
Silindë

Le Luang 7 Marigar 1511 à 01h12

 


Un geste de recul, de répulsion. Viscéral, instinctif, irrépressible. N'eut été la poigne de la chose, Silinde se serait retrouvé à plusieurs mètres de l'être en moins d'un dixième de seconde.

Et pourtant... Au-delà de la terreur que lui inspire le truc, il lui semble reconnaitre... Sous l'horreur de sa découverte le tydale se fige plus encore. Il la connaissait. Cette peau désormais semblable à l'ecorce d'un vieux chêne desséché avait été un temps plus douce que de la soie. Ce.. visage ( pouvait il appeler visage la face grimaçante qui le regardait?) avait autrefois eut des traits fin et delicats. Cette voix éraillée avait fait songer aux plus musicaux des chants d'oiseaux.

Comme si l'etre était désormais plus végétal que nemen. Ni vivante, ni morte, ce fantôme là était bien pire que ceux croisés dans les histoires.
Pourtant, pas une seule seconde l'entropiste ne songe à le remettre en doute. Quoi que soit devenu son corps, quel qu’ai été son destin, Silinde a le sentiment que le cœur et l'âme de la nemen n'ont pas variés. La larme noirâtre est là pour le confirmer. Compassion et tendresse n'ont jamais été le seul apanage des êtres de poussière.

Les yeux de Silinde s'écarquillent d'horreur alors que résonnent les paroles de la créature. Non pour lui. Mais il se déteste soudainement d'avoir mené Nuruhuine dans ce qui s'avèrerait être finalement un piège. Elle? Perdue a jamais? Non!


Créer une disruption? Le cycle?


Il ne comprend pas. Il... il a l'impression que la main autours de son poignet va lui briser les os si elle continue a serrer. La chose oscille. Osciller entre l'ici et l'ailleurs, il connait. Il connait même très bien. Mais là.. Un cri, un éclair. L'entropiste a fermé les yeux un instant, aveuglé... et puis, tout explose.

Il ne sait plus où il est, il ne sait plus qui il est. Tout tourne et bascule. Ses souvenirs et ses idées se mêlent à d'autres. L’idée, le souvenir d’un mal pervers, sournois, insidieux apparait dans sa mémoire. C’en est trop pour le tydale. Il suffoque, il lui semble se noyer. De l’air, Silinde cherche désespérément à respirer. Il panique. Il se noie. Il hurle.

Rien ? Son champ de vision est soudain redevenu clair. Le ciel bleu lui semble presque éblouissant. Il se fige lorsqu’une main se pose sur son épaule avant de se détendre en voyant son hotesse. Il ne peut s’empêcher de superposer ses traits avec ceux de la créature et de frémir en y repensant. Etait ce un rêve ? Devenait-il fou ? Enfin, plus fou que d’habitude. Soudain la présence de son mou lui manqua et il tendit son esprit vers la conscience fidèle et complice de Lowgli. Mais cette voix… ses oreilles ne lui mentaient pas. Il y avait un quelque chose de diffèrent. Il n’aurait su dire quoi.

Retomber dans les rets ? Tomber dans les rets ? Lui ? Un sourire intérieur. Une étincelle farouche. Jamais ! Plutôt tout faire peter que se retrouver retenu contre son grés. Et après lui, le Déluge.

A la pensée de Nuruhuine, il se tend, une boule soudain en travers de la gorge qu’il lutte pour faire disparaitre. Une pensée part vers la tydale a regard azur. Si elle a disparue à jamais, il le saura. Et une autre vers Alciria, et vers Heltair. Epine est, était –il a pu se dérouler des mois pour ce qu’il en sait- encore au puits et Heltair l’avait prévenu de se méfier avant de venir au puits. Oui, il aurait peut-être du l’écouter pour une fois.

Silinde s’est relevé. Il est maintenant debout dans le bassin. Souriant, toujours. Mais il y a maintenant dans son sourire une touche de dureté, d’ironie qu’il n’y avait pas auparavant. Ironie dirigée en grande partie contre lui-même pour avoir cru qu’un si beau rêve était possible. D’avoir pensé qu’ici la chimère qu’il poursuivait existait vraiment. L’entropiste a prit le verre et l’a levé vers son visage, admirant sa teinte.

Il hésite. Boire ou ne pas boire. Il serait tentant de porter ses lèvres au liquide, choisir de ne plus être responsable de rien et abandonner son existence aujourd’hui. Ou il peut choisir de se battre. De tenter de rejoindre le monde qu’il connait et qu’il aime ; et s’il y arrive, de porter le poids de son erreur. Kiril respire encore une fois le parfum de l’afliroy et relève les yeux. Il n’est pas dans sa nature d’abandonner. Son baisser de rideau est peut-être pour aujourd’hui, mais il refuse de le faire sans panache. Mourir, oui , s’il le faut, mais se rendre avant l’heure, jamais ! Même si le prix à payer est le sommeil éternel et la mort véritable –en ces lieux, qui sait si la symbiose n’a pas ses limites-.

Et pourtant.. la nemen a de bien jolis yeux. Et un bien beau sourire.
Helas pour elle. Car il revoit encore et toujours le monstrueux visage de la créature qu’elle était devenue.


Les célébrations de ce soir.. ? Demande t’il, avec curiosité. Que feterons nous ?

Il a reposé le verre sur le rebord du bassin, sans le boire et s’est approché de la nemen au bord du bassin, sans détourner le regard.

Et quel est ton nom ma Dame ?



Jusqu'au bout...

 
Narrateur

Le Merakih 9 Marigar 1511 à 04h15

 
- Feïl'lan Aelikamirlën Namreil'tayag, répondit-elle avec un petit éclat rire, mais mes amis m'appellent Feïl', ajouta-t-elle avec un clin d'oeil taquin.

***
Se plaçant derrière le Poussiéreux, la Nemen apposa ses délicates mains sur ses épaules et commença à les masser délicatement, remontant progressivement sur le cou puis la base du crâne, en chassant toute tension avec une habilité qui tenait presque de la magie.
***


- Ce que nous fêtons? Mais comme tous les soirs cher invité, nous fêtons le bonheur d'avoir vécu une journée et la joie d'en entamer une nouvelle!
Tout le monde y participe, les habitants, les voyageurs de passage... c'est un des moments privilégiés qui contribuent à unir notre communauté. On y mange, on y boit, on y chante et on y danse. D'ailleurs j'ai cru comprendre qu'il y aurait deux autres Poussiéreux nouvellement arrivés ce soir, ce sera l'occasion pour vous d'échanger vos premières impressions avec eux!
dit-elle d'un ton joyeux.

***
Elle s'accouda, à moitié allongée sur le bord du bassin derrière le tydale, une main se promenant dans ses cheveux.
***


- Si tu le souhaites, je peux laver ta tunique pour qu'elle soit comme neuve, notre maison possède une garde robe très bien fournie, et je suis sûre que je pourrais sans peine te trouver une tenue seyante pour ce soir, qu'en dis tu?

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