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La Clairière

Expédition de secours.

Extraire un Papillon d'un dangereux piège empoisonné.
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Sujet lancé par Heltaïr
Le 20-03-1511 à 00h28
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Posté par Narrateur,
Le 18-06-1511 à 13h23
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Heltaïr

Le Dhiwara 20 Marigar 1511 à 00h28

 
Tout était parti d'une pensée.
Une seule. Une pensée qui en suivait pourtant d'autres.
Mais bien différente. Tellement opposée aux autres.
Une pensée ou l'humour et le plaisir avait cédé et fait place à l'angoisse et la faiblesse.
Une pensée d'appel à l'aide.


Papillon pris au piège.
La présence de Silindë au Puits ne t'était certes pas inconnue. Tom ami ne t'avait pas caché ton projet.
Ni ses premières impressions du lieu.
Ni sa rencontre avec sa belle aux alentours du Puits.
Ni la description de ses premières sensations... 'étranges'.
Et enfin ce message. Ou il semblait à moitié conscient. Endormi....

Foutu papillon étant venu se brûler les ailes. Tu aimais bien utiliser cette expression avec lui. Pour plaisanter. Illustrer ainsi les risques qu'il prenait. Ou l'attachement qui petit à petit le liait progressivement à sa dernière idylle. Lui le séducteur. Séduit.
Et maintenant c'était une toute autre fleur qui venait de le prendre dans ses rets. Fleur empoisonnée.


On parlait peu du Puits des Souvenirs.
C'est un lieu quasi mystique. Sur lequel courent nombres légendes et récits inventés, certes. Les vrais témoignages, eux, se chuchotent. Se murmurent.


Et alors que petit à petit, les arbres du bois se clairsèment, alors que lentement, une clairière se dessine devant toi, alors que tu t'en approches... tu commences à regretter d'en connaître si peu.





La pensée t'avait frappé en plein Hatoshal. Saisissante. Glaçante. Appel éperdu de ton seul ami à l'autre bout de l'île.
Silindë était un compagnon, un confident. Le seul symbiosé envers qui tu nourrissais une amitié pleine et sincère. Un frère.
Ni une, ni deux, tu étais parti.
Aucun adieu. Aucune préparation supplémentaire.
Tu devais faire au plus vite. Tu le ressentais.
La détresse qui imprégnait la pensée était palpable. Quelque chose se produisait. Quelque chose qui bientôt aurait raison de Silindë.


Le Transport n'était pas loin. La route sans danger.
Les arbres avaient défilé de part et d'autre alors que tu courais rapidement sur les sentiers, d'un rythme soutenu par la magie.
Un Navire heureusement disponible près de la Guitourne. Une rapide transaction plus tard, quelques simagrées et négociations supplémentaires, et rapidement, tu t'envolais.

Vers le Sud.
Vers Eleudice.
En direction du Puits des Souvenirs.


La, seulement, tu avais pris le temps d'informer Cadécia de ton absence. Lui expliquer le plus calmement possible de la nécessité que tu avais de partir sur le champ. Lui demander d'embrasser ta fille pour toi. Lui dire que tu l'aimais. Que tu rentrerais le plus rapidement possible.
Banalités pourtant si reposantes et consolantes d'un couple.

Puis tenter de prendre quelques repos. La suite serait longue, tu le savais. Tu en avais le pressentiment.
Et c'est en pensant à ta femme et ta fille que tu t'endors finalement.

Quelque chose t'a réveillé avant l'atterrissage. Peut être la perte de vitesse.
Mauvais réveil alors que tu récapitulais rapidement la situation. Sentiment d'impuissance face au temps qui s'écoule et que rien ne peut arrêter ou rattraper.

Puis enfin l'atterrissage. Et c'est l'Evolution qui avait alors pris le relais. Tentant d'avaler le terrain. Avancer. Droit devant. Toujours plus vite.

La route qui défile, s'étire et s'allonge. Puis soudain plonge dans un environnement qui te semble plus commun.La Forêt qui chante n'est pas l'Hatoshal. Néanmoins, tu avais ressenti comme un apaisement à y rentrer. Redécouvrir la fraicheur des sous-bois. Avoir conscience que quelque part dans ces bois se trouve ton objectif et que tu t'en rapproches enfin.

La Forêt qui chante n'est pas l'Hatoshal.. Comme te l'avait prouvé la nécessité d'utiliser ta vieille carte. Sur laquelle tu as réussi préalablement à localiser plus ou moins précisément le Puits à l'aide des Nemens du Navire.

Derniere étape, tu quittais enfin la route. Et t'enfonçant entre les arbres, espèrait trouver cette clairière.


Et alors que petit à petit celle ci se dessine devant toi, un mélange d'appréhension et de doute t'envahit progressivement.





 
Heltaïr

Le Dhiwara 20 Marigar 1511 à 11h09

 
Depuis les sous bois, tu contemples la fameuse Clairière. Préférant rester pour le moment encore parmi les arbres. Le temps de visualiser l'ensemble.

Havre de paix apparent. Perdue au milieu de cette forêt, c'est à ce que ressemble la clairière. Calme et paisible. Lieu paisible et incitant à la détente. Au repos.
Tu ne te fies plus aux apparences.
Ce calme, c'est celui qui a perdu Silindë. Ce calme, c'est tout aussi bien celui d'un lieu ou plus rien ne vit, plus rien ne bouge.

Quatre batisses que tu as encore du mal à distinguer clairement se dressent. Vestiges anciens et preuve de civilisation. Les fameuses quatre maisonnées... Maintenant désertées. Rappels d'une ancienne splendeur.

C'est probablement dans l'un d'entre elles qu'il te faut chercher.
Mais quelque chose te retient.
La prudence. L'instinct de conservation. La paranoïa.

Quelque chose agit en ce lieu. Au delà des récits et légendes, le témoignage de Silindë certifie la chose.
Et cette force n'est apparemment guère de bonne augure.

C'est pourquoi, tu es toujours là, à l'orée des bois. Hésitant.
Sentant qu'il te manque des atouts. Des informations.
Attiré par la volonté de sauver Silindë mais peu désireux de se lancer à corps perdu dans quelque chose dont tu ignores tout.

Connais ton ennemi avant de te connaitre toi même.

Il est peut être temps de communiquer plus avant avec l'extérieur. Tenter de récolter quelques informations.
Et qui dit informations rime forcement avec Archiviste en Equilibrium.
Une autre pensée part. Vers quelqu'un qui était pourtant supposé,être de la partie de Silindë dans cette aventure au Puits.

Les pensées partent et les réponses arriveront bientôt. Tu l'espères.
Il n'est plus temps d'attendre. Tu ne peux avoir fait tout ce voyage pour tergiverser plus longtemps ici.

Alors, c'est d'un pas décidé, mais les sens aux aguets, que tu rentres finalement dans la Clairière du Puits.


***

***


Au fur et à mesure que tes pas s'enchainent, le tableau se précise.
Quatre grandes demeures, en apparence défraichies. Une même, semble clairement en ruines. A plusieurs endroits de la clairière se dressent des bancs de pierre, là, ce qui devaient être des belvédère ouvragés ne sont plus que pierres moussues voire ruines...
L'ensemble dénote d'une certaine élégance. Un ancien prestige et en même temps, le témoignage d'un lieu de vie agréable...

Vestiges passés. Plus que le temps, quelque chose semble avoir brisé tout cela...

Au milieu de la clairière, le Puits en lui même.
Protégé sous le feuillage d'un vénérable arbre, celui qui est sans doute le plus connu de son état, qui fait le plus parler et chuchoter sur lui, celui qui semble dans les récits illuminé d'une aura mystique... ne ressemble à rien de plus qu'un banal puits.
Ne pas se fier aux apparences.

Prudent, les sens toujours aux aguets, tu t'en approches...





 
Narrateur

Le Luang 21 Marigar 1511 à 04h44

 
***
La clairière baignait dans une atmosphère calme et feutrée, le vent faisant lentement danser les branchages des arbres qui la ceignaient.

Le Preux eut beau observer, il ne voyait guère autre chose qu'un lieu paisible pour l'instant...
Alors qu'il faisait les premiers pas, il eut l'impression de franchir un seuil au moment où il quittait l'ombre protectrice de la forêt.
Il n'y avait pas d'autres mots pour décrire cette étrange sentiment.
Franchir un seuil, voilà.
Ailleurs, il y avait la crainte des rejetons, les tensions entre les Factions, les Nemens déclinant...
Ici, un seul mot : paix.
Il se serait senti parfaitement bien si... et bien s'il n'y avait pas eu cette tension sous-jacente : il était là pour une raison précise, sortir son ami du pétrin dans lequel il s'était fourré, et il était bien décidé à atteindre son objectif sans ce laisser prendre au piège comme lui...

Il n'y avait ici nulle paix, juste l'illusion d'une paix.

Heltaïr en était à ressasser ses motivations quand une silhouette apparut au détour d'une des maisons en ruine. Un nelda, bien bâti, qui avait en main des parchemins qu'il lisait en suivant du doigt les lignes.
Quand il leva la tête et aperçut l'Equilibrien, le nelda le salua d'un signe de main et s'approcha.
Plus il s'avançait, plus il se rendait compte à quel point l'individu avait un physique imposant, le dépassant facilement de deux têtes, et d'une carrure à intimider n'importe quelle Exécutrice. Cet air était heureusement grandement atténué par les petites lunettes rondes qu'il portait et la pile d'écrits dans ses grosses paluches.
***


- Salut... J'm'appelle Andar.

***
Le nelda n'avait pas l'air d'avoir le moral, semblait soucieux...
***


- Dites, vous n'auriez pas vu un nelda, un peu plus p'tit qu'moi, pelage brun clair...

 
Heltaïr

Le Luang 21 Marigar 1511 à 12h21

 
Etrange sensation.
Tu stoppes tes pas et ton avancée, pris d'un doute. Quelque chose a changé dans l'atmosphère. Quelque chose a changé en toi. Une impression de détachement qui semble vouloir s'installer alors que tu n'y es clairement pas disposé. Une sensation extérieure.
En même temps, tu contemples le puits. Alors que l'instant d'avant tu comptais en premier lieu fouiller les maisons... tu te dirigeais actuellement vers lui... comme attiré. Certes l'aura et l'histoire de l'endroit t'inspire mais... il y a la aussi quelque chose qui semble vouloir agir sur toi.

Ne pas se laisser happer.
Rester vigilant.

Alors que tu fais le point, c'est autre chose qui fait irruption sur la scène. Un poussiéreux cette fois. En apparence du moins... Tu regardes sans faire de geste le Nelda approcher. Une légère défiance dans le regard.
Bien que surprenante, la présence d'autres poussiéreux que les deux équilibriens que tu cherches n'est pas improbable après tout. Dans le contexte présent cependant...

Un confrère...


''Aysh'hin Avih Andar''

Il ne semble pas vraiment coller avec un ensorcellement du lieu. Le côté physique rugueux sans doute.

''Non, il semblerait que vous soyez le premier poussiéreux que j'apercois. La première présence également.''

Un œil vers les écrits portés. Possiblement intéressé.

''Vous avez perdu un compagnon? Un thème intéressant... Je cherche personnellement deux équilibriens... Un tydale blond, aspect sympathique et une tydale, crâne rasée, type guerrière et ...moins sympathique disons.''




 
Narrateur

Le Merakih 23 Marigar 1511 à 01h46

 
***
Les épaules du nelda s'affaissèrent en entendant la réponse d'Heltaïr.
Il ôta ses lunettes et se passa une main sur le visage... visiblement, il était fatigué et tenait vraiment à retrouver son compagnon.
***


- Davok, c'est comme mon frère. On s'connait depuis qu'on est minots... Il a disparu dans la nuit, après avoir fait une sorte de crise de panique dans la soirée.

***
L'imposant confrère jeta un coup d'oeil inquiet vers le puit avant de revenir à son interlocuteur.
***


- J'crois m'rapp'ler d'vos deux tydales, par contre il m'semble pas qu'la fille était rasée... mais c'était y a quelques jours, j'les ai vu de loin, je peux m'tromper.
Ils trainaient du côté d'cette baraque,
dit-il en indiquant la maison Nashdalem d'un geste du menton.
Si ca vous dit, j'peux vous aider à chercher, l'boulot qu'm'a donné mon patron me prend pas beaucoup d'temps alors autant m'rendre utile si j'peux...

***
Le nelda sonda le ciel du regard, évaluant la hauteur de Silith qui diminuait dangereusement et le ferait bientôt plonger derrière l'horizon.
***


- Hem... Par contre - comment dire - il s'passe des trucs bizarres la nuit ici. On f'rait mieux d'se dépêcher si vous voulez mon avis...

 
Heltaïr

Le Julung 24 Marigar 1511 à 14h15

 
Un sourire entendu.
C'est presque ce que tu te permettrais à l'écoute de la dernière phrase.
Des trucs étranges... Pas qu'un peu... Et apparemment pas que la nuit.

Presque tu te le permettrais. Mais ni ta situation, ni celle de ce Poussiéreux ne semble adaptée à l'humour.
Comme attiré à nouveau, tu suis son regard et fixe le puits. Une idée sombre germe dans ton cerveau que tu te refuses à remuer et amplifier. Tu préfères oublier cette éventualité.

Rasée, pas rasée, plus rasée?
Simple interrogation de forme. Qu'importe la coiffure d'Alciria du moment, il te faut bien avouer que la seule chose qui t'intéresse à son sujet n'est ni sa coiffure, ni ses enchantements voulus, ni son histoire. Mais bien le simple fait qu'elle était censée être avec Silinde.
Et qu'elle ne t'a toujours pas répondu.

Au contraire de l'Archiviste.
Dont le savoir semble malheureusement frustre et peu empirique, ne relevant en aucun cas d'expériences ou rapports précis. T'apportant confirmations de quelques bizarreries et hypothèses qui germent sur la nature du lieu.


''Ecoutez, je vous remercie de votre proposition, mais je ne veux pas indisposer. J'apprécierai de vous parler ensuite, mais pour le moment, nous avons tous deux une personne à trouver apparemment. Je vais donc aller jeter un œil là ou vous me l'indiquez obligeamment mais ne voudrai pas vous gêner ou interrompre vos propres recherches.
Concernant les ..'étrangetés" .. du site, on m'en a effectivement dressé un rapide tableau je vous remercie.''


La Maison Nashdalem.
Une indication précieuse et utile, SIlindë n'ayant pas daigné répondre directement à tes dernières questions, en particulier cette petite précision pourtant simplette. Tu te tournes vers l'édifice indiqué. Dans sa dernière pensée, ton pauvre ami englué paraissait véritablement.... en pleine noyade.

Une simple inclinaison de tête, un pauvre sourire -enfin- et tu fais déjà marche vers l'édifice. Libre au Nelda de te suivre ou non.





 
Narrateur

Le Julung 24 Marigar 1511 à 18h31

 
*** Un haussement d'épaule répondit au tydale... ***


- J'ai déjà fouillé la clairière et les alentours, autant que je vous accompagne pour commencer à regarder dans les ruines. ajouta le nelda en emboitant le pas à Heltaïr.

 
Alciria

Le Julung 24 Marigar 1511 à 19h30

 
A quelques pas de la maison, une silhouette se détache. Elle est assise devant l'entrée, dubitative. Elle a rapidement exploré les lieux mais sans pénétrer réellement la bâtisse. La mise en garde de Silinde d'abord et les premières sensations l'ont rendues méfiantes.
CE n'est pas la même chose que la clairière. Comme si le voile qu'ils ont perçus la bas était plus ténu ici, la fumée plus épaisse. Prête à vous étouffer.
Si il n'y avait eut qu'elle, sans doute aurait elle fini par se lancer. Mais le Preux du crépuscule arrivait et autant qu'il trouve quelqu'un pour l'accueillir avant qu'ils ne tentent une folie pour récupérer le fou.
En attendant, assise devant l'entrée, à l'exacte distance ou les impressions étaient plus celles de la clairière que celle de la maison, elle réfléchissait aux différentes possibilités.
Dans tout les cas, ils faudrait arriver à entrer dans la maison sans risque. Peut être le preux aurait il en sa besace des sorts pour diminuer leur perceptions, si tant est que cela puisse avoir quelques effets. Peut être l'attention ferait elle fuir la fumée comme dans la clairière.
Mais surtout, comment ramèneraient ils l'Artiste?
Sortir son corps, si ils le trouvaient, suffirait il? Une flèche bien placée peut être?
Elle tourna la tête.: ils étaient deux.
Qui?
Ils ne sont pas encore a portée de voix.


Le but fait loi

 
Heltaïr

Le Sukra 26 Marigar 1511 à 00h14

 
Présence intrigante.
Au vu de la situation qui t'a appelé sur les lieux... malgré la bonne apparence du nelda... jusqu'ou peuvent aller les illusions et faux semblants du lieu? Quelque chose te pousse à apprécier sa présence et aide spontanée... mais la méfiance reste tapie quelque part au fond de toi.
Ridicule paranoïa sans doute.

Une silhouette au devant de la batisse.
Un léger sentiment lorsque tu pressens plus que tu ne reconnais la présence de la Libertaire. Au moins son mutisme n'apparait du qu'à son propre caractère. En apparence. La télépathie te renseigne bien sur sa réelle et bonne identité.
Nulle trace de Sili. Nulle trace de campement visible d'ici. La Libertaire serait elle si désemparée depuis quelques jours?

Tu lèves mollement la main en guise de salut au fur à mesure que tu avances, puis adresse finalement un hochement de tête à la Libertaire une fois arrivé face à elle.

''Om'sh' Kielna...
Bon je suis plus ou moins encore en contact télépathique avec Sili... ce qu'il en reste du moins. Concrètement sur le terrain, ca donne quoi sa situation?

Ah.. et je vous présente...

Andar. Un confrère qui semble avoir également perdu un compagnon. Nelda également. Qui se propose de nous accompagner puisqu'il a déjà fait le tour de la clairière...''

- Et personnellement je le crois mais bon, oeil ouvert au vu de la situation... vous croyez que le lieu peut donner de tels faux semblants?-
ajoutes tu par télépathie.




 
Alciria

Le Dhiwara 27 Marigar 1511 à 13h21

 
Elle se déplie lentement, s'étire. La situation ne semble pas si désespérée, ou alors peut être l'est elle trop et toute urgence est devenue superflue.

~Oms'hir Preux du crépuscule.


Elle regarde le Nelda, mais Heltair devance sa question, le presentant. En raaban.

~Je parle très mal le rabaan. Aysh'hinassa avih

L'être potentiellement incompréhensible est momentanément mis de coté. Il y a du bouleau pour informer l'ex surveilleur. L'avantage c'est que vu ce que se permet Heltair, le confrère ne doit pas piper un mot de shai.

~ On s'occupera de lui après. Il y avait effectivement des confrères ici il y a quelques temps. L'important pour l'instant c'est que vous soyez au fait des phénomènes du lieu pour pouvoir envisager de partir à la recherche de l'Artiste. Nous ne rentrerons pas dans cette maison tant que nous n'aurons pas un mode d'action précis et efficace. Sauf bien sur si vous voulez vous faire engloutir comme lui.

Elle fait un pause, un court instant. Son regard passe du Preux au nelda et du nelda à la bâtisse avant de revenir sur Heltair.

~Avez vous ressentis les effets de la clairière?
C'est comme si il y avait quelque chose, une autre présence mais peut être pas une existence. Comme une autre réalité derrière un voile, l'artiste Silinde parlait de fantômes. Nous avons tenté de les chercher ici mais nous n'avons pas réussi. Apparemment dans la maison ça marche mieux. Un peu trop bien même.
Les brèves excursion que j'ai pu y faire font état de sensations plus précises. Sensations qui sont devenues réelles pour l'artiste. Il faut trouver un moyen de ne pas y succomber avant d'entrer. Essayer de voir si en eloignant son corps physique de la source les hallucinations diminuent.
Sinon il faudra plonger.


Son regard se pose sur le Nelda.

~Peut être avons nous déjà plongé d'ailleurs mais j'en doute. Nous sommes dans la clairière. En dehors du champs d'action de la bâtisse.

Cette fois l'arrêt est definitif. Elle semble attendre clairement les suggestions du preux, le regard tourné vers la deumeure Nashdalem. Un dernier detail lui revient.

~J'oubliais : il n'est pas seul.


Le but fait loi

 
Heltaïr

Le Matal 29 Marigar 1511 à 00h19

 
Précis et concis.
Le dialogue a les mêmes propriétés que la narratrice.
Bien.


''J'ai déjà effectivement commencé à prendre la mesure des phénomènes qui altèrent les lieux. Légèrement sans doute, j'en ai conscience. Cette fausse atmosphère de calme...
Fantômes hein? Sans doute en ce qui se rapporte aux croyances populaires. Je ne sais pas. N'ai là aussi pas expérimenté encore. Je penserai plutôt à une sorte de ... réminescence.''


Parcourant du regard l'ensemble de la clairiere et les quatre batisses abandonnées.

''Il s'est très manifestement passé quelque chose ici.. Il y a bien longtemps. Quelque chose qui a détruit les raisons d'être du lieu.. Quelque chose qui a altéré l'ensemble et qui perdure actuellement apparemment... Une sorte de tissage de réalité qui se rapprocherait des manipulations Nemen? Les récits et informations sont maigres mais en recoupant, on semble s'orienter vers cela... une ou des rémanences du passé... résurrection spritiuelles.. tentant de recréer ou protéger une imitation onirique de leur passé à eux... c'est complexe et sujet à discussions... Mais je m'égare...''

Revenant vers la maison Nashdalem.

''Les sensations seraient plus fortes à l'intérieur vous dites? Hummm... Je ne sais... Vous avez remarqué que la focalisation de vos pensées, la concentration, semblent éloigner cette brume qui tente de vous prendre l'esprit? Comme si 'ils' n'attendaient que votre inattention pour vous prendre au piège.''

Et connaissant Sili, le laissez aller et l'inattention... la chose avait dû être aisée si elle relevait de ton schéma.

''Alors non désolé, là tout de suite, je n'ai pas de plan géniallisime à vous proposer. Une chose est sûre, je suis venu pour tenter de le sorti d'ou il est, ou qu'il soit, et je vais le faire. Et donc rentrer. Soit nous sous estimons le pouvoir de cette altération.. soit nous le surestimons... et je préfère me faire ma propre idée rapidement. D'autant plus que le temps s'écoule.
Andar semble dire que les impressions et effets s'accroissent avec la tombée de la nuit. Dans ce cas, nous ferions mieux de faire vite.''


Petit sourire à la mine sans doute désolée de la baroudeuse devant ta brillante absence d'idée géniale.
Tu es pourtant bien décidé.

Tu te tournes ensuite vers le Nelda à l'allure toujours aussi bienveillante malgré sa mésaventure en cours.

''Je disais, en résumé, que je songeais pénétrer dans cette batisse. Mon compagnon semble avoir été pris au piège des .. 'choses bizarres' qui se passent ici. Je compte bien l'en sortir.''

Un regard appuyé semblant lui demander son avis, ses conseils et une éventuelle approbation ou confirmationd e se joindre à l'aventure.




 
Narrateur

Le Merakih 30 Marigar 1511 à 01h37

 
***
Le nelda n'avait pas semblé agacé du tout de ne pas comprendre ce qui se disait. Il savait que ces deux symbiosés étaient probablement les deux seuls alliés qu'il avait en ces lieux.
Car si la clairière semblait être un véritable havre de paix au premier abords, son instinct - surtout au vu des derniers évènements - lui criait tout le contraire.
Andar regarda le ciel une nouvelle fois avant de sonder du regard les deux symbiosés.
***


- Mieux vaut rester groupés, dit il avec un hochement de tête. La nuit sera là bientôt...

***
A la façon dont il avait prononcé ces mots, il était aisé de sentir que le nelda, malgré son imposante stature, ne se sentait pas du tout en sécurité.
***


- Allons-y, ajouta-t-il en ouvrant la marche sans plus de cérémonie.

***
La maison Nashdalem, du pur style Nemen, était relativement en bon état, du moins si on considérait son âge... elle se dressait encore fièrement debout sur plusieurs étages. Une partie de la toiture était effondrée, les portes, comme toutes les boiseries, étaient depuis longtemps vermoulues, certaines même en miettes. D'après l'architecture extérieure, on devinait sans peine trois ailes encadrant une cour centrale.
Avant de franchir le seuil, Andar sortit de sa sacoche une torche dont il aspergea l'extrémité d'huile avant de l'allumer.
En avant pour l'exploration...

L'entrée de la grande bâtisse donnait directement sur une large pièce qui avait dû autre fois être une salle commune, considérant les restes et débris de ce qui avait été des chaises tables et bancs, et surtout un immense comptoir de pierre au fond. A partir de là, il y avait trois portes, une sur chaque mur, donnant vers différentes parties de la maison Nashdalem.
***


 
Alciria

Le Julung 31 Marigar 1511 à 21h25

 
Elle les regarde sidérée prendre la direction de la bâtisse. Ne vient elle pas de leur dire que c'était dangereux? Ne vient elle pas de leur demander une petite concertation, un simili plan avant d'y aller? Non, ils se contentent de foncer comme deux gambols en rut à l'odeur d'une femelle. Le preux ne sait même pas ce qui l'attend et l'autre le sait peut être trop, ça fait la moyenne me direz vous. Elle aurait sans doute préféré une moyenne en sa faveur.Pas le temps de s'appesantir sur le discours du preux. Il faut dire qu'il s'égare dans des hypothèses, des problèmes qu'elle ne comprend même pas. Ou ne veux pas comprendre, il est de toute façon un peu fatiguant avec ses entournures de héros. ça veux dire quoi réminiscence?

Enfin puisqu'il n'y a pas le choix, elle arme son arc prêt à tirer et emboite le pas aux mâles. Elle leur lance une dernière invective pour bien ponctuer son désaccord.

~Je vous préviens le premier qui part en courant je lui colle une flèche dans le jarret pour ralentir ses ardeurs. On ne se sépare pas.

~Je vous préviens le premier qui part en courant je lui colle une flèche dans le jarret pour ralentir ses ardeurs. On ne se sépare pas.

La démarche prudente de celui qui s'attend à une embuscade à tout moment, elle pénètre dans la grande salle après avoir pris une grande respiration. Cela ne manque pourtant pas d'air, ni de beauté. La verdure qui s'incruste un peu partout lui ferait presque penser à Syrinth. Presque car l'histoire de Silinde colore ce qu'elle voit de vicissitude et si elle s'émerveille elle n'en perd pas l'objectif: le légendaire poncho rouge de l'Artiste qui dans tout ce vert devrait être aisément repérable. Elle frissonne devant les trois portes, comme si ce choix devait déterminer leur destin.

~ Quelle porte?


Maintenant qu'ils ont commencé, autant ne plus s'arrêter...



Le but fait loi

 
Heltaïr

Le Sukra 2 Astawir 1511 à 19h21

 
Et il s'avance en premier.
Guide improbable mais aide sans doute appréciable. A revoir.
Tu lui emboites le pas. Imaginant dans ton dos la mine sans nul doute consternée de l'archère. Mais tu estimes toujours ne pas avoir le choix. Délayer risquerait d'être fatal.
D'ailleurs tu te concentres. Tachant d'ôter de ton esprit toute trace parasite alors que tu t'engouffres dans l'ancienne demeure. Même si tu tentes de les négliger, les effets de la clairière restent actifs sur toi: la preuve, tu t'amuses a soliloquer sur des hypothèses tout en admettant en parallèle ne pas avoir le temps de discuter...

Petit coup de fouet mental. Concentration.
Préparation au combat en quelque sorte. Cela y ressemble fort. Combat contre un ennemi invisible et insaisissable. Etrange situation.


Noblesse et charme.
C'est ce qui semble ressortir sous les couches de poussière et noirceurs. L'impression est étrange... En dehors des Piliers, c'est le seul véritable bâtiment Nemen que tu visites... et donc chargé d'histoire et énigmes... Une étude approfondie pourrait sans doute être passionnante. Outre l'histoire du Puits des Souvenirs.
Seulement voila, ce n'est toujours pas le moment.
Et il faut rester centré sur la tâche en cours.

Pti dur dit :

Tu te répètes à ce sujet je trouve.
....
Je crois que ta kielna, elle est pas contente là


L'injonction bilinguale d'Alciria retentit derrière vous deux. Apparemment la voilà qui se décide bon gré mal gré vous suivre.
Non pas que vous vous soyez déjà bien avancé dans votre exploration. Après le muret et le jardin délimitant, la première pièce qui sert de hall s'ouvre déjà sur trois choix différents.

Un bassin. Une cour intérieure... C'est là qu'il avait retrouvé Nuruhuiné... Puis un autre bassin... Différent cette fois...

Trois portes. Un batiment en U. La cour intérieure. Logiquement les portes latérales donnent sur les deux ailes et celle d'en face...


''Il était dans la cour intérieure...
Celle-ci'' proposes tu en désignant la porte centrale.

Si on suit la logique...
Tu t'avances vers la porte, vacillante sur ses gonds, qui semble ne demander qu'à s'effondrer sans même qu'on ne la pousse.






 
Narrateur

Le Julung 7 Astawir 1511 à 07h24

 
***
Alors que le Preux poussa la porte, un craquement sinistre se fit entendre au dessus de lui.
***


- Attention! cria le nelda.

***
Heltaïr ne dut qu'au cri d'alerte couplé à ses réflexes d'esquiver en se jetant en avant le pan de muraille qui s'écroulait au dessus de lui.
Le vent agita alors doucement les branchage d'un arbre qui trônait dans la cour à côté de la fontaine, grinçant comme un rire aigri et lointain...

Tandis qu'Alciria et Andar enjambaient les débris pour rejoindre le serviteur de la Grise, celui-ci se releva tant bien que mal, le coeur battant la chamade.
Mis à part les trois Poussiéreux, la cour était vide... pourtant, au sol, on distinguait sans peine les traces de pas fraiches de deux personnes. Deux tydales, vu la taille des empreintes, étaient passé par là peu de temps auparavant. Par contre, la piste ne quittait pas la cour, comme s'ils s'étaient évaporés...

Autour d'eux, le ciel s'assombrissait et une rafale de vent chanta une funèbre complainte en soufflant dans les ruines.
De son côté, Andar se cramponna à sa torche, guettant les alentours avec une crainte visible.
***


 
Alciria

Le Julung 7 Astawir 1511 à 20h38

 
Elle sursaute et regarde incrédule le fronton s'effondrer sur le preux, enfin juste à coté.

~ Shark'h

En deux pas (oui bon un peu plus sans doute), elle a enjambé les éboulis. Le preux semble encore vivant malgré la poussière qui le recouvre. La poussière c'est de la pierre mais de la mini pierre; du genre qui vous écrase pas un poussiéreux. Une belle peur quoi.
Un belle peur dans une belle maison d'ailleurs. Un peur aussi belle qu'on pu être les murs, qu'ils le sont toujours malgré les offices du temps. Seulement, elle n'aurait pas pensé que le temps grignoterais les demeures nemen aussi vulgairement qu'il le fait avec les œuvres des poussiéreux.
Elle scrute les alentours, par réflexe, à cause du ricanement entendu. Pourtant, personne ne fait s'écrouler un mur comme ça, sans un bruit, sans un signe. En fait ça a l'air tellement naturel que ce n'est que plus dangereux. Dangereux par ce qu'il est impossible de dire si c'est un avertissement, une declaration de guerre ou un simple phénomène naturel. Elle pense aux fantômes... Réminiscence a dit le preux. L'un comme l'autre lui semblent impossible mais qu'est ce qui est réellement impossible à un nemen?
Juste devant eux, des traces fraiches. Elle se rapproche mais se doute déjà: ce sont des empreintes tydale et elle a assez suivi Silinde depuis Arameth pour la reconnaitre, mêlée à d'autres tout aussi tydales mais différentes.
Il n'était pas seul et cela se confirme.

~Ce sont ses empreintes, j'y mettrais mon arc à couper.

Pourtant, elles semblent disparaitre. Ou disparaissent elles vraiment? Elle connait bien des techniques pour se camoufler, ôter les traces de son passage et peut être qu'un examen attentif des lieux permettrait de confirmer cette piste. Peut être la compagne de Silinde est elle une chasseuse avertie... Mais il n'aurait sans doute pas appelé au secours si tout était du fait de la demoiselle, et il n'aurait surement pas peur pour elle.
Andar s'est rapproché d'eux et la flamme vacillante de sa torche projette des ombres inquiétantes. Le souffle du vent qui se refroidi ressemble à une mélopée funèbre. Le lieu tout entier est trop propice aux rêveries, elle ne veux pas se laisser abuser. Scrutant de plus belle les alentours, son arc est de nouveau prêt à tirer.
De toute façon, que ce soit intentionnel ou conjonturel, elle va pas se laisser mener par une clairière. Elle a horreur qu'on tente de lui imposer ses vues, clairière nemen ou pas. Elle jette un regard sur les deux compères.

~ On continue


Le but fait loi

 
Heltaïr

Le Sukra 9 Astawir 1511 à 22h33

 
Un dernier gravillon s'amuse, moqueur, à rebondir devant toi.
Bon...
Que la porte soit pourrie est une chose, par contre, la paroi n'était pas prévue pour suivre...
Un peu tremblant sous l'effet de l'adrénaline, tu te redresses en regardant autour de toi. Bel effondrement en vérité. On aurait voulu t'effrayer, on ne s'y serait pas pris autrement.

Tu t’époussette. Le gris de la poussière Nemen se marie mal avec ton gris poussiéreux.

Alciria te passe devant, d'apparence pas trop soucieuse. Andar suit, lové contre son propre bras brandissant la torche...
Passez devant, braves gens...
Toi, tu préfères parer à d'autres éboulement fortuits ou autres 'accidents spontanés' à venir en te parant de quelques précautions... magiques. Un poil de Résistance Majeure, ca devrait amortir les cailloux. Force du Taureau est sympa aussi...

Et à tant qu'à y être, tu en profites pour observer les lieux environnants. Mais alors qu'Alciria scrute le sol et confirme le passage récent de vos deux zoziaux... toi tu te penches vers un autre type d'observation. Plus penché arcaniste quoi.

Voyons voir à quoi ressemblent les Flux dans le coin.





 
Alciria

Le Sukra 9 Astawir 1511 à 23h23

 
Pendant que le preux s'epoussete, elle cherche des signes que l'on aurait voulu masquer le passage des tydales. Elle observe les arbres, cherche toujours le poncho rouge.
Et si le preux pense qu'elle passe sans se soucier de lui c'est parce que à terre il fait une cible trop facile. Parce que arrêter de guetter est dangereux. Et avec ce qu'elle sait du destin des précédents visiteurs, il vaux mieux être méfiants.
Elle s'est avancée quelques pas en avant du preux et d'Andar donc. La cour intérieure s'offre à eux, point névralgique de la maison, toutes les pièces ou au moins la majorité semblent avoir une ouverture dessus.
Comme plus tot, les yeux se perdent dans la contemplation.
C'est au premier. Un infime mouvement aperçu à la périphérie de son champs de vision.
Dans le quart de seconde qui suit, la tête se tourne vers ce qu'il lui semble avoir aperçu mais rien. La sensation ressemble à celle de la clairière. Une branche? un phénomène semblable à celui de la clairière ou une réalité?
Il n'y a qu'un moyen de le savoir.
Mais au lieu de partir en courant en solitaire comme elle en a le réflexe primaire, elle se retourne.

~La haut!
VEnez!


Ce n'est même pas une demande, plus qu'un ordre car ils savent bien qu'elle ira qu'ils la suivent ou pas.
Elle ne s'élance pas mes ses yeux semblent exaspérés de la lenteur à laquelle ils la rejoignent alors qu'elle voudrait courir.


Le but fait loi

 
Narrateur

Le Julung 14 Astawir 1511 à 04h18

 
***
Le Preux n'eut pas vraiment le temps d'une observation très minutieuse avant que la tydale n'aperçoive quelque chose à l'une des fenêtre. Mais en ouvrant ses sens aux flux, il put constater que ceux-ci semblaient tout à fait normaux... Il y avait bien parfois une petite vibration à peine perceptible, comme un vieux disque qui saute légèrement en ne troublant presque pas la mélodie, mais à part cette légère anomalie - si vraiment c'en était une - il n'y avait vraiment rien de remarquable.

La course d'Alciria l'amena à prendre un petit escalier de pierre spiralé qui courait le long de la façade jusqu'au deuxième étage, après lequel il était écroulé.
Elle s'arrêta au premier, entra en trombe dans le bâtiment par ce qui avait autrefois été une porte-fenêtre donnant sur une terrasse, et traversa la pièce sans s'arrêter pour débouler là où elle avait aperçu du mouvement.
L'endroit où elle se trouve à présent semblait avoir été une immense buanderie à en juger par le nombre d'étagères et de penderies, dans lesquelles ont trouvaient encore quelques restes de vêtements rongés par le temps. Contre un mur, un immense miroir de plein pied, taché et souillé par l'oxydation, lui renvoyait son reflet. Mais elle était seule dans la pièce...
... Du moins jusqu'à ce qu'Heltaïr et Andar la rejoignent.

Sur l'une des barres des penderies, un cintre se balançait légèrement comme si on venait de le raccrocher. A moins que ce ne soit que le vent dû à l'irruption d'Alciria... De même, de l'autre côté de la pièce, une porte entre ouverte donnant sur un couloir et des escalier intérieurs grinça légèrement sur ses gonds...
***


 
Heltaïr

Le Dhiwara 17 Astawir 1511 à 00h45

 
Impossible de se concentrer tranquillement apparemment.
A peine le temps de se plonger dans le bain, et de ne presque rien constater.
Sauf cette légère brisure, cette sensation de décrochage qui revenait régulièrement. Impression de quelque chose qui se dérègle et tente abruptement de revenir à la normale.
Boucle décalée revenant à son point de départ après une dernière pirouette malgracieuse.

Mais pas le temps que de réfléchir là dessus. De son côté Alciria semble avoir saisi autre chose. Et son cri t'empêche d'approfondir ou raisonner sur cette particularité.

Si l'archère a la bonté de ne pas se précipiter et vous attendre, sa montée de l'escalier relève plutôt du saut de la biche que de l'approche prudente. Toujours en bas de celui ci, tu te tournes vers le Nelda sans doute déboussolé


''En haut. Quelque chose.''

Puis tu pars à la poursuite de la furie.
Que tu retrouves dans une vaste salle ouverte et aérée. Seule et d'apparence perdue.

''Gaffe aux pièges kielna, gaffe aux pièges...''

Quelques étagères défraichies, plusieurs cintres rouillés sur lesquels plus rien ne pend, des lambeaux de ce qui dut être autrefois parures et attributs nemens.

''Même si effectivement la meilleure façon d'avancer reste toujours de suivre la voie que l'on nous ouvre.''

Au fond, une porte grince et oscille sur elle même. Invitation ouvrant sur d'autre suspens.
Plus qu'à espérer que les murs tiennent en place ici.





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